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domenica 20 marzo 2011

L'expo Tournages à la Cinemathèque Française



Deux cent photographies rares et anciennes pour découvrir l’univers légendaire des studios et plateaux de tournage à une époque où Paris, Berlin et Hollywood étaient les trois capitales les plus importantes du cinéma.

A l’origine de l’exposition, il y a deux collections : celle de la Cinémathèque française (une photothèque de quelque 500 000 clichés) et celle d’un grand cinéphile, malheureusement disparu, Gabriel Depierre. En 1951, Depierre rencontra le grand photographe de plateau Roger Corbeau, dont il devint l’assistant.

Fasciné par les actrices du cinéma muet, Corbeau avait déjà constitué une collection personnelle aujourd’hui conservée, comme ses propres oeuvres, par la Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine, déterminée à poursuivre ses missions d’inventaires et d’expositions.
Ensemble, Corbeau et Depierre augmentèrent leur collection respective qui devint ensuite commune.

Elle était composée d’environ 150 000 clichés et d’une importante bibliothèque de cinéma dont les revues, documents et périodiques furent acquis en 2008 par la Cinémathèque française.

Gabriel Depierre avait collectionné les photos de tournage parmi d’autres, en estimant cependant que quelque chose d’unique traversait ces clichés où l’on voyait ensembles cinéaste et appareils, acteurs et machines. A sa mort, la collection de photos revint à son amie Isabelle Champion, historienne du cinéma, à qui il incombe désormais le soin de faire connaître la richesse de ce fonds.

Les premiers clichés représentant un tournage datent du milieu des années 1890, avant même l’avènement officiel du Cinématographe Lumière.

Des images nous montrent en effet Etienne-Jules Marey dirigeant ses sujets à partir de 1889, devant sa caméra chronophotographique et l’écran noir de la Station physiologique du bois de Boulogne.

Aux Etats-Unis, en 1894, des acteurs posent pour la postérité devant la caméra d’Edison, à l’intérieur de la célèbre « Black Maria », cet extraordinaire studio monté sur rails installé dans le New Jersey.
Curieusement, nous n’avons qu’une seule photographie de la première époque de Louis Lumière cinéaste : on le voit en train de filmer Jules Janssen en conversation avec le maire de Neuville-sur-Saône (juin 1895).
La grande expansion du spectacle cinématographique durant les années 1900 donne naissance à une industrie gigantesque : usines de fabrication de la pellicule, laboratoires, studios, cinémas surgissent presque partout dans le monde.
De nouveaux métiers apparaissent.
Parmi eux, le photographe de studio.


Parmi les millions d’images de studio produites depuis les débuts du cinéma, il existe un genre moins abondant, plus intime et réservé : la photographie de tournage, c’est-à-dire les clichés, posés ou parfois pris en pleine action, montrant le cinéma en train de se faire, l’envers du cinéma, ses coulisses, la création de l’oeuvre, en quelque sorte, avec ses mystères, ses trucs.

Rien n’est plus émouvant, mais aussi rien n’est plus instructif, que de voir l’équipe de Stroheim dans le désert, souffrir sous le soleil, pendant le tournage des Rapaces ou de pénétrer sur le plateau de Metropolis de Lang afin de comprendre le génie de ce cinéaste qui a joué, avec une virtuosité presque inégalée, sur la perspective, la lumière et la caméra mobile.


Dès les années vingt, les Allemands et les Français sont courtisés par Hollywoodqui, après des débuts hésitants, constitue le point de rassemblement des grandes « usines à rêves ».

Le star system fait des acteurs — Mary Pickford, Douglas Fairbanks, Gloria Swanson, Charles Chaplin, etc. — de véritables icônes vivantes.

Des cinéastes comme Abel Gance, Fritz Lang, F.W. Murnau, D.W. Griffith ou Erich von Stroheim rénovent en profondeur le regard cinématographique.
Grâce à des moyens considérables, aux décorateurs, aux opérateurs, aux matériels, l’Art muet, cet « Infirme supérieur » selon les mots d’Eluard, atteint son apogée.

C’est bien connu, les événements politiques en Europe ont favorisé les migrations entre Paris, Berlin et Hollywood. La montée au pouvoir du nazisme envoie cinéastes, techniciens et acteurs allemands de renom vers Hollywood, en passant parfois par la France.

Les héritiers de l’expressionnisme allemand et les capitalistes d’Hollywood produisent, en une symbiose inattendue, des oeuvres bouleversantes.

Ces images présentées dans l’exposition sont enfin de précieux témoins sur les relations privilégiées qui ont existé entre cinéastes et techniciens (Griffith et Billy Bitzer, Fritz Lang et Karl Freund, Murnau et Karl Struss, Stroheim et Hal Mohr, Chaplin et Rollie Totheroh, Gance, Burel et Kruger, etc.) et la façon dont un réalisateur régnait sur le plateau.

