giovedì 3 febbraio 2011
Cover Girl
"Cover Girl", la photographie de mode face au miroir de l'art contemporain, des années 60 à aujourd'hui..
Cover Girl est un'exposition qui presente la photographie de mode depuis 50 ans.
Devenue l’une des cultures visuelles parmi les plus partagées au monde, cet art du portrait spécifique à la publicité et aux magazines de mode n’a jamais laissé la création contemporaine indifférente.
Inaugurée pendant la semaine de la haute couture, en janvier 2011, l’exposition présentera une dizaines d’oeuvres qui toutes jettent un regard décalé sur l’esthétique de la « belle femme » ordinairement véhiculée par l’univers de la mode.
Les oeuvres exposées appartiennent néanmoins à trois catégories différentes:
- celles qui ont été directement inspirées par la photographie de mode (Alex Katz, Juan Francisco Casas),
- celles qui détournent son langage spécifique pour élaborer un discours social ou politique critique (Joséphine Meckseper, Martha Rosler, General Idea, Michel Journiac, Claude Closky),
- et celles qui l’utilisent comme si il s’agissait d’un répertoire de formes poétiques (Hans-Peter Feldmann, Marlo Pascual, Rebecca Bournigault).
Cover Girl présentera aussi une sélection inédite de couvertures de magazines édités par les Galeries Lafayette entre 1906 et 1968.
La Galerie des Galerie.
ART - MODE - DESIGN.
1er étage des Galeries Lafayette.
40, boulevard Haussmann. 75009 Paris.
Du mardi au samedi de 11 h à 19 h.
Entrée Libre.
sabato 29 gennaio 2011
Barbara Carlotti révèle à Metro ses adresses préférées à Paris
Née à Clamart dans les Hauts-de-Seine, avant de découvrir Poggio di Venaco, le village de son père en Corse, Barbara Carlotti vit depuis quinze ans à Paris.
"J'ai toujours aimé Paris, faire du vélo, flâner sur les places, prendre un verre dans les bistrots, le long de la Seine et plus proche de mon quartier, le XIe et le Marais où je commence à avoir mes petites habitudes" confie la chanteuse révélée en 2006 avec Les Lys Brisés, puis confirmée deux ans plus tard avec le sublime L'idéal.
"Les Lys Brisés était assez mélancolique, je cherchais avec ce deuxième disque quelque chose de plus gai, de plus solaire... Celui que je suis en train de préparer me ressemblera encore plus, il sera différent."
Depuis, l'artiste a parcouru les salles de concerts pour offrir à ses fans les plus beaux lives. Celle qui adore la scène présentera les 8 et 9 février prochain à la Cité de la musique, aux côtés de ses musiciens et de son invité Alain Chamfort, Nébuleuse Dandy, concert littéraire alliant musique et textes signés Wilde, Baudelaire ou encore Byron.
"J'ai un vrai plaisir à chanter. Mes titres bien sûr, mais aussi ceux des autres. Dès que de nouveaux projets s'ouvrent à moi, que l'on m'invite sur scène, je suis ravie. Nébuleuse Dandy est un spectacle qui me tenait vraiment à cœur" admet cette artiste enjouée, jolie et coquette.
Vidéos et décor à l'appui, la demoiselle devrait enchanter le public.
D'ici là, elle révèle à Metro ses adresses préférées à Paris.
Les 8 et 9 février à 20 heures à la Cité de la musique 221 avenue Jean Jaurès, XIXe. Prix des places: 24 euros. Infos: www.barbaracarlotti.com
SON BAR
Express Bar 31 Rue St Maur, XIe. Réservations : 01 47 00 66 18
Au coin de la rue St-Maur et de la rue du Chemin Vert, un grand café où il est agréable de boire un thé l'après midi, on peut se poser pour travailler avec son ordinateur - c'est clair et calme en journée.
Et un endroit pour prendre un verre au bar le soir ou manger un excellent burger préparé par le cuisinier anglais qui a monté le lieu il y a 7 ans - quand je me suis installée dans le quartier. C'est un peu mon QG !
SON RESTAURANT
Les Vitteloni 4 rue Dupetit-Thouars, carreau du Temple, IIIe
J'adore l'Italie alors je cherche souvent des petits restau italiens où l'on mange bien. Celui-ci est toujours plein de monde, c'est bon signe !
Il faut réserver je crois, mais j'ai toujours eu de la chance en venant au dernier moment pour éguster les antipasti, légumes grillés, charcuterie, ou encore les pâtes à l'encre de seiche et leurs délicieux desserts.
SA BOUTIQUE
Potemkine 30 rue Beaurepaire, Xe www.potemkine.fr
Près du Canal St Martin la boutique pour trouver de bons DVDs, films d'auteurs, films expérimentaux et grands classiques.
Il y a un vrai grand choix de réalisateurs géniaux ! Je suis sûre d'y retrouver le bon film pour les longues soirées d'hiver ou bien la rareté du moment.
SA GALERIE
Galerie la Petite Poule Noire 12 bd des Filles du Calvaire, XIe www.lapetitepoulenoire.fr
Ma galerie de photo préférée à Paris.
Une bande d'amis passionnés et inspirés ont monté ce lieu, ils sont ultra sympas, accueillants et dynamiques ! Il y a des expos tous les 3 ou 4 mois, avec des vernissages très joyeux.
SON MAGASIN DE FRINGUES
Thanx God I'm a VIP 12 rue de Lancry, XeMagnifique magasin de fringues vintage soigneusement choisies.
J' y affectionne plus particulièrement les robes haute couture des années 50 à aujourd'hui, à des prix très avantageux.
J'y ai acheté une cape géniale année 60 qui me porte chaud l'hiver, mais aussi on y trouve aussi des tas de vêtements hommes et femmes, uniques, originales et en très bon état pour pas cher.
SON CENTRE D'ART
Le Mac Val Musée d'art contemporain du Val-de-Marne Place de la Libération 94400 Vitry-sur-Seine http://www.macval.fr
J'adore aller le week-end au Mac Val à Vitry, le musée est vaste et très agréable avec son grand jardin l'été, les expos temporaires sont toujours formidables et je ne me lasse pas de voir et revoir la collection permanente.
Et puis à chaque nouvelle exposition, ils programment des conférences, concerts, événements dans la salle de projection !
C'est d'ailleurs à l'initiative du Mac Val que j'ai commencé à travailler avec la plasticienne Cécile Paris sur mon spectacle Nébuleuse Dandy !
SON SALON DE COIFFURE
Salon de coiffure Messieurs-Dames, 5 rue Charles François Dupuy IIIe.
Enfin un coiffeur ouvert le soir au-delà de 19h et extrêmement sympathique. On peut tout lui demander : c'est l'endroit idéal pour expérimenter des coiffures incroyables et inédites en lui montrant des photos. Ou encore passer vite fait pour demander un renseignement sur "comment faire mousser les cheveux plats", "faire un chignon" ou une autre extravagance du moment. Il est toujours souriant et disponible et puis chez lui on écoute de la bonne musique !
Et aussi...
• Le canal St Martin pour se balader, boire un verre et voir un concert au Point Ephémère.
• Mon lieu dandy, c'est l'Hôtel des Beaux-Arts où est mort Oscar Wilde : le bar est très beau et les cocktails délicieux.
Le portrait d'Oscar Wilde posé sur la petite bibliothèque en face du bar me fait des clins d'œil. C'est un lieu où je vais souvent seule, il a gardé l'élégance et la classe cosy de la fin du XIXe siècle .
La ribelle Kate Moss per la campagna Vogue Eyewear 2011
L’icona di stile Kate Moss continua il suo cammino di testimonial con il fashion biz.
E'il brand Vogue Eyewear che, dopo Gisele Bündchen e Daria Werbowy, l'ha scelta.
Ribelle e cool, seducente e glamour come una vera diva, Kate incarna alla perfezione la nuova collezione primavera estate 2011, che punta su occhiali dalla forte personalità, proprio come la sua, con linee sofisticate e di tendenza.
Ma Kate, da vera trendsetter, non si è limitata a essere il volto della nuova campagna pubblicitaria.
La star ha scelto personalmente 6 modelli, tra sunglasses e occhiali da vista, che più assecondano il suo stile e che faranno parte della Kate’s Select: una mini collection che spazia dalla classica montatura tartarugata a colori vivaci come glicine e papavero e che già promette di diventare un must.
Piena d'entusiasmo per questa nuova collaborazione, Kate é stata come sempre una grande professionale davanti all’obiettivo del fotografo, il suo amico Mario
Testino, che già in passato le aveva dedicato un’intera mostra “Kate who?”.
