martedì 20 ottobre 2009

cari cagnolini !


A Milano si concentra la maggiore densità di cani di piccola taglia e così Cesar, celebre brand che da più di vent’anni si occupa di rendere il legame tra uomo e cane più saldo venendo incontro a tutte le esigenze che la convivenza genera, da entrambe le parti, con una serie di prodotti specifici per il cibo e le prelibatezze dei nostri beniamini.
Milano, quindi, festeggia gli amici a quattro zampe lo fa con una serie di iniziative che hanno come location un luogo fuori dal comune: la Rinascente Duomo.

Ma, non solo: tutto il centro sarà dal 3 al 9 novembre dog friendly.

Giovanni Gastel dedica al connubio uomo-cane una mostra fotografica che racconta attraverso dieci immagini l’unicità e la forza dell’amore verso i propri cuccioli. In più, la mostra avrà anche un risvolto benefico: sarà infatti possibile acquistare i ritrattie i fondi così raccolti saranno devoluti a favore di un rifugio milanese.

All’interno della Rinascente Duomo anche tanti oggetti in edizione limitata che Cesar ha creato in collaborzione con noti marchi che hanno così decretato il loro amore verso gli animali: Alessi, Cigno, Morellato e Serapian.Alessi ha progettato la nuova ciotola Lulà per cani di taglia media e piccola: Miriam Mirri ha disegnato una base di plastica con tre piedini di gomma al cui interno si trova la ciotola vera e propria, in acciaio inossidabile.

Sopra, un coperchio a calotta con un simpatico cagnolino ululante, come manico.
Cigno, firma, invece, un cestino per biciclette interamente realizzato a mano, per portare a spaso con noi, in bicicletta, il nostro caro amico.
Un collare che è un vero gioiello è invece quello che Morellato propone per Cesar, per un omaggio speciale che coniuga l’uso sapiente dei materiali, ad uno stile attento alle tendenze e alla raffinatezza.

Un oggetto unico, come unico è il nostro amico.
E infine, Serpian firma due edizioni limitate: uno speciale trolley con “porta cagnolino” e una cuccia in morbida pelle per un bentornato a casa con tutte le coccole dovute e meritate.
Cesar, come al solito, l’ha pensata veramente bella e dal prossimo 3 a al 9 novembre Milano sarà una città da cani!

La mania del fotoritocco


A quarantacinque anni non si è vecchi, ma nemmeno giovanissimi.

La pelle è più spenta, gli occhi sono lievemente ombreggiati, le parentesi del sorriso incorniciano labbra non più freschissime.

Quando si è famosi, tutto questo, evidentemente, secca. Specialmente quando si deve concedere la propria immagine al fotografo per ragioni di lavoro.

Punturine rimpolpanti, botox paralizzanti, lifting stiranti? Non basta più.

Ma il computer ci viene in aiuto con il fotoritocco.

Bastano pochi gesti di mouse ed ecco le labbra diventare turgide e voluminose, i seni crescere, gli zigomi alzarsi ancor più del dovuto, le imperfezioni su cosce, pancia, fianchi cancellarsi come se si avesse sempre vent’anni, come se non ci si sedesse mai, come se la propria carne fosse di cemento armato.
Una pratica sempre più frequente negli ultimi anni e che coinvolge sempre più soggetti giovani, se non giovanissimi, accecati dall’idea di un’immagine senza difetti.

Il fenomeno ha allarmato la parlamentare francese Valérie Boyer, la quale ha deciso di presentare un disegno di legge che imponga ai giornali di apporre la dicitura “photo retouchée” su ogni immagine che sia passata tra le maglie di Photoshop, allo stesso modo delle etichette sui pacchetti di sigarette.

Lo scopo, secondo la Boyer, è duplice: da un lato tutelare il consumatore a che la sua buona fede non venga carpita con immagini contraffatte e lesive del proprio potere di valutazione, dall’altro evitare una stereotipizzazione dell’immagine umana, specialmente nel caso di soggetti femminili. Per ora la proposta sembra solo una colossale boutade, ma quanto c’è di vero nelle parole della Boyer?
Se la corsa alla perfezione estetica può facilmente generare il concetto di contraffazione di immagine, a rendere giustizia ai comuni mortali, autentici e veraci, stanno le immagini segrete scovate dai paparazzi, nelle quali le carni delle star si presentano atone, penzolanti e talvolta davvero brutte.

L'Opéra version 2010


En 1955, Dalloyau créé l’Opéra, gâteau rectangulaire composé de trois feuilles de biscuit Joconde imbibé d'un sirop de café et garni de crème au beurre au café et de ganache au chocolat avec le dessus recouvert d'un glaçage au chocolat profondément noir.

En 2010, Dalloyau réinvente l’opéra : un blanc immaculé, une recette contemporaine, la gourmandise du praliné et du caramel. Une nouvelle façon de réinterpréter ce dessert mythique et intemporel avec un délicieux mariage de chocolat, d'amandes et de noisettes.
Un délice à déguster d’urgence !
Opéra 1955: biscuit Joconde au café, crème au café, ganache au chocolat noir 70% de cacao, origine Venezuela Prix : de 2 à 12 personnes, 6,50 € la part / Prix grand Opéra 39,60 €

Opéra 2010, biscuit Joconde aux amandes parfumé au caramel au lait, crème giandujas, ganache chocolat noisette, glaçage chocolat blancPrix : de 2 à 12 personnes, 6,50 € la part / Prix grand Opéra 39,60 €
http://www.dalloyau.fr/

lunedì 19 ottobre 2009

Le livre des fans de mode



100 Contemporary Fashion Designers, TASCHEN 25 -
Édition spéciale,
est "la bible" pour mieux comprendre la mode et découvrir cet univers passionnant.

L'édition en deux volumes rassemble les meilleures pages des deux premiers tomes de la célèbre série Fashion Nowen offrant un panorama international et détaillé de la création dans le monde de la mode à l’aube du XXIe siècle.

