sabato 28 novembre 2009

Dorian Gray versione 2000




E' uscito nelle sale italiane venerdì 27 novembre il film che farà rivivere sul grande schermo il mito di Dorian Gray, opera del grande Oscar Wilde (1891).

Per l’occasione il regista Oliver Parker (L’importanza di chiamarsi Ernesto, 2002), ha voluto come protagonista il nuovo sex symbol del cinema inglese, Ben Barnes.

L’attore ventottenne Ben Barnes , tolti i panni del bel Principe Caspian di "Le cronache di Narnia" (2008) veste qui quelli (quasi) immortali dell’uomo che non voleva invecchiare.
Fascino dandy e aria efebica rendono Ben il perfetto Dorian Gray degli anni 2000.
Accanto a Ben Barnes compare l’attore inglese Colin Firth, nei panni dell’amico tentatore Lord Henry Wotton. Sarà lui a spingere Dorian a desiderare l’eterna giovinezza. Per i due è il secondo lungometraggio assieme: hanno infatti già recitato nella spassosa commedia "Un matrimonio all'inglese"
Dorian Gray
Regia: Oliver Parker Anno: 2009
Genere: Drammatico
La ricerca della bellezza eterna diventa ossessione diabolica per Ben Barnes alias il Dorian Gray degli Anni 2000.

Niente riccioli biondi e occhi azzurri, nemmeno labbra color porpora dell’originale ottocentesco: ma i puristi di Oscar Wilde perdoneranno la virata fantastica del regista Oliver Parker, noto per aver portato sul grande schermo altre opere dello scrittore inglese tra cui Un marito ideale (1999) e "L’importanza di chiamarsi Ernesto" (2002).
Questa volta, però, i toni da dramma vittoriano si trasformano in un avvincente incubo gotico.

E se la forma è quella dell’horror soprannaturale, la sostanza non cambia: il ragazzo ingenuo e bellissimo appena arrivato a Londra viene sedotto dalle parole del cinico (e invidioso) conte Henry Wotton (Colin Firth in inedita versione bad) che con la formula magica «Sei giovane e bello. Hai diritto a tutto. Puoi permetterti tutto.» abbaglia il cuore e la mente di Dorian permettendosi così, in virtù del suo aspetto, di desiderare, sedurre e uccidere.
Ma il rovescio della medaglia è nascosto in soffitta, coperto da un velo nell’oscurità.

In quel ritratto (realizzato con la nuova tecnologia 3D) che non solo invecchia, ma letteralmente si consuma, fino al duello finale – con sorpresa – Dorian contro Dorian.

venerdì 27 novembre 2009

buon compleanno Tina !

70 candeline per una bomba !
Il 26 Novembre 1939, a Nuthbush, Tennessee, nasce Anne Mae Bullock, una bambina destinata a diventare una delle più grandi icone rock al femminile del panorama musicale mondiale.

A molti anni di distanza, Tina Turner, la leonessa del palcoscenico, con la sua voce a dir poco grintosa e una carica vitale inesauribile, ha raggiunto la soglia dei 70 anni!

Dalla prima hit ‘A fool in love’, i tempi in cui portava il caschetto e il tubino, ai minidress e capelli cotonati che l’hanno contraddistinta negli anni successivi, Tina Turner è diventata un’icona, un successo mondiale, una star ineguagliabile.

Non è sempre stato tutto facile per Tina, separatasi dal primo marito Ike Turner , con il quale si affacciò alla popolarità duettando nei primi 15 anni di carriera, dopo aver sopportato anni di maltrattamenti.
Da questo momento però, la sua rinascita diventa inarrestabile, e la porta a scalare le classifiche planetarie, anche grazie agli indimenticabili duetti con altri ‘mostri sacri’ del panorama musicale internazionale, da Mick Jagger a Elton John.
Insomma, una vita vissuta a tutta birra, con un’energia che, anche oggi, alla soglia del settantesimo compleanno, la innalza a ineguagliabile icona rock.
Buon Compleanno Tina!

giovedì 26 novembre 2009

le curseur original

Changer le curseur de la souris sur un article
Publié le 18 novembre 2009 par Philippe Laurent

Voici comment changer le curseur de la souris sur les articles de votre blog
C'est un petit code bien utile car il fait de l'effet et ne manquera pas d'épater vos visiteurs !
1. Trouver des curseurs animés
Vous trouverez facilement des curseurs animés sur la grande toile.
Je vous conseille d'ailleurs de faire plutôt votre recherche avec le mot "cursor", soit curseur en anglais, car il y a beaucoup plus de sites qui en offrent.
J'ai sélectionné le site Andy Animated Cursors, qui offre un large choix, dans des catégories assez différentes.
2. Enregistrer les curseurs animés
2.1 Enregistrement sur votre ordinateurUne fois votre curseur trouvé, enregistrer le en cliquant dessus, puis en sélectionnant l'endroit de sauvegarde sur votre PC.
Vérifier que l'extension de ce fichier est bien ".ani"
2.2 Enregistrement du curseur animé sur une page webPour fonctionner, ce curseur doit être enregistré sur unepage web.
Sur Overblog, si vous avez la possibilité d'enregistrer "Autres documents", dans le menu "Documents", alors c'est ici qu'il faudra sauvegarder le fichier du curseur, puis copier son adresse url.Sinon, il faut l'enregistrer sur un site de sauvegarde sur internet.
De mon côté, j'utilise Archive-Host, site gratuit et pratique.
Mes curseurs y sont enregistrés et j'ai noté leur adresse.
2.3 Insérer un curseur animé sur un article de votre blog
Dans votre administration OverBlog, aller sur l'article voulu et passer en mode avancé (Onglet Edition avancée" puis sélectionner HTML à gauche du menu.
Ajouter alors, tout à la fin de votre code, les lignes suivantes :

et mettre votre adresse de curseur.
3. Quelques curseurs animés à utiliser facilement

3.2 Curseur animé globe terrestre :

3.3 Curseur animé sourire :

mercoledì 25 novembre 2009

Zoopsie Comedi, un ovni au Théatre Musical de Besançon


Zoopsie Comedi
mise en scène Dominique Boivin et Dominique Rebaudchorégraphie compagnies Beau Geste et Lolita
costumes : Christian Lacroix

Absent des défilés de mode, le créateur, qui négocie la reprise de sa maison de couture, a remplacé les podiums par une scène, pour lequella il a recréé une jubilante revue colorée entre modern’dance, jazz et hip-hop.

Cela s’appelle Zoopsie Comedi ; cela n’a aucune traduction dans aucune langue ; cet ovni, objet plus dansant que volant, est non identifié.

Véritable patchwork glamour, il tient à la fois de la revue, du défilé, de la danse, de la comédie musicale.
Il est né voilà 23 ans à la Biennale de Lyon et c’est à partir de là que le directeur de théâtre Olivier Meyer l’avait entraîné à Paris au Bataclan où il connut des semaines de succès.
Les ans ont passé et Olivier Meyer ainsi que les deux chorégraphes Dominique Boivin et Dominique Rebaud, à l’origine du projet, retrouvant un enregistrement VHS oublié, suggérèrent à Christian Lacroix de reprendre et de remonter ce feu d’artifice vestimentaire.
« Mais sans nostalgie. Tout est nouveau, explique Olivier Meyer, aujourd’hui directeur du théâtre de Suresnes. En fait, pour ne pas oublier, il faut tout réinventer. »
En quelques semaines, Christian Lacroix a dessiné soixante-huit costumes extravagants, confectionnés par cinq couturières installées dans le théâtre.