«Sono felice di essere il volto di questa campagna pubblicitaria e di lavorare di nuovo Mario Testino», ha detto la star durante lo shooting fotografico.
venerdì 28 gennaio 2011
Dior come un incanto !
lunedì 24 gennaio 2011
Chaïm Soutine, un artiste singulier
Chaïm Soutine (Smilovitchi 1893- Paris 1943)
Chaïm Soutine naît en 1893 à Smilovitchi, bourgade lituanienne située à une vingtaine de kilomètres de Minsk, principalement peuplée de juifs très religieux . Son père était tailleur; il est l'avant-dernier d'une fratrie de onze enfants. Très tôt il dessine.
A 13 ans il fait le portrait en cachette du rabbin du village, transgressant l'interdit de représentation du visage humain.
Rossé par le fils du rabbin, boucher de son état, il passe quinze jours à l'hôpital, et la famille Soutine obtient de la justice, vingt cinq roubles de compensation.
Une somme qui permet à Chaïm de quitter Smilovitchi.
De son enfance dans le shtetl, il parlera peu et n'aimera pas l'évoquer.
Dès 1907, il suit des cours de dessin à Minsk, et se lie avec Kikoïne. Parallèlement, il travaille chez un photographe et apprend à retoucher les clichés. Il s'inscrit à l'Ecole des Beaux-Arts de Vilnius où il fait la connaissance de Krémegne.
En 1913, à Paris, Soutine et ses deux amis vivent à La Ruche et fréquentent l'atelier de Fernand Cormon.
Sans aucune ressource, il va connaitre dix ans de misère, il travaille comme manœuvre chez Renault et comme ouvrier au Grand Palais.
En 1914, son état de santé déjà défaillant, l'empêche, malgré son désir, d'être mobilisé; il s'installe Cité Falguière où il partage l'atelier du sculpteur Miestchaninoff.
En 1915, grâce à Lipchitz, il fait la connaissance de Modigliani.
Les deux peintres se lient d'une amitié solide qui résistera à tout.
C'est en 1916 que Modigliani l'emmène pour la première fois chez son marchand Léopold Zborowski au 3 rue Joseph Bara.
Il devient son " marchand " sans, en tirer grand succès; c'est l'époque des natures mortes misérabilistes.
Zborowski lui " finance " des voyages dans le Midi : Céret, Cagnes et Vence, qu'il fréquentera jusqu'en 1922.
C'est à Céret, en 1920, qu'il apprend le décès de son ami Modigliani.
Sa santé s'altère.
Il se sent maintenant complètement abandonné.
C'est grâce à la demande de Netter, le premier véritable amateur et collectionneur de Soutine, que Zborowski permet à l'artiste de revenir à Paris.
Il trouve une alliée précieuse en la personne de Paulette Jourdain, assistante de Zborowski. ex-modèle de Modigliani, modèle et confidente de Soutine.
Dans la galerie de Paul Guillaume, Barnes remarque le "petit Patissier", l'achète aussitôt et demande à voir d'autres oeuvres de l'artiste.
Paul Guillaume le conduit alors chez Zborowski, qui montre au visiteur ces dernières toiles.
Ce sont ces hallucinants paysages qui séduiront le Docteur Barnes dont les achats, relatés par Paul Guillaume dans Les Arts à Paris, assureront les premiers succès de Soutine.
Le collectionneur américain Albert Coombs Barnes en achète une grande partie en décembre 1922. Barnes achète le tout pour 3 000 dollars.
Du jour au lendemain, Soutine accède à la gloire.
A Montparnasse, il devient un "héros".
Soutine reçoit de Zborowski un salaire de 25 francs par jours, il a une voiture avec chauffeur à sa disposition. Ses œuvres sont recherchées, les prix montent. Pour la première fois de sa vie, il a de l'argent.
Il se transforme en dandy, affectionne les feutres gris à larges rubans et passe devant le Dôme et la Rotonde en faisant semblant de ne reconnaitre personne...
Il porte de très élégantes chemises avec cravates et écharpe de soie rouge.
A partir de 1924, alors que Soutine se lie aux Castaing, rencontrés en 1923 à la Rotonde, il entreprend une grande campagne de récupération et de destruction de ces paysages.
Connaissant enfin l'aisance, il peut louer atelier et logement et peint ses Boeufs Ecorchés, de nombreuses natures mortes de volailles, des portraits de domestiques et de personnels de service.
Accompagné de Paulette Jourdain, il achète tout un quartier de bœuf payé par Zborowski à un abattoir de la Villette, l'accroche et se met à le peindre.
Bientôt les mouches pullulent.
Les voisins portent plainte à cause de l'odeur. Lorsque les services d'hygiène se présentent, Soutine se cache, terrifié.
Paulette prend sa défense, explique que le peintre n'a pas achevé son travail…
En 1926 et 1927 Soutine séjourne et peint dans le Berry, dans une maison que Zborowski a acquis; les années suivantes, ses séjours campagnards se passeront dans la propriété des Castaing, près de Chartres. Il peint le portrait de Madeleine (1928), commence la série des enfants de chœur.
En juin 1927, sa première exposition personnelle a lieu à Paris, à la galerie Bing. Soutine se brouille avec Zborowski pour raison d'argent. Le peintre a des problèmes financiers, et s'installe à l'hôtel, boulevard Raspail.
Ses maux d'estomac s'aggravent, ce qui l'empêche de travailler. Aussi, à partir de cette année-là, il va devenir peu à peu le protégé de Madeleine et Marcelin Castaing, qui vont lui donner les moyens de peindre.
Pourtant, il ne surmonte pas ses angoisses et tente toujours de s'emparer de ses œuvres antérieures pour les détruire ou repeindre par-dessus.
De 1931 à 1935, il passe une partie de l'été à Lèves. Il y rencontre Elie Faure, Erik Satie, Jean Cocteau, Drieu la Rochelle, Blaise Cendrars, Maurice Sachs.
Après la mort de Zborowski, en 1932, les Castaing demeurent sa principale source de revenu. En 1937, il s'installe Villa Seurat où vivent alors Henry Miller et Anaïs Nin.
Au 18 de la Villa Seurat, "tout est sale, misérable, les meubles couverts de poussière, des mégots éparpillés sur le sol. Punaisées au mur, quelques reproductions de Rembrandt, Corot, Courbet.
Ses livres : Balzac, des romans russes, les essais de Montaigne. C'était un homme secret et solitaire, plein de méfiance et, (…) aussi peu expensif que possible. Tout en lui était étrange.
Lorsqu'il travaillait dans son atelier, il ne pouvait souffrir qu'on vînt le déranger.
Il utilisait un grand nombre de pinceaux et, dans la fièvre de la composition, les jetais à terre les uns après les autres.
Mademoiselle Garde, Mes années avec Soutine.
En 1937, il rencontre Gerda Michaelis au Dôme. Il la baptise "Mademoiselle Garde; Garde parce que quelques jours plus tard elle veille sur lui toute une nuit, alors qu'il souffre toujours de ses maux d'estomac.
Au début de l'été 1939, ils partent ensemble pour Civry-sur-Serein. C'est là que Soutine peint "la route qui conduit à l'isle-sur-Serein", alors plantée de grands peupliers. Soutine fit de cette route plusieurs tableaux.
Début séptembre 1939, la guerre est déclarée. Soutine veut rentrer à Paris mais le maire de Civry, Monsieur Sebillotte lui fait savoir qu'il est assigné à résidence ainsi que sa compagne, avec interdiction de sortir de Civry.
Il est juif.
Mademoiselle Garde est allemande.
Avant la fin mai, Mademoiselle Garde est déportée au camp de Gurs mais bientôt Gurs est en zone libre et les femmes qui justifient d'un domicile seront libérées. Mademoiselle Garde rentre à Paris.
Madeleine Castaing lui apprend que Soutine vit avec Marie-Berthe Aurenche, ancienne épouse de Max Ernst.
En mars 1941, Marie-Berthe et Soutine se réfugient à Champigny-sur-Veude, près de Chinon. C'est là qu'il passe les deux dernières années de sa vie.
Il peint une trentaine de tableaux, dont le portrait de Marie-Berthe, "qu'elle arrange" en son absence de quelques coups de pinceau…
C'est pourquoi il le détruit à coup de couteau.
Il confie ses toiles à Madame Fernand Moulin, qui les emporte roulées à Paris et les vend à la galerie Louis Carré. En juillet, Soutine est hospitalisé à Chinon. Il souffre atrocement.
Il faut l'opérer d'urgence, mais Marie-Berthe le fait conduire en ambulance à Paris, avec un détour par la Normandie pour ne pas risquer de le livrer aux persécutions de la police française.