Édité par Terry Jones, le créateur d'i-D, ce livre est un ouvrage de référence indispensable pour tous ceux qui s'intéressent à l'avenir de la mode.

Les créateurs prometteurs, superstars de demain, sont présentés aux côtés des plus grands noms de la mode.




Indispensable !

INFOS PRATIQUES :100 Contemporary Fashion Designers - Terry Jones

Couverture rigide, 2 volumes sous coffret, 23.8 x 30.5 cm, 720 pages

Edition multilingue: Allemand, Anglais, Français.

le 17 octobre : l'après midi littéraire au Lutetia


Le célèbre palace rive gauche s‘est remis à ses premières amours littéraires en se concoctant un petit programme intello mais pas prise de tête pour offrir quelques nourritures spirituelles à ses aficionados tous les samedis en collaboration avec l'association Les Mots Parleurs.

Chacun aura l'occasion de venir lire et exprimer à haute voix le texte littéraire de son choix puis de travailler son intonation, sa respiration, sa syntaxe et sa diction à l'aide de comédiens et pros du théâtre.
Le 17 octobre dans les salons du grand hôtel autour d'un cocktail pour découvrir le roman d'Eric Holder, Bella Ciao lu et expliqué par le célèbre écrivain.

Hôtel Lutetia
45, boulevard Raspail 75006 Paris
01 49 54 46 76

sabato 10 ottobre 2009

Expo parisienne : si la mode m'était contée..




Lieu de prestige et de goût, l'Hôtel Sofitel Paris Le Faubourg organise avec Polka Galerie une exposition autour de quatre photographes de mode, exposant les photographies de Derek Hudson, Cathleen Naundorf, Jean-Marie Périer, Gérard Uféras.

De l'élégance gracile des modèles de Gérard Uféras aux clichés intimistes de Derek Hudson, de l'humour coloré de Jean-Marie Périer aux polaroids maculés et translucides de Cathleen Naundorf, les photographes racontent la mode, ce monde énigmatique et sensuel.
L'occasion de célébrer un univers qui intrigue, attire, ou fascine, mais ne laisse jamais indifférent.

Exposition de photographies 09 Septembre-31 Octobre 2009
Hôtel Sofitel
Paris Le Faubourg 15, rue Boissy d'Anglas
75008, Paris
Présentation Polka Galerie Spécialisée dans le photojournalisme,
Polka Galerie se consacre à : « ces photographes professionnels qui transmettent par l’image les faits de notre société... »C’est la première galerie photo liée à la fois à un magazine (qui est son « catalogue » prestigieux) et à un site web. Chaque photo exposée est disponible à la vente.

Les reportages publiés dans Polka Magazine sont tous exposés aux murs de la galerie.

Des soirées événementielles réunissent les photographes, les clients de la galerie, mais aussi les lecteurs du magazine et les « visiteurs » du site.

Des expositions thématiques et itinérantes.

Informations pratiques
12, rue Saint-Gilles 75003 Paris France Tél : + 33 6 22 76 27 72

Plus d'information
http://www.polkagalerie.com/

giovedì 8 ottobre 2009

Le site internet de Jacques Chirac


Jacques Chirac lance sorosoro.org pour sauver les langues rares


L'ancien président Jacques Chirac a présenté mardi les activités de sa fondation au service des langues rares, qui font l'objet du tournage de films et du lancement d'un site internet.


Présenté au musée du Quai Branly à Paris, le site www.sorosoro.org propose de s'informer sur les quelque 6.000 langues actuellement parlées dans le monde, dont la moitié risque de disparaître d'ici à la fin du siècle.


Sorosoro est un mot araki qui signifie "souffle, parole, langue". La langue araki n'est plus parlée aujourd'hui que par huit personnes au Vanuatu, une île du Pacifique.
Sont aussi proposés sur le site un quiz, une rubrique "le mot du mois" et des vidéos sur des tournages en cours sur des langues et des cultures en voie de disparition au Gabon et au Guatemala.


"C'est parce qu'elles sont porteuses de sagesse que les langues peu parlées, et les savoirs qu'elles véhiculent, méritent mieux que d'être conservées comme des témoignages du passé", a déclaré Jacques Chirac, 76 ans, dans un discours transmis par sa Fondation "Agir au service de la paix".
L'ancien président français (1995-2007) a émis le souhait qu'une "nouvelle forme de conscience collective, attentive à la diversité, respectueuse de l'apport de chacun au progrès commun, l'emporte sur l'arrogance de la pensée unique".

Lagarce au Théatre Musical de Besançon


Le 6 octobre 2009 La cantatrice Chauve de Ionesco, revisitée par le bisontin Lagarce, était sur la scéne du Théâtre Musical de Besançon.
Les dialogues absurdes et l'attitude des personnages ont déclenché les rires d'une salle pleine à craquer.

17 ans après la mise en scène de Jean-Luc Lagarce, mort du sida en 1995, les comédiens de sa Cantatrice chauve ont initié un projet théâtral hors du commun en remontant à l’identique cette création originale de 1992.

Sous la responsabilité artistique de l’un d’entre eux, François Berneur, les souvenirs de chacun ont été collectés de manière à restituer pas à pas les consignes de la direction d’acteurs originelle, considérablement aidée en cela par les retrouvailles avec le décor, miraculeusement intact.
Ainsi telle une psychanalyse permettant de faire resurgir l’ensemble d’un contexte déstructuré, les conflits et attirances des personnages purent retrouver les repères d’un cadre que précisément Eugène Ionesco avait, lui, dynamité de l’intérieur.
Cette quête de l’auteur en but de révéler l’absurde, transgressé par la démarche du metteur en scène exacerbant la perception d’un décalage, va se trouver ainsi réactualisée et donc clonée par les protagonistes initiaux pris au jeu abyssal de reconstituer un puzzle d’autant plus opaque qu’ils en étaient à l’époque les marionnettes et non les observateurs.
Et pourtant, non seulement cette expérience fonctionne, mais elle agit tel le révélateur d’une volonté créatrice qui trouve son véritable aboutissement dans la pérennité du délire concerté.

