giovedì 30 luglio 2015

Découvrir Litomerice, la perle de la Bohême





La ville de Litoměřice est située dans la région d’Ústí nad Labem, nichée au confluent de l’Elbe et de la rivière Ohra. 
Le maire adjoint de la ville de Litoměřice, Karel Krejza, évoque l’évolution de la ville: 
 
« La cité d’origine s’est formée au IXe siècle sur la colline Dómský vrch, appelée aussi par le passé la montagne de Saint Štěpán. Par la suite, cet endroit est devenu un évêché. Le plus ancien document date de l’année 1057, qui est l’acte de fondation de la “Litoměřická kapitula”, qui est le plus ancien document écrit original jamais conservé en République tchèque. Puis nous avons ici notre Kampa à nous. On ne nous appelle pas "la petite Prague" pour rien. »
 
Entourée de 1800 mètres de fortification, Litoměřice est bien une des plus anciennes villes de Bohême, et c’est entre 1219 et 1228, qu’elle est élevée au rang de ville royale.


C’est aussi le plus grand des poètes tchèques, et l’auteur du célèbre chant lyrique Maj – Mai, Karel Hynek Mácha, qui trouve refuge dans la ville de Litoměřice. 
Il y décède le 6 novembre 1836, à l’âge de 26 ans seulement. Deux statues érigées dans la commune lui font honneur. 
L’une d’entre elles domine la vallée de la ville depuis l’église Saint Štěpán, et une autre statue de bronze, qui est la copie parfaite de celle du parc de Petřín à Prague, a été dévoilée le 21 novembre 2010 dans un parc forestier, non loin du centre. 
A l’origine du renouvellement de l’héritage de Karel Hynek Mácha, le peintre Jan Grimm, avait précisé à ce propos, quelque peu avant son propre décès en septembre 2012 :
« Originairement, la statue de Karel Hynek Mácha, qui est au parc de Petřín, devait être à Litoměřice. C’était une œuvre du sculpteur Josef Václav Myslbek. Lorsque les hommes de lettres se sont rendus dans son atelier pour apprécier la sculpture, quelqu’un aurait déclaré que la sculpture était très réussie et qu’elle devrait rester à Prague. Mais en même temps, ils se sont mis d’accord pour qu’un deuxième moulage soit réalisé. Or, c’était en 1910, puis peut-être aussi à cause des guerres mondiales, cela ne s’est pas réalisé. J’ai appris cette information il y a près de dix ans environ. 
Et vu qu’en 2010, c’était le 200e anniversaire de la naissance du poète, alors je me suis dit qu’il serait bien de s’acquitter de cette dette cent 

L’ancien château royal de Litoměřice a très probablement été fondé par le roi de Bohême Otakar II
Plus tard, le roi Charles IV le reconstruit complètement pendant son règne, et les rois tchèques y résident à l’occasion de courts séjours. 
Vers la fin du XXe siècle, le château se trouve dans état délabré, et ce n’est qu’en 2011 que s’achève sa rénovation complète. 
Désormais, il s’agit d’un bâtiment unique transformé en centre d’exposition, qui allie architecture médiévale avec architecture contemporaine, et qui peut être considéré comme une vitrine de la viticulture tchèque. 
La responsable du Centre de tourisme de Litoměřice, qui gère désormais le château, Lenka Gottwaldová, en a révélé d’avantage sur la relation entre le vin de la région et ses habitants :
 « Dans la localité de Litoměřice, nos vignobles sont situés le plus au nord de toute la République tchèque. Le développement de la viticulture a explosé au moment où le roi Charles IV a offert aux habitants la proche colline de Radobýl, pour fonder des vignobles. Le roi les avait exemptés de payer des impôts pendant dix ans. Après cette décennie, les vignerons devaient livrer au château du roi comme gage d’impôt un tonneau sur dix de leur production. »
 
 

Si l’église Saint Štěpán, qui domine la ville de Litoměřice vaut certainement le détour, la place principale de la ville, la Place de la paix, compte de son côté d’innombrables joyaux architecturaux. 
La majorité des maisons y sont originaires du Moyen Âge et leur architecture relève du style gothique. 
C’est ici que l’on trouve les plus anciennes maisons de République tchèque toujours habitées. 
Sur la partie sud de la place se trouve la maison de l’Aigle noir (Dům U Černého orla). 