« Dans les années soixante-dix, explique-t-il, j’ai été marqué par les spectacles de Chéreau et de Strehler, mais pour moi, le théâtre c’est ce que je faisais enfant. J’avais pris l’habitude quand je revenais d’un spectacle de redessiner les costumes, de changer d’harmonie de couleurs, de volumes ».
Robes tutus et chapeaux carrés, des couleurs, des volumes..
Il y en a de toutes sortes, avec des plumes, des robes tutus rouges, d’autres structurées dans des matières plastiques, des chapeaux carrés, ronds, chinois.
Ils vêtissent douze jeunes danseurs dont huit sont issus du hip-hop
La musique est elle aussi un patchwork de rythmes pleins de références au jazz anglais des Melody Four, aux musiques cinématographiques et électro-pop de Karl Biscuit : tout cela remasterisé.
L’histoire se déroule en quinze tableaux que l’on découvre entre deux rideaux en forme d’éventail, comme dans les music-halls des années vingt.
Il s’agit des amours impossibles entre un magicien et une star, arbitrées par un cocasse majordome.
Le charme du spectacle, mené à toute allure pendant une heure et quart, fait penser par son humour bon enfant, l’anticonformisme populaire et l’extravagance vestimentaire, à un retour de l’époque des zazous.
Zoopsie Comedi a investit hier soir Besançon et résume la joie de danser et de s’amuser : un bol d’air frais face à la crise.

Passé et présent de la communauté juive de Besançon. La contribution des familles Weil et Veil-Picard




Résumé réalisé par Clarisse CATY (Diplômée du Master 2 en Histoire contemporaine et licenciée de Philosophie, Université de Besançon)d'après Sébastien Tank-Storper,
« En quête d'une « urbanité » juive: une promenade dans la ville », dans l'ouvrage Quand Besançon se donne à lire.
Essais d'anthropologie urbaine, Anne Raulin (dir.), L'Harmattan, Collection Dossiers Sciences Humaines et Sociales, Paris, 1999


Besançon est une ville visiblement catholique ; témoins de l'implantation de l'Église romaine au fil de l'histoire, la cathédrale Saint-Jean, l'église Saint-Pierre, l'église de la Madeleine - parmi d'autres édifices religieux - s'élèvent sur la capitale comtoise.
Le judaïsme, explique Sébastien Tank-Storper(1), n'est rendu visible qu'en fonction de la présence des hommes, du peuple juif, « peuple du Livre, du temps, de l'exil »(2).

Rendre compte de la présence juive à Besançon, c'est explorer l'histoire et les traces que la communauté juive a donné à voir d'elle-même : des monuments au cimetière de la rue Anne Frank, en passant par la synagogue et le centre communautaire, la référence à des personnalités marquantes, c'est ainsi de façon multiple qu'il s'agit de la rencontrer.

I. Brèves d'une histoire des Juifs à Besançon
De longue date, la population juive bisontine est implantée dans les quartiers situés à l'extérieur de la boucle du Doubs; les actuels quais de Strasbourg et Veil-Picard, les rues Marulaz et Richebourg, les alentours du fort Griffon et la Grapille de Battant. Déjà au Moyen Âge (XIIIème et XIVème siècles), les sources répertoriées par le rabbin René Gutman mentionnent une « rue des Juifs »(3).
Peu nombreux, ils habitent essentiellement dans l'actuelle rue Richebourg et ont un cimetière porte de Charmont.

Durant le bas Moyen Âge, leur statut se détériore et, au-delà des polémiques doctrinales, ils sont accusés des troubles et calamités du temps (grande peste noire en Europe notamment) et sont frappés d'ostracisme.
C'est à la fin du XVIIIème siècle surtout que l'on retrouve la trace de familles juives à Besançon, subissant les mesures restrictives envers la population juive de l'époque (droit de séjour limité, cantonnement à certains métiers...).

Suite à l'émancipation de 1791 et à la série d'actes législatifs qui reconnaissent aux Juifs la citoyenneté française, la Troisième République transforme le statut des confessions minoritaires par « des critères plus méritocratiques »(4)).

Habitant le quartier d'Arènes, quartier de commerçants et de marchands ambulants essentiellement (colporteurs), la vie des familles juives paraît centrée sur la communauté, autour de la synagogue à l'angle de la rue de la Madeleine et de la rue de Vignier.

Aux alentours de 1850, la population juive de Besançon est plus dispersée dans la ville, partagée entre les quartiers populaires et fréquentés de Battant et de la Madeleine et l'intérieur de la boucle du Doubs (Grande-Rue notamment).

Cette nouvelle répartition par quartier marque les différences sociales; « les négociants, les riches artisans, les professions libérales, les rentiers et les propriétaires résidaient principalement à l'intérieur de la boucle »(5)).
Quittant ainsi Battant et la Madeleine pour les deux grandes artères du centre-ville (Grande-Rue et rue des Granges), une partie de la population juive marque sa réussite économique et, plus implicitement, sa volonté d'être reconnue et intégrée à la société bourgeoise bisontine comme à la modernité de l'époque, privilège des plus aisés.

Cette intégration est aussi le signe d'un éloignement de la vie communautaire juive et de la pratique religieuse.
Au contraire, les journaliers, colporteurs et brocanteurs aux revenus plus précaires, résident à l'extérieur de la boucle, là où les traditions juives restent les plus vivaces.
Plus tard, dans l'entre-deux-guerres, les Révolutions russes, la croissance de l'antisémitisme en Europe centrale, puis la montée du nazisme en Allemagne poussent les populations juives d'Europe centre-orientale à migrer vers l'ouest.
À Besançon, ces nouveaux arrivants s'installent aux alentours des rues Battant et Bersot, pour ensuite se diriger vers le centre-ville.
Pourtant, si la communauté juive est fondue dans la ville, elle reste présente par son implication culturelle s'exprimant à travers le centre communautaire « Maison Jérôme Cahen(6)) »

Ouvert dans les années 1970, le centre organise et concentre les actions communautaires; repas shabbatiques, répétition de théâtre, cours de Talmud-Torah...

L'espace est ouvert à toutes les associations juives telles que l'Association Culturelle Israélite, les Amitiés judéo-chrétiennes, les Éclaireurs Israélites de France, etc. ainsi, l'enseignement religieux est assuré, tout comme les cours d'hébreu moderne et même un approvisionnement en produits cashers.

(1) Sébastien Tank-Storper, « En quête d'une « urbanité » juive: une promenade dans la ville », dans l'ouvrage Quand Besançon se donne à lire. Essais d'anthropologie urbaine, Anne Raulin (dir.), L'Harmattan, Collection Dossiers Sciences Humaines et Sociales, Paris, 1999, p. 35 à 54.
(2) Sébastien Tank-Storper, « En quête d'une « urbanité » juive: une promenade dans la ville », op. cit., p. 35.
(3) Documents Choisis par René Gutman, Centenaire du consistoire israélite de Besançon, J. Berda, Besançon, 1982, cité dans l'article de Sébastien Tank-Storper, « En quête d'une « urbanité » juive: une promenade dans la ville », op. cit., p. 46. Si la « rue des Juifs » est mentionnée, il n'est pas possible d'en définir son emplacement exact.
(4) Pierre Birnbaum, Les Fous de la République, histoire politique des Juifs d'État de Gambetta à Vichy, Fayard, Paris, 1992, p. 7.
(5) Sébastien Tank-Storper, « En quête d'une « urbanité » juive: une promenade dans la ville », op. cit., p. 46.
(6) En hommage au rabbin de Besançon exerçant dans les années 1960.


La communauté juive de Besançon a laissé des traces sensibles de sa présence dans la ville comme le révèle le monument Veil-Picard de la place Granvelle dont l'inscription rend hommage au « bienfaiteur Adolphe Veil-Picard »(8)). Installée depuis 1922 1822. à Besançon, la famille Veil-Picard(9)) voit ses affaires prospérer et se diversifier. C'est en 1846 que Aaron Veil-Picard et son fils, Adolphe, fondent une société de banque avec Régis Girardot, financier: « grâce à cette institution, il facilite l'installation à Besançon d'une succursale de la Banque de France dont il devient l'un des administrateurs »(10)).