Deux couples anglais, copie conforme au détail vestimentaire près, mais dont la disparité morphologique renforce l’ensemble des dysfonctionnements de perspective que la pièce va organiser de manière récurrente, vont se côtoyer le temps d’une soirée sur une pelouse d’un vert fluo et où une façade de maison et une haie délimiteront l’imaginaire d’un espace clos mental. Si le capitaine des pompiers devait mettre le feu à la bonne, tout malentendu ou autre équivoque devront être mis au crédit d’un imbroglio rituel dont plusieurs tentatives de fin seront mises à l’épreuve des spectateurs.

Jean-Luc Lagarce (1957-1995) est actuellement l’auteur contemporain le plus joué en France. Metteur en scène de textes classiques aussi bien que de ses propres pièces, c’est en tant que tel qu’il accède à la reconnaissance de son vivant.

Depuis sa disparition, son œuvre littéraire (vingt-cinq pièces de théâtre, trois récits, un livret d’opéra…) connaît un succès public et critique grandissant ; elle est traduite en vingt-cinq langues.

Parcours de Jean-Luc Lagarce

Quand Jean-Luc Lagarce est mort (du sida) le 30 septembre 1995, c’était un metteur en scène connu mais un auteur encore méconnu. Certes, plusieurs de ses pièces avaient été jouées avec succès mais d’autres étaient restées dans le tiroir ou incomprises. Sa notoriété n’a cessé de croître depuis sa disparition et aujourd’hui Jean-Luc Lagarce est considéré comme un auteur classique contemporain, à l’instar d’un Bernard-Marie Koltès (mort du sida peu avant Lagarce) dont la notoriété a été plus précoce grâce à l’aura de Patrice Chéreau, qui montait ses pièces. Lagarce, lui, montait les siennes.

Si Lagarce n’a pas été reconnu de son vivant comme un auteur important, c’est peut-être que le langage théâtral de ses pièces était trop en décalage, trop novateur.
Aujourd’hui, c’est l’un des auteurs coqueluches des cours d’art dramatique, un auteur chéri des troupes amateurs et de plus en plus prisé par les meilleurs metteurs en scène, toutes générations confondues.
Il est traduit dans une quinzaine de langues. Les colloques, les études universitaires et les publications se multiplient.
En 2008, l’une de ses pièces a été créée salle Richelieu, la grande scène de la Comédie-Française.
Jean-Luc Lagarce est né le 14 février 1957 – il aurait donc eu 52ans en 2009 – dans le pays de Héricourt (Haute-Saône) et a passé toute sa jeunesse à Valentigney, une petite bourgade, fief des usines automobiles et des cycles Peugeot où ses parents travaillaient comme ouvriers ; il est aussi le rejeton d’une culture protestante.
Au collège, une femme, professeur de français-latin, initie les élèves au théâtre : Lagarce, 13 ans, écrit pour la classe sa toute première pièce (perdue).

A 18 ans, son baccalauréat en poche, il part vivre à Besançon, la grande ville de la région, s’inscrit à la faculté de philosophie et au conservatoire d’art dramatique de la ville.

Bientôt, avec quelques élèves du conservatoire, il fonde une compagnie amateur, la Roulotte, nom qui rend hommage à Jean Vilar.

Parallèlement Jean-Luc travaille à un mémoire universitaire sur le thème « Théâtre et pouvoir en Occident ».

Quelques années plus tard, il abandonne l’université ses études (et un travail en cours sur le marquis de Sade) pour se consacrer entièrement au théâtre : sa compagnie devient professionnelle.

La Roulotte est basée à Besançon, mais n’a pas de lieu propre excepté un bureau.
Elle répète où elle peut et est hébergée le temps d’un spectacle dans les théâtres de la ville. Dès lors, Jean-Luc Lagarce va mener une double vie d’auteur et de metteur en scène.
La compagnie de la Roulotte sera progressivement subventionnée par les collectivités locales, régionales et bientôt par le ministère de la Culture.

En tant qu’auteur Lagarce recevra l’appui de Théâtre Ouvert, un organisme subventionné basé à Paris qui vise à mieux faire connaître les auteurs de théâtre contemporain. Il obtiendra également plusieurs bourses du ministère de la Culture ; en outre, certains théâtres lui commanderont des pièces.
Théâtre et pouvoir en Occident partait du théâtre grec, passait par le siècle classique (le XVIIe), allait voir du côté de Tchekhov et s’achevait sur quelques grands noms du théâtre des années cinquante : Ionesco, Genet, Beckett. Comment écrire après eux ? Lagarce posait la question.

Il va commencer par mettre ses pas dans ceux de Ionesco en écrivant quelques pièces marquées par le théâtre de l’absurde (dont Erreur de construction, Carthage, encore), revendiquant ouvertement l’héritage en faisant référence à La Cantatrice chauve, pièce que le metteur en scène Lagarce montera beaucoup plus tard avec un grand succès. Sa pièce Les Serviteurs fait des clins d’œil aux Bonnes de Jean Genet.
Quant à Beckett, Lagarce montera très tôt trois de ses courtes pièces après avoir mis en scène plusieurs montages à partir de textes de l’Antiquité grecque : Clytemnestre puis Elles disent…, spectacle inspiré de l’Odyssée, histoire du retour d’Ulysse au pays natal, un motif qui allait être récurrent dans plusieurs des grandes pièces de Lagarce.
Voyage de Madame Knipper vers la Prusse Orientale, sa première pièce à être montée à Paris, fait référence à Tchekhov. C’est une pièce où Lagarce affirme son univers et façonne son style. Le lieu où se passe l’action est « le plateau nu d’un théâtre », des personnages sont réunis dans l’errance : ils fuient la guerre quelque part en Europe.