Soutine arrive à Paris, le 7 août. Il est opéré mais il est trop tard.
Soutine meurt le 9 août 1943 à Paris.
Mademoiselle Garde écrira dans ses souvenirs :"On l'enterre au cimetière Montparnasse, le 11 août. Il y a peu de monde. Je reconnu Picasso et quelques autres moins illustres. On descendit le cercueil dans un caveau provisoire… Je me rapelle qu'il faisait beau."
Nadine Nieszawer, Marie Boyé, Paul Fogel
"Peintres Juifs à Paris 1905-1939 Ecole de Paris"
Editons Denoel 2000
Le petit Chaïm, jeune juif immigré, devient Soutine, grand "Peintre Maudit" du début du XX° siècle.
C’est tout d’abord par le récit de sa vie que la singularité de Soutine a commencé à se construire.
Par une étude comparative des différentes versions de sa biographie, les historiens de l’art ont parlé de Soutine comme d'un enfant ayant été touché très jeune par la vocation de la peinture dans un milieu qui lui était hostile.
Dans son petit shtetl lituanien était interdit toute représentation comme le dicte la loi mosaïque.
Il quitte tout pour s’adonner à son art.
Il arrive à Paris, laissant derrière lui ses racines.
Cette dimension sacrificielle va lui donner une aura mystique et donc contribuer à sa singularisation.
Son mutisme, les témoignages ambigus sur une personnalité complexe vont interpeller l’imagination des historiens d’art et ainsi dans un même mouvement alimenter sa légende.
La considération de personnage Soutine est un échelon majeur dans la construction de la singularité.
Quand il est question de sa peinture, sa puissance toute personnelle, venue des entrailles de l’homme intrigue, interroge.
Pour passer à la postérité, pour être considéré comme un grand artiste, Soutine doit trouver une place dans l’histoire de l’art.
La construction de sa singularité artistique a été forgée par de multiples et diverses comparaisons faites entre ses œuvres et celles d’artistes antérieurs à lui ou contemporains.
Elles n’ont pas affaibli l’originalité de ses créations bien au contraire.
Elles nous aident à mieux regarder l’œuvre de Soutine, à se pencher sur ses maîtres et sur l’enseignement que Soutine a tiré de leur peinture pour construire la sienne.
Ce sont des artistes comme Rembrandt, Courbet, Bonnard, découverts au Louvre, qui l’ont aidé à trouver la voie de son art.
Les historiens de l’art ont tenté d’inscrire Soutine dans une lignée ou dans un mouvement comme l’expressionnisme.
Cependant cette tentative de rattachement à un mouvement va demeurer floue, ce qui révèle l’originalité de son travail.
En effet, l’art de Soutine s’est développé en dehors des mouvements de son temps, il l’a fait pour lui et non pour le public ou le marché. Il y a mis tout son être, chaque touche étant comme une confession, comme un don de soi.
Il est unique, inimitable, inclassable.
Si sa peinture nous émeut autant encore aujourd’hui c’est parce qu’elle touche à l’universalité.
Tout en étant l’expression d’une individualité propre, une œuvre toute personnelle, elle réveille des sentiments de douleur, de violence..
La singularité de Soutine a plusieurs visages.
Il est important d’évoquer le visage américain de sa singularité.
Un ouvrage paru il y a peu de temps intitulé « The impact of Chaïm Soutine », montre quelle importance l’art de Soutine a eu sur une jeune génération de peintres américains.
La lecture trans-atlantique de Soutine s’est faite sans la présence de l’homme lui-même, sans la mythologie qui entoure l’artiste maudit.
Soutine est considéré par les américains comme un « prophète ».
Beaucoup de critiques et d’artistes outre atlantique se sont intéressés à lui, le voyant comme le chef de file du nouvel expressionnisme d’après guerre, l'annonciateur de l'expressionisme abstrait.
Les jeunes artistes américains se penchent surtout sur les qualités formelles de son œuvre, son traitement de la matière, comment il s’est battu avec elle, comment il a péniblement étiré ses écheveaux de pigments sur la toile, comment il s’est confronté à elle avec tout son corps et sa puissance dans le moment enthousiaste de la création.
Pollock et De Kooning revendiquent une filiation avec les œuvres de Chaïm Soutine.
Apres avoir été un artiste majeur de l’école de Paris, Soutine devient l’inspirateur de l’école de New York.
Soutine artiste maudit, Soutine expressionniste, Soutine prophète... un artiste aux multiples visages dont la forte singularité lui donne une place majeure et unique au sein de l’histoire de l’art.
Use a Book : festival del libro a Barcellona !
Manuali, carnets de voyage, diari personali, libri da costruire e libri per giocare, memorie e progetti: il libro, occasione per l'artista di dialogo col mondo.
L'iniziativa è prevista per il 23 aprile 2011 (Festività di San Giorgio a Barcellona e Giornata Mondiale del Libro e del Diritto d'autore per l'Unesco) ed è realizzata dall'Associazione culturale ILDE con la collaborazione della Municipalità di Barcellona, di Consulta librieprogetti, della Libreria Loring Art di Barcellona, di Forum Book Art di Amburgo, della Libreria Llibres Castellò di Castellon, di Artesania Catalunia di Barcellona, dell'Associazione Ceramisti di Catalogna e del Club Unesco di Modena. Il Festival del libro d'artista e del piccolo editore di Barcellona è promosso e gestito fin dall'inizio da Elisa Pellacani.
Come previsto, dopo l'esposizione in Barcellona, le opere selezionate verranno inserite in un programma itinerante che coinvolgerà diversi Paesi europei.
Regolamento
- Si ritiene libro d'artista l'opera d'ingegno ideata ed eseguita secondo il concetto di libro; si considera piccola edizione la realizzazione in più esemplari di un prototipo voluto e pensato dall'artista o nella collaborazione con l'eventuale editore.
- Possono partecipare al Festival gli autori e gli editori con un'opera in copia unica o con un massimo di dieci esemplari della stessa pubblicazione. Le opere devono essere inedite, cioè mai presentate al pubblico o pubblicate: il venir meno di questo requisito toglie la possibilità di partecipazione al Festival.
- Le tecniche, i materiali ed i soggetti sono a libera discrezione dell'autore.
- Ciascuna opera non può avere dimensioni superiori a 50 cm di lato e un peso eccedente 3 kg; per le installazioni e per le opere di difficile trasporto é richiesto accordo preliminare con l'Associazione.
- Ogni libro deve essere firmato dall'autore ed essere fruibile da parte del pubblico che interviene alle esposizioni previste.
- Ad ogni opera va allegato il modulo di adesione (scaricabile dal sito www.ilde.info ) indicando: titolo dell'opera, descrizione, nome e cognome dell'autore, indirizzo postale, indirizzo e-mail, recapito telefonico, fi rma autografa. Va allegato un CD con una o più foto a colori ad alta risoluzione del libro.
- Gli organizzatori declinano ogni responsabilità per eventuali danni ai libri, durante l'allestimento e lo smontaggio delle esposizioni, per usura, incidente o furto nel corso del Festival o delle spedizioni postali.
- Le opere dovranno pervenire a mezzo corriere postale espresso entro e non oltre il giorno 15 febbraio 2011 al seguente indirizzo: Elisa Pellacani, Apartado n°134, 08080 Barcellona. Per spedizioni extra-europee è possibile usare corriere privato, ma è necessario accordare con l'Associazione il recapito del pacco (gli invii con corrieri privati non sono ricevuti dall'Apartado de Correos).
- Il pacco deve contenere l'opera, il modulo di adesione e il CD con le foto dell'opera.
- La restituzione delle opere avrà luogo a mezzo servizio postale a decorrere dal febbraio 2012; per ottenere la restituzione occorre effettuare il versamento di 15 Euro sul conto: Elisa Pellacani, c/Roig 18, 08001 Barcelona, IBAN/BIC: ES58 2100 3275 2121 0087 7355 / CAIXESBBXXX, indicando il nome e cognome del partecipante e inserendo copia della ricevuta di pagamento nel libro spedito.
Le opere pervenute all'Associazione senza versamento o con versamento effettuato dopo la spedizione della stessa, verranno inserite nel fondo-archivio dell'Associazione Ilde e utilizzate per mostre collettive successive.
- È possibile indicare la disponibilità a lasciare l'opera all'Associazione Ilde (vedasi modulo di adesione).