L'ouverture d'une caisse d'épargne municipale lui permet de prêter de l'argent aux maisons de commerce locales lors de la crise de 1848(11)), les sauvant ainsi de la faillite. Parallèlement à ses actions de banquiers, Aaron Veil-Picard subventionne des travaux dans la ville : agrandissement de l'hôpital Saint-Jacques, construction de l'actuel quai de Strasbourg, etc. Par la suite, son fils, Adolphe (1824-1877) prend la direction de la banque paternelle qui devient la « Banque Adolphe Veil-Picard et Cie ».

Cette entreprise prospère participe au développement de l'horlogerie à Besançon et de l'industrie locale en général. Outre ses fonctions publiques et honorifiques, Adolphe Veil-Picard s'illustre par ses dons et actions charitables.

C'est ainsi que la ville se voit attribuer une somme importante pour la construction du Quai d'Arènes (actuel quai Veil-Picard) et un don pour l'aménagement de la place Bacchus.
Il aide également à l'installation de canalisations d'eau en banlieue et permet, par un financement, le début des recherches archéologiques du Square Castan. De la même manière, il finance -entre autres- la construction de l'asile Saint-Paul, la restauration des écoles de Saint-Ferjeux et aide à la création de bibliothèques. Dans le passé, au lendemain de la seconde Guerre mondiale, le bâtiment de la Vieille Intendance qui sert en partie de local à la banque de la famille Veil-Picard, est vendu à la famille Weil, membre de la communauté juive de Besançon.
Ce bâtiment qui « vit naître les plus florissantes entreprises de la ville »(12) (banque, ateliers LIP, ateliers de confection) loge alors les vêtements Weil, l'une des plus importantes entreprises de confection pour homme françaises.
La maison Weil, installée à Besançon depuis 1872 et fondée par Joseph Weil, se lance dans la confection industrielle en 1878. Elle ne cessera de s'agrandir jusqu'à devenir la plus grosse entreprise de confection pour homme de France en 1965 et devra quitter le centre-ville pour le quartier de Chaillot à Fontaine -Ecu.

Une inscription dans la géographie de la villeLa synagogue de Besançon, bâtiment consacré au culte israélite, est inaugurée le 18 novembre 1869 en présence d'une foule nombreuse et de personnalités officielles.
Elle vient alors remplacer la synagogue de Charmont, trop étroite pour une communauté de 600 personnes environ en ce milieu de XIXème siècle.
La communauté accepte alors de couvrir les frais nécessaires à la construction d'un nouveau lieu de culte en échange d'un terrain. La municipalité propose tout d'abord une place square Saint-Amour mais se heurte au refus des habitants.

Le second choix sera le quai de Napoléon (actuel quai de Strasbourg), au sein du quartier Battant.
D'une architecture arabo-mauresque(13) propre à l'engouement orientaliste du XIXème siècle, la synagogue est dotée d'une grille offerte par Adolphe Veil-Picard en 1869 et, si le nombre de pratiquants et habitués est en baisse, elle reste un lieu très fréquenté lors des offices de Pessah (la Pâque) et de Kippour (jour d'expiation et de pardon consacré à la prière et à la pénitence(14).
Le cimetière de la communauté juive de Besançon se trouve en contrebas de Palente, rue Anne Franck. Sa partie la plus ancienne est acquise par la communauté en 1796 par deux notables, Nathan Lippmann et Pierre Picard, chargés d'obtenir une propriété aux alentours de la ville où la population juive serait libre d'enterrer ses morts. Une parcelle supplémentaire y est ajoutée en 1839 tandis que le Consistoire Israélite de Besançon se charge d'acquérir une terre adjacente pour y construire une maison de gardien.
Le cimetière recueille les sépultures des membres de la communauté dont les plus anciennes et les plus modestes datent de 1849.
Celles-ci côtoient les caveaux imposants des riches familles Veil-Picard, Picard, Hauser-Picard et le mausolée de la famille Haas(15).

Les tombes les plus récentes éclairent sur les migrations nouvelles ; les noms séfarades (originaires d'Afrique du Nord) se mêlent alors aux noms d'origine ashkénaze (d'Europe occidentale et centrale).
Enfin, un monument aux morts est érigé à la mémoire des membres de la population juive bisontine tués au combat pendant la Première Guerre mondiale.
L'implantation juive à Besançon, passée et présente, marque des territoires différents ; à la boucle du Doubs, territoire de l'économie, de la finance (où les Juifs s'intégreront à la société dominante et participeront à la vie de la cité en étant des acteurs primordiaux de son développement économique et urbain(16) s'oppose l'espace du religieux, de la vie communautaire autour de la synagogue, des anciens cimetière et « quartier juif » médiévaux. L'époque contemporaine est marquée par une affirmation culturelle comme un par un regain cultuel.

La population juive s'exprime ainsi, au fil du temps, en cette succession de pratiques différentes qui s'articulent et cohabitent à Besançon.
(7) Sébastien Tank-Storper, « En quête d'une « urbanité » juive: une promenade dans la ville », op. cit.
(8) (9L'inscription exacte est: « Au bienfaiteur Adolphe Veil-Picard, ses concitoyens ».
(9) Aaron Veil-Picard et son épouse Pauline Hauser-Picard possèdent alors un commerce d'étoffe Grande-Rue.
(10) Sébastien Tank-Storper, « En quête d'une « urbanité » juive: une promenade dans la ville », op. cit., p. 38.
(11) La révolution de 1848 est précédée par une crise du monde agricole et une déstabilisation des milieux financiers et industriels.
(12) Sébastien Tank-Storper, « En quête d'une « urbanité » juive: une promenade dans la ville », op. cit., p. 40.
(13) La conception du bâtiment est déléguée à l'architecte Marnotte.
(14) Sébastien Tank-Storper, « En quête d'une « urbanité » juive: une promenade dans la ville », op. cit., p. 45.
(15) Emmanuel Hass a été vice-président du Consistoire Israélite de Besançon.
(16) Sébastien Tank-Storper, « En quête d'une « urbanité » juive: une promenade dans la ville », op. cit., p. 51.
HISTOIRE

Au 14ème siècle, Besançon et ses environs sont une place privilégiée sur les routes de commerce entre l’Italie et l’Allemagne.
Aussi le gouvernement communal accorde aux juifs des autorisations de séjour moyennant un droit “d’entrage” et un “cens annuel”.
Si bien qu’en 1393, on trouve installées 12 familles juives qui entretiennent Joseph de Trèves pour “maistre de leur escole”.
L’année suivante, le roi Charles VI expulse les juifs de ses états. Le Duc Philippe le Hardi en fait de même pour son Duché de Bourgogne.