La guerre n’est jamais là dans les pièces de Lagarce mais elle rôde souvent en coulisses. On retrouve cette structure dans Vagues souvenirs de l’année de la peste où un groupe de personnages a fui la peste qui sévissait à Londres.

Dans cette errance, les personnages parlent de leur vie passée. Il ne se passe rien ou presque dans les pièces de Lagarce, l’intrigue est on ne peut plus mince, tout est dans la langue, la parole, le dit, le comment dire et le non-dit.
Knipper est une actrice. Le monde du théâtre, des tournées, des coulisses est au centre de plusieurs pièces comme Music-hall (une artiste flanquée de ses deux boys ressasse ses tournées), Hollywood (inspirée par le monde du cinéma et de la littérature américains – à commencer par Fitzgerald –, la pièce mêle des personnages de roman et d’autres ayant existé), Nous, les héros (qui fait référence au Journal de Kafka, et évoque la vie d’une troupe en tournée dans l’Europe centrale à la veille d’une guerre).

Cette dernière pièce, Jean-Luc Lagarce l’avait écrite pour les acteurs de sa mise en scène à succès du Malade imaginaire de Molière.
Et c’est en s’inspirant d’un vieux manuel que Lagarce écrira Les Règles du savoir-vivre dans la société moderne, pièce pour une actrice.
Histoire d’amour (repérages), De Saxe, roman et Histoire d’amour (derniers chapitres), forment une informelle trilogie intimiste d’une histoire entre deux hommes et une femme à travers le temps.

On retrouve ce trio dans Derniers remords avant l’oubli : l’un des hommes s’est marié, la femme aussi, ils ont eu des enfants, l’autre homme est resté dans la maison où les trois vivaient naguère, ils se retrouvent avec leurs conjoints et la fille d’un des couples, pour vendre la maison. Ils repartiront sans rien avoir décidé.
De l’intime on est passé au tableau d’une certaine société.
Plusieurs pièces comme Retour à la citadelle, L’Exercice de la raison (restée inédite jusqu’en 2007) et Les Prétendants brossent un tableau satirique des lieux de pouvoir à la faveur d’une nomination.
On nomme un nouveau gouverneur, un nouveau directeur, la pièce se situe là, dans ce moment de bascule de l’investiture, entre l’ancien et le nouveau.

L’humour et le regard caustique de Lagarce y font bon ménage ; mais on retrouve cet humour partout, y compris dans ses dernières pièces, plus sombres puisqu’il y est question d’un enfant qui revient au pays natal à l’approche de la mort. Ce retour du fils peut être hypothétique, rêvé – comme dans J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne, où cinq femmes attendent le retour d’un frère, d’un fils parti il y a longtemps –, ou effectif – comme dans Juste la fin du monde, qui se passe dans un cercle familial.
Dans Le Pays lointain, ce cercle rejoint l’autre famille, celle que le héros s’est choisie : amantes, amants, amis.
Cette pièce ultime, Jean-Luc Lagarce l’achèvera quinze jours avant de disparaître.
Quand on la lira, quelques mois après sa mort, cela sera un choc émotif d’abord, puis bientôt un éblouissement.

Il écrit son "Journal" publié par "Les Solitaires Imtempestif"
Journal 1977-1990
"J’écris principalement mon Journal dans les cafés. Je pars marcher et j’emporte mon cahier glissé sur le devant‚ sous le pull ou retenu par la ceinture du pantalon ou encore dans un sac. Il m’arrive de l’écrire très tard dans la nuit‚ jusque dans mon lit. Et je peux noter de petits événements avec plusieurs jours de retard‚ voire une semaine ou deux."
Ce premier volume, qui commence avec l'entrée en théâtre de Jean-Luc Lagarce, s'achève sur son séjour à Berlin en 1990. Il présente les quinze premiers cahiers de son journal qui en compte vingt-trois. Les cahiers I à IX ont été résumés par Jean-Luc Lagarce sous le titre Itinéraire.
Journal 1990-1995
"Je n’ai jamais interrompu mon Journal‚ j’y ai consacré machinalement beaucoup plus de temps encore‚ j’allais m’asseoir dans les cafés et je tenais mon petit registre et pour ne pas me noyer définitivement‚ j’ai tenté aussi de mettre au propre les cahiers précédents. Chaque jour‚ j’ai recopié calmement les années précédentes. Peut-être les choses reviendront-elles sans trop de violence, on se dit cela, je ne sais pas. On peut écrire sans écrire‚ tricher‚ mais aussi rester là en silence‚ inutile ou impuissant. Quelque texte essentiel se construit dans la tête sans plus aucun désir de le voir sur le papier‚ sans plus aucune force de le donner‚ ne serait-ce qu’à soi-même."
Ce second volume, qui débute lors du séjour à Berlin de Jean-Luc Lagarce en 1990, présente les derniers cahiers, XVI à XXIII, de son journal.
Ouvrage publié avec le concours du Centre Régional du Livre de Franche-Comté et de la Région Franche-Comté.

martedì 6 ottobre 2009

La cantatrice chauve...



Il est neuf heures du soir‚ dans un intérieur bourgeois de Londres.

M. et Mme Smith ont fini de dîner. M. Smith parcourt son journal. Le couple se répand en propos saugrenus, voire incohérents.Ils évoquent notamment une famille dont tous les membres s’appelent Bobby Watson.
Mary, la bonne, annonce la visite d’un couple ami, les Martin. M et Mme Smith quittent la pièce pour aller s’habiller. Mary fait alors entrer les invités, non sans leur reprocher leur retard.
Les Martin attendent dans le salon des Smith. Ils ne se connaissent apparemment pas.

Le dialogue qui s’engage leur permet pourtant de constater une série de coïncidences curieuses. Ils sont tous deux originaires de Manchester.

