mercoledì 18 febbraio 2009

Les hommes et le ménage


Les hommes sortent la poubelle mais jettent l'éponge
Selon les résultats d’un sondage européen, la répartition des tâches ménagères au sein du couple reste déséquilibrée en faveur des hommes qui rechignent pourtant à l’admettre

Pour la plupart des hommes, les corvées ménagères se compteraient sur deux, voire trois, doigts de la main : faire les courses (67 % déclarent le faire sans se plaindre), vider les poubelles (74 %) et, éventuellement, prendre en charge la cuisine (56 %).
C'est ce que révèlent les résultats d'un sondage publié le 3 février 2009 par Ipsos et Mapa-Spontex.

« Lorsqu'on leur cite une liste de neuf tâches ménagères courantes et qu'on leur demande quelle est leur attitude la plus fréquente face à ces tâches, les hommes reconnaissent que pour la moitié d'entre elles, ils essaient d'éviter de les faire voire ne les font jamais », indique l'étude réalisée dans quatre pays européens - France, Royaume-Uni, Italie et Espagne - auprès de 2 000 personnes vivant en couple. Ainsi, la majorité des hommes interrogés avouent « rechigner ou refuser de repasser (73 %), nettoyer les sanitaires (67 %), trier le linge et lancer une lessive (61 %), changer les draps (61 %), laver les sols (59 %) ».
La stratégie de l'esquive...
Et pour se soustraire à l'enfer du récurage, la gent masculine serait prête à tout, ou presque. Se montrer aux petits soins avec leur belle, promettre de s'y mettre la prochaine fois, faire la sourde oreille.

En dehors de ces stratagèmes les plus fréquemment employés, certains iraient même jusqu'à bouder dans leur coin ou supplier leur femme d'ajourner leur peine.
Toujours selon l'étude, « se cacher ou sortir de la maison est une stratégie que 29 % des hommes ont déjà employée ou pourraient employer, de même que faire du chantage (28 %) ou faire semblant d'être souffrant (27 %) ».
Jamais à court d'arguments, les récalcitrants emploient tour à tour la flatterie (« je le fais moins bien que toi »), l'argument du manque de temps ou de compétences pour justifier ou masquer leur propension à l'oisiveté.
Les femmes en feraient moins qu'elles le prétendent
Selon les sexes, le ressenti des situations diffère cependant.

Les femmes auraient tendance à minimiser le rôle des hommes pour les tâches les plus rébarbatives et ne confirment l'investissement de leur conjoint que pour quatre corvées sur neuf, en moyenne.
« On note de réels décalages entre ce qu'ils disent et ce que les femmes observent de leur côté », indique l'étude.
C'est le cas pour le fait de laver les sols (41 % des hommes disent le faire sans rechigner mais seulement 37 % des femmes confirment leurs dires, soit un décalage de quatre points).
Une divergence de point de vue que l'on observe aussi à propos du changement des draps (six points de décalage), de la gestion du linge (sept points), de l'entretien des sanitaires (cinq points) ou encore du repassage (sept points).
De même, le sondage révèle que « les hommes minimisent presque systématiquement les déclarations des femmes qui disent s'investir sans renâcler dans les tâches ménagères ».
Tandis que 92 % des femmes déclarent trier le linge et lancer des machines sans rechigner seulement 75 % de leurs compagnons estiment que c'est vraiment le cas (soit dix-sept points d'écart !).

Les femmes seraient d'ailleurs de moins en moins enclines à assumer seules les basses besognes.
Une source de conflit pour un couple sur deux
Sur la question de la répartition des tâches, hommes et femmes ne font pas bon ménage. Si 59 % des interrogés reconnaissent qu'ils devraient en faire plus, les deux sexes ne sont pas d'accord sur la valeur du « plus ».
Alors que ces dames jugent en faire « beaucoup plus » que leurs conjoints, ces derniers estiment seulement devoir en faire « un peu plus ».

D'où les disputes qui éclatent au sein de 56 % des couples de moins de 35 ans refusant de passer la serpillière sur certaines injustices ou menus privilèges...

Tour d'Europe de l'investissement ménager des hommes :
Machisme à l'italienne
Les Italiens sont les plus récalcitrants à se retrousser les manches. Au total, 15 % d'entre eux reconnaissent ne faire aucune tâche ménagère sans rechigner contre 10 % en France et au Royaume-Uni et seulement 8 % en Espagne. C'est d'ailleurs en Italie que le partage des tâches ménagères génère le plus de disputes !
Révolution espagnole ?
Si l'on en croit leurs déclarations, les hommes espagnols seraient particulièrement assidus à l'exécution des tâches ménagères et ce au-delà de la moyenne européenne.
Mais, de l'avis des femmes, leurs conjoints auraient tendance à embellir la situation. D'ailleurs, c'est en Espagne que les hommes utilisent les plus nombreux stratagèmes pour échapper au ménage.
Exemplarité britannique
Les Britanniques font figure de chefs de file en matière d'équité dans la répartition des tâches au sein du couple : 26 % d'entre eux déclarent en faire exactement autant que leur conjoint(e) contre 17 % des Européens, en moyenne.
La France et le Royaume-Uni sont considérés comme les deux pays où les hommes font le plus d'efforts pour s'occuper des tâches ménagères (33 %) mais les Françaises restent, malgré tout, les plus nombreuses d'Europe (81 %) à déplorer en faire plus que leur conjoint...


Le concours World Press 2009


Créée à Amsterdam en 1955, l'organisation World Press Photo vise à stimuler et soutenir le photojournalisme en promouvant un échange d'informations libre et non restreint.