Dans les années 1957 et 1958 des restes de sgraffites de la période de la Renaissance et représentants des allégories bibliques et des moments de la vie quotidienne, ont été redécouverts sur sa façade. 
Puis, si l’on remonte la place, on arrive à La Cave de la Mairie (Radniční sklípek), par laquelle on peut accéder aux caves souterraines et catacombes médiévales. 
František Kopecký, le propriétaire de La Cave de la Mairie, nous en dévoile plus à propos 

« On sait uniquement que les anciennes caves servaient à des fins commerciales, car la ville de Litoměřice était un épicentre économique très important. Et comme les commerçants avaient besoin de stocker leurs marchandises, ils ont bâti ces caves en pierre sous leurs maisons. On marchandait principalement le sel, le blé et le vin. Puis par la suite, en temps de guerre et de troubles, les citadins ont relié ces caves par des couloirs. Sous toute la place, et aussi à l’emplacement des murailles de la ville, des couloirs longs de plus de 25 kilomètres ont ainsi été 

Ces caves étaient également utilisées comme abri lors d’incendies ou en temps de guerre. 
František Kopecký poursuit quant à l’évolution de ces souterrains, même si avec le temps, la plupart des couloirs ont été condamnés par les propriétaires des maisons :
« Le restaurant La Cave de la Mairie sert d’accès au sous-sol. Dès 1975, il était possible de s’y rendre ; c’est-à-dire après la reconstruction du souterrain, qui était en train de s’effondrer à l’époque. Un itinéraire de visite, qui est en dessous de cinq maisons dont les couloirs ont été raccordés, a été créé sur 350m. » 
 

A Litoměřice, qui fait donc partie des České Středohoří, dont la partie sud est principalement d’origine volcanique, nous sommes entourés de volcans éteints. Si Milešovka est bien le sommet plus haut de la localité, puisqu’il culmine à 837 mètres, c’est peut-être bien le sommet de Radobýl, situé à une altitude de 399 mètres, qui suscite le plus d’intérêt. 
Car c’est d’ici que Karel Hynek Macha, en écrivant son dernier poème, aurait vu un incendie en provenance de la ville. 
Alors qu’il tentait d’apporter son secours, il aurait bu de l’eau contaminée et allait mourir quelques jours plus 


De cette colline basaltique de Radobýl, il est possible de longer, en vélo si vous le souhaitez également, la rivière de l’Elbe et de rejoindre de nouveau la ville de Litoměřice. 
Si jusqu’à en 2014 on pouvait embarquer à bord du bateau Porta Bohemica,aujourd'hui cette importante attraction touristique de la région a pris fin. 
Parmi les raisons figurent non seulement les dégâts perpétrés par les inondations à la fin de l’été 2013, mais aussi des pertes financières. 
Si les municipalités environnantes, telles que Roudnice nad Labem, Štětí ou Lovosice, ont contribué financièrement à son maintien, avec le temps leur intérêt s’est estompé et seule la ville de Litoměřice n’a pas pu subvenir aux besoins de l’entreprise. 


martedì 28 luglio 2015

Séjour à Prague : petit vocabulaire tchèque pour se debrouiller

 

Prononciation de la langue tchèque

  • l’accent porte toujours sur la première syllabe,
  • caractères spécifiques tchèques  : á = aa (a long), í et ý = ii (i long), ú et ů = ou (ou long), ě  = ié, c = ts, č = tch, š = ch, ř = rj, ž = j, ď = die, ť = tie, j = iè, s = ss, ch = ch allemand (comme Bach)

 

Petit vocabulaire tchèque à usage touristique                   

Conversation 
 courante
Inscriptions 
 courantes
Dobrý den Bonjour Vchod Entrée
Dobrý večer Bonsoir Východ Sortie
Ahoj Salut Otevřeno Ouvert
Na shledanou Au revoir Zavřeno Fermé
Děkuji Merci Pozor Attention
Není zač De rien Vstup zakázán Entrée interdite
Prosím S’il vous plaît Kouření zakázáno Interdit de fumer
Pardon Pardon Muži/páni Hommes
Ano Oui Ženy/dámy  Femmes
Ne Non    
Nerozumím Je ne comprends pas    

Lieux et directions
 
Ulice Rue Kino Cinéma
Náměstí Place Policie Police
Třída Avenue Nemocnice Hôpital
Socha Statue Lékárna Pharmacie
Most Pont Banka Banque
Kostel Eglise Potraviny Supermarché
Hrad Château fort Kde je...? Où est...?
Zámek Château Jděte rovně Allez tout droit
Fontána Fontaine Jděte doleva Allez à gauche
Řeka Rivière/fleuve Jděte doprava Allez à droite
Park Parc Tady Ici
Zahrady Jardins Tam Là-bas
Divadlo Théâtre                     

giovedì 23 luglio 2015

Running pour filles :glamour et nouveautés pour se motiver !