Ils ont pris le même train, ont occupé le même wagon et le même compartiment. Ils constatent également qu’ils habitent à Londres, la même rue, le même numéro, le même appartement et qu’ils dorment dans la même chambre. Ils finissent par tomber dans les bras l’un de l’autre en découvrant qu’ils sont mari et femme.
Mary, la bonne, révèle au public qu’en réalité les époux Martin ne sont pas les époux Martin. Elle même confesse d’ailleurs sa véritable identité : "Mon vrai nom est Sherlock Holmes."

Les Martin préfèrent ignorer l’affreuse vérité.
Les Smith reviennent. Les Smith et les Martin parlent pour ne rien dire.

Puis par trois fois on sonne à la porte d’entrée. Mme Smith va ouvrir, mais il n’y a personne. Elle en arrive à cette conclusion paradoxale : "L’expérience nous apprend que lorsqu’on entend sonner à la porte, c’est qu’il n’y a jamais personne".

Un quatrième coup de sonnette retentit. M. Smith va ouvrir. Paraît cette fois le capitaine des pompiers.

Le capitaine des pompiers se plaint alors des incendies qui se font de plus en plus rares.

Puis il se met à raconter des anecdotes incohérentes que les deux couples accueillent avec des commentaires étranges.Réapparaît la bonne, qui souhaite, elle aussi raconter une anecdote. On apprend alors que la bonne et le pompier sont d’anciens amants.

Mary souhaite à tout prix réciter un poème en l’honneur du capitaine. Sur l’insistance des Martin on lui laisse la parole, puis on la pousse hors de la pièce. Le pompier prend alors congé en invoquant un incendie qui est prévu. Avant de sortir il demande des nouvelles de la cantatrice chauve.

Les invités ont un silence gêné puis Mme Smith répond : "Elle se coiffe toujours de la même façon".Les Smith et les Martin reprennent leur place et échangent une série de phrases dépourvues de toute logique.Ils finissent par tous répéter la même phrase : "C’est pas par là, c’est par ici !" Ils quittent alors la scène, en hurlant dans l’obscurité.La lumière revient. M. et Mme Martin sont assis à la place des Smith.

Ils reprennent les répliques de la première scène. La pièce semble recommencer. Puis le rideau se ferme lentement.

domenica 4 ottobre 2009

Manifestation pour la liberté de la presse en Italie







Des dizaines, voire des centaines de milliers de manifestants étaient attendus, samedi après-midi 3 octobre 2009, Piazza del Popolo, à Rome, à l'appel de la Fédération nationale de la presse, pour "défendre la liberté d'information".



Des mobilisations étaient prévues également dans une douzaine d'autres villes italiennes et européennes, notamment à Londres, Paris et Bruxelles.
Voici un article paru dans "le Monde"
Pour Roberto Natale, le président de la Fédération nationale de la presse, un syndicat de journalistes italiens, "l'air est devenu pesant pour le système de l'information".
La liberté serait menacée, comme le feraient craindre les limitations de la publication d'informations en matière d'affaires judiciaires que le Parlement s'apprête à voter, mais surtout les attaques répétées contre les journaux de la part de Silvio Berlusconi, le président du Conseil, toujours plus empêtré dans le scandale lié à ses fréquentations de mineures et de call-girls.
Tout a commencé par ses "invitations" aux investisseurs publicitaires à boycotter les journaux qui dérangent, pour passer ensuite aux injures à l'encontre de journalistes qualifiés "crapules" et à la décision de poursuivre en justice les quotidiens La Repubblica et l'Unità.
Le premier était jugé coupable de publier, chaque jour, dix questions suscitées par l'interprétation de l'affaire faite par M. Berlusconi et l'absence de réponses sur sa "maladie", dénoncée par sa propre épouse, Veronica Lario.
Mais, après le crescendo de mises en garde, cet été, contre la presse écrite, l'automne s'annonce comme un tourbillon de menaces de mises au pas contre des émissions télévisées qui, à la rentrée, ont plongé sur le scandale.
C'était le cas jeudi soir d'"Anno Zero", une émission de Rai 2. Le journaliste Michele Santoro, chassé déjà une fois par la volonté de M. Berlusconi puis réintégré par la justice, a tenu le cap malgré les avertissements de l'entourage du Cavaliere.

Du coup, plus de sept millions de téléspectateurs ont suivi devant leur récepteur le récit de filles évoquant les cachets reçus pour passer leurs soirées avec le président du Conseil.
Et, pour la première fois, figurait en direct sur un plateau télévisé italien Patrizia D'Addario, la call-girl qui a passé une nuit avec le Cavaliere avant d'être candidate sur une liste berlusconienne au conseil municipal de Bari.
Le clou de l'émission a été lorsqu'elle a affirmé que Silvio Berlusconi "connaissait son métier", ce que le Cavaliere a toujours nié.
Dans un pays où l'institut de recherche Censis explique que 70 % des personnes se forment une opinion par la télévision, une telle émission peut avoir une influence.

Alors que l'affaire des call-girls et des mineures a fait le tour du monde, les téléspectateurs italiens n'ont pu s'en faire jusqu'ici qu'une vague idée.
En ligne de mire de l'opposition, le directeur du journal télévisé de Rai 1, Augusto Minzolini, voulu à ce poste par le Cavaliere, qui a réussi l'exploit de ne le citer qu'à demi-mot.
Ce silence est désormais remis en cause.
Une émission satirique de Rai 3 met en scène, depuis mardi, une mini-fiction de deux minutes, "Lost in WC", où deux filles se trouvent enfermées dans ce qui est présenté comme la salle de bains du Palazzo Graziosi, la demeure romaine du Cavaliere.