Mais Besançon est ville impériale : elle n’est pas touchée par ces mesures et sert de ville de refuge aux juifs expulsés des états voisins.
Le premier cimetière juif est situé à Calmoutier au nord de la cité : les membres de la communauté sont bouchers, banquiers, orfèvres. A plusieurs reprises, les plus riches d’entre eux avancent de l’argent à la Cité.
En 1465, la municipalité vend le terrain communal qui sert de cimetière aux juifs : c’est la fin de la communauté médiévale.
En 1693, les registres de délibérations municipales indiquent qu’il est interdit aux marchands juifs de fréquenter la ville sans s’être déclarés.
Ils ne peuvent y séjourner plus de trois jours consécutifs, ni faire aucune vente sans l’assistance de l’un des syndics municipaux.
En 1736, pour 8 jours de Mai, deux Juifs de Metz reçoivent l’autorisation de “trafiquer” (commercer).
En 1754, une tolérance de quelques mois de séjour est faite aux juifs Vidal, marchands de soieries (ils ont offert de verser à la caisse municipale le 2 du cent).
En 1768, la permission est donnée au juif Salomon SAX, graveur en pierre fines, d’exercer son art à Besançon “à charge pour lui de se renfermer dans sa profession et de ne faire aucun commerce”.
Au début de la Révolution Française, il est toujours interdit aux juifs de séjourner plus de trois jours à Besançon.
En Décembre 1790, Antoine Melchior NODIER (père de l’écrivain), Maire de Besançon, expulse par exploit d’huissier les Juifs WOLF et CAÏN pour avoir commercé plus longtemps, et il est approuvé par la municipalité.
Mais le 27 Septembre 1791, les juifs obtiennent la citoyenneté française par décret, sous condition de prestation du serment civique.
Des pogromes éclatent alors en Alsace : des juifs sont pendus aux crocs des boucheries. Les survivants fuient vers le sud et quelques familles s’installent à Besançon.
En 1792, ces familles adressent à la municipalité une pétition en vue d’obtenir une synagogue. Elles obtiennent peu après l’autorisation de se réunir dans l’ancien couvent des Cordeliers (à la place du Collège St-François Xavier, devenu le Lycée Pasteur).
Très vite, ces familles sont attaquées par le journal jacobin “La Vedette” qui leur reproche leur fidélité au judaïsme ; ces familles chôment le jour de Chabbat et travaillent les Décadis. En 1793, comme les catholiques, ils sont contraints de fermer leur lieu de prières.
CREATION DU CONSISTOIRE DE BESANÇON
En 1808, la structure des communautés juives est profondément modifiée suite à la création d’une organisation centralisée à laquelle adhèrent les différentes communautés.
Par décret du 24 Août 1857, la communauté de Besançon est rattachée au consistoire de Lyon, après avoir un temps été affiliée à la circonscription consistoriale de Nancy.
La nombre de familles juives s’installant à Besançon augmentant, il est crée un “siège rabbinique” par décret impérial du 1er Août 1864.
Le 13 Janvier 1881 est créé un Consistoire pour le Doubs et le Jura, regroupant les communautés de Montbéliard, l’Isle-sur-le Doubs, Baume-les-Dames, Dole et Lons-le-Saunier.
Le premier Grand Rabbin est Jacques Auscher, précédemment rabbin communal à Saint-Etienne. A son arrivée, il trouve une petite synagogue qu’une centaine de juifs parmi les plus fortunés avaient fait aménager en 1831 par l’architecte municipal Marnotte.
Elle était située au 19 rue de la Madeleine, avec une façade caractérisée par des fenêtres ogivales encore bien conservées.
Vu l’état de vétusté de cette synagogue, et tenant compte de l’accroissement du nombre de juifs à Besançon (120 familles représentant 650 personnes), le Rabbin Auscher et le Consistoire de Besançon donnent la priorité à la construction d’une nouvelle synagogue.
Le 17 Octobre 1865, le Consistoire décide l’acquisition d’un terrain à l’angle des rue Morand et Proudhon, dans le nouveau quartier du Clos St-Amour. Un plan de synagogue est dressé par M. Hirsch, architecte lyonnais.
Les propriétaires des terrains voisins manifestent leur opposition à ce projet, arguant que les terrains doivent être uniquement affectés à de l’habitation...
Le Conseil municipal demande alors à la Communauté de rechercher un autre emplacement pour sa synagogue.
A la même époque, la ville entreprend la construction du Quai Napoléon.
A la suite d’une transaction avec la ville et le propriétaire d’une fabrique de bougies qui devait déménager par suite de l’exhaussement du sol, le Consistoire s’engage à construire à ses frais “un temple suffisant pour le présent et l’avenir”.
Un décret impérial du 22 Mai 1867 autorise l’acquisition du terrain, et la Communauté confie à l’architecte bisontin Marnotte le soin de dresser “un monument de style mauresque”.
Après un premier projet jugé trop onéreux par la ville, un second projet d’un montant de 94.349,55 francs est accepté “non compris les dépenses supplémentaires occasionnées par les décorations de la façade destinées, à la demande de la municipalité, à embellir le nouveau Quai Napoléon...”.
La dépense totale s’éleva à 145.105,90 francs dont une participation de l’Etat de 10.000 francs.
Une souscription est ouverte par la communauté juive et rapporte 70.000 francs (dont 20.000 francs de la famille Veil-Picard). Un emprunt de 70.000 francs complète le financement. Un legs d’Alexandre Lipman permettra le paiement d’une partie des intérêts de l’emprunt qui représente une lourde charge pour la Communauté.
Le 18 Novembre 1869, la synagogue est inaugurée “au milieu d’un grand concours de peuple”.
A cette occasion, le banquier Veil-Picard met à la disposition de la Société de Bienfaisance de la Communauté, une somme de 1.000 francs “pour des distributions de viande aux familles indigentes catholiques et protestantes de la ville, le jour de la cérémonie”.
Ce généreux mécène fait également un don pour réaliser la grille qui entoure la synagogue.
Lors de l’inauguration, le Grand Rabbin de Besançon Jacques Auscher prononçe un discours qui fut imprimé sous le titre “L’avenir d’Israël”.
Le Quai Napoléon est devenu le Quai de Strasbourg. Après plus d’un siècle, l’imposante et originale construction qui a traversé sans encombre l’époque troublée de l’Occupation, dresse toujours sa façade “mauresque” le long du Doubs.
LA SYNAGOGUE DE BESANÇON
Celui qui découvre pour la première fois la façade de la synagogue est souvent perplexe quant à la destination de ce bâtiment.
Si ce n’était les Tables de la Loi sculptées qui ornent son fronton, aucun autre élément architectural ne fait référence au judaïsme.
La communauté juive avait demandé à l’architecte bisontin Marnotte de dresser les plans d’une synagogue “de style mauresque”.
Le premier projet de synagogue qui devait se construire au Clos St-Amour était d’une facture néo-classique, à l’image de nombreuses synagogues construites à l’époque en France.
Nous ne connaissons pas les raisons qui ont conduit la communauté de Besançon à ce choix stylistique étonnant, unique en Europe.
Les coupoles, les frises sculptées de motifs géométriques, sont des éléments architecturaux inspirés de ceux que l’on trouve sur certaines mosquées.
On entre dans la vestibule par un portail à deux vantaux ornés de vitraux dans leur partie supérieure.
De chaque côté du vestibule, un escalier mène aux galeries réservées aux femmes.
La galerie des femmes, qui fait partie intégrante de beaucoup de synagogues de l’époque moderne, n’existait pas toujours dans les synagogues antiques et médiévales.
On ne connaît pas les origines exactes de la séparation des hommes et des femmes pour la prière.
Dans le Temple, l’Ezrat Nachim - le secteur des femmes - ne leur était pas exclusivement réservé. C’était le secteur au-delà duquel les femmes ne pouvaient aller.
Dans les synagogues antiques, le secteur des femmes était sur le même plan et derrière celui des hommes.
Dans le judaïsme, la femme n’est pas astreinte aux horaires des offices de la synagogue, en raison de ses responsabilités familiales. Dans les temps anciens, les femmes ne se rendaient pas souvent dans les synagogues. Au fil des siècles, elles ont été de plus en plus nombreuses à venir prier, souvent accompagnées de leurs enfants.
On en vint progressivement à ajouter une salle pour les femmes, contiguë à celle des hommes, ou à construire des galeries pour les femmes.
C’est cette disposition que l’on retrouve dans la plupart des synagogues construites au 19ème siècle en France.
La balustrade de la galerie des femmes en bois peint est sculptée et ajourée suivant un motif étoilé que l’on retrouve dans d’autres parties de la synagogue.
Le type et la position du mobilier dans une synagogue ont autant évolué au cours des âges que son plan et son aspect extérieur.
L’arche (Aron Hakodech) et l’estrade (Bima) de la synagogue de Besançon sont accolées ; dans d’autres synagogues, la Bima est centrale, ou placée contre le mur opposé à l’arche.
L’ARCHE OU ARON HAKODECH
Lorsque, vers le 4ème siècle, l’arche devint un élément central et fixe de la synagogue, elle fut placée sur le mur Est, tournée vers Jérusalem.
Les prières étaient ainsi récitées en faisant face aux rouleaux de la Tora.
L’arche appelée Aron Hakodech est la partie la plus importante de la synagogue, l’objet de vénération de la communauté.
C’est là que la Communauté place les rouleaux de la Tora, qui sont sortis pour la lecture publique de la Loi.
La décoration de l’arche est éblouissante.
Le style est composite, avec des réminiscences de temples orientaux, des décors aux couleurs vives.
LE NER-TAMID
Une lumière suspendue devant l’arche brille sans interruption : c’est le Ner-Tamid (la lumière éternelle) qui symbolise la lumière éternelle du Temple de Jérusalem.
LA TEVA
Le terme Téva désigne le “coffre” dans lequel sont placés les rouleaux de la Loi.
La Téva de Besançon est une armoire en bois aux portes coulissantes sculptées et peintes pour rendre un effet de ferronnerie polychrome.
La Téva est placée dans une niche construite dans le mur.
Elle est isolée de la synagogue par un rideau appelé Paro’het.
(Dans le Temple de Jérusalem, le Paro’het séparait le Kodech Hakodachim - Saint des Saints - des autres salles).
La Téva renferme de nombreux rouleaux de la Tora, “trésor” de la Communauté.
Ceux-ci ont été sauvés de la destruction pendant l’occupation allemande grâce aux efforts conjugués de l’archevêque de Besançon, Mgr Dubourg, de son ami d’enfance le Dr Maxime Druhen et du Chanoine Rémillet, curé de l’église Sainte-Madeleine.
Ils cachèrent les précieux rouleaux de la Tora dans l’ouvroir de l’église jusqu’à la Libération.
Ils ont ainsi protégé de l’abandon et de la profanation les rouleaux de la Tora, fondements du judaïsme.
Leur action courageuse et généreuse fut un geste de fraternité à l’égard de notre communauté.
A l’occasion du 125ème anniversaire de notre synagogue, nous tenons à saluer leur mémoire.
LA BIMA
L’estrade devant l’arche est appelé Bima.
Sur la Bima est située une table inclinée devant laquelle se tient l’officiant.
C’est aussi sur cette table que l’on pose le rouleau de la Loi pour sa lecture.
(Cette table doit son origine à la plate-forme qui, pendant la période du Temple, servait à la lecture publique de la Loi).
L’accès à la Bima se fait par deux escaliers situés aux extrémités d’une balustrade en bois sculpté. Le rabbin s’adresse aux fidèles d’une chaire située au milieu de cette balustrade.
SIEGES, COUPOLES ET VITRAUX
Le plan de la synagogue de Besançon est caractéristique des synagogues françaises du 19ème siècle.
LES SIEGES
Les sièges en bois des fidèles sont disposés de part et d’autre d’une allée centrale face à l’arche.
Selon une ancienne tradition, certains sièges - ceux situés près de l’arche - sont considérés comme plus prestigieux que les autres, car situés plus près des rouleaux de la Loi.
A Besançon, deux places d’honneur encadrent l’arche : le siège à gauche de l’arche est réservé au Rabbin, celui à droite au président de la Communauté.
Deux “box”” situés de part et d’autre de la Téva sont réservés aux membres du Comité de la synagogue .
LES COUPOLES
L’éclairage naturel de l’édifice est assuré par cinq coupoles vitrées disposées suivant l’axe central.
La pierre utilisée pour les piliers, d’une couleur beige et bleue, est ainsi bien mise en valeur. Elle est caractéristique de nombreux édifices construits à la même époque à Besançon.
LES VITRAUX
Une maxime talmudique dit que l’on ne doit prier que dans un lieu comportant des fenêtres, de façon à voir le ciel ; d’après le Zohar, une synagogue doit comporter douze fenêtres.
24 vitraux de différentes formes aux motifs étoilés colorent les murs de la synagogue sur les deux niveaux, ainsi que le vestibule et les escaliers d’accès aux galeries.
Les coupoles et les vitraux éclairent la synagogue de Besançon d’une douce lumière, propice à la prière.
Informations Pratiques
Centre Communautaire "Maison Jérome Cahen" 10 rue Grosjean 25000 Besançon Tel et Fax : 81.80.82.82
Synagogue 23c quai de Strasbourg 25000 Besançon
Voir en ligne :
Judaicultures.info