Si on se mettait au running pour garder la forme et se sculpter un corps de rêve?
Pour rendre cette discipline agréable et ludique, on court acheter les dernières nouveautés.....



Pour les runneuses occasionnelles
La Zquick de Reebock : sa souplesse accompagne la foulée et procure des sensations agréables. Idéal quand on ne fait pas plus de 10 km par semaine. 90 €.
Pour toutes
La Nimbus 16 d'Asics : ce classique du running a du maintien et convient autant à celle qui commence qu'à celle qui veut progresser et augmenter sa vitesse. 165 €
Pour les accros
L'Energy Boost 2.0 d'Adidas : c'est la Ferrari de la course à pieds, à s'offrir pour travailler le fractionné et la vitesse ou préparer un marathon. 160 €.

 


Trouver le bon soutien-gorge.
80 % des femmes portent un soutien-gorge inadapté au sport.
Celui-ci a de vrais bonnets moulés et se décline en 25 tailles, du 80B au IOOE pour un maintien quasi sur mesure. Pour trouver votre taille, faites le test Pro 3600 Fit
sur nike.com.
Nike Pro Rival, 50 €. 





Courir en musique, c'est plus facile et plus cool !!
Le it accessoire: des écouteurs mains libres qui informent sur la distance parcourue, la vitesse moyenne, la fréquence cardiaque et les calories brûlées.
Sport Pulse Jabra noir, 199,99 € chez Go Sport et à la Fnac.

 
Le joker ! Ces pastilles zéro calorie, à dissoudre dans sa bouteille d'eau, compensent les minéraux éliminés par la sueur et préviennent la fatigue.
5 électrolytes de PowerBar, 4,99 € les 10.

mercoledì 15 luglio 2015

Le destin tragique de l'artiste juive Charlotte Salomon

Charlotte Salomon (1917-1943) est une artiste plasticienne née à Berlin d’une famille juive. 




Elle perd sa mère à l’âge de neuf ans et son père, chirurgien renommé, se remarie quatre ans plus tard. 

Sa belle-mère, une chanteuse lyrique avec laquelle elle noue une relation compliquée, lui présente Alfred Wolfsohn qui apparait dans son œuvre sous le pseudonyme d’Amadeus Daberlohn. 
Celui-ci la séduit et elle tombe amoureuse.  


Une relation qui offrira à Charlotte une reconnaissance qui la guidera et affermira sa confiance en elle.





Elle est admise à l’Académie des Beaux-Arts de Berlin, mais la quitte après qu’on lui ait refusé un prix du fait de sa judéité. 
Son père est interné dans un camp en 1936. 
Deux ans plus tard, elle est envoyée en France à Villefranche-Sur-Mer pour rejoindre ses grands-parents. 
Ils sont accueillis par une riche américaine, Ottilie Moore, qui sauvera plusieurs enfants juifs des griffes de la Gestapo.

La vie de Charlotte Salomon est marquée par la persécution nazie, mais aussi par la révélation de plusieurs suicides dans sa famille, tous féminins (dont celui de sa mère qu’on lui avait dit morte de maladie), ce qu’elle apprend seulement en 1939, peu après celui de sa grand-mère. 
Une révélation qui la plonge dans une grave crise existentielle et qui donne lieu à ce geste artistique : contrer le désespoir en racontant son histoire.

Entre 1940 et 1942, exilée au sud de la France chez ses grands-parents, elle peint plus de 1300 gouaches de petit format qui racontent l’histoire de Charlotte Kann, son histoire et celle de son temps. 

Intitulée « Vie? ou Théâtre? », l’œuvre est composée de trois parties, comme un opéra peint, écrit et chanté. 

Un geste de remémoration, de résilience artistique, de survie prémonitoire : « afin de recréer les profondeurs de son être », dans lequel elle intègre des textes, des citations littéraires et des créations musicales.