Pour ce faire, elle organise des expositions, met en place des programmes éducatifs, tente d'accroître la visibilité des photographies de presse à travers différentes publications et organise un concours annuel destiné à valoriser les meilleures parutions photographiques.
Cette année pour la 52e édition du concours, le jury a récompensé 64 photographes de 27 nationalités différentes dans dix catégories thématiques différentes : spot news (photos d'actualité), general news (informations générales), people (personnes), sport actions (exploits sportifs), sports features (reportages sportifs), contemporary issues (problèmes contemporains), daily life (vie quotidienne), portraits (portraits), arts and entertainment (arts et divertissement) et nature (nature).
Pour chacune de ces catégories, les participants pouvaient soumettre soit des singles (images isolées) soit des stories (reportages composés de plusieurs images).

Dans la photo :
Photographe : Anthony Suau pour Time Magazine, Etats-Unis
A la suite d’un avis d’expulsion, le détective (armé) Robert Kole vient s’assurer que la famille qui ne pouvait plus rembourser son emprunt immobilier a bien quitté les lieux.
Illustrant la crise des subprimes, ce cliché pris le 26 mars 2008 à Cleveland dans l’Ohio a obtenu la plus haute distinction du concours World Press Photo 2009.
Le photographe américain lauréat se verra remettre son prix ainsi que 10 000 euros lors d’une cérémonie prévue à Amsterdam le 3 mai prochain.


Les enfants terribles de Philip Glass

LES ENFANTS TERRIBLES de Philip Glass d’après Jean Cocteau

Belle mise en images de Cocteau dans les spirales somnambules de Glass
piano et direction musicale
Véronique Briel
Vincent Leterme
Stéphane Petitjean
Cécile Restier
chorégraphie Yano Iatridès
avec
Muriel Ferraro (soprano)
Myriam Zekaria (soprano)
Jean-Baptiste Dumora (baryton)
Paul Crémazy (ténor)

Entre les évasions romanesques du poète Jean Cocteau, mort en 1963 et la musique minimaliste répétitive de Philip Glass, né en 1937, on pourrait tisser une espèce de toile de fond qui serait la reprise en boucle d’obsessions somnambules. Ici, le huis clos d’une adolescence fantasmée dans une chambre où le temps s’arrête et tourne sur lui-même, comme tournent sur elles-mêmes, en lancinantes mélopées, les thèmes et variations de la musique.
Frère et sœur, orphelins sans doute, Paul et Elisabeth ne peuvent vivre que l’un relié à l’autre et ils en mourront.
Ni Gérard qui aime Elisabeth, ni Agathe qui aime Paul et en est aimée ne pourront rien contre la spirale qui enferme leur couple, et où plane l’ombre fatale de Dargelos, le caïd de l’école qui a blessé Paul d’un jet de pierre. Une tragédie psychotique en quelque sorte la communication avec le réel est coupée…
Une partition pour trois pianos électroniques .

Après Hydrogen Jukebox à Nantes il y a à peine un mois (voir webthea du 17 janvier 2009), c’est le deuxième opéra de l’inventeur du minimalisme américain qui est repris sur les scènes de France.
Mais la pâte musicale en est tout autre même si le principe répétitif est maintenu en fugues tourbillonnantes. La partition cette fois est concentrée sur trois pianos électroniques dont Véroniques Briel, Stéphane Petitjean et Claude Collet manipulent les motifs qui se font écho sur d’infimes variations. Le compositeur quasi mythique de Einstein on the Beach révélé en 1976 au Festival d’Avignon, ne surprend plus. Son écriture est entrée dans les mœurs et les oreilles.
Une illustration intérieur nuit
Pour ces Enfants Terribles si joliment portés au cinéma par Jean-Pierre Melville en 1950 sur des musiques de Haydn et de Bach, celle de Glass constitue une sorte de battement de cœur et de pouls en saccades et en chamades.
Une illustration en intérieur nuit qui se fond dans la mise en scène de Paul Desveaux et les chorégraphies hallucinées de Yano Iatridès.
Les quatre interprètes jouent, chantent et dansent avec des bonheurs divers.

Muriel Ferraro passe de Dargelos à Agathe avec une élégance lointaine, malgré une diction parfois hésitante et en dépit d’une sonorisation sans utilité Damien Bigourdan offre à Gérard un chant juste et une prestation d’honnête copain, Myriam Zekaria a la charge de défendre les crises d’Elisabeth la sœur mante religieuse, elle joue la comédie avec ferveur, virevolte avec grâce mais abuse tant de ses ressources vocales que celles-ci tournent à l’aigre.
C’est le jeune baryton Jean-Baptiste Dumora qui fait de Paul, le frère blessé et floué, le portrait le plus juste et le plus poétique.
Décors futés jouant sur des espaces intercalés, lumières en clair-obscurs noir/blancs/prunes, costumes d’un chic désuet : Cocteau, ses paradis artificiels et ses enfers d’enfance se retrouvent en terrain familier.
Le 19 février2009 à l’Opéra Théâtre de Besançon, à 20 h

Philip Glass, né en 1937 à Baltimore, impose son propre style de musique fondé sur des structures répétitives en boucles avec addition de rythmes, sur l’enchaînement d’accords parfaits qui ne répond pas à l’harmonie traditionnelle mais à des relations plus complexes. Il est impossible de citer son impressionnante production musicale.
Philip Glass a marqué la création musicale des cinquante dernières
années, et a travaillé aux côtés des plus grandes figures de la création contemporaine notamment avec Bob Wilson.


