Française, son père est médecin militaire et sa mère artiste passée par l’école des Beaux-arts, Gabrielle Cluzel grandit dans un cadre familial dicté par les valeurs catholiques.
Elle se passionne pour la littérature dès l’adolescence et passe de nombreuses heures plongée dans les livres de la bibliothèque familiale.
Ses études vont l’éloigner des lettres, entre l’obtention d’un Bac scientifique et la réalisation d’une formation en finances à l’université Paris Dauphine.
Une voie qui ne va pas lui correspondre et dont elle va se détacher dans ses futurs choix professionnels.
Gabrielle Cluzel connaît sa première expérience professionnelle au sein d’un cabinet de recrutement.
Signe de son tâtonnement pour trouver son orientation de carrière, elle se reconvertit par la suite dans l’enseignement.
Mais l’appel de l’écriture est trop fort, c’est donc tout naturellement qu’elle va se tourner vers le roman et le journalisme.
Sa nouvelle vie d’auteur démarre dès 2003 avec le recueil de nouvelles Rien de grave.
Elle enchaîne très rapidement avec un deuxième recueil baptisé Un soupçon d’imprévu, publié en 2005.
Ce dernier reçoit un très bon accueil critique de la profession, ce qui vaut à Gabrielle Cluzel d’être lauréate du Prix Renaissance en 2006.
Ce succès l’encourage à poursuivre sa carrière en ce sens, même si son prochain ouvrage va se faire attendre pendant plusieurs années avant de voir le jour en 2013.
Le roman Méfiez-vous de la France bien élevée ! traduit les valeurs ancrées en elle, celles d’un catholicisme puritain en réponse à la loi sur le mariage homosexuel et la “Manif pour tous” qui animent les débats publics en cette année 2013.
La plume est raffinée, le ton est humoristique, mais le propos fait polémique.
Gabrielle Cluzel assume pleinement ses positions conservatrices avec une opinion à contre-courant de l’idéologie sociétale du moment, ce qui lui vaut une reconnaissance médiatique.
Son quatrième roman, Adieu Simone ! Les dernières heures du féminisme, publié en 2016, s’attaque quant à lui au féminisme contemporain.
Encore une fois la plume est saluée à travers un style soigné et décalé mais le contenu prête à débat dans un espace médiatique occupé par les actions et déclarations, parfois extrêmes, des féministes radicales.
Le cinquième livre, Enracinés ! Nous sommes tous des héritiers, datant de 2020, fait écho à ses racines. Elle y défend ainsi la bourgeoisie catholique de province, un combat très personnel propre à ses origines.
Cet ouvrage lui vaut le premier prix des lecteurs de la presse française libre décerné par le quotidien catholique Présent.
En parallèle de sa passion pour le roman, Gabrielle Cluzel va s’épanouir professionnellement en tant que journaliste.
Cette deuxième carrière débute par des articles dans la rubrique “Femmes et famille” de la revue Monde & Vie et se poursuit par la chronique “Sur le vif” dans le magazine Famille chrétienne, un espace d’expression créé spécifiquement pour elle.
Elle ne va cependant pas limiter ses tribunes d’expression aux médias dit catholiques.
Pour aborder ses thématiques de cœur, les femmes et la famille, elle va profiter d’un créneau sur Radio Courtoisie : le Libre journal de la famille et de l’éducation.
Elle anime de 2010 à 2017 l’émission avec pour thèmes l’actualité relative à ses sujets de prédilection mais aussi des analyses politiques de manière plus globale.
Gabrielle Cluzel complète son travail journalistique via des éditos et articles d’actualités rédigés pour Valeurs Actuelles, mais aussi pour le site Boulevard Voltaire où elle va s’imposer comme un membre prépondérant.
Le site d’actualité Boulevard Voltaire est fondé par Robert Ménard, son épouse Emmanuelle Duverger-Ménard et Dominique Jamet.
Lancé en 2012, le site apparaît comme un blog d’information sans pour autant répondre au cadre professionnel d’un service de presse en ligne.
Cependant, le site attire de nombreux utilisateurs dès son lancement.
Gabrielle Cluzel, quant à elle, participe dès les prémices du projet en tant que contributrice.
Les fondateurs vont quitter l’aventure un à un, pour se diriger vers d’autres projets, mais Gabrielle Cluzel va poursuivre son investissement au sein du média.
Robert Ménard se détache du projet en 2014 pour remplir son rôle de maire de Béziers, Dominique Jamet démissionne en 2016 à la suite de désaccords au niveau de la ligne éditoriale et Emmanuelle Ménard quitte ses fonctions de directrice de la rédaction en 2017 pour honorer son mandat de députée.
Gabrielle Cluzel prend la succession de Emmanuelle Menard dès 2017 avec pour objectif de professionnaliser le média afin de répondre aux standards de la Commission paritaire des publications et des agences de presse.
Cette nouvelle fonction lui apporte une médiatisation nouvelle avec des invitations télé en tant qu’éditorialiste et une présence radio comme chroniqueuse.
Sa nouvelle notoriété se traduit par des invitations dans des émissions télévisées sur
CNews et LCI.
Son regard sur la société, son humour et sa répartie font mouche pour faire vivre des débats animés contre ses détracteurs ou des intervenants avec des opinions aux antipodes de ses croyances.
Depuis 2021, elle revient dans le paysage de la radio française en intégrant l’équipe de chroniqueurs d’Europe 1.
Cette exposition accrue s’accompagne des mauvais côtés des jeux médiatiques.
Gabrielle Cluzel est victime d’insultes et de menaces de mort par un inconnu, le 10 juillet 2022 à Versailles, alors qu’elle faisait ses courses en présence de ses enfants. Le responsable de l’agression l’a reconnu avant de l’injurier en raison de ses prétendues orientations de pensée.
Mère de famille nombreuse, catholique, Gabrielle Cluzel revendique ses prises de position très conservatrices sur les questions de société autour de la famille.
Présente dans des médias dits catholique, comme Monde & Vie et Famille chrétienne, Gabrielle Cluzel partage les positions de l’église sur des sujets comme le mariage homosexuel ou l’IVG.
Si elle n’apporte pas son soutien public à un parti politique, Gabrielle Cluzel est catégorisée comme une personnalité proche des mouvances de droite en raison des différents médias pour lesquels elle prête sa plume.
Sans se déclarer comme un soutien à la candidature de Laurence Trochu aux élections législatives pour la circonscription de Versailles sous la bannière Reconquête !, elle ne tarit cependant pas d’éloges pour dresser le portrait de cette dernière qui partage sa philosophie autour du conservatisme.
La journaliste est très discrète sur sa vie privée. Il est de notoriété publique qu’elle est mère de sept enfants.
En tant que catholique convaincue, la famille est sacrée pour elle.
On ne connait pas le nom de son mari, qu'elle a rencontré à l'âge de 19 ans. qui est le père de ses sept enfants et qui joue un rôle prépondérant dans l’équilibre familial.