La première image de la série représente le suicide de sa tante en 1913, dont elle porte le prénom, et la dernière la représente elle-même face à la mer, le titre de son ouvrage écrit sur son dos. 
L’œuvre entière est peinte à l’aide des trois couleurs primaires bleu, rouge et jaune sur papier et calques. 


Un travail artistique intime et personnel, la transcription d’une vie intérieure, de la fillette à la jeune femme, mais aussi un témoignage historique sur cette période noire.
Charlotte épouse Alexandre Nagler, un juif autrichien, en 1943. 
Ils sont dénoncés peu après. 
Enceinte, elle est arrêtée et gazée dès son arrivée à Auschwitz la même année. 

Elle a pu confier son travail à un proche aux bons soins de Madame Moore. 

Il a ensuite été remis à son père qui l’a légué au Musée juif d’Amsterdam.

domenica 12 luglio 2015

Praga la città d'oro, matka měst, la città dalle cento torri



Praga è una delle città più affascinanti del mondo.

Praga è un gioiello di bellezza che lascia stupiti. 

Fra cultura millenaria e paesaggi mozzafiato, Praga è una città da scoprire assolutamente.

Fra le mete “culturali” Praga riveste senza dubbio un posto particolare. 

È una città assolutamente unica, dal patrimonio artistico incommensurabile e dalla tradizione culturale millenaria, capitale della Repubblica Ceca e, prima ancora, della Cecoslovacchia. 

Ma soprattutto capitale del Sacro Romano Impero e centro nevralgico del regno e della cultura boema, fin dalla sua fondazione, che la leggenda vuole risalga al 730 d.C., quando la principessa Libuse con il marito Premsyl, capostipite della casa reale boema, costituirono il primo nucleo dell’attuale Vyšehrad – il “Castello Alto” – sulla riva destra della Moldava preconizzando per la neonata città un luminoso futuro. 

E in effetti poche al mondo hanno la magia “naturale” di Praga. Roma e Barcellona, forse. 

 
Un crocevia di arte, bellezza e cultura segnata dal fiume che la attraversa, punteggiata di musei e università, marchiata dai grandi personaggi a cui ha dato i natali e che ha ospitato nelle sue mura: da Franz Kafka a Vaclav Havel, dai compositori Dvorak e Smetana a Milan Kundera. 

Fino ad Albert Einstein, che per dieci anni ha insegnato all’ombra del celebre orologio astronomico. E ancora Keplero, Giordano Bruno, Mozart: tutti hanno vissuto lunghi periodi a Praga attratti dalla città e hanno lasciato in essa indelebili tracce.

“La città d’oro” o “La città dalle cento torri”. O semplicemente matka měst “La madre di tutte le città”. 
Così viene spesso chiamata Praga nella cultura popolare e non a caso la capitale ceca è stata proclamata nel 1992 Patrimonio dell’Umanità dall’Unesco. 

Difficilissimo selezionare dei monumenti da visitare, ce ne sono tanti...
Non si può non iniziare dalla Piazza della Città Vecchia, Staroměstské náměstí in ceco, uno degli spazi pubblici più celebri del mondo che vede concentrati in pochi metri una serie di meraviglie tutte la contemplare: a cominciare dalla Torre del Municipio con il celeberrimo orologio astronomico, vero simbolo della città, per passare alle chiese di San Nicola e quella di Santa Maria di Týn, splendido esempio di gotico del ‘300, restaurata nel ‘600 con gusto barocco dopo un grave incendio e culla della cultura boema. 


Una cultura che ha, nel già citato Vyšehrad, il proprio emblema, meta obbligata per qualunque itinerario: il Castello Alto trasuda storia da ogni suo mattone, da ciascuna delle vecchie mura che difesero la città nel corso dei secoli, dal sacrario dove riposano le personalità più importanti della storia del paese e dalla neogotica Basilica dei Santi Pietro e Paolo.
Ma se Praga è città dalle “cento torri” lo deve all’incredibile bellezza dei castelli che la punteggiano. 
L’antichissimo Castello di Praga, costruito nel IX secolo, è il fulcro politico della nazione: già sede della dinastia regnante boema, capitale del Sacro Romano Impero e oggi sede del Presidente della Repubblica. 
Nei dintorni del castello, fra le altre cose, si possono ammirare le meravigliosa Basilica di  San Giorgio e la Cattedrale di San Vito. 