Il entretient une relation privilégiée avec l’œuvre de Cocteau.
A partir de La belle et la bête (1994), Orphée (1993) et Les Enfants terribles (1996), il écrit des « opéras-films » : il enlève la bande sonore originale, il y introduit sa propre musique et remplace les dialogues par des parties chantées.

extrait d'un blog:

"Etant accro à la musique minimaliste et répétitive, je me préparais donc à me délecter d'un opus inconnu de moi (il faut dire qu'il compose autant que Cyril Lignac publie de livres), surtout après avoir lu une critique plus que positive dans Le Monde.
Et pourtant, "Du Monde comme de Télérama, des critiques toujours tu te méfieras"...Première minutes non surprenantes.
Trois pianos dans la pénombre, une mélodie lancinante qui incite les ondes alpha à venir titiller le cerveau.
Puis de la neige sur la scène, puis une bataille de boules de neige, un récitant qui clame, très bien, un très beau texte de Cocteau, puis un escogriffe qui se met à chanter, en français, qu'il aime jouer aux boules de neige.
Et ces chants, c'est tout ce que je déteste, la musique contemporaine des années 20-30, où l'idée de mélodie comme de poésie était perçue comme la soumission à des règles musicales bourgeoises et désuètes.
Donc, on chante de la prose sans aucune ligne mélodique, sautant d'octave en octave en un seul temps.Et je n'accroche pas.
Mon Chevalier non plus. Et pourtant, les artistes sont techniquement bons, pianistes comme chanteurs, tout particulièrement Damien Bigourdan (Gérard), excellent en récitant. Les quelques ballets sont intéressants, bien mis en scène.
Les pianos délivrent une musique lancinante - et mélodique - à souhait.
L'histoire est terrible, et terriblement bien rendue.
Et l'on peut se demander d'ailleurs si Jean Cocteau aurait pu présenter une telle oeuvre aujourd'hui, où se mèlent homosexualité (féminine assurément, masculine en filigrane), inceste, consommation de drogues variées...
Mais ces chants, ces chants... On aime ou on n'aime pas et, assurément, les avis étaient partagés dans la salle hier soir, une belle brochette de copines faisant une ovation avant même le rappel quand déjà nous courions vers la sortie
.En résumé, n'allez voir Les Enfants terribles mis en musique par Philip Glass que si vous a-do-rez Ute Lemper quand elle interprète les oeuvres les plus inaccessibles de Kurt Weill.
Si vous n'avez pas compris un mot à ce que je viens de dire, passez votre chemin."
Un extrait ici.

Exactitudes, ritratti fotografici




La Provincia di Roma presenta, per la prima volta in Italia, Exactitudes, progetto costituito da una serie di ritratti fotografici multipli realizzati dagli artisti Ari Versluis e Ellie Uyttenbroek.

Il duo olandese, da sempre interessato ai "dress codes" (codici d'abbigliamento), ha chiamato la loro serie, Exactitudes (una contrazione dei termini inglesi exact e attitude), traducibile in "stesso atteggiamento".

Registrando i loro soggetti in un'identica cornice, con pose simili e uno specifico codice d'abbigliamento, gli artisti realizzano un archivio quanto più scientifico e antropologico dei tentativi fatti dalle persone per distinguere se stessi dagli altri, assumendo un'identità di gruppo specifica.
Sposine, teenager, vagabondi, fan del tatuaggio, macellai e molto altro. Un' enciclopedia fotografica che raccoglie tutti gli stili, i modi di vestire e le tendenze de! gli ultimi anni.Un lavoro di osservazione lenta e minuziosa, di suddivisione in categorie e sottocategorie - 112 serie di Exactitude - che, dopo le esposizioni di Parigi, Berlino, Londra, Toronto, Buenos Aires, New York ed altre città in tutto il mondo, è possibile ammirare a Roma, a Palazzo Incontro.

Roma, Palazzo Incontro - Via dei Prefetti, 22
Dal 14 febbraio al 26 aprile 2009
Ingresso gratuito
Orario: 10 - 19, tutti i giorni escluso il lunedì
Telefono informazioni: 06 692050220
Organizzazione e comunicazione: CivitaCatalogo: 010 Publishers, Rotterdam, Netherlands
Ufficio Stampa Provincia di Roma Emanuele Lanfranchi, tel. 06 67662289
Eugenio Berliri, tel. 06 67662289 cell. 3454374669
CivitaBarbara Izzo tel. 06 692050220 cell. 348-8535647,
Arianna Diana tel. 06 692050258,

Vampiri & compagnia


Il sangue nero del vampiro, di Valerie Stivers,
Vertigo Pink Newton Compton (9,90 euro)

Kate McAlliston, giovane studentessa, accetta di lavorare come stagista presso una prestigiosa rivista di moda.
Tra angherie e umiliazioni Kate riesce comunque a emergere, ma all’improvviso viene assalita dal terribile sospetto che l’intero staff sia composto da vampiri.

Un romanzo divertente e leggero, tra Buffy l'ammazzavampiri e Il diavolo veste Prada:
il sangue non è mai stato così di moda!

gossip : Salma Hayek si é sposata


Colpo di scena nella vita sentimentale di Salma Hayek.
La bella attrice zitta, zitta ha sorpreso tutti sposando in gran segreto il ricco uomo d’affari francese e padre di sua figlia Valentina, Francois-Henri Pinault.

Dopo l’annuncio della loro separazione avvenuta la scorsa estate dopo due anni d’intenso amore, i due non si sono persi di vista, pur vivendo altre storie e flirt vari.
Ma le cose ora sono cambiate: complice la magia di San Valentino e una ritrovata intesa, le due colombelle si sono giurate eterno amore proprio nel giorno della festa degli innamorati con una cerimonia riservatissima a Parigi.

Ah, l’amour!

martedì 17 febbraio 2009

Dans la colonie pénitenciaire de Philip Glass


Ce soir au Théâtre Musical de Besançon, rue Mégevand
à 20h
In the Penal Colony
Opéra de chambre, 2000

Livret de Rudolph Wurlitzer d'après La Colonie pénitentiaire de Franz Kafka
En anglais
Dans une île est installée la colonie pénitentiaire d’une grande puissance. Un observateur étranger — européen — s’y trouve en visite.
Dans cette prison, les condamnés n’ont droit à aucun procès, ne sont pas informés de la sentence.
Dans cette prison les exécutions sont publiques et très courues. Elles se font à l’aide d’un appareil hérissé de pointes et d’aiguilles qui inscrivent dans les chairs mêmes du condamné les motifs de sa condamnation. Après un spectacle long et sanglant, le condamné meurt.