Des photos, cet été, montraient deux filles justement dans la vraie salle de bains, en attente de rencontrer leur hôte. Pour la joie des téléspectateurs de plus en plus nombreux, et la rage du Cavaliere qui se dit "indigné" mais semble surtout incapable de colmater la brèche récemment ouverte.
Cela va dans le sens de ce que Silvio Berlusconi et les siens dénoncent depuis toujours.
La manifestation de samedi n'est qu'"une farce", soutiennent-ils.

La vraie menace viendrait de la gauche qui contrôle 85 % des journaux et les principales émissions d'information télévisée.
Pour Paolo Gentiloni, responsable de l'information pour le Parti démocrate (centre gauche), "la crise économique a fragilisé les journaux et les rend aujourd'hui plus sensibles aux pressions. D'où le risque pour la liberté d'expression, compte tenu de l'anomalie que constitue un président du Conseil qui contrôle, directement ou via sa famille, un empire médiatique fait de maisons d'édition, de quotidiens, de périodiques et de trois des chaînes nationales et qui, en tant que chef du gouvernement, devient automatiquement aussi le référent du service public télévisé".
La Rai s'est toujours distinguée pour ses liens profonds avec le pouvoir, qu'il soit de gauche ou de droite.

Le Cavaliere ne s'est pas privé de le confirmer dans les faits.
Reste la question du conflit d'intérêts : pourquoi la gauche n'a-t-elle rien fait pour le corriger ?
Paolo Gentiloni ne cache pas qu'il s'agit de la plus grave erreur de son camp: "Nous avons eu, entre 1997 et 1999, avec des majorités solides, la force et la capacité de faire approuver une loi pour réglementer (le sort de l'audiovisuel public), mais à l'époque tout a été subordonné au dialogue avec Berlusconi pour une réécriture du système institutionnel."
Plus de dix ans ont passé. La question du conflit d'intérêts n'a pas été ouverte, et la presse est désormais menacée."

venerdì 2 ottobre 2009

Vestirsi per andare in ufficio


In ufficio non ci si può vestire anonime..

e in tempi di "non regole", la decisione é più difficile.


Vestirsi per andare a lavorare è spesso un gesto meccanico.

O almeno così sembra alle donne che lo fanno e rifanno ogni mattina, ma l’irriflesso quotidiano rivela di più del complesso rapporto tra una donna e la sua immagine vestita.

Si diceva del vestirsi per lavorare.

Gli ambienti di lavoro non permettono di essere creative, semmai di far come si vuole, che è tutta un’altra cosa.

La moda aiuta e non aiuta.

Un tailleur anonimo non mette una signora al riparo dal cattivo gusto più di un completo vistoso, o di un abito aderente.


Oggi la questione è complessa. Non sono scomparse solo le mezze stagioni, ma anche la mezza eleganza; alle donne è richiesta molta più eleganza propria.


Per scegliere un abito che non sia anonimo ma nemmeno eccessivo, bisogna prima decidere che cosa si vuol comunicare indossandolo.I residui delle vecchie regole però possono aiutare: senza maniche è più difficile essere eleganti che con; la minigonna obbliga a grandi esercizi di portamento e di postura.


L’uso di un unico colore deve essere motivato da una scelta estetica forte, riconoscibile; le scollature e le sbottonature donano solo se moderate e allusive.


Si tratta di mostrare il carattere, lo stesso che si sfodera quando si acquista un abito molto originale e subito si pensa di usarlo tutti i giorni, opportunamente accessoriato, smorzato o esaltato. Lo stesso scegliendo sempre il classico con la capacità di farne qualcosa di speciale, o scegliendo un tailleur appena eccentrico, uguale a nessuno ma canonico, e couture. Unica via sbagliata: puntare sull’anonimato, nessuno vi prenderà sul serio.


Gli errori da evitare assolutamente:

- sottovalutare il potere eversivo dell’eccentricità !

- sottovalutare l’abito che si indossa la mattina !

La modella Coca Cola si offre 8 stiliste!


Otto stiliste e una modella d’eccezione per celebrare la moda italiana durante la Fashion Week con un evento organizzato da Coca-Cola light in collaborazione con il Comune di Milano.


Il 24 settembre la settimana della moda ha avuto inizio con un avvenimento unico: protagonista di una sfilata esclusiva, lei, la bottiglia Contour di Coca-Cola light, un’icona pop diventata già negli scorsi anni "musa" di stilisti e designer internazionali.

Otto stiliste, otto donne del fashion system Made in Italy, hanno interpretato le sue “forme”: Alberta Ferretti, Anna Molinari per Blumarine, Veronica Etro, Silvia Venturini per Fendi, Consuelo Castiglioni per Marni, Angela Missoni, Rossella Jardini per Moschino e Donatella Versace hanno disegnato e “vestito” 32 macro-bottiglie (alte 1 metro e 70), quattro per ogni brand, per una specialissima sfilata nella scenografica cornice di Palazzo Reale.

I 32 esemplari, successivamente, sono stati battuti all’asta per sostenere l’iniziativa charity “Comune di Milano per l’Abruzzo”, promossa in collaborazione con Camera di Commercio di Milano per promuovere progetti a sostegno dell’economia delle zone colpite dal sisma e della formazione dei giovani abruzzesi, con una particolare attenzione alle donne.Subito dopo, a chiudere la serata “griffata” Coca-Cola light, un party esclusivo, con celebrities, balli e un djset “a tema”, quello di Matteo Ceccarini, sound designer delle sfilate più cool.


Ma il Coca-Cola light – Tribute to Fashion non finisce quì: le macro bottiglie si potranno ammirare con la mostra Fashion & the City, fino al 4 ottobre, in 6 punti della città (Corso Garibaldi, Corso Como, piazza Duca d’Aosta, Corso Buenos Aires, Corso Venezia, Piazza San Babila, Corso Vittorio Emanuele II e Via Beltrami).


In più 400 mila esemplari delle fashion bottles saranno vendute durante al settimana della Moda nei migliori bar d’Italia, per spegnere la sete di modaioli e non...