- Il Festival, con i libri pervenuti e ritenuti idonei dall'Associazione, si svolgerà a Barcellona il giorno 23 aprile 2011 in Plaça de Sant Just (detta Plaça dels Llibres Imaginats - Piazza dei Libri Immaginati) con programma che verrà inviato a tutti i partecipanti, alle associazioni culturali e ai mezzi di comunicazione.
- Nei mesi che precedono l'edizione dell'aprile 2012, una signifi cativa selezione del materiale pervenuto verrà esposta in diverse sedi che verranno comunicate di volta in volta ai partecipanti senza che per questi ultimi vi sia alcun aggravio di spesa.
- L'inserimento delle opere nel libro-catalogo che verrà presentato il 23 aprile 2011 è effettuato a insindacabile giudizio di una Commissione di esperti nominata dall'Associazione Ilde e costituisce premio e riconoscimento per i partecipanti alla IV edizione del Festival del libro d'artista e della piccola edizione.
- "Premio Biblioteca degli autori": oltre ai libri selezionati per il catalogo che verrà editato e presentato nel Festival, l'Associazione ILDE si impegna a premiare due dei libri ricevuti con il loro acquisto per incorporarli nel Fondo Permanente dell'Associazione e mostrarli, esporli, diffonderli in occasioni successive. La scelta è a giudizio della Giuria di ILDE e verrà ricompensata con il prezzo del libro indicato dall'autore; riguarda tanto i libri unici come le piccole edizioni.
- I dati personali verranno trattati nel rispetto delle normative vigenti.
IV Festival del Libro d'artista
Barcellona, 23 aprile 2011
Direzione artistica Elisa Pellacani
Associazione Culturale ILDE (I Libri de...), Barcellona
Per informazioni e per concordare la partecipazione ci si può mettere in contatto con l'organizzazione via email (info@ilde.info , epellacani@yahoo.it ) oppure via telefono (+34 657257158).
Riferimenti possono essere assunti dal sito www.ilde.info , ove trovasi il regolamento della manifestazione e la scheda di iscrizione.
domenica 23 gennaio 2011
Reims banlieue de luxe de Paris ?
C'était en 2004.. l'Express.fr dans un article de Anais Cohen et Mathieu Iselin parle de la ville de Reims comme "la banlieue chic de Paris" en imaginant l'arrivée du TGV et ses consequences
" Dans trois ans, grâce au TGV, Reims ne sera plus qu'à quarante minutes de la capitale, contre une heure trente aujourd'hui. Soit autant qu'un trajet en RER d'Evry à Châtelet... La cité rémoise deviendra-t-elle alors une banlieue chic de la capitale? Beaucoup de Rémois seraient tentés d'aller travailler à Paris. A l'inverse, de nombreux Franciliens pourraient être séduits à l'idée de s'installer à Reims tout en travaillant dans la capitale. Rapprochée ainsi des portes de Paris, Reims verra dès lors son destin lié à celui de Paname.
Que vous évoque Reims? Pour beaucoup, c'est d'abord sa majestueuse cathédrale. Et pour cause: figure emblématique de la royauté française, Reims a été le lieu privilégié du sacre des rois de France.
Mais la cité champenoise ne se résume pas à un lieu saint. C'est aussi le temple du champagne, affirmant du coup son penchant pour les traditions et le bon goût.
Depuis des décennies, ces deux symboles forgent l'identité de la ville et lui assurent une renommée digne d'une grande métropole: vu d'Europe, selon une enquête réalisée par L'Expansion en 1990, Reims apparaît ainsi comme la 9e ville française en termes de rayonnement international. A la même date, Reims ne figurait qu'en 27e position en termes de poids démographique. Mais de même que Paris ne peut être réduit au Louvre et à la tour Eiffel, Reims ne peut l'être à sa cathédrale et à son champagne.
La capitale économique de la Champagne-Ardenne, dont l'agglomération rassemble plus de 210 000 habitants, manque d'ambition. La «belle en-dormie» a des atouts indéniables, mais peine à s'affirmer. Et pâtit du centralisme parisien: Reims ne compte que 68 entreprises de plus de 100 salariés, selon une étude réalisée par l'Insee en janvier 1999.
Du coup, l'arrivée du TGV représente l'espoir d'un nouveau départ pour la ville. Et cette ligne, Reims l'a voulue à tout prix. «Le tracé le plus court pour aller de Paris à Strasbourg n'impliquait pas de passer par Reims, rappelle Jean-Louis Schneiter, maire de Reims. Cependant, nous avons prouvé que, s'il devait y avoir une gare intermédiaire en Champagne, ce n'est qu'à Reims qu'elle pouvait se situer, en raison du fort potentiel de clientèle qui s'y trouve. La ligne a donc été déviée pour y passer.» Et le fait que cette ligne TGV, longue de 300 kilomètres entre l'Ile-de-France et la Lorraine, soit la première de France payante pour les collectivités locales, n'a pas rebuté la municipalité, qui a versé près de 84 millions d'euros à RFF (Réseau ferré de France) pour la construction de la gare TGV. Dans le coût global de 4 milliards d'euros, 124 millions d'euros seront à la charge de la région Champagne-Ardenne, des départements des Ardennes, de la Marne et de la ville de Reims.
Premier objectif:
rayonner en Europe
Concrètement, la venue du TGV dans la cité des rois se traduira par la rénovation de la gare actuelle, ainsi que par la création d'une nouvelle gare d'interconnexion à Bezannes, à 6 kilomètres de Reims. Plus importante que la gare centrale, celle-ci reliera la ville à Lille, Londres, Strasbourg, etc.
Premier objectif: rayonner en Europe. La cité occupe déjà une position de carrefour stratégique entre le Bassin parisien et l'Europe du Nord, soit un marché de 140 millions de consommateurs potentiels. Située au croisement des autoroutes A 4 et A 26 reliant respectivement Paris à Strasbourg et Calais à Dijon, Reims ne sera alors plus qu'à une heure trente de Strasbourg grâce au TGV...
Deuxième objectif: redynamiser la ville. Le TGV Est sortira-t-il la cité de sa léthargie? Car Reims se repose sur un patrimoine historique de premier plan, qui lui confère une image porteuse. Pourtant, la ville manque d'ambition sur le plan économique. «Cela se reflète dans le tourisme, déclare Jean-Louis Schneiter. Malgré une fréquentation en hausse constante, les gens ne restent pas très longtemps, juste pour visiter la cathédrale et une cave de champagne.» C'est là où le bât blesse. Car Reims ne réussit pas à fixer les entreprises sur son sol. Aussi, avec 11,5 millions de voyageurs prévus pour l'année de lancement sur toute la ligne, les retombées du TGV risquent d'être importantes.
Pour les sociétés franciliennes, joindre Reims en quarante minutes sera une occasion d'étendre leurs activités vers des sites plus attrayants en matière de qualité de vie et plus avantageux économiquement, du fait de coûts immobiliers plus faibles. La liaison rapide Paris-Reims permettra d'attirer les touristes, qui pourront visiter la ville en une journée, au même titre que Disneyland ou les châteaux de la Loire.
Autre avantage: grâce au TGV Est, Reims sera intégré au Réseau ferré de France et deviendra un carrefour d'échanges. Aujourd'hui, pour voyager entre Reims et d'autres villes françaises, la SNCF impose la plupart du temps aux voyageurs de passer par Paris et de changer de gare. Intégrer Reims au réseau ferré national, c'est aussi établir des lignes directes avec les autres villes de province et valoriser l'aéroport de Reims Champagne. Or le taux de fréquentation de ce dernier a chuté ces dernières années et le partenariat avec Ryanair a d'ailleurs pris fin, faute de clientèle suffisante. Améliorer les liaisons TGV, c'est donc faire gagner à la ville de Reims une plus grande autonomie.
Mais si ce rapide rapprochement est un atout inestimable, encore faut-il savoir en faire bon usage. La réduction du temps de déplacement entre Reims et la capitale, en particulier l'aéroport de Roissy (trente-cinq minutes), risque de faire de l'ombre à l'aéroport de Reims Champagne, déjà en difficulté. La ville, alors, pourrait devenir un simple satellite de la capitale. «L'arrivée du TGV n'est pas totalement sans danger, confirme le maire. En étant à quarante minutes de la gare de l'Est et à trente minutes de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, il est évident que nous ne deviendrons jamais une métropole de la taille de Lyon, Marseille, Lille ou Bordeaux. Cependant, la proximité peut avoir deux avantages importants: d'une part, la venue d'entreprises importantes, en particulier dans les secteurs high-tech, tertiaire et logistique. Et, d'autre part, l'arrivée d'une population aisée dans et aux alentours de Reims. Comme ce qui s'est passé dans les autres villes accueillant le TGV, les entreprises vont suivre le mouvement de population.»