Altra meta obbligata è il celebre Ponte Carlo, voluto nel 1357 da Carlo VI e distrutto e ricostruito più volte, sempre brulicante di gente e di artisti di strada. 

È uno dei tanti ponti che segnano la città lungo il corso poetico e meraviglioso della MoldavaVltava, in ceco – il “placido fiume”, guardando il quale non si può non tornare con la mente alle note dell’omonimo poema sinfonico di Bedrich Smetana che ne descrive in maniera incredibilmente fedele il corso e il carattere. 
Un fascino che continua nella “Mala Strana”, il “Piccolo Quartiere” collegato alla città vecchia dal Ponte Carlo, costellato di chiese e di palazzi oppure nello Josefov, uno dei più importanti quartieri ebraici d’Europa e dove potete visitare la casa natale di Franz Kafka

Se alla storia preferite “alternare” un tocco di modernità, ecco che potete visitare anche “Novo Mesto”, il “Nuovo Quartiere” che in realtà ha 400 anni di storia ma che è diventato nel ‘900 il centro dell’avanguardia praghese, ospitando il Museo Nazionale di Praga, oppure visitare la curiosissima “Casa Danzante” costruita nel 1946 al posto di un edificio distrutto dalle bombe durante la guerra, e che è stata dedicata a Ginger Rogers e Fred Astaire. 


I 10 luoghi da vedere assolutamente a Praga:

  1. Piazza e Municipio della città vecchia. La città ottenne il permesso reale per costruire il proprio municipio, che fu completato nel 1338. Moltissimi turisti non entrano nel municipio, anche perché la maggior parte delle aree interne non sono accessibili al pubblico. In ogni caso la parte più interessante è la torre, che si puo' visitare fino in cima utilizzando le scale o un ascensore.
  2. L’orologio e il calendario astronomico, una delle più famose attrazioni della piazza della città vecchia. L’orologio e il calendario astronomico segnano l’ora durante il giorno con un meccanismo di apertura delle finestre in modo che si possa vedere la processione degli apostoli.
  3.  Il Ponte Carlo. Originariamente il ponte aveva una struttura in legno che fu spazzata via durante un terribile alluvione. A seguito di questo avvenimento, fu stato sostituito con una struttura in pietra forte e divenne noto come il "ponte di Giuditta". Fu poi rinonimato in onore del re Carlo IV.
  4. Mala Strana, Chiesa di St Nicholas. La chiesa di St Nicholas è la più famosa chiesa barocca di Praga. Ben 12 case, una vecchia scuola e due cimiteri adiacenti furono chiusi e demoliti per fare spazio all’edificio.
  5. Bambino Gesù di Praga. Non sappiamo chi realizzò la piccola bambola di legno rivestita di cera, ma sappiamo che il Bambino Gesù di Praga originariamente giunse dalla Spagna e fu donato come regalo di nozze alla duchessa Maria Manrique de Lara nel 1556 per il suo matrimonio in Boemia. Alla sua morte la statuetta passò alla figlia Polyxena.
  6. Chiesa di Santa Maria della Vittoria. Si tratta di una bellissima chiesa vicina al monastero dei Carmelitani Scalzi, dove è custodita la statua del Bambino Gesù.
  7. Il Castello di Praga, Vecchio Palazzo Reale. Il Palazzo Reale era uno degli edifici originali presenti nel complesso del castello di Praga e adiacente alla Cappella di Tutti i Santi (ora Chiesa di Tutti i Santi).
  8. Vladislav Hall. Vladislav Hall fu aggiunto successivamente al complesso del Castello. Se qui senti parlare di “defenestrazioni” è perché due governatori sono stati gettati proprio da queste finestre. La vista dà su un meraviglioso giardino.
  9. Galleria d’arte di Praga. Questa esposizione permanente espone più di 100 dipinti provenienti dalle collezioni di Rodolfo II e capolavori più moderni dal diciassettesimo secolo a oggi.
  10. La torre Petrin. La torre Petrin (Rozhledna) è alta 63,5 metri ed è costituita da una struttura in acciaio. Spesso viene definita “piccola torre Eiffel” anche se il design e le dimensioni sono completamente differenti da quella francese.



Dal diario di un turista
Per un viaggio a Praga ci vuole almeno una buona guida acquistata in libreria, la consultazione di qualche blog e se possibile qualche nozione della lingua locale.
Oltre i monumenti inconturnabili della città bisogna gironzolare senza meta per le vie e i vicoli del centro prendendo qualche traversa lungo il fiume e lasciarsi guidare dal caso.