Milano, Monza, Sesto..occhio ai Mind Cube


«accadimenti artistici» !!

A Milano, Monza e Sesto San Giovanni

Quaranta creativi al cubo

Progetto Box Shock: occhio ai «MindCube», le scatole artistiche che invaderanno la città
I «Mindcube»Dai container ai box, le strutture modulari della società post-industriale e globalizzata si prestano all'arte.

Spazi mobili, predefiniti e dalle dimensioni standard, dove allestire installazioni come quella di Brittany Mitchell (già presentata nel museo temporaneo ContainerArt di Vancouver), collocata all'esterno della Triennale Bovisa.

Per tutto il mese di ottobre il progetto Box Shock prevede il susseguirsi di «accadimenti artistici» a Milano, Monza e Sesto San Giovanni, ideati da una quarantina di giovani autori, coordinati da Ronald Lewis Facchinetti.


Scatole artistiche sparse per le città nelle quali infilare la testa per ammirare da vicino le opere proposte. Settanta installazioni, interventi musicali e di design, situazioni ed happening, che da Fluxus in poi ricercano il coinvolgimento attivo del pubblico.
Così i «MindCube», cubi sospesi, isolati o fittamente raggruppati, attendono di essere calati sulla testa dei visitatori, quali occasioni per una diversa fruizione estetica.

Mentre venti box e magazzini in affitto, interpretati dagli allestimenti di artisti e designer si trasformano temporaneamente in un Museo-Labirinto, dove smarrirsi per ritrovarsi sotto il segno dell'arte, tra improbabili fili di Arianna e simbolici Minotauri.

Inoltre, sperimentazioni sonore diverse, da vivere con il corpo, tramite le figure archetipe tracciate dal collettivo Kilohertz e anche nella video-installazione «KforK» di Kusterle, alla MC2 Gallery, che promette un'esperienza «profondamente viscerale».Box shock.


Dall'1° al 30 ottobre.

Ingresso libero. Varie sedi. Info: http://www.boxshock.org/.

giovedì 1 ottobre 2009

La jolie miss Dior




La nouvelle campagne Miss Dior Chérie :


la photo d'une jeune fille au regard clair, assise sur un vélo, vêtue d'un manteau rose fuchsia, coiffée d'un béret violet, couleur phare de cet hiver, ballerines aux pieds, gants roses, incarnant une jeune parisienne fantasmée, espiègle, particulièrement chic.


On devine dans son sillage les effluves de patchouli et de jasmin du parfum Miss Dior Chérie.

mercoledì 30 settembre 2009

La festa ebraica Yom Kippur


Quest'anno 2009, Yom Kippur cade il 28 settembre 2009 (la festività comincia la vigilia: il 27 settembre).


Yom Kippur è la ricorrenza religiosa ebraica che celebra il giorno dell' espiazione.

Nella Torah viene chiamato Yom haKippurim (Ebraico, "Giorno degli espìanti").

È uno dei cosiddetti Yamim Noraim (Ebraico, letteralmente "Giorni terribili", più propriamente "Giorni di timore reverenziale").


Gli Yamim Noraim vanno da Rosh haShana a Yom Kippur, che sono rispettivamente i primi due giorni e l'ultimo giorno dei Dieci Giorni del Pentimento

.Nel calendario ebraico Yom Kippur incomincia al crepuscolo del decimo giorno del mese ebraico di Tishri (che cade tra Settembre e Ottobre del calendario gregoriano), e continua fino alle prime stelle della notte successiva.

Può quindi durare 25-26 ore.
Origine biblica

Il rito dello Yom Kippur viene descritto quattro volte nel sedicesimo capitolo del Levitico (vedi Esodo 30;10, Levitico 23;27-31 e 25;9, Numeri 29:7-11).

All'epoca del primo e del secondo Tempio di Gerusalemme venivano offerti i sacrifici descritti nella Torah e nella Mishnah.


Nel pensiero ebraicoYom Kippur è il giorno ebraico della penitenza, viene considerato come il giorno ebraico più santo e solenne dell'anno.

Il tema centrale è l'espiazione dei peccati e la riconciliazione.

È proibito mangiare, bere, lavarsi, truccarsi, indossare scarpe di pelle ed avere rapporti sessuali. Il digiuno - astinenza totale da cibo e bevande - inizia qualche attimo prima del tramonto (chiamata tosefet Yom Kippur - aggiunta a Yom Kippur - l'aggiunta di una piccola parte del giorno precedente al digiuno è prescritta dalla Halakha), e termina dopo il tramonto successivo, all'apparire delle prime stelle.

Le persone malate consultano in anticipo un'autorità rabbinica competente per verificare se il loro stato le esenti dal digiuno.

Il servizio ha inizio con la preghiera di Kol Nidre (testo, preghiera cantata) che deve essere recitata prima del tramonto.

Kol Nidre (parola aramaica che significa "tutte le promesse") rappresenta l'annullamento di tutti i voti pronunciati nel corso dell'anno.

Secondo The Jewish Encyclopedia, il testo della preghiera recita:

"Tutti i voti, gli impegni, i giuramenti e gli anatemi che siano chiamati 'konam', 'konas', o con qualsiasi altro nome, che potremmo aver pronunziato o per i quali potremmo esserci impegnati siano cancellati, da questo giorno di pentimento sino al prossimo (la cui venuta è attesa con gioia), noi ci pentiremo".

Yom Kippur completa il periodo di penitenza di dieci giorni iniziato con il capodanno di Rosh haShana. Sebbene le preghiere con le quali si chiede perdono siano consigliate durante l'intero anno, diventano particolarmente sentite in questo giorno.