Deux écoles s'affrontent autour de cette technique d’exécution capitale: le nouveau commandant de la colonie la remet en question, l’officier qui manipule la machine la défend avec une passion presque mystique.
L’observateur étranger est invité à assister à une exécution publique.
L’officier essaye de s’en faire un allié dans le conflit qui l’oppose au nouveau commandant.
Il lui fait une démonstration de l’extraordinaire technologie de sa machine à tuer sans pouvoir le convaincre de prendre parti.
Alors, l’officier prend la place du condamné sur la machine qui se détraque et s’emballe. La mort inter vient plus rapidement qu’à l’ordinaire.
Le visiteur reprend le bateau…

lunedì 16 febbraio 2009

Vogue : Anna Wintour come Miranda Priestley?


Dopo vent’anni Vogue potrebbe cambiare pagina, e soprattutto, cambiare la sua direttrice.

Anne Wintour, la virago a capo del giornale di moda più famoso al mondo, potrebbe essere ben presto destituita.

Semplici indiscrezioni che sono trapelate dal NY Post, che per ora non sono state confermate.

Si chiude un’epoca e se ne apre un’altra?
Come reagirà il mondo del fashion di fronte alla possibile sostituzione di uno dei pilastri della moda di tutto il mondo?
Un parallelismo col cinema è in questo caso d’obbligo.

Il diavolo veste Prada, il film che scimmiottava il mondo del fashion e i suoi dittatori, con allusioni proprio a danno della Wintour, vedeva la direttrice di fantasia Miranda Priestley (Meryl Streep) nelle sue stesse condizioni. E fa sorridere che proprio come nel film, il posto della direttrice di Vogue America potrebbe essere preso da Carine Roitfeld, direttrice di Vogue France.

Un segno del destino? Possibile. Ma se la cinematografia divenisse per un attimo davvero lo specchio della realtà, la povera Anne non dovrebbe temere nulla, dato che il suo alter ego nel film distrusse con un’abile mossa la sua rivale francese (Jaqueline Follet), tenendo ben saldi scettro e corona.




Une librairie " a part" à Besançon


Découverte au détour des ruelles du centre ville de Besançon, la librairie "L'autodidacte" est une librairie à part.

Ouverte en octobre 2000 par le groupe Proudhon de la Fédération anarchiste, la librairie L’Autodidacte (5 rue Marulaz, 25000 Besançon) s’est imposée comme un lieu de débat politique, de rencontre, de culture vivante.

Petites maisons d’éditions, artistes, auteurs, militants s’y sont succédés.

Citons, entre autres, Cesare Battisti, Mathieu Ferré, Jean Bernard Pouy, Maurice Rajsfus, Louis Arti.

Aujourd’hui, cette initiative risque de prendre fin, le local étant en vente.

Les amis de la librairie ont décidé de sauter le pas et d’acheter les locaux pour continuer l’aventure.

C’est pourquoi ils lancent dès aujourd’hui une souscription pour réunir la somme qui leur manque : 30.000 €.

Estimant que l’existence de L’Autodidacte est nécessaire en ces temps de réaction galopante, beaucoup de monde a participé à cette souscription, une multitude de petites sommes sont parvenues à la fin à constituer une grosse somme.

un blog..

ho scoperto un blog davvero interessante!
Hermans Joseph Iezzoni, uomo dalle molte anime.
In lui convivono Poesia, Diritto del lavoro, contrattualistica e umorismo.
Un humour british, misurato e sottile .

conosci la San Faustino?


Ho scoperto solamente oggi che il 15 febbraio é la San Faustino, festa in cui si celebrano i single! Questa insolita e divertente festa arriva alla sua nona edizione e propone appuntamenti ed eventi speciali in tutta Italia

Vietato alle coppie felici e innamorate che hanno avuto la San Valentino (che barba!)...