Le cose che subito sorprendono sono la pulizia, l’ordine e la sensazione di sicurezza che si respira nella città storica, quella del circuito turistico. 
Praga è una città affascinante, della cui bellezza i praghesi sono consapevoli e fieri, e verso cui hanno un profondo rispetto. 
Questo messaggio non espresso passa in maniera efficace ed immediata. 
Davvero nessuno oserebbe comportarsi in maniera incivile.

Praga va girata con scarpe comode e cuore leggero. 
Il centro storico è pieno di artisti di strada. 
Musicisti, pittori, ritrattisti e caricaturisti; venditori di souvenir e di tutto un po’. Tutti mostrano ben in vista il cartoncino con il numero dell’autorizzazione comunale munita di foto. 

Per un amatore di tram è un piacere vedere vecchi tram circolare per tutta la città, visibilmente puliti quotidianamente, e senza graffiti, scritte od imbrattamenti in genere. 



Mezzi pubblici 
Arrivati all’aeroporto munirsi di un biglietto valido 90 minuti (poco più di un euro) ed arrivare in centro con il bus 119 e poi con la metropolitana linea verde
Economico, rapido e praticissimo. 
Evitare mezzi privati come taxi e navette, che hanno prezzi assolutamente esagerati. 
Per il resto,  girare a piedi è un must. 
Lo scenario costante è quello di palazzi e case con facciate e decori di rara bellezza, spettacolo sprecato girando con i mezzi. Inoltre i vari punti di interesse non sono molto lontani fra di loro. 
Con questo metodo non è difficile una percorrenza giornaliera di 10 chilometri, cosa tutto sommato normale girando per città d’arte, e questo spiega l’utilità di scarpe comode e ben ammortizzate, poiché le strade sono quasi tutte lastricate.

 
Cibo 
Per gli italiani non è un tour gastronomico, ma è possibile mangiare bene senza spendere molto. La cucina è un po’ quella austro-tedesca con un lieve spostamento ad est, quindi patate, crauti, salsine un po’ speziate ed un po’ piccanti. Usanospesso il rafano, che è molto intenso e non sempre gradevole. Attenzione al contenuto delle ciotoline che portano in tavola. In generale si pranza o si cena con un piatto unico di carne, maiale al forno o alla griglia, goulasch oppure anatra arrosto. Quasi assente il pesce; proposta invece la trota.

3 consigli gastronomici


Il primo consiglio, nella viuzza che si imbocca sotto un arco sul lato destro di una casa azzurra, lasciando alle spalle il famoso orologio astronomico, dopo pochissimi metri sulla sinistra c’è una cantina-birreria con due botti appoggiate in strada. Guardate dentro, e se non vedete niente siete nel posto giusto. Scendendo le scale si scende ad un locale molto bello e caratteristico con soffitto a volta in mattoni. 
Guardate le pietanze nei piatti e le facce dei commensali. Sedete ed ordinate, perché alla fine avrete mangiato un ottimo piatto di carne, bevuto un'ottima birra ad un prezzo modico.


Il secondo consiglio è quello di evitare i banchi che servono prosciutto di Praga ai passanti. 
Tagliano razioni esagerate di prosciutto mal affumicato, poco cotto per tenere la carne umida e farla pesare di più, tagliato alto due dita o più e rispondendo ovunque male alla richiesta di tagliarlo sottile. Alla fine si mangia carne di maiale cruda, mangiando in piedi o seduti per terra, spendendo molto più di quanto chiesto in qualsiasi locanda, trattoria o ristoranti. Evitare i panini in genere, tranne casi di vera urgenza.


Il terzo consiglio è quello di evitare assolutamente la crociera sulla Moldava con cena o buffet a bordo. Mentre la navigazione di un’ora è certamente molto gradevole, e la città di notte illuminata è uno spettacolo incantevole, il menù è pessimo, veramente immangiabile e molto caro.


Prezzi  
Praga è una meta decisamente abbordabile. Gli ingressi ai centri di interesse sono a pagamento, ma valgono sicuramente il costo. Tutti gli edifici – palazzi, chiese e sinagoghe – sono tenuti con cura esemplare, e gli accessi sono fluidi ed ordinati. Per mangiare c'è molta scelta e i prezzi sono esposti.