martedì 24 novembre 2009

adoro i bijoux design di Maria Cristina !







Maria Cristina Bellucci è un’artista italiana che progetta e realizza stupendi gioielli tra cui una collezione di anelli creati a partire dalle matite in legno colorate!



Maria Cristina Bellucci, designer, è una artista italiana nata nel 1964 che vive e lavora a Roma dal 1988. Diplomata all’Accademia di Belle Arti di Roma ha frequento il corso di oreficeria alla scuola di Arti Ornamentali di Roma.
Dopo aver lavorato per diversi anni alla decorazione di abiti ed accessori teatrali e cinematografici, attualmente si dedica alla gioielleria contemporanea realizzando linee su commissione e collaborando con numerosi artisti e designer nella realizzazione di gioielli davvero originali.
Ha inoltre partecipato a diverse fiere di settore in Italia ed esposto le proprie creazioni in diverse mostre in Italia e all’estero.
Per le sue creazioni privilegia l’utilizzo di argento, ma spesso usa anche l’oro e i materiali non preziosi.
Dalla iniziale realizzazione di pezzi in metallo molto leggeri con lastre e fili sottili caratterizzati dalla prevalenza dei vuoti sui pieni, è successivamente passata a creare sottili lastre di metallo come fossero carta ottenendo pezzi voluminosi e leggeri allo stesso tempo.

Le ultime creazioni sono invece dei gioielli sorprendenti per la materia, le classiche matite da disegno colorate della nostra infanzia, la forma design, e i colori sorprendenti.
Realizzati a partire da matite colorate: frammenti di matite in legno e mine colorate vengono così lavorate e modellate fino ad ottenere anelli dalle fogge più diverse.
L’artista utilizza un oggetto estremamente comune, e lo decontestualizza e lo ripropone trasformato in gioielleria.
Il risultato sono anelli coloratissimi dalle linee originali ed eleganti al tempo stesso!