Cafonal


Già da qualche anno il sito Dagospia è fra i più cliccati in Italia: gossip cattivo, commento politico e scoop sempre in anteprima sono gli elementi del successo del sito creato da Roberto D’Agostino.
E poi c’è una rubrica, quella che ha sempre fatto più accessi e più successo delle altre: Cafonal.
In queste pagine sono sempre state ospitate le foto di Umberto Pizzi, storico fotografo dei potenti italiani, possibilmente non in posa.
Anzi, possibilmente nella peggior posa possibile.
Di D’Agostino si sa tutto o quasi - compreso il memorabile schiaffo a Vittorio Sgarbi (ovvero: altri tempi, se ci si scandalizzava per uno schiaffo in tivvù) - ma per chi non si ricordasse qualche dettaglio, ecco il riassunto biografico di tpi-back:
Un uomo di successo e molto apprezzato per la feroce ironìa con cui giornalmente, oramai da più di 8 anni, mette alla berlina i “supercafonal” sul suo sito Dagospia.
E’ pacifico che sto parlando di Roberto D’Agostino, 60enne dal look paragiovanile (o paraculistico), ricordato negli anni che furono per le sue lezioni da tuttologo nel programma di RENZO ARBORE “Quelli della Notte”.
Mentre per quel che riguarda Umberto Pizzi affidiamoci a una sua dichiarazione estratta dall’intervista rilasciata al Corriere della Sera (che offre anche una fotogallery dal libro):
«Io sono un lupo solitario. Mi piace cacciare da solo. Esco di casa al tramonto, con la mia vecchia Nikon sotto alla giacca, e torno all’alba.I fotografi che si muovono in branco non li ho mai capiti». Questo fa di te il paparazzo più… «Beh, paparazzo…».
Non ti piace essere definito così? «Capisco che è una categoria, io preferirei essere chiamato fotoreporter, comunque va bene anche “paparazzo”.
Purché non si pensi a quelli che Fellini descrisse nel film “La dolce vita”.Fellini ci ha danneggiato. Perché noi, è vero, siamo feroci: però certe regole le rispettiamo. Noi, un’anima, ce l’abbiamo
».
E ora le sue foto, accompagnate dalle taglienti chiose di D’Agostino sono state raccolte e sono diventate un libro, in cui, come spiega Pourfemme.it:
tutti i potenti finiscono nel mirino della premiata ditta Dago-Pizzi, che sta per Umberto Pizzi, celebre fotografo dei vip. Ecco Cafonal, ovvero un truce ritratto della zoticaggine dei potenti e delle loro cadute di stile.Ci sono proprio tutti in Cafonal, da Silvana Pampanini che afferra con le mani una fetta di prosciutto, a Giulia Bongiorno in braccio al giornalista Antonio Calabrò, passando per Miriam Tomponzi sdraiata su un marciapiede di Via Veneto a Roma e tante altre celebrità immortalate in debolezze o gesti di dubbio gusto. [...] Le vittime illustri scendono dal gradino più alto della casta perdendo l’aurea di perfezione, per apparire con i loro umani vizi, ma la discesa è così inbasso da divenire disastrosa.
Photofinish presenta così il volume uscito per Mondadori:
Tra le irriverenti immagini di personaggi che amano dedicarsi alla vita mondana - una relatà parallela fatta di feste esagerate e a volte veramente di cattivo gusto - possiamo trovare molti volti noti (sia politici che appartenenti al mondo dello spettacolo) ma anche semplici signore della buona società. Il risultato è una parata di vip e non, beccati in momenti imbarazzanti o in pose poco probabili e molte volte ai limiti del grottesco. Il libro si avvale naturalmente dei commenti al vetriolo di D’Agostino che, insieme alle impietose immagini, disegnano uno spaccato di una Italia esagerata e intenta ad una spensieratezza artificiosa e artificiale proprio come certi davanzali di prosperose signore in là con gli anni.
Ecco anche l’opinione di Non leggere questo blog!:
è uscito un volume che raccoglie le “peggiori” fotografie scattate da Dagospia.
D’Agostino, tanto Tamarro nello Stile quanto inimitabile nel saper ritrarre la “Cafoneria” del Potere Italico (le vittime di “Cafonal”).
E’ quando la Superficialità ed il Gossip raggiungono livelli estremi, che si fanno interessanti, che mutano in Costume.
E Dago sa come si fa. Si passa da Fassini inguardabili a Donnone fatte di Botox e Prosciutto, da Sgarbi Introiati e Prodi Dormienti … insomma, ci sono tutti i Vizi Capitali. Della Capitale
.
Il Giornalieri propone invece un bell’articolo di commento a Cafonal scritto da Michela Tamburrino e uscito su La Stampa:
Il titolo «Cafonal» la dice lunga, i due autori, D’Agostino-Pizzi, fanno il resto.
«Impazza la Brutta Époque in questo cafonalismo trash-endente», il libro a sfogliarlo sembra un trattato di sociologia, meglio, di antropologia culturale, scritto con le facce, i corpi debordanti, le tette rifatte, le labbra a canotto, il potere esibito nelle mani forchettate.
Perché è la grande abbuffata il filo conduttore che unisce i «morti di fama».
Ci si rimpinza a bocca piena e a gambe larghe (per tenere il piatto in equilibrio), ci si ingozza come se fosse l’ultimo buffet, l’ultimo bucatino prima del deliquio
.
Crazy marketing svela l’origine del titolo del volume e si concentra sull’aspetto di marketing editoriale della sua uscita:
Dagospia ha fatto centro con la pubblicazione del libro “CAFONAL”, parodia del termine “CAPITAL” degli anni ‘80, dove giovani ragazzi imitavano Montezemolo, Agnelli…; CAFONAL rappresenta la situazione attuale, un mondo di persone che vogliono essere altro, un’evasione dalla sfrenata realtà quotidiana. Un libro, feroce, inquietante definito da D’agostino “barbaro”. “CAFONAL. GLI ITALIONI NEL MIRINO DI DAGOSPIA”, (Edizioni Mondadori ) un libro che raccoglie le fotografie realizzate dal Paparazzo dei nostri giorni Umberto Pizzi in otto anni di febbrile attività tra crazy party, presentazioni decisamente non convenzionali e mondanità di vario genere.Un esempio eclatante che quando l’editoria si avvicina al “crazy” il risultato è eccellente!
E sembra proprio aver ragione se, come segnala Gossipmania, la prima edizione del libro è andata esaurita in pochissimo tempo:
caccia a “cafonal” – va a ruba! seconda ristampa del ‘vizionario’ di pizzi & dago – ‘riformista’: è tutta carne da paparazzo - ossequio e paura a milano – stasera gad lerner su la7 scodella un servizio sulle presentazioni del libro.
Già, se ne è occupato pure Gad Lerner in una puntata de L’infedele, e questo è il commento che ne ha dato Freddy Nietzsche:
Poi si parla di Dagospia, l’esempio più chiaro dell’incrocio perverso tra rete e giornalismo italiano. Perché è uscito il libro CAFONAL, che raccoglie le foto di Umberto Pizzi con politici, giornalisti, finanzieri che mangiano babbà, si baciano storti, ballano male, sudati, tristi in grisaglia, volgari, fighe truccate con la cazzuola.

Quello lo conoscono benissimo tutti, molto meglio di Chi o Amici. Lerner ha il fegato di dire che considera Dagospia uno strumento fondamentale. Ed è l’unico che non tentenna (chapeau, ma minga tropp). Certo, se racconti i giornalisti, i finanzieri e i politici più di ogni altra categoria sociale, be’ allora sì, è fondamentale.
Rimane un ultimo lapidario commento, riferito più ai personaggi ritratti che al lavoro in sé, quello di Armiamoci di coraggio:
Meglio un film dell’ horror di quelli crudi che ste orribili dame del soldino che s’incontrano alle feste danarose.

il carnevale di Venezia



Il Carnevale di Venezia e' la piu' importante e chiassosa delle feste veneziane.