Noi abbiamo prenotato con Expedia al Praha Inn Hotel, a 10 metri da piazza Venceslao che è centralissimo, ma ottimamente insonorizzato, spendendo per 5 giorni e 4 notti volo a/r compreso 440 euro a coppia. 
Naturalmente ci sono infinite altre proposte, ma essere in pieno centro è veramente comodo.


In sintesi, cinque giorni bellissimi, ad un costo davvero accessibile, in una città incantata, romantica e di sapore antico.




giovedì 2 luglio 2015

Il Machiavelli e il Principe




Il Principe di Niccolo’ Machiavelli


ll Principe (titolo originale in lingua latina : De Principatibus, "Riguardo i Principati") è un trattato di dottrina politica scritto da Niccolò Machiavelli nel 1513, nel quale espone le caratteristiche dei principati e dei metodi per mantenerli e conquistarli. 
Si tratta senza dubbio della sua opera più nota e celebrata, quella dalle cui massime (spesso superficialmente interpretate) sono nati il sostantivo "machiavellismo" e l'aggettivo "machiavellico".


Il Principe è sempre stato nell' « Indice » dei libri proibiti dalla Chiesa cattolica, in parte perché smontava le teorie politiche cristiane come quelle - rispettate da lungo tempo - di Sant'Agostino e Tommaso d'Aquino, ma soprattutto perché Machiavelli annulla ogni legame tra etica e politica: infatti, secondo lui, il Principe deve cercare di sembrare magnanimo, religioso, onesto ed etico.



Ma in realtà, i doveri di un principe non gli permettono di possedere alcuna di queste virtù.


Il Principe ha sfidato la filosofia scolastica della Chiesa cattolica e la sua lettura ha contribuito alla fondazione del pensiero Illuminista e quindi del mondo moderno, occupando così una posizione unica nell'evoluzione del pensiero in Europa
Le sue massime più conosciute sono ampiamente citate anche oggi, nella critica di leader politici.
 

Niccolo’ Machiavelli nel « Principe » teorizza, come ideale, un Principato assoluto, nonostante egli si sia formato nella scuola repubblicana e abbia sempre creduto nei valori della Repubblica. Il suo modello è la Repubblica romana, che Machiavelli esalta nei « Discorsi sopra la prima deca di Tito Livio », con la partecipazione diretta del popolo.
 
Il dibattito su questa questione è tuttora aperto, tra le ipotesi c'è anche quella dell'opportunismo: Machiavelli avrebbe desiderato ottenere di nuovo un posto politico di rilevanza e sarebbe stato quindi disposto, per arrivare a questo,  ad accettare la dimensione monarchica. 
Oppure, il suo « Principe » potrebbe essere un modello universale di capo di Stato, di qualunque forma esso sia, monarchia o repubblica.
 

La critica moderna ha però ultimamente ipotizzato che la volontà di scrivere « il Principe », e quindi di parlare di monarchia, sia stata mossa dall'aggravarsi della situazione in Italia. Difatti alla fine del '400 ed inizio del '500, l'Italia si trovava in un periodo di continue lotte interne.
Niccolo’ Machiavelli, attraverso il suo trattato, avrebbe voluto incitare i Principati italiani a prendere le redini del paese, ormai sommerso da continue guerre, credendo che l'unico modo per riacquistare valore, in quel preciso periodo, fosse proprio un governo di tipo monarchico. 


È dunque questo il motivo che ha suscitato le numerose critiche.
 

Frasi più che celebri di Niccolo’ Machiavelli

« Il fine giustifica i mezzi. »,

« E’ molto più sicuro essere temuti che amati. »

« Chi viene eletto principe col favore popolare deve conservare il popolo come amico.»

« Tutti ti valutano per quello che appari. Pochi comprendono quel che tu sei. »  

« Pochi vedono come siamo, ma tutti vedono quello che fingiamo di essere. »

« La guerra è una professione con la quale un uomo non può vivere onorevolmente; un impiego col quale il soldato, se vuole ricavare qualche profitto, è obbligato ad essere falso, avido, e crudele

« Le iniurie si debbono fare tutte insieme, acciò che, assaporandosi meno, offendino meno: e' benefizii si debbono fare a poco a poco, acciò che si assaporino meglio. »

« Un principe che può fare quello che vuole è un pazzo; un popolo che può fare ciò che vuole non è savio. »