lunedì 23 novembre 2009

Caffé litterari : la nuova tendenza

La nuova tendenza, che viene dal passato,si chiama bookbar.
Da dimenticare le classiche librerie e i classici bar.
Rivisitazione contemporanea dei prestigiosi luoghi di incontro e confronto in cui si svolgevano i grandi dibattiti culturali del Novecento (“monumenti” storici come il Caffè Florian a Venezia e Antico Caffè Greco a Roma), i caffè letterari del terzo millennio sono sempre più numerosi, e conservano quella naturale inclinazione ad essere punto di ritrovo per la social life.
Crocevia di eventi e serate, curati nell’arredamento e arricchiti da pezzi di design o oggetti d’antiquariato, in questi moderni salotti si può leggere un libro, sfogliare volumi ricercati, ascoltare della buona musica o fare quattro chiacchiere “a tema” il tutto mentre si mangia una fetta di torta, si pasteggia un ottimo vino rosso oppure si beve un caffè in compagnia degli amici. Molto spesso, poi, i bookbar offrono la possibilità di fare brunch o propongono menù ad hoc in cui a ogni piatto viene abbinata e consigliata la sua lettura ideale. E se anche tu trovi particolarmente gustoso e allettante il binomio cultura & gourmet, ecco una mini selezione di alcuni tra i library café assolutamente da degustare.
Caffè Fandango:
di fronte all’imponenza del tempio di Adriano, nato dall’omonima casa di produzione, è punto di ritrovo per eventi musicali e mostre fotografiche. La sua chicca? La minuscola saletta cinematografica. Per veri intenditori!Dove: piazza di Pietra, 32 Roma
Bibli:
con i suoi spazi ampi e luminosi è diventato una vera istituzione cittadina. Ottimo per un brunch, situato nel cuore di Trastevere, ha un calendario ricco di iniziative. Non manca un’attentissima selezione di libri da acquistare a occhi chiusi. Dove: via dei Fienaroli, 28 Roma
Caffè degli Atellani:
chiamato anche il “cubo” per la sua struttura architettonica in vetro, offre oltre 4000 titoli tra dvd e rari volumi fuori catalogo assieme a una selezione di pregiati vini italiani. Da degustare nel bellissimo giardino.Dove: via della Moscova 28, Milano
Caffè Letterario: situato nel caratteristico quartiere di Brera, risente della forte influenza culturale e artistica della vicina Accademia, ed è il tempio del book crossing, ovvero dello scambio di libri & consigli tra lettori. Dove: via Solferino 27, Milano
Mood:
una vera istituzione per la città di Torino, con circa 20000 titoli e la possibilità di degustare un ottimo bicchiere di vino, nel vivo di un incontro con l’autore.Dove: via Cesare Battisti 3/E, Torino La Maria del Porto:
con la tipica struttura delle antiche case pugliesi tutte arcate in tufo e calce, a due passi dalla cattedrale romanica con vista mozzafiato sul mare, questa non è solo una libreria: rassegne, spettacoli teatrali e laboratori di educazione alla lettura.
Una vera perla culturale dell’Adriatico!
Dove: via Statuti Marittimi 42, Trani
Nella foto: in alto da sinistra e in senso orario La Maria del Porto, Caffè Fandango, Bibli e Caffè degli Atellani.

Caminetto design et environmental- friendly



Soluzioni eco-friendly che scaldano arredando. Ad impatto (quasi) zero .
Cosa accomuna “essere al verde” con il “agire in verde”?
Nonostante le apparenze, non certo il colore perché il conto in rosso è una cosa, la salvaguardia del Pianeta, ben altra.

Le due espressioni sono piuttosto interconnesse da un qualcosa apparentemente a loro estraneo: l’anidride carbonica. Se da un lato la crisi globale sta mettendo alla prova mercati e consumatori, dall’altro l’equilibrio ambientale è minato proprio dai loro comportamenti irresponsabili: le emissioni di Co2 soffocano la Terra perché siamo “noi- mercato” a produrne troppe.
Essere al verde è quindi un’ulteriore opportunità per agire in verde: il singolo consumatore, più attento alle spese, diventa consapevole, riducendo il proprio impatto ambientale.
Per esempio, nelle giornate d’inverno il calduccio è sacrosanto e si regola in autonomia.

E il futuro a basso costo economico ed ambientale del caldo in casa, sembra strano, ma si chiama caminetto.

La fiamma libera che scoppietta in un luogo centrale e strategico, tempo fa era comune, oggi invece è divenuta un lusso, destinato ad abitazioni di ampia metratura.

Il design insegna e a proposito, verde per definizione, il caminetto Optifire Green 800 di Bodart & Gonay (brand belga promotore di puro eco-design) ne è la prova, perché brucia ad emissioni di Co2 quasi pari allo zero. Si tratta di un caminetto a regolazione automatica del fuoco, la cui configurazione strutturale permette di attingere direttamente dall’esterno l’aria di combustione.

Questa particolare architettura e il vetro temprato che chiude la camera di combustione, non influiscono in nessun modo sulla circolazione dell’aria interna alla casa, preservandone la qualità.L’azienda Stûv, invece li chiama romanticamente “focolari”, ma si tratta di sistemi innovativi per il riscaldamento domestico.

Design sobrio, linee geometriche, Stûv21 è una linea personalizzabile di caminetti, realizzati su monoblocchi che sfruttano il principio fisico della convezione naturale: l'aria circola in un'intercapedine attorno al monoblocco, si riscalda, sale verso l'alto ed esce da apposite bocchette che possono far convogliare parte del calore ad un locale attiguo.
L’installazione è semplice e tattica (che nasconde persino lo stoccaggio della legna da ardere), adatta ad ogni spazio domestico, per misure e sicurezza.
L’apertura Stûv2, infatti, è dotata di uno sportello a scomparsa di vetro temprato che consente la doppia scelta tra la fiamma libera e… sottovetro!
Il fuoco è addirittura trasportabile, per Planika Fires, il cui catalogo parla chiaro: l’evoluzione del caminetto è mobilità.
Le linee Portable e Coffe Table comprendono veri e propri complementi d’arredo, su cui sono montati supporti a bio-combustione che accolgono la fiamma e illuminano senza rischi né consumo di ossigeno.

Forse non scalderanno l’intera casa, ma sono belle.
Sono altre, infatti, le innovazioni Planika Fires per il riscaldamento domestico: tutte quelle che si avvalgono della tecnologia Digifire.
Lusso nel lusso, Digifire caminetti ad incasso, prevedono controllo e regolazione remote del fuoco, mediante telecomando.
Tecnologia spinta ma anima green, perché si brucia esclusivamente il Fanola, bioetanolo di origine vegetale brevettato e certificato CE, atossico, inodore, rinnovabile ed environmental-friendly.

K.Lagerfeld

Karl Otto Lagerfeld, classe 1934 è soprannominato il Kaiser della moda.
Dal 1954 alla guida della maison Chanel, direttore creativo per couture, pret-a-porter e accessori, è quello che si può ben definire l'uomo Chanel.

Non solo stilista ma anche fotografo, scrittore e collezionista di case (a Montecarlo, Amburgom Parigi) che sono teatri mondani, rifugi e atelier. Naturale successore di Coco porta alle collezioni, stagione dopo stagione, il timbro e l'idea che la stessa creatrice ha dato alla maison quasi cento anni fa. Non per questo o forse proprio per questa ragione, rimane attuale e sempre in linea con il fashion-system. Come Chanel prima di lui, si circonda di giovani talenti che apportano allo stile immutato della casa, la freschezza dell'età, beneficiando della sua stessa esperienza. Il suo credo è "Non troppo rispetto e un po' di humor sono indispensabili per far sopravvivere una leggenda".

Ma Lagerfeld trova sempre e comunque l'equilibrio mantenendo le linee principali della maison francese: il tweed, gli abiti in jersey, la cintura-catena, la camelia e le scarpe a due toni come un marchio indelebile delle collezioni.

In linea con Chanel mantiene questi simboli tradizionali rendendo le creazioni sempre portabili e moderne.
L'ultimo romantico del mondo della moda la pensa così: "Il massimo della moda è che tu puoi usare gli stessi elementi, come le note musicali, per creare un altro tipo di musica.
Ma hai bisogno di scrivere una nuova canzone che produca un suono nuovo".

domenica 22 novembre 2009

La Gioconda?.... erano 2 : é la tesi di Renzo Manetti


E l'altra era nuda !

La tesi di Renzo Manetti: Leonardo aveva dipinto un'altra Monna Lisa, ora andata perduta :La Monna Vanna del Salaino.