Fidèle à sa légende, Cecil B. DeMille pose avec ses bottes, tandis que Stroheim semble diriger en maître ses tournages, mais plus pour très longtemps...
Le plateau où travaille René Clair semble minuscule, mais favorise une ambiance pleine de ferveur.

Les photos exceptionnelles prises pendant le tournage de La Roue d’Abel Gance révèlent une atmosphère de créativité intense et joyeuse.

Un homme au bras coupé apparaît de temps en temps, mégot aux lèvres : c’est le poète Blaise Cendrars. Quant à Ernst Lubitsch, avec ses stars sublimes à ses côtés, il a l’air de bien s’amuser.

Grâce aux photographes, on a ainsi la sensation de pénétrer au coeur même des studios, ces fabriques d’images, à une époque où la caméra était considérée, avec un émerveillement réel, comme une « machine intelligente », selon l’expression de Jean
Epstein.

LA CINEMATHEQUE FRANCAISE

51, rue de Bercy
Paris XIIe
M° Bercy, lignes 6 et 14, Bus n° 24, 64, 87

HORAIRES

Du lundi au samedi de 12 h à 19 h.
Dimanche de 10 h à 20 h.
Fermeture le mardi et le 1er mai.
Informations au 01 71 19 33 33


TARIFS EXPOSITION / MUSEE
Billet Exposition + musée plein tarif : 5€
Tarif réduit : 4€
Moins de 18 ans : 2,50€
Forfait expo + Musée + film : 7€

Pour le musée, audioguides en cinq langues (français, anglais, espagnol, allemand, italien), disponibles gratuitement avec le billet d’entrée.

Dimanche matin de 10 h à 13 h : entrée libre (audioguide 3 €).

domenica 27 febbraio 2011

Gli impressionisti della Collezione Clark a Milano






I capolavori dei piu' grandi impressionisti, da Monet a Degas, da Manet a Pissarro accanto alle 21 tele luminose e leggere di Renoir, arriveranno a Milano, il 1 marzo, a Palazzo Reale.

Settantatré opere firmate da ventisei maestri francesi dell’Ottocento che nei prossimi mesi viaggerando in Francia e in Spagna per spostarsi nel 2012 nel resto del mondo.

Presenti anche i capolavori dei precursori Corot, Millet e Rousseau, dei pittori accademici dell’epoca Bouguereau, Gérôme, Stevens; e quelle dei post-impressionisti, Bonnard, Gauguin, Toulouse-Lautrec.

Un percorso diviso per temi che accosta i bijoux raccolti duranti decenni da Sterling e Francine Clark che ci fa capire in bellezza la nascita della pittura moderna.

La mostra si apre con la sezione «Impressione», ispirata a quel «Levar del sole» firmato da Monet nel 1872 che due anni dopo avrebbe dato il nome all’intero movimento, qui la varietà dei soggetti mette bene in evidenza l’uniformità di stile che caratterizza i paesaggi di Sisley e Monet, i fiori di Manet, i ritratti di Renoir.

Altro elemento comune è la «Luce», materia da osservare, catturare e fermare sulla tela, protagonista della seconda sezione fatta di paesaggi en plein air e nature morte.

Si passa quindi al cuore del percorso che si snoda tra «Natura», «Mare» e «Città e campagna». Tre temi cari agli impressionisti ma anche ai loro precursori e seguaci. Le tele di Corot e Rousseau affiancate a quelle di Monet ne mettono in luce echi e ispirazioni, e lo stesso accade per le marine di Boudin e le scene di città e campagna firmate da Boldini e Millet.

Seppure basati a Parigi gli impressionisti amavano viaggiare, tra le mete preferite l’Italia, nella sezione «Viaggi» spiccano le tele di Renoir dedicate a Venezia e a Napoli.

Pastorelle, viaggiatrici, dame e prostitute, uomini al lavoro e tranquilli salottieri rappresentano le mille facce di una «Società» variegata a cui gli impressionisti guardano con occhi affettuosi, mai giudicanti.

Come leggero e neutrale è lo sguardo che si posa sui «Corpi» e sui «Volti» delle persone: i nudi morbidi e sensuali di Bouguereau e Renoir, i ritratti impalpabili sempre di Renoir («Ragazza che lavora all’uncinetto») e quelli già moderni di Toulouse-Lautrec («Carmen»).

L’ultima sezione unisce nel nome dei «Piaceri» capolavori come le «Ballerine nella classe di danza» di Degas, la «Ragazza con il ventaglio» e «Il palco a teatro» di Renoir, le «Donne con cane» di Bonnard, «L’incantatore di serpenti» di Gérôme.

In un crescendo di storie che si dipanano di fronte ai nostri occhi, allegre e tristi, semplici e leggere, come soltanto le favole sanno essere.

Palazzo Reale. Piazza Duomo 12 Milano.
Tel. 199.500.200.
Orari: 9.30-19.30; lun. 14.30-19.30; giov. e sab. 9.30-22.30.
Euro 9.
Dal 1° marzo (ore 18.30, a inviti) al 19 giugno.