La preghiera mattutina viene preceduta da alcune litanie e richieste di perdono chiamate selihot; nel giorno di Kippur queste vengono aggiunte in abbondanza nella liturgia.
In accordo con Mosè Maimonide "Tutto dipende da quanto un uomo meriti che vengano cancellati i demeriti che pesano su suo conto", quindi è auspicabile di moltiplicare le nostre buone azioni prima del conteggio finale fatto il Giorno del Pentimento (ib. iii. 4).

Coloro che Dio considera meritevoli entreranno nel Libro della Vita, la preghiera recita: "Entriamo nel Libro della Vita".

Recita anche l'auspicio "Possa tu essere iscritto (nel Libro della Vita) per un gioioso anno".

Nella corrispondenza scritta tra capodanno e il Giorno del Pentimento, colui che scrive conclude, abitualmente, augurando al mittente che Dio approvi il suo desiderio di felicità.

Nel tardo ebraismo alcune peculiarità proprie del giorno di capodanno furono trasferite al Giorno del Pentimento.
Il Giorno del Pentimento sopravisse all'abbandono delle pratiche sacrificali dell'anno 70 CE. "Nonostante nessun sacrificio verrà offerto, il giorno manterrà il suo proprio effetto di espiazione" (Midrash Sifra, Emor, xiv.).

I testi ebraici insegnano che in questo giorno non è permesso che venga compiuta altra attività che non sia il pentimento. Il pentimento è l'indispensabile condizione per tutti i vari significati dell'espiazione. La confessione del penitente è una condizione richiesta per l'espiazione.

"Il Giorno del Pentimento assolve dalle colpe di fronte a Dio, ma non di fronte alla persona offesa fin quando non si ottiene il perdono esplicito dalla stessa" (Talmud Yoma viii. 9).

È usanza di terminare ogni disputa o litigio alla veglia del giorno di digiuno.

Anche le anime dei morti sono incluse nella comunità dei perdonabili del Giorno del Pentimento. È un costume per i bambini che abbiano perso i genitori di ricevere una menzione pubblica in sinagoga, e di offrire doni caritatevoli alle loro anime.
Contrariamente al credo popolare, Yom Kippur non è un giorno triste.

Gli ebrei Sefarditi, ovvero gli ebrei di origine spagnola, portoghese o nordafricana chiamano questa festività il "Digiuno Bianco".

Di conseguenza, molti ebrei hanno l'usanza di indossare solo vestiti bianchi, per simbolizzare il candore delle loro anime.

La liturgia

Per le preghiere della sera viene indossato un Talled (uno scialle di preghiera rettangolare), e questo è l'unico servizio serale dell'anno in cui questo succede.

Ne'ilah è un servizio speciale che si tiene solo a Yom Kippur, e lo chiude. Yom Kippur termina con il suono dello shofar, che conclude la celebrazione. Viene sempre osservato un giorno di vacanza, sia dentro che fuori i confini della terra di Israele.
Il servizio nella sinagoga comincia alla sera della vigilia con il Kol Nidre. Le devozioni durante il giorno sono continue dalla mattina alla sera. Molta importanza è data al brano liturgico in cui si narra il cerimoniale del tempio.

Secondo il Talmud, Dio apre tre libri il primo giorno dell'anno, Rosh Hashana; uno per i cattivi assoluti, un altro per i buoni assoluti, e il terzo per la grande classe intermedia.

Il fato dei buoni e cattivi assoluti viene determinato in quel momento; il destino della classe intermedia resta sospeso fino al giorno di Yom Kippur, quando il fato di ognuno si decide. Il brano liturgico Unetanneh Tokef afferma:

"D-o Re, che siedi su un trono di misericordia per giudicare il mondo, allo stesso momento Giudice, Difensore, Esperto e Testimone, apri il Libro delle Firme. Si legge che dovrebbero esserci le firme di ogni uomo.

La grande tromba viene suonata; si sente una voce piccola e decisa; gli angeli fremono, dicendo "Questo è il giorno del Giudizio": perché gli stessi ministri di Dio non sono puri dinnanzi a Lui. Come un pastore dirige il suo gregge, facendolo passare sotto il proprio bastone, così Dio fa passare ogni vivente di fronte a Lui, per stabilire i limiti della vita di ogni creatura e per definirne il destino. Nel giorno di capodanno il decreto è stilato; nel giorno del pentimento è sigillato; chi vivrà e chi morirà... Ma il pentimento, la preghiera e la carità possono evitare il crudele decreto."

La "Corona di Maestà" di Ibn Gvirol è aggiunta alla liturgia Sefardita nel servizio serale, ed è anche letta in alcune sinagoghe Askenazite ed Italiane. Al centro della liturgia antica è la confessione dei peccati. "Perché non siamo tanto presuntuosi da dirTi che siamo giusti e non abbiamo peccato; ma, nella realtà, abbiamo peccato... sia la Tua volontà che io non pecchi ulteriormente; Ti piaccia lavare i miei peccati trascorsi, secondo la Tua bontà, ma non con punizioni severe".

Le melodie tradizionali con i loro toni di lamento (della tradizione Askenazita) danno espressione sia all'angoscia individuale a fronte dell'incertezza del destino e al lamento di un popolo per le glorie perdute. Nel giorno di espiazione l'ebreo osservante dimentica la mondanità e le sue necessità e, escludendo l'odio, l'antipatia e tutti i pensieri ignobili, cerca di occuparsi unicamente di cose spirituali. I libri ebraici di preghiera fanno notare che, se gli atti di pubblica contrizione sono obbligatori, il correttivo più efficace è quello stabilito dai Profeti biblici, che insegnano che il vero digiuno di cui D-o gioisce è lo spirito di devozione, gentilezza e penitenza.
Il carattere austero impresso alla cerimonia dal tempo della sua istituzione è stato conservato fino ad oggi.

Anche se altre cose sono divenute desuete, la presa sulla coscienza di ogni ebreo è così forte che pochi, a meno che non abbiano reciso ogni legame con l'ebraismo, evitano di osservare il giorno di espiazione.