Una tesi degna del «Codice da Vinci» di Dan Brown.
Solo che qui la prova non c'è. Perché è andata perduta per sempre.

Leonardo da Vinci dipinse due «Gioconde», una delle quali, ora scomparsa, era ritratta nuda.
Accanto all'enigmatico ritratto di Monna Lisa esposto al Louvre, l'artista scienziato rinascimentale avrebbe quindi dipinto una seconda Gioconda con la precisa intenzione di formare un dittico e rendere omaggio ai due volti di una stessa divinità, nientemeno che Venere.
È questa la nuova ipotesi formulata da Renzo Manetti, esperto di iconologia già autore di studi controversi sull'opera di Leonardo, nel saggio «Il velo della Gioconda.

Leonardo segreto» (pagine 176, euro 16), in uscita dall'editore fiorentino Polistampa.
LA TESI -

Secondo Manetti il dipinto, una donna nuda dalla cintola in su seduta su un balcone nella stessa posa della Gioconda, risalirebbe al cosiddetto «periodo romano», quando Leonardo era immerso nello studio della filosofia e delle dottrine esoteriche. «Anche se il dipinto è andato perduto», spiega Manetti, «esistono almeno una decina tra riproduzioni e opere di analogo soggetto, eseguite da allievi e discepoli, che ci permettono di ricostruire l'originale».

È chiaro il riferimento a dipinti come la Monna Vanna del Salaino, allievo di Leonardo che col maestro dipinse l'opera a quattro mani, come dimostrato da recenti studi spettrografici. Alla Gioconda Nuda del maestro di Vinci si sarebbe poi ispirato anche Raffaello, che nello stesso periodo ritrasse due figure femminili assai simili tra loro, una coperta da un velo, La Velata, l'altra seminuda, La Fornarina.

Tra queste, come tra le due Gioconde di Leonardo, esisterebbe un rapporto preciso: sarebbero rappresentazione delle due Veneri della tradizione neoplatonica, quella «celeste» e quella «volgare», a loro volta simboli di due diversi aspetti dell'anima umana.

un mini Karl Lagerfel per 129 €

ovveroKarl Lagerfeld in Tokidoki !
Karl Lagerfeld, "l'homme Chanel" ama i suoi alter ego miniaturizzati: il primo fu un be@rbrick, l’orsetto giapponese personalizzato dal tocco dello stilista.
Poi fu il turno del suo gadget- sosia animale, un glamour Teddy Bear, completo di giacca, occhiali da sole, cravattino nero.

Si è poi trasformato in un topolino, per House of Mouse.

Ed ecco che ora, in vendita da pochissimi giorni nei negozi, l’edizione limitata di Tokidoki versione Mini Karl Lagerfeld, il quale dichiara “Sono onorato di diventare un Tokidoki. Li ho sempre amati e sono contento di essere uno di loro!”.

Il marchio nato dalla genialità di Simone Legno, giovane artista romano, ha lanciato una vera Tokidoki mania, che ha portato suoi i toy- personaggi alla notorietà mondiale.

Il mini patron Chanel sarà disponibile presso boutique selezionate al prezzo di 129 euro: un regalo di Natale imperdibile per tutti gli appassionati!

Il quartiere preferito di Ada Merini, Bruno Brancher et gli altri


La Milano dei Navigli é il quartiere magico conosciuto bene solamente dai veri milanesi.
Il quartiere privilegiato dai molti artisti é restato bucolico, semplice, con delle osterie rustiche.

Fino ad ora la Ripa non è cambiata, ci sono sempre quelle case con la ringhiera e il gabinetto in comune. Provate ad andare in via Pestalozzi al numero 2, e di colpo vi sembrerà di essere capitati in un nuovo mondo.
Bruno Brancher è sempre rimasto attaccato al naviglio. Qui c’è cresciuto negli anni della guerra, qui ha imparato a rubare e ad apprezzare le cose belle della vita. Qui, di sicuro, ha imparato a scrivere. Quale sia la magia di questi canali è difficile capirlo, se esiste una calamita per artisti d’ogni razza, questa è proprio l’acqua, né chiara né dolce, del naviglio.

Leonardo, che progettò il sistema di chiuse per ovviare al problema del dislivello dei terreni e per rendere così possibile la navigazione, non perse l’occasione per farne alcuni schizzi, ora conservati al Museo dei Navigli.
I suoi sono certamente i primi quadri di una lunga, lunghissima serie.
Le ville che costeggiano il corso del naviglio grande, in particolar modo tra Abbiategrasso e Turbigo, videro all’opera architetti del calibro del Piermarini e della sua scuola. Ma senza andare così indietro nel tempo, e fermandosi ai nostri giorni, nelle strette vie che caratterizzano la cerchia, abitano molti grandi artisti.

Alda Merini, più volte candidata al Nobel per la letteratura, e che viveva da sempre in Ripa Ticinese, i navigli li odia. Odia il caos, la sporcizia, persino la gente. Eppure non li abbandona un istante. Riceveva
I nel suo appartamento ricoperto di mozziconi di sigarette e cartacce e attacca alcune litanie circa l’arroganza del naviglio, prostituta di basso calibro.

Anche Andrea de Carlo ha qui il suo studio. Anche lui si lamenta del caos notturno, del via vai di gente nei locali, ma i libri li scrive qui.

Se si è fortunati e si ha tempo per bighellonare può capitare di imbattersi nell’imprevedibile Guido Ceronetti, che a settant’anni suonati ha deciso di fare il teatro ambulante delle marionette.

Di pittori non c’è nemmeno bisogno di parlarne. Si fanno la guerra l’un l’altro per avere più visibilità. Tutti si definiscono pittori dei navigli, e i loro quadri sono centinaia di case a ringhiera, balconcini in fiore, lucernari e insegne.

Ma se c’è una cosa che li accomuna tutti sono le osterie. Siedono ai tavoli, mangiano salame e bevono vino.
Le prime osterie qui sono nate grazie agli artisti e agli operai che di giorno lavoravano alacremente, chi dipingeva e chi batteva il martello, poi la sera facevano baccano assieme.
Così la tradizione è continuata nel tempo, ma adesso è più difficile trovarne di vere. Alcune sono cresciute, servono ottimo cibo e cercano di mantenere un poco le tradizioni, scongiurando di non cadere nel patetico.
È il caso dell’osteria Cuncheta, dove assieme alla tipica cotoletta col manico (l’osso) si possono ascoltare poeti e artisti di strada come Pino Visaggi, il Pavarotti dei Navigli. Altre invece hanno preferito puntare sulla tradizione in cucina, come la Trattoria della Pesa, ormai tra le pochissime a proporre cucina milanese doc.
Fuori porta resistono le osterie all’antica, che si trovano proprio sul Naviglio grande.
Una di queste è maturata così tanto da essere annoverata tra le migliori cucine d’Europa. È l’Antica Osteria del Ponte, a Cassinetta di Lugagnano.
Una delle molte magie del naviglio.

Milano é la città più fashion del mondo !

Milano allo sbaraglio delle classifiche !
Dopo 5 anni di dominio, nel 2009 New York deve cedere lo scettro di capitale mondiale della moda a Milano.

A rivelarlo è una ricerca eseguita da The Global Language Monitor, una società americana specializzata nell'individuazione delle tendenze che, analizzando i siti internet in cui si parla di moda, ha scoperto essere Milano la città più nominata accanto alle parole fashion, haute couture, sfilate e prêt-à-porter.

Un grande successo per il capoluogo meneghino che l’anno scorso era riuscito ad arrivare solo quarto.
La società non-profit The Global Language, originaria di Austin, dopo Milano e New York inserisce in classifica Parigi, Roma e Londra dimostrando che la città lombarda ha sbaragliato proprio tutte.