Car l'arrivée du TGV coïncide aussi avec la mode consistant à «se mettre au vert», ce que les cadres supérieurs et les professions libérales apprécient tout particulièrement. Et pour cause. Quarante minutes pour se rendre à son travail est une durée faisant rêver plus d'un Francilien habitué aux sempiternels embouteillages.
Comment, alors, ne pas être tenté par l'idée de vivre à Reims, de jouir d'un cadre de vie agréable, tout en continuant de profiter des avantages d'une vie professionnelle basée à Paris?
Nathalie Jacquet a fait ce choix. Arrivée à Reims en 1990, cette directrice des relations extérieures a continué de travailler pendant deux ans au siège social d'Air France, situé alors sur les Champs-Elysées, en tant que responsable marketing.
Supportant sans broncher ses cinq heures de déplacements quotidiens, elle se rend compte rapidement des limites de cette vie: «Avec les enfants, c'est devenu ingérable», confie-t-elle.
Concilier une vie familiale épanouie avec un tel emploi du temps relève en effet d'un véritable exploit. Pourtant, elle ajoute: «Avec le TGV, j'aurais envisagé de garder mon job à Paris.»
La proximité Reims-Paris pourrait, en effet, séduire plus d'un Francilien.
«En tant que mère de famille, je suis heureuse de vivre ici, témoigne Nathalie Jacquet. Tout est à échelle humaine.»
Car la vie rémoise, loin du gigantisme et du stress de la capitale, présente de nombreux atouts.
Reims offre, en plus d'un patrimoine historique de renom, de nombreux espaces verts.
La coulée verte, qui s'étend sur près de 650 hectares au coeur de la cité, d'un seul tenant, est l'un des lieux favoris des Rémois, qui pratiquent de nombreuses activités sportives, de la course à pied à l'aviron, en passant par le roller. Le tout en plein centre-ville.
La cité dispose aussi d'une université, qui capte la majorité de la population estudiantine régionale, soit 22 000 étudiants, de classes préparatoires ainsi que d'une école de commerce.
Reims, c'est enfin son inévitable place Drouet-d'Erlon, véritable concentré de cafés et de restaurants au style Art déco, également le lieu de toutes les manifestations locales. «Pour se ressourcer, pour se reposer, ce sont mes amis parisiens qui viennent», déclare Nathalie Jacquet.
Loin d'être une simple station estivale pour Franciliens exténués, Reims a aussi une place économique à défendre: des Parisiens travaillent désormais à Reims.
«De mon appartement du XXe arrondissement à mon travail, je mets une heure trente», raconte Gaëlle Le Guirriec, professeur d'économie. Soit autant que pour aller à Cergy-Pontoise en voiture.
En vérité, cette délicieuse harmonie entre vie professionnelle et familiale pourrait attirer des couples avec enfants dans une ville plutôt jeune.
Selon le recensement de 1999, la composition par tranche d'âge révèle une proportion de 20-39 ans largement supérieure à la moyenne nationale, soit 37% contre 27.
Mais cette arrivée risquerait d'engendrer une flambée des prix immobiliers, phénomène déjà constaté en Provence-Alpes-Côte-d'Azur après l'arrivée du TGV Méditerranée.
Car, en plus des nombreux Parisiens qui voudront élire domicile à Reims tout en travaillant dans la capitale, beaucoup d'autres seront tentés d'y avoir une résidence secondaire, augmentant du coup la demande de logements ainsi que les prix immobiliers.
Reims deviendrait alors une sorte de vaste cité résidentielle de luxe.
Bref, une banlieue chic de Paris. Ce que le maire de la ville ne craint pas. «Reims est, à l'exception de Paris, la ville la plus dense de France. Le foncier y est relativement cher.
En outre, il reste peu de place dans la ville elle-même et dans l'agglomération, ce qui va freiner l'afflux de population.
Les nouveaux arrivants vont donc avoir tendance à s'installer dans un rayon de 10 à 15 kilomètres aux alentours. La densité de la ville jouera contre le développement de sa population, mais pour celui de son économie.»
Aussi faut-il prévoir une montée des prix à proximité immédiate de la ville. «Il est vrai qu'il y a déjà des augmentations dans certains villages.
Mais ceux-ci s'organisent au travers de communautés de communes.
A cela s'ajoute la création prochaine du Pays rémois, qui rassemblera l'ensemble des communes et communautés de communes en vue d'une certaine cohérence urbanistique et géographique, dans la définition des moyens de transports notamment.
Il faut donc s'attendre à un fort développement de la région.»
Aujourd'hui, le TGV constitue une réelle chance et un enjeu majeur pour les villes soucieuses de leur développement.
Car il est devenu l'emblème de la ville du XXIe siècle, une sorte d'ascenseur urbain qui place désormais l'heureuse élue dans la cour des grands. Si la «suburbanisation» de Reims n'est pas pour demain, ce risque doit néanmoins interpeller les élus locaux sur la façon d'exploiter au mieux les bénéfices apportés par la venue du TGV, tout en préservant la ville de ses éventuels effets pervers.
Reims gardera-t-elle son indépendance?
«C'est l'un des enjeux à venir, conclut le maire. Nous devons mettre en avant la proximité avec la capitale en faisant passer l'idée que Reims est une ville où l'on trouve tout, et pas seulement la banlieue de Paris. C'est en train de se faire, y compris chez les Rémois, qui commencent à réagir dans ce sens. A vrai dire, je pense que le TGV permettra de renforcer le statut de métropole régionale de la cité.»
Symbolique à bien des égards, le TGV n'est pas pour autant ce trophée que l'on brandit rageusement pour signifier son triomphe; il pose un véritable défi. Attendre passivement sa venue ne suffit pas, il faut s'y préparer activement.
Cette fois-ci, la balle est dans le camp des Rémois..."
martedì 18 gennaio 2011
Lezioni di stile da over 60 !
La giornalista Egle Santolini, per La Stampa si attacca a un tema sociale d'attualità : i baby boomer icone di moda.
Come stanno invecchiando i baby boomer?
Quelli che «io alle sneakers non rinuncerò neanche dopo i novanta», e per i quali qualcuno sta sicuramente progettando una sedia a rotelle con incorporata la custodia dell’iPod?
Per farsene un’idea, e ragionare sul panorama antropologico che ci si parerà davanti nei prossimi decenni, serve fare un giro sul blog di Ari Seth Cohen, fotografo ventottenne ex responsabile di un negozio di moda sulla West Coast, arrivato da Seattle a New York con una buona idea in tasca.
Il sito si chiama Advanced Style (advancedstyle.blogspot.com) e, apparentemente, si inserisce nella pletora di blog modaioli ispirati dal geniale Scott Schuman di www.sartorialist.com: decine e decine di foto scattate per strada a persone di gusto, cioè non necessariamente eleganti in senso stretto, però dotate di un senso spiccato e personale dello stile.
Over 60
L’originalità di Ari sta nel fatto di andare alla ricerca esclusiva di modelli sopra i 60.
Quelli che una volta si sarebbero definiti come vecchietti bizzarri o vecchiette eccentriche, e stiamo parlando dei tempi in cui le dame dabbene dopo il cinquantesimo compleanno non osavano più l’arancione e abolivano il rossetto; ma che oggi, visto che quegli anziani sono stati giovani ai tempi degli incandescenti anni Sessanta e adulti durante i formidabili Settanta, appaiono in via di totale e felice sdoganamento.
Di fronte alla smagliante Jenny, forse ottuagenaria, fotografata in «ankle boots» alla Grand Central Station, o sul sofà di casa in abito nero mentre mette in mostra un gran bel paio di gambe, chi avrebbe, francamente, il coraggio di scandalizzarsi?
Ed ecco ancora Carole, sui 70, con l’eyeliner marrone meticolosamente steso intorno agli occhi, che in un video mostra il proprio appartamento in technicolor e disquisisce su Dries Van Noten e Miuccia Prada.
Ecco soprattutto Debra, che di Ari Seth Cohen è la musa preferita, mentre decanta un affresco blu cobalto su un muro di Tribeca e poi spiega perché si sia messa un paio di guanti pervinca.
E quanto sia orgogliosa della montatura di tartaruga dei suoi occhiali, del boa viola, del cappello dal taglio inconsueto.
I nonni e i Beatles
Elio Fiorucci, guru della moda presa dalla strada e teorico dell’originalità individuale nel vestire, osserva che «chi da giovane ha ascoltato la musica dei Beatles non può dimenticarsene neppure se è nonno.
La moda è la scrittura della nostra personalità e questo diventa ancora più vero con il passare del tempo.