Un evento imperdibile, che coniuga tradizione, spettacolo, storia e divertimento in una citta' unica.

a Roma, serata Boccioni in libreria


Il 19 febbraio, la libreria-galleria "il museo del louvre" organizza una serata futurista in via della Reginella e in Piazza Mattei, a partire dalle ore 18, in occasione del centenario della pubblicazione del primo manifesto futurista.
Via della Reginella si anima in una notte di eventi, aspettando la mezzanotte del 20 febbraio, data ufficiale della celebrazione.

Musica, teatro, danza e performance si susseguiranno in pieno spirito futurista, e inoltre esposizioni, installazioni e videoarte ricorderanno il Futurismo romano.

Una “Futurmappa” realizzata da Giuseppe Casetti e Valerio M. Trapasso segnala i luoghi d’elezione più importanti del movimento a Roma, e proprio in questi luoghi il collettivo Art-cock interverrà con dei lavori grafici.

Sempre ad Art-cock è affidata la trasformazione di via della Reginella da ambiente passatista a spazio futurista.
nella foto : "Il pugno" di Boccioni

La storia della Scala




"Il Teatro alla Scala"
Il Teatro alla Scala venne fondato, per volontà dell'imperatrice Maria Teresa d'Austria, in seguito all'incendio che il 26 febbraio 1776 aveva distrutto il Teatro Regio Ducale, antica sede delle rappresentazioni liriche a Milano.
Le spese della costruzione furono sostenute dai palchettisti del Ducale, in cambio della concessione del terreno dove sorgeva la Chiesa di Santa Maria alla Scala (da cui il suo nome) e del rinnovo della proprietà dei palchi. Opera del grande architetto neoclassico Giuseppe Piermarini, il Teatro venne inaugurato il 3 agosto 1778 con l'opera di Antonio Salieri, L'Europa riconosciuta, su libretto di Mattia Verazi.
Il primo periodo della sua storia artistica è legato alla tradizione dell'opera buffa "napoletana", i cui maggiori esponenti sono stati Giovanni Paisiello (1740-1816) e Domenico Cimarosa (1749-1801).
Fra le numerose opere rappresentate, vanno ricordate La Frascatana (1780), Il barbiere di Siviglia (1786) e Nina, ossia pazza per amore (1804) di Paisiello, L'italiana in Londra (1780) e Il matrimonio segreto (1793) di Cimarosa.
Il rinnovamento del repertorio viene avviato fra il 1793 e il 1798 con L'oro fa tutto di Ferdinando Paër (1771-1839) e Un pazzo ne fa cento di Giovanni Simone Mayr (1763-1845).
La Scala si apriva così al gusto neoclassico di ascendenza francese e alla successiva, più radicale evoluzione del teatro musicale.
Paër e Mayr, infatti, costituiranno storicamente il punto di collegamento e passaggio dall'opera buffa all'opera romantica di Gioachino Rossini (1792-1868).

Con l'avvento nel 1812 di Rossini (La pietra del paragone), la Scala diventerà il luogo deputato del melodramma italiano: della sua storia lungo oltre un secolo e poi della sua tradizione fino ai nostri giorni.
Il catalogo rossiniano rappresentato fino al 1825 comprende: Il turco in Italia, La Cenerentola, Il barbiere di Siviglia, La donna del lago, Otello, Tancredi, Semiramide, Mosé. Negli stessi anni, le coreografie di Salvatore Viganò (1769-1821) e di Carlo Blasis (1795-1878) estendevano il primato artistico del Teatro anche al balletto.
Per quanto riguarda il repertorio straniero, spiccano gli allestimenti nel 1816 del Flauto magico, una delle opere di Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) rappresentate nel corso dell'Ottocento, e nel 1822 della Vestale di Gaspare Spontini (1774-1851).
Nel 1806 Alessandro Sanquirico (1777-1849) assume la direzione della scenografia e rinnova la concezione degli allestimenti adeguandoli alla nuova sensibilità romantica.
Nel 1814 si accresce la profondità del palcoscenico, occupando parte dell'area di un convento demolito nella contrada di San Giuseppe (l'attuale via Verdi).
Nel 1821 l'illuminazione a candele viene sostituita da una grande lumiera centrale a lampade di sicurezza ("argants"), rimaste in funzione fino all'impianto a gas che sarà adottato nel 1860.

Una nuova, straordinaria stagione del melodramma si apre fra il 1822 e il 1825 con Chiara e Serafina di Gaetano Donizetti (1797-1848) e Il pirata di Vincenzo Bellini (1801-1835).
Le opere successive di Donizetti alla Scala saranno (fino al 1850) Anna Bolena, Lucrezia Borgia, Torquato Tasso, La figlia del reggimento, La favorita, Linda di Chamounix, Don Pasquale e Poliuto. Di Bellini seguiranno (fino al 1836) I Capuleti e i Montecchi, Norma, La sonnambula, Beatrice di Tenda e I puritani.
Fra i massimi interpreti del repertorio di Rossini, Donizetti e Bellini si ricordano i soprani Isabella Colbran (1785-1845), Maria Teresa Belloc-Giorgi (1784-1855), Giuditta Pasta (1797-1865), il mezzosoprano Maria Malibran (1808-1836), il tenore Luigi Pacini (1767-1837), i sopranisti Gasparo Pacchiarotti (1740-1821) e Giovanni Battista Velluti (1780-1861).
Si affermano nella danza tre delle più grandi dive della storia scaligera, Maria Taglioni (1804-1884), Fanny Cerrito (1817-1909) e l'austriaca Fanny Elsler (1810-1884), quest'ultima costretta nel '48 a lasciare il Teatro perché ritenuta un'informatrice della polizia.
Insieme a loro si ricorda il francese Marius Petipa (1818-1910), rimasto celebre anche per aver creato a San Pietroburgo La Bella addormentata nel bosco e Il lago dei cigni di Čajkovskij.

