La grand-mère maternelle de Barack Obama est décédée d'un cancer à l'âge de 86 ans à Hawaï, a annoncé lundi le candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine.
Dans un communiqué publié avec sa sœur, Maya Soetoro-Ng, le sénateur de l'Illinois annonce: "C'est avec une grande tristesse que nous annonçons la mort de notre grand-mère, Madelyn Dunham, qui s'est éteinte paisiblement au terme d'un combat contre un cancer.
"Elle était la clé de voûte de notre famille ainsi qu'une femme d'une force, d'une exemplarité et d'une humilité extraordinaires".
Obama, né d'un père kényan et d'une Américaine blanche, avait interrompu les 22 et 23 octobre sa campagne électorale pour se rendre par avion au chevet de sa grand-mère à Hawaï.
Cette dernière avait élevé le jeune Barack à partir de l'âge de dix ans lorsque sa mère était partie travailler en Indonésie.
"Notre famille souhaite remercier tous ceux qui ont envoyé des fleurs, des cartes de voeux et des prières pendant cette période difficile. (...) Notre grand-mère était quelqu'un de réservé et nous respecterons son voeu d'organiser une petite cérémonie privée à une date ultérieure", a ajouté le candidat démocrate dans son communiqué.
Madelyn Dunham, qu'Obama appelait affectueusement "Toot" (diminutif de "tutu", qui veut dire "grand-mère" en hawaïen), avait suivi la candidature de son petit-fils avec beaucoup d'intérêt.
"Sacrifiée pour moi"
Elle s'était fracturée la hanche en octobre et à l'époque, Obama avait expliqué qu'il ne voulait pas répéter l'erreur qu'il avait faite avec sa mère, décédée d'un cancer avant qu'il ait pu venir à son chevet.
En se rendant sur l'île de son enfance, il avait ainsi dévoilé un aspect de sa vie privée qui ne le desservira pas forcément après avoir été attaqué sans relâche par le camp républicain sur son patriotisme, sa religion ou son parcours.
Le sénateur métis de l'Illinois évoque souvent dans ses discours ses deux grands-parents maternels.
Le grand-père avait combattu lors de la Seconde Guerre mondiale pendant que sa grand-mère travaillait sur une chaîne de fabrication d'obus.
Après avoir donné naissance à la mère d'Obama au Kansas, le couple s'était installé à Hawaï, où Madelyn Dunham était devenue vice-présidente d'une banque.
"C'est elle qui m'a appris à travailler dur", avait lancé Obama à la tribune de la convention démocrate de Denver, en acceptant sa nomination comme candidat. "Elle est celle qui a remis à plus tard l'achat d'une nouvelle voiture ou d'une nouvelle robe pour que j'aie une meilleure vie."
Mais Obama avait aussi évoqué sa grand-mère blanche de façon plus crue, après la controverse provoquée en mars par les discours enflammés de son ancien pasteur, le révérend noir Jeremiah Wright, contre les Blancs américains.
"Je ne peux pas le désavouer tout comme je ne peux pas désavouer ma grand-mère blanche, une femme qui m'a élevé, une femme qui s'est sacrifiée jour après jour pour moi, une femme qui m'aime plus que tout au monde, mais une femme qui m'a avoué un jour sa peur des hommes noirs qui passaient dans la rue devant chez elle, et qui en plusieurs occasions a exprimé des préjugés racistes ou ethniques qui m'ont fait honte."
Dans un communiqué publié avec sa sœur, Maya Soetoro-Ng, le sénateur de l'Illinois annonce: "C'est avec une grande tristesse que nous annonçons la mort de notre grand-mère, Madelyn Dunham, qui s'est éteinte paisiblement au terme d'un combat contre un cancer.
"Elle était la clé de voûte de notre famille ainsi qu'une femme d'une force, d'une exemplarité et d'une humilité extraordinaires".
Obama, né d'un père kényan et d'une Américaine blanche, avait interrompu les 22 et 23 octobre sa campagne électorale pour se rendre par avion au chevet de sa grand-mère à Hawaï.
Cette dernière avait élevé le jeune Barack à partir de l'âge de dix ans lorsque sa mère était partie travailler en Indonésie.
"Notre famille souhaite remercier tous ceux qui ont envoyé des fleurs, des cartes de voeux et des prières pendant cette période difficile. (...) Notre grand-mère était quelqu'un de réservé et nous respecterons son voeu d'organiser une petite cérémonie privée à une date ultérieure", a ajouté le candidat démocrate dans son communiqué.
Madelyn Dunham, qu'Obama appelait affectueusement "Toot" (diminutif de "tutu", qui veut dire "grand-mère" en hawaïen), avait suivi la candidature de son petit-fils avec beaucoup d'intérêt.
"Sacrifiée pour moi"
Elle s'était fracturée la hanche en octobre et à l'époque, Obama avait expliqué qu'il ne voulait pas répéter l'erreur qu'il avait faite avec sa mère, décédée d'un cancer avant qu'il ait pu venir à son chevet.
En se rendant sur l'île de son enfance, il avait ainsi dévoilé un aspect de sa vie privée qui ne le desservira pas forcément après avoir été attaqué sans relâche par le camp républicain sur son patriotisme, sa religion ou son parcours.
Le sénateur métis de l'Illinois évoque souvent dans ses discours ses deux grands-parents maternels.
Le grand-père avait combattu lors de la Seconde Guerre mondiale pendant que sa grand-mère travaillait sur une chaîne de fabrication d'obus.
Après avoir donné naissance à la mère d'Obama au Kansas, le couple s'était installé à Hawaï, où Madelyn Dunham était devenue vice-présidente d'une banque.
"C'est elle qui m'a appris à travailler dur", avait lancé Obama à la tribune de la convention démocrate de Denver, en acceptant sa nomination comme candidat. "Elle est celle qui a remis à plus tard l'achat d'une nouvelle voiture ou d'une nouvelle robe pour que j'aie une meilleure vie."
Mais Obama avait aussi évoqué sa grand-mère blanche de façon plus crue, après la controverse provoquée en mars par les discours enflammés de son ancien pasteur, le révérend noir Jeremiah Wright, contre les Blancs américains.
"Je ne peux pas le désavouer tout comme je ne peux pas désavouer ma grand-mère blanche, une femme qui m'a élevé, une femme qui s'est sacrifiée jour après jour pour moi, une femme qui m'aime plus que tout au monde, mais une femme qui m'a avoué un jour sa peur des hommes noirs qui passaient dans la rue devant chez elle, et qui en plusieurs occasions a exprimé des préjugés racistes ou ethniques qui m'ont fait honte."