Del resto oggi, sempre di più, ci si veste secondo il gusto e non secondo l’età.
Pensi a Benedetta Barzini, per me la donna più elegante d’Italia.
Non è più una ragazzina, ma resta splendida e si veste come una quindicenne. E il bello è che le quindicenni l’ammirano e la prendono a esempio».
La stilista Luisa Beccaria è completamente d’accordo: «Che cosa vogliamo dire, piuttosto, di certi trentenni noiosissimi?
In certi anziani ammiro il surplus di energia, io sono per il rimescolamento delle generazioni e degli stili».
Ari Seth Cohen racchiude la sua filosofia in questa frase: «Divertirsi, mantenersi in salute, usare lo stile e la creatività per rimanere vitali ed entusiasti».
«Le persone di una certa età - aggiunge - non hanno più nulla da dimostrare e non devono più sedurre a tutti i costi. Ecco perché sono più libere e più inventive».
Quanto ai signori uomini, sul blog passano in rassegna un numero imprecisato di pantaloni rossi, risvolti sartoriali, gemelli di foggia interessante, sciarpe a righe creativamente avvoltolate intorno al collo.
Cappelli, soprattutto: forse la fonte d’ispirazione più immediata, visto che Cohen racconta che, da bambino, «andava a frugare nell’armadio del nonno, affascinato dai suoi berretti».
Marvin osa un paio di calzoni latte-e-menta e una giacca blu copiativo (fidatevi: insieme stanno benissimo).
Siccome è pieno inverno e la sua ragazza esprime una certa perplessità, le ricorda che il pregiudizio per cui col freddo si devono portare soltanto colori scuri è vecchio come il cucco.
Ma la sezione più esilarante è forse quella dedicata alle scarpe: derby leopardate, stivaletti carminio, sandali rosa, zeppe e mocassini bicolori.
«Onora il padre e la madre, onora i nonni soprattutto», conclude Ari Seth. «E cerca di imparare da loro due o tre cosette su come godersi la vita»
sabato 15 gennaio 2011
Victoria's Secret arrive en Europe
La marque américaine de lingerie Victoria’s Secret vient de confirmer l’ouverture prochaine d’un premier établissement à Londres qui débutera son expansion en Europe.
Bien que le flagship n’ouvrira ses portes qu’en 2012, il deviendra la concurrence directe des franchises de lingerie, puisque son plan commercial est de doubler sa taille dans les marchés internationaux et cela sur une durée de trois ans.
Le géant de la mode intime arrive en Europe avec l’intention de conquérir le vieux continent. Victoria’s Secret a annoncé depuis son siège aux Etats-Unis qu’elle ouvrirait un magasin à Londres, sur Bond Street, une des rues les plus commerçantes de la capitale britannique.
Victoria’s Secret appartient au groupe Limited Brands, dont les intentions d’expansion visent le marché européen.
Même si le communiqué de la marque n’indique pas exactement dans quelles villes elle souhaite s’implanter, la France et l’Espagne semble être les deux pays dans la ligne de mire.
La firme a décidé de doubler sa taille dans les marchés internationaux sur une durée de trois ans.
Il est prévu que le nouvel établissement ouvre ses portes en 2012 et le choix du local semble être déjà fait.
Limited Brands avait fermé l’année 2008 avec des ventes qui atteignaient les 8600 millions de dollars et distribuait à travers un réseau commercial de 2900 magasins propres et franchises aux Etats-Unis et au Canada.
Avec un total de 1040 magasins, la marque Victoria’s Secret est le plus importante du groupe. Elle facturait 5307 millions de dollars en 2009.
L'IDI'AC di Milano
Inizialmente denominato Ateneo Artistico 3A, viene fondato negli anni Sessanta dal celebre cartellonista e illustratore futurista Franco Mosca, in concomitanza con l'apertura a Milano delle principali Agenzie di Pubblicità.
La Scuola ha al suo interno due differenti percorsi di studio, il Corso di Grafistica e il Corso di Ambientazione e Antiquariato che diventerà in seguito il Corso Superiore di Architettura d'Interni dell'Interior Design Institute.
Il Corso di Grafistica si propone come luogo di formazione nell'ambito delle arti visive applicate alla Pubblicità, alla Moda, all'Editoria e al Cinema.
La richiesta da parte del mercato pubblicitario di continuo aggiornamento e di sempre maggiori competenze specialistiche determina un riassetto del Corso, che viene strutturato sulla falsariga di un'Agenzia di Pubblicità, divenendo Corso di Grafica Pubblicitaria, di durata biennale, con affermati docenti professionisti al suo interno.
A partire dalla metà degli anni Settanta la Signora Luisa Galliani subentra nella direzione a Franco Mosca proseguendone la linea formativa e rafforzandone lo stretto legame con il mondo del lavoro.
Il Corso diventa di durata biennale con frequenza obbligatoria, è riconosciuto dalla Regione Lombardia e rilascia un attestato di Qualifica Professionale Superiore.
Nel 1980 viene affiancato al biennio un Corso di Specializzazione di durata annuale in Analista Pubblicitario, che completa il percorso di studi del Grafico Pubblicitario, in vista di un collocamento nell'Agenzia di Pubblicità sia nel ruolo dell' Art Director che del Copywriter.
Nel 1991 Ateneo Artistico 3A diventa Istituto Superiore di Qualificazione Professionale - Scuola di Comunicazione - L'Ateneo.
Il Corso Superiore di Pubblicità riscuote un sempre più ampio consenso tra il pubblico e adesioni da parte di professionisti di spicco del settore, in un continuo aggiornamento nel campo della comunicazione, nell'individuazione di strategie teoriche e pratiche in linea con le tendenze di un mercato in continua evoluzione.
Nel 1993 la direzione dell'Istituto è affidata all'Arch. Antonella Dedini che inizia, a partire dal 1999, una collaborazione con Domus Academy, scuola post-universitaria attiva a Milano già da un decennio.
Nel 2000 la Scuola acquisisce l'attuale denominazione di IDI'AC - Scuola Superiore di Pubblicità e Comunicazione.
IDI'AC ha sempre intrattenuto stretti rapporti di collaborazione con T.P. (Associazione Italiana Tecnici Pubblicitari Professionisti), consolidando un legame di fiducia professionale grazie al quale gli studenti hanno la possibilità di iscriversi direttamente all'Associazione senza sostenere l'esame di ammissione, ed essere quindi tutelati deontologicamente nell' espletamento della libera professione .
Nel mese di luglio 2006 è cambiata la gestione.
Attualmente la scuola è gestita e diretta da Rosanna Gerini, architetto, libera professionista con decenni di esperienze diversificate nell'ambito dell'architettura e del design, oltre all'esperienza maturata nella formazione professionale post diploma superiore e post laurea.
Determinata, ha come obiettivo il potenziamento dell'attività formativa dell'Istituto e l'ottenimento del più elevato riconoscimento dei corsi offerti.
Già dalla prossima stagione "anno accademico" saranno inseriti Master di alto livello specialistico e corsi "small" di approfondimento sia nel campo dell'architettura che del design oltre alla grafica pubblicitaria e della comunicazione o arti visive.
Un importante tema sarà affrontato e approfondito "progettare per l'uomo", l'essere umano che sarà al centro dell'attenzione nelle materie insegnate.
INTERIOR DESIGN INSTITUTE srL – società unipersonale
Via Mazzini,10 20123 Milano - Tel.+39 02 867530 Tel.+39 02 86463289 Fax +39 02 86461353 www.idiac.it info@idiac.it
P.I. 12648120157 C.C.I.A.A. MILANO 1576740
“CORSO SUPERIORE DI COMUNICAZIONE E PUBBLICITA”
CREATIVE COMMUNICATION
Corso Superiore di Livello Universitario
Il Corso di Specializzazione Superiore in Comunicazione Creativa ha l’obiettivo di conferire un alto grado di specializzazione nel settore della comunicazione, della grafica e della pubblicità a tutti gli operatori del settore, laureati o laureandi in comunicazione e a tutti coloro che intendono inserirsi nel mondo dell’agenzia pubblicitaria in qualità di Art Director, Copywriter, Graphic Designer, Web Designer.
Il corso contempla un approccio diretto alle campagne stampa e di pubblicità, con lo studio e la realizzazione di brief reali in un assetto di lavoro identico a quello delle agenzie pubblicitarie, inoltre prevede l’analisi di case history di personaggi di spicco del settore, seminari, sopralluoghi e collaborazioni con agenzie, in un approccio diretto e vitale con il mondo reale della pubblicità.