Nel 1839 Oberto, conte di San Bonifacio inaugura il ciclo delle opere di Giuseppe Verdi (1813-1901), il compositore che più di ogni altro è legato alla storia del Teatro.
Dopo il clamoroso insuccesso di Un giorno di regno, nel 1842 va in scena Nabucco, il primo e decisivo trionfo per la sua ascesa.
Al tempo stesso, il forte sentimento patriottico suscitato da Nabucco, fonda la "popolarità" del melodramma e identifica la sua immagine con la Scala.
Ancora due opere (I Lombardi alla prima crociata e Giovanna d'Arco) e nel 1846 la collaborazione si rompe bruscamente.
Per lunghi anni le nuove opere di Verdi nasceranno lontano dalla Scala.
La riconciliazione avverrà gradualmente a partire dal 1869, con l'allestimento della nuova versione della Forza del destino.
Nel 1872 si tiene la "prima" europea di Aida, nel 1874 Verdi vi dirige il suo Requiem, nel 1881 presenta la revisione di Simon Boccanegra.
Nel 1887 e nel 1893, la Scala mette in scena Otello e Falstaff, i due ultimi capolavori nati dalla collaborazione con Arrigo Boito (1842-1918).

Fra i più grandi interpreti storici del teatro verdiano alla Scala, si ricordano il soprano Giuseppina Strepponi (1815-1897, sposa del Maestro), Adelina Patti (1843-1919), Teresa Stolz (1834-1902, prima interprete del Requiem), Francesco Tamagno (1850-1905, primo interprete di Otello), il baritono Victor Maurel (1848-1923, primo Falstaff).
Nel 1881 Luigi Manzotti (1835-1905) e Romualdo Marenco (1841-1907) creano il ballo Excelsior, uno dei capolavori della coreografia alla Scala, rimasto ancor oggi in repertorio.
Nel 1883 l'illuminazione della sala e del palcoscenico viene interamente elettrificata.

Nel 1898 le difficoltà economiche del Teatro danno origine al primo esperimento di modernizzazione della gestione, attuato dal duca Guido Visconti di Modrone, da Arrigo Boito e da Giulio Gatti Casazza, al quale viene affidata la direzione generale (il ruolo del futuro sovrintendente).
Arturo Toscanini (1867-1957) assume la direzione artistica e promuove una radicale riforma del Teatro sia negli aspetti organizzativi sia nei rapporti con il pubblico.
Toscanini, uno dei grandi direttori di sempre, raccoglie l'eredità musicale di Verdi, inaugurando una tradizione interpretativa che sarà ininterrottamente continuata e rinnovata durante il Novecento.
A lui si devono inoltre la rivalutazione e la regolare esecuzione alla Scala delle opere di Richard Wagner (in precedenza tardiva e manchevole) e la stabile estensione del repertorio orchestrale alla musica sinfonica.
Giacomo Puccini (1858-1924) appare alla Scala nel 1885 con Le Villi cui seguiranno, fra le altre, Manon Lescaut, Madama Butterfly, La fanciulla del West.
Nel 1926, con la direzione di Toscanini, si tiene la "prima" di Turandot, l'opera considerata conclusiva della storia del melodramma italiano.

Nel 1921 la proprietà dei palchi viene trasferita dai privati al Comune di Milano.
La misura si è resa necessaria per risolvere una nuova crisi economica, aggravata nel 1917 dalle difficoltà della prima guerra mondiale.
La Scala si trasforma in un Ente Autonomo comunale, sotto il controllo dello Stato che assicura il finanziamento annuale dell'attività.
Si realizzano un importante ampliamento del palcoscenico e il completo rinnovo degli impianti tecnici.

Il periodo fra le due guerre è caratterizzato dall'avvicendamento alla Scala dei più grandi interpreti del tempo, fra i quali Fëdor Saljapin, Magda Olivero, Giacomo Lauri Volpi, Titta Ruffo, Gino Bechi, Beniamino Gigli, Mafalda Favero, Toti Dal Monte, Gilda Dalla Rizza, Aureliano Pertile.
Sono inoltre significative le innovazioni nei criteri di allestimento promosse da Nicola Benois.
Nel 1943 la Scala viene gravemente danneggiata da un bombardamento.
Riaperto l'11 maggio 1946 da uno storico concerto di Toscanini, il Teatro torna rapidamente, sotto la sovrintendenza di Antonio Ghiringhelli, ai più alti livelli produttivi e artistici.
Ritorna alla direzione del Coro Vittore Veneziani, allontanato nel 1938 per le leggi razziali.
Nel 1948 esordisce il maestro Guido Cantelli (1920-1956) che si affermerà fra i maggiori direttori del dopoguerra.
Numerosi allestimenti d'opera (il ciclo wagneriano diretto nel 1950 da Wilhelm Furtwängler, il repertorio verdiano di Victor de Sabata ecc.), concerti (Herbert von Karajan, Dimitri Mitropoulos, Bruno Walter ecc.), interpreti (Maria Callas, Renata Tebaldi, Giuseppe Di Stefano, Mario Del Monaco ecc.), spettacoli di ballo (Margot Fonteyn, Serge Lifar, Maja Plissetskaja, Rudolf Nureyev), regie (Luchino Visconti, Giorgio Strehler) restano non solo nella storia della Scala, ma della musica e del teatro nel dopoguerra.