Nelle prime dieci posizioni sono entrate quest’anno anche Los Angeles (al sesto posto), seguita da Sydney (nono posto) e Las Vegas (decimo posto), mentre Barcellona è passata dal 25mo al 14mo posto, ma da Austin fanno sapere che presto potrà far parte della top ten.
Delle città asiatiche la prima è Mumbai che si colloca al 16mo posto, e subito dopo Nuova Delhi.
In Australia la più alla moda risulta Sydney con il suo19mo posto che lascia a rincorrerla una Melbourne solo 25ma.Per la prima volta nella storia della hit parade Usa, in classifica sono finite anche Hong Kong e San Paolo, rispettivamente al settimo e all’ottavo posto, che hanno superato Rio de Janeiro, 18ma.
Rispetto all’anno scorso hanno avuto un crollo Berlino che ha perso dieci posizioni ed è al 19mo posto, seguita da una Singapore colpita fortemente dalla crisi e Madrid, per gli internauti molto meno accattivante della costiera Barcellona.

Prima volta assoluta anche per Città del Messico che chiude la classifica al 30mo posto. Secondo Millie Lorenzo Payack, direttore del Global Language Monitor, lo stravolgimento della classifica dell’anno scorso è da attribuirsi alla ristrutturazione economica globale che ha interessato l'industria della moda.
È colpa della crisi, quindi, se New York ha perso la sua posizione dominante e non ci si stupisce se molti importanti brand hanno dovuto chiudere le loro prestigiose boutique su Madison Avenue o sulla Quinta. Milano, invece, come si è visto anche durante i giorni di “Milano Moda Donna”, non sembra per il momento aver subito contraccolpi.
Numerosi, anzi, sono stati i nuovi negozi inaugurati in queste giornate dedicate al fashion: da Hermes che ha riaperto la sua storica boutique nel quadrilatero della moda, a Missoni al numero 2 di in corso Venezia, dalla storica casa francese di alta gioielleria Van Cleef & Arpels in via Verri, alla nuova boutique Prada in Corso Venezia 3.
Per finire a Ken Scott che ha aperto in via Statuto il suo primo monomarca.
Scommette su Milano anche il colosso americano di moda giovane Abercrombie & Fitch, che ad ottobre aprirà il suo primo negozio in Italia.

A Chicago installazioni firmate

A metà strada tra opere d’arte e oggetti di design, le installazioni, temporanee o permanenti, sono progetti firmati da creativi internazionali pensati per creare una dimensione spazio-temporale inedita, per veicolare messaggi usando strumenti alternativi e per vivere gli ambienti in maniera differente.
L’interazione tra l’opera e il pubblico è uno dei principi fondamentali delle installazioni artistiche e di design, che si avvalgono anche dell’uso di nuove tecnologie, come i softwares per la gestione di audio e video o di periferiche elettroniche e meccaniche.

Ancora per pochi giorni, il Burnham Pavilion di Chicago ospita un’installazione realizzata da Zaha Hadid per il centenario del piano urbanistico di Daniel Burnham.

La struttura è stata realizzata in alluminio, con andamento curvilineo e apparentemente privo di giunture, ricoperta da uno speciale tessuto che funge da supporto per la proiezione di video.
Gli spettatori possono camminare al suo interno e godersi i filmati di Thomas Gray che illustrano la storia di Chicago. Hand From Above è un’installazione interattiva semi-permanente ideata da Chris O’Shea.

Commissionata dal Foundation for Art & Creative Technology, dall’ Abandon Normal Devices Festival e dal Liverpool City Council, è una creazione nata per stimolare la nostra attenzione quando ci spostiamo da un luogo a un altro della città. Ispirandosi al mito della Terra dei Giganti, l’installazione agisce in tempo reale sulle immagini della folla, riprese dall’alto e inviate ai mega schermi. I passanti vengono colpiti da una mano gigante e manipolati dal video. L’alterazione avviene tramite openFrameworks e openCV, due software open source per la modellazione e la gestione delle immagini filmate.
La sonorizzazione è opera di Owen Lloyd.
“Non è un negozio, è un’esperienza. Non è un decoro e non è un artwork, ma è senz’altro una forma di espressione.
Spetterà alle persone farsela propria.
La mia gioia più grande sarebbe se intraprendessero un viaggio immaginario nelle loro teste”. Così il designer Arne Quinze parla del suo ultimo lavoro, realizzato per gli interni appena inaugurati del concept store l’Eclaireur a Parigi.

Il creativo dà vita ad un mondo onirico, rivestendo i locali con scarti assemblati di assi di legno frammiste ad altri materiali di scarto.
Inseriti nell’anomala boiserie, 147 monitor mostrano gli occhi un po’ languidi della moglie di Quinze.

Tel Aviv : un volto trendy e trasgressivo che ha.. 100 anni




Tel Aviv , Israele, compie cent’anni e mostra con grande orgoglio i cambiamenti che in un secolo di storia l’hanno portata ad essere un luogo trendy e trasgressivo dove le strade sono animate a qualsiasi ora del giorno e della notte

A Tel Aviv si entra in un vortice dove il giorno si fonde con la notte e in un attimo ci si trova a fare jogging alle ore più improbabili per seguire i ritmi dei suoi cittadini.
Fondata nel 1909 da un uomo ambizioso, Theodor Herzl che voleva creare una moderna città-giardino, negli anni Tel Aviv ha sentito gli influssi della scuola Bauhaus che l’ha caratterizzata con case basse e bianche e ha provato sulla sua pelle il dolore della guerra, i bombardamenti, la caduta dei missili che ancora oggi squarciano di luce il buio della notte.
Forse per reazione si è trasformata in un’autentica metropoli cosmopolita, dove tradizione e modernità si incontrano.

La città è Patrimonio dell’Umanità per l’Unesco ed è anche il centro economico e sempre in movimento di Israele.

Si dice che a Tel Aviv la notte si può confondere con il giorno perché il buio non porta le persone a chiudersi in casa, anzi, le strade sono piene di gente ad ogni ora perché la sua vita notturna è intensa e trasgressiva.
Per entrare subito nello spirito della città bisogna iniziare la serata con un drink sulla spiaggia a Giaffa, dove si trova, per esempio, il “Sakaya”, un locale animato da musica dal vivo.

Oppure fermarsi in uno dei tanti locali sul lungomare, tra i migliori sono il “Mike's Place” che propone il miglior burrito della città e il “Buzz Stop”, meta preferita di turisti provenienti da ogni parte del mondo.Il quartiere intorno a Kikar Magen David è frequentato dagli abitanti del luogo che amano sedersi ai tavolini del “Minzar” e del “Betty Ford”.
Alle 22 bisogna spostarsi lungo la Lilienblum Street fare tappa in ogni pub della via.

A mezzanotte l’atmosfera cambia ancora non si è ancora pronti per andare a ballare, ma ci si può ambientare in uno dei bar lungo Rothschild Blvd, come l’“Artemis” che accoglie i suoi ospiti in uno stile art deco.
L’orario giusto per entrare in discoteca è intorno alle 2 e bisogna lasciarsi trasportare dalla musica fino al giorno successivo inoltrato.

Nell’anno del centenario (http://www.tlv100.co.il/EN/Pages/EngHome.aspx), Tel Aviv è ancor più movimentata da eventi e manifestazioni che seguono e si adattano ai ritmi soliti della città.
L’anno delle celebrazioni si conclude il 17 dicembre, appuntamento da non perdere perché in questa data si inaugura nell’antico e maestoso palazzo municipale in Bialik Street il nuovo Museo della Storia di Tel Aviv.
Ufficio Nazionale Israeliano del Turismo