Saranno inoltre affrontate le più ampie tematiche legate alla comunicazione d’impresa con un focus sul Marketing Communication e il Management degli eventi, sempre più indispensabili in un approccio efficace alle strategie comunicative.
Obiettivo del corso è creare professionisti con una personalità e professionalità forti e individualmente riconoscibili, sviluppandone le attitudini e il talento personali, al fine di formare nuove figure che siano capaci di gestire a 360 gradi i vecchi e i nuovi metodi della comunicazione. I docenti, veri tutor individuali, conducono gli studenti verso l’acquisizione del metodo per trasformare la propria creatività e il proprio talento personale in un efficace strumento di accesso al mondo del lavoro.
Per questo motivo il corso prevede uno stage presso aziende del settore e un monitoraggio costante degli strumenti acquisiti da parte degli studenti.
Metodologia didattica
Lezioni frontali in aula, esercitazioni pratiche, visite guidate presso strutture significative.
La formazione degli studenti passa anche attraverso collaborazioni su temi specifici, da parte dei docenti del corso con aziende e istituzioni, per questo si svilupperanno brief reali, commissionati da aziende.
Destinatari
Il Corso è rivolto a laureandi, laureati, professionisti del settore e tutti coloro che siano interessati a esplorare il tema proposto ed inserirsi nel campo della comunicazione pubblicitaria.
Durata
Il corso è Triennale da ottobre a giugno.
con il patrocinio dell’Ordine degli Architetti PPC
della Provincia di Milano
INTERIOR DESIGN INSTITUTE srL – società unipersonale
Via Mazzini,10 20123 Milano - Tel.+39 02 867530 Tel.+39 02 86463289 Fax +39 02 86461353 www.idiac.it info@idiac.it
P.I. 12648120157 C.C.I.A.A. MILANO 1576740Frequenza
3-4 ore al giorno dal lunedì al giovedì.
Modalità di accesso
Gli studenti verranno selezionati attraverso il seguente percorso:
- valutazione del curriculum vitae
- colloquio motivazionale
Attestato
Al termine del corso i partecipanti riceveranno un attestato di Specializzazione in Pubblicità e Comunicazione se avranno raggiunto almeno l’85% delle presenze.
20123 Milano - tel 02 85.68.51.34 - tel e fax 02 804257
mercoledì 12 gennaio 2011
Les règles d'or pour réussir le thé
Règles d'or pour réussir le thé
Pour les thés noirs, les thés bleus et les thés parfumés :
Le thé doit se faire dans une théière réchauffée au préalable : il convient, après y avoir placé le filtre * , d'y verser de l'eau bouillante ensuite rejetée.
Mettre une petite cuillère de thé (environ 2,5 g) par tasse dans le filtre* de la théière encore chaude et laisser reposer quelques instants de manière que, grâce à la vapeur, l'arôme du thé puisse commencer à se libérer.
Verser de l'eau frémissante sur le thé de façon que toutes les feuilles en soient imprégnées.
Laisser infuser le thé (consulter la table d'infusion)
Pour les thés à feuilles broyées, environ 2 minutes
Pour les thés à feuilles brisées, environ 3 minutes
Pour les thés à feuilles entières, environ 5 minutes
Pour le Darjeeling first flush, à peine 3 minutes en augmentant légèrement le dosage du thé (3,5 g)
Pour les thés bleus, 7 minutes
Retirer immédiatement le filtre* contenant les feuilles de thé et servir après avoir remué. Ceci est très important pour obtenir une saveur homogène de la première à la dernière tasse. Les thés de grands jardins ne se dégustent pas brûlants; patientez quelques instants après l'infusion, les parfums seront ainsi plus subtils à votre palais.
Pour les thés blancs et les thés verts :
Le thé doit se faire dans une théière ou dans un "chung" (tasse à couvercle) réchauffé au préalable..
Mettre la quantité nécessaire par personne ou par tasse (consulter la table d'infusion). Laisser reposer quelques instants de manière que, grâce à la vapeur, l'arôme du thé puisse commencer à se libérer.
Verser de l'eau chaude sur le thé (consulter la table d'infusion pour la température de l'eau).
Laisser infuser le thé (consulter la table d'infusion) :
Pour le thé vert, de 1 à 3 minutes
Pour le thé blanc Yin Zhen, 15 minutes
Pour les thés blancs Pain Mu Tan, 7 minutes
Enlever les feuilles de thé et servir après avoir remué.
* Filtre à thé dégustateur en coton.
Il grande Bosch a Venezia
Prosegue l’esposizione di collezioni statali a Palazzo Grimani, con tre dipinti del pittore più visionario della storia dell’arte: Hieronymus Bosch
Dopo il grande successo della mostra dedicata alle celebri opere di Giorgione, La Vecchia, La Tempesta e la Nuda, che hanno inaugurato l’apertura di Palazzo Grimani, come spazio espositivo permanente a Venezia, in questa magnifica sede, saranno esposti altri tre capolavori assoluti che da anni non si vedono in pubblico.
Protagonista, questa volta, il pittore fiammingo più noto e intrigante della storia dell’arte: Hieronymus Bosch ('s Hertogenbosch, Olanda 1450 – 1516), di cui si potranno ammirare la Visione dell’Aldilà (1500 – 1503), il Trittico di santa Liberata (1505) e il Trittico degli eremiti (1510), provenienti da Palazzo Ducale di Venezia.
Promossa dalla Soprintendenza Speciale per i Musei e le Gallerie Statali di Venezia, organizzata e prodotta da Arthemisia Group, la mostra sarà aperta a Palazzo Grimani dal 19 dicembre 2010 al 20 marzo 2011.
Il Soprintendente Vittorio Sgarbi ha scelto di rendere accessibili al pubblico tre straordinarie opere di Bosch, due delle quali in deposito da anni a Palazzo Ducale, rendendo omaggio alle opere del sublime artista conservate a Venezia, dove soggiornò con molta probabilità tra il 1499 e il 1502.
Per mantenere una linea di continuità tra le collezioni periodicamente esposte a Palazzo Grimani, resterà inoltre allestita la bellissima Nuda (1508) di Giorgione, dalle Gallerie dell’Accademia, e contestualmente, per gennaio, si prepara l’esposizione del Breviario Grimani, volume capolavoro appartente alla Biblioteca Marciana.
Figura molto discussa per la forte carica espressiva nonché per la bizzaria e inquietudine dei suoi dipinti, Jeroen Anthoniszoon van Aken, che si firmava e divenne noto come Bosch, proviene da una famiglia di pittori olandesi e si ditingue per i suoi lavori fantastici, nati per illustrare la morale e i concetti religiosi dell’epoca.
Il suo fantasioso immaginario, non sempre di facile interpretazione, si avvale dei Bestiari medioevali e protagonista costante dei suoi dipinti è l'umanità condannata all’inferno per via del peccato.
La meditazione sulla vita dei Santi e sulla Passione di Cristo sembrano le uniche vie per riscattare il genere umano dal peccato universale.
Le tre opere esposte a Palazzo Grimani facevano parte della collezione del cardinale Domenico Grimani e giunsero nelle collezioni di Palazzo Ducale dopo la morte del prelato, grazie al suo lascito testamentario alla Serenissima.
Il Trittico di santa Liberata e il Trittico degli eremiti passarono per un periodo a Vienna, prima nelle collezioni imperiali fra il 1838 e il 1893, poi al Kunsthistorisches Museum fino al 1919, e fecero poi ritorno a Palazzo Ducale, dove sono attualmente conservate.
HIERONYMUS BOSCH
(1450 ca. - 1516)
Jeroen Van Acken Anthoniszoon, universalmente noto come Hieronymus Bosch, nacque intorno al 1450 in un villaggio del Brabante Settentrionale, zona che oggi corrisponde all’Olanda.
Nipote di un pittore di soggetti sacri e figlio di un modesto artigiano, divenne piuttosto benestante grazie a un buon matrimonio e a una cospicua eredità. Cominciò la sua attività artistica nel 1475, ed ebbe subito un grande successo.
La sua fama fu immediata e grandissima perché le sue prime opere sono effettivamente dei capolavori, ma anche perché la sua arte è davvero calata nello spirito dei tempi.
A ciò seguì un periodo di oblio, prima della riscoperta definitiva, in cui Bosch fu semplicisticamente definito un "produttore di mostri".
In effetti, le opere di questo artista sono un concentrato di simboli magici, di invenzioni fantastiche umane e animali, un campionario di creature che ben poco hanno a che spartire con la realtà.
Non sono però soltanto il frutto di una fantasia sfrenata: se non c’è riscontro diretto nella natura, questo esiste nella cultura, soprattutto quella popolare.