Nel 1954 Norberto Mola assume la direzione del Coro.
Nel 1955 esordisce Carla Fracci. Per quanto riguarda il repertorio contemporaneo, tra il 1947 e il 1960 e in particolare durante la direzione artistica di Francesco Siciliani, vengono eseguite opere o musiche, fra gli altri, di Sergej Prokof'ev, Benjamin Britten, Alban Berg (Wozzeck, 1952), George Gershwin, Francis Poulenc (Dialoghi delle Carmelitane, 1957), Ferruccio Busoni. Importante anche il bilancio del decennio successivo che comprende, fra altri, Arnold Schönberg (Mosè e Aronne, 1961), Dmitrij Sostakovič (Katerina Ismailova, 1964), Luigi Dallapiccola (Volo di notte, 1963), Kurt Weill (Ascesa e caduta della città di Mahagonny, 1964), Paul Hindemith (Cardillac, 1964).
Nel 1965 debuttano alla Scala Liliana Cosi e Luciana Savignano.
Nel 1963 esordiscono alla Scala Luciano Berio, come direttore e compositore (Passaggio), e Bruno Maderna (1920-1973) come direttore; nel 1965 con Atomtod esordiscono Giacomo Manzoni e Claudio Abbado; nel 1968 il compositore Franco Donatoni (1927-2000) e nel 1969 Maurizio Pollini.
Le creazioni di Roland Petit e Maurice Béjart rinnovano la coreografia.
Semiramide (1962) e Guglielmo Tell (1965) di Rossini, assenti da molti anni alla Scala, avviano la rivalutazione del suo repertorio melodrammatico, conosciuta come "Rossini-Renaissance". Un ruolo preminente nella vita musicale del Teatro è esercitato da direttori come Gianandrea Gavazzeni e Antonino Votto (maestro del Coro, dal 1963, Roberto Benaglio).
Nel 1970 Riccardo Muti debutta alla Scala come direttore sinfonico.
Nel 1972 Claudio Abbado assume la direzione dell'Orchestra.
Fino al 1986 esegue fra l'altro Il barbiere di Siviglia, La Cenerentola, L'italiana in Algeri di Rossini, Simon Boccanegra, Macbeth, Don Carlo di Verdi, la novità assoluta Al gran sole carico d'amore di Luigi Nono, Pelléas et Mélisande di Claude Debussy. Svolge inoltre un'intensa attività concertistica. Maestro del Coro è Romano Gandolfi.
Nel 1975 esordio alla Scala di Oriella Dorella.
Nel 1978 una grande mostra al Palazzo Reale di Milano celebra il Bicentenario del Teatro. Nel 1981 Riccardo Muti debutta alla Scala come direttore d'opera (Mozart, Le nozze di Figaro). Giulio Bertola assume la direzione del Coro.
Nel 1982 nasce l'Orchestra Filarmonica della Scala.
Fra gli altri autori contemporanei, sono eseguiti fino al 1986 Luciano Berio (La vera storia), Franco Donatoni (Atem) e Karlheinz Stockhausen (Samstag aus Licht). Nel 1985 debutta alla Scala Alessandra Ferri.
Nel 1986 Riccardo Muti assume la direzione musicale.
Dal 1989 al 1998 riporta in scena le opere più amate (Rigoletto, La traviata, Macbeth, La forza del destino) e numerosi altri titoli di Verdi, tra cui Falstaff e Don Carlo.
Affronta la trilogia italiana di Mozart-Da Ponte, dirigendo inoltre Idomeneo e La clemenza di Tito. Il suo repertorio alla Scala comprende Parsifal di Wagner e le edizioni del Ring e del Ciclo sinfonico di Beethoven, Fidelio, quattro opere di Christoph W. Gluck (fra cui Armide, 1996), Lodoïska di Luigi Cherubini, La donna del lago di Rossini, Pagliacci di Leoncavallo, Nina, ossia la pazza per amore di Paisiello, Tosca di Puccini, Dialogues des Carmélites di Poulenc.
Fra gli altri autori contemporanei, sono eseguiti fino al 1999 Luciano Berio (Outis), Hans Werner Henze (Lo sdegno del mare, Undine), Giacomo Manzoni (Doktor Faustus), Fabio Vacchi (La station thermale), Salvatore Sciarrino (Perseo e Andromeda), Aldo Clementi (Carillon), Leonard Bernstein (West Side Story).
Nel 1991 Roberto Gabbiani assume la direzione del Coro.
Nel 1997 la Scala si trasforma in una Fondazione con soci privati, aprendo una decisiva fase di modernizzazione. Nel 2000 Bruno Casoni è nominato nuovo direttore del Coro.
Il 7 dicembre 2001 un nuovo allestimento di Otello, con la direzione di Muti, conclude l'Anno verdiano e le rappresentazioni nell'edificio del Piermarini, sottoposto dal gennaio 2002 a importanti lavori di restauro e modernizzazione.
Il 19 gennaio 2002 si inaugura, con La traviata, diretta da Muti, il nuovo Teatro degli Arcimboldi, sorto nell'area industriale dismessa della Pirelli-Bicocca.
Il 23 maggio si apre la sede del Museo Teatrale a Palazzo Busca. Il Consiglio comunale di Milano approva il progetto architettonico di Mario Botta e il progetto di restauro conservativo di Elisabetta Fabbri per il Teatro alla Scala. Nel mese di settembre 2003 si svolge un'altra tournée a Tokyo.
Il 7 dicembre 2004, con Europa riconosciuta di Antonio Salieri, diretta da Riccardo Muti si inaugura la Scala restaurata. Nell'edificio del Piermarini ritorna anche il Museo Teatrale alla Scala, in un nuovo allestimento di Pier Luigi Pizzi.

Nella primavera del 2005 Riccardo Muti lascia dopo diciannove anni la direzione musicale del Teatro. La stagione 2005-06, dedicata al duecentocinquantenario della nascita di Mozart, è inaugurata da Idomeneo, con la direzione di Daniel Harding.
La Stagione 2006/07 vede il ritorno, il 7 dicembre, di un’opera di Verdi, Aida diretta da Riccardo Chailly, e l’inizio delle Celebrazioni per il 50° anniversario della scomparsa di Arturo Toscanini.
Il 7 dicembre 2007 una nuova produzione di Tristan und Isolde di Wagner, diretta da Daniel Barenboim e con la regia di Patrice Chéreau, ha aperto la Stagione 2007/08.
Con questa produzione ha avuto inizio una più stretta collaborazione tra il Teatro alla Scala e il Maestro argentino-israeliano.