I motivi ripresi da Bosch sono spesso quelli dei racconti folkloristici tramandati per tradizione orale o nelle letterature fantastiche in cui i paesi del Nord Europa sono maestri.
Secoli dopo, allegorie, onirismi e simbologie si riveleranno interpretabili alla luce delle teorie psicoanalitiche freudiane, dimostrandosi cosi specchio dell’inconscio.
Gli anni in cui visse e maturò Bosch furono colmi di splendori artistici e di conquiste e scoperte: Botticelli nel campo figurativo, Chaucer in quello letterario, Diaz e Colombo in quello geografico, contribuirono a creare un clima di deciso rinnovamento.
Ma furono anche tempi di guerre, di violenze, di fanatismi religiosi: venne istituita l’Inquisizione spagnola, si aprì la caccia alle streghe e si perseguì con crudeltà la magia e quanti la praticavano.
Specchio dello spirito dei tempi
In linea con lo spirito di tempi cosi complessi e pieni di contraddizioni estreme sono le prime opere di Bosch. Il suo esordio consiste, a detta di molti studiosi, nella tavola conservata al Museo del Prado di Madrid, La cura della follia.
Ancora un po’ duro nei contorni, possiede però la novità di uno sfondo che si apre all’occhio e spazia sconfinato, che è motivo ricorrente nell’opera del pittore e del tutto inedito in Olanda fino a quel momento. I
l tema si chiarisce osservando i particolari: la borsa del personaggio seduto, trafitta da un pugnale e il tulipano, simbolo di denaro, che fuoriesce dalla sua testa e che sta per essere reciso dal chirurgo, la dicono lunga sull’attività dei medici che inventano assurde cure per spillare quattrini agli sciocchi.
Un tema come I sette peccati capitali non poteva non interessare un artista come Bosch.
L’opera era in origine il ripiano di un tavolo, lavoro decisamente insolito almeno per l’area olandese.
Un grande tondo centrale, simboleggiante l’occhio di Dio, porta al centro la figura del Cristo e tutt’attorno le scene dei sette peccati, ricchi di particolari grotteschi, con un intendimento chiaramente morale. Nei quattro tondi posti agli angoli del tavolo ci sono i Misteri Novissimi: Morte e Giudizio, Inferno e Paradiso. Anche questo lavoro è al Prado di Madrid.
Il tema dei ciarlatani pronti a imbrogliare gli sciocchi torna in un’altra opera anteriore al 1480: Il prestigiatore del Musée Municipal di Saint Germain en Laye.
Infatti allo spettatore incantato dal gioco sta per essere sfilata la borsa.
Più maturo nella composizione e nel colore, benché le figure si presentino ancora piuttosto piatte, è La nave dei folli, nel parigino Museo del Louvre.
Un gruppo di varia umanità, tra cui in posizione principale alcuni rappresentanti del clero, va alla deriva fisica e morale su una barca in cui si compie ogni genere di peccato.
Il tema della nave trovava ampi riscontri nelle Fiandre quattrocentesche soprattutto in campo letterario.
I trittici maggiori o il trionfo dell’allegoria
Una delle opere più importanti dell’olandese è il Trittico del Fieno, che si fa risalire ai primissimi anni del 1500 e che oggi si trova al Prado di Madrid. Chiudendo i due pannelli laterali appare il cammino della vita, una strada sconnessa circondata da ogni sorta di rappresentazione del vizio; la parte interna riporta, nello scomparto di sinistra
Il peccato originale, in quello di centro Il carro del fieno e a destra Le costruzioni infernali.
Qui l’autore va al di là di tutte le fonti sia bibliche che popolari per avventurarsi nella pura invenzione iconografica come dimostra il motivo, in alto a sinistra, della caduta degli angeli ribelli che si trasformano in grossi insetti.
Del tutto inedito, dà il via a una delle caratteristiche ossessioni boschiane, la mutazione.
Il tema centrale può essere derivato da un proverbio popolare fiammingo che dice: "Il mondo è come un carro di fieno, ciascuno ne arraffa quanto può". Stilisticamente ancora più compiuto è il Trittico delle delizie, anche questo al Prado di Madrid.
Magnifica è la stesura del colore, limpidissimo e trasparente, e riuscitissima è la complessa composizione che riesce a legare microcosmi completi e perfetti dal punto di vista prospettico tra di loro e con l’insieme del paesaggio, raggiungendo una notevole solidità strutturale nonostante le infinite variazioni. Gli scomparti chiusi raffigurano La creazione del mondo; all’interno, da sinistra: Il paradiso terrestre, Il giardino delle delizie, il più ricco di invenzioni magistralmente disposte nello spazio, e L’inferno musicale.
Un’altra tematica che ebbe in Bosch ampio respiro è quella delle Tentazioni di Sant’Antonio, centrale in un altro splendido trittico del Museu Nacional de Arte Antiga di Lisbona.
Il soggetto venne ripreso dal pittore in moltissime varianti, poiché particolarmente adatto a sbrigliare la fantasia nell’inventare ogni genere di creature che, in veste di tentazioni, circondano il Santo in meditazione.
Uno splendido esempio è, ancora una volta, al madrileno Prado, dove si conserva anche la copia di un altro, andato purtroppo perduto. Diversissimi, sono ugualmente ricchi di inventiva fiamminga nei dettagli come nel paesaggio, mentre il colore assume tonalità sempre più cristalline.
Capace di toni pacati e soavi come di feroce figurative, il pittore dimostra la sua versatilità in due opere di Madrid, il dolcissimo San Giovanni Battista in meditazione (Museo Lazaro Galdiano) e il terribile Cristo portacroce (Prado), le cui teste deformi si ritroveranno in Goya come torneranno mille spunti boschiani nel surrealismo di Salvador Dali e di Max Ernst.
martedì 11 gennaio 2011
Milano al quinto posto !
La notizia é strepitosa e ha fatto il giro di tutti i media.
Il New York Times ha inserito Milano nella lista dei 41 luoghi da visitare nel 2011...e addirittura al quinto posto!
E fra gli highlights segnalati dalla corazzata Usa, ruolo centrale per il Museo del Novecento, appena aperto nel restaurato Palazzo dell'Arengario, ma anche per l’Hangar Bicocca, trainato dalla presenza in permanenza della famosa installazione di Anselm Kiefer.
Non mancano riferimenti al design, con una segnalazione per lo Spazio Rossana Orlandi, alla moda - Miu Miu e Marni -, alla ricettività, con l’Hotel Milano Scala.
In questo contesto, Milano risponde con nuove notizie confortanti, come il successo dello stesso Museo del Novecento, che in soli 32 giorni di apertura al pubblico ha raggiunto il traguardo delle 200mila presenze, con 8.208 ingressi nella sola giornata del 28 dicembre.
Un successo favorito anche dall’ingresso gratuito al museo fino al 28 febbraio, garantito anche dalla sponsorizzazione di Merrill Linch.
Ma che è stato sottolineato tanto dal sindaco Letizia Moratti quanto dall’assessore Massimiliano Finazzer Flory, che ha dichiarato: "Continuiamo a puntare su tre G: genio, gratuità, gente”.
Che anche in Italia si riapra l’annosa discussione attorno al modello-Londra con musei gratis sempre?
Ecco qui l'estratto originale trattando della quinta posizione, cioé MILANO
5. Milan
A reborn cathedral joins fashion-forward galleries and hotels.
Compared with the Italian troika of tourism — Florence, Venice and Rome — Milan is often an afterthought.
But with novel, eye-catching design emerging around the city, that should soon change.
For years, unsightly scaffolding obscured the Milan Cathedral; now that most of it has been dismantled, the newly scrubbed Gothic masterpiece, also known as the Duomo, is worth a fresh look.
Across the piazza, the city’s collection of 20th-century art is now showcased at the Museo del Novecento, which opened in December in the restored Palazzo dell’Arengario.
Outside the historic center, former factories have been transformed into design studios, old warehouses have been repurposed as unconventional art venues, and galleries are packed with avant-garde works.
The eclectic Spazio Rossana Orlandi gallery displays the latest creations from emerging designers, while large-scale art installations from acclaimed international artists like Anselm Kiefer are exhibited at HangarBicocca, a cavernous art space that re-opened last year.
And though fashion followers still flock to the wish-filled windows of Miu Miu and Marni, fashion in Milan now extends beyond retail and runways.
Arguably the most fashionable addition is the Hotel Milano Scala, which opened last year in a renovated 19th-century mansion singing the eco-chic promise of “zero-emissions hospitality.” In a country where green directives are not yet widespread, it proves that Milan is, once again, on the cutting edge.
— INGRID K. WILLIAMS
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