lunedì 5 luglio 2010

Fascino e mistero del Castello di Miramare a Trieste







Il Castello di Miramare ha un fascino e un mistero tragici.
Il castello e il suo parco sorgono per volontà dell’arciduca Massimiliano d’Asburgo che decide, attorno al 1855, di farsi costruire alla periferia di Trieste una residenza degna del suo rango, affacciata sul mare e cinta da un esteso giardino.

Affascinato dalla bellezza selvaggia del promontorio di Grignano, uno sperone carsico a dirupo sul mare, quasi privo di vegetazione, Massimiliano ne acquista vari lotti di terreno verso la fine del 1855.
La posa della prima pietra del Castello avviene il 1° marzo 1856.
Alla Vigilia del Natale del 1860 Massimiliano e la consorte, Carlotta del Belgio, prendono alloggio al pianoterra dell’edificio, che a quella data presenta gli esterni del tutto completati, mentre gli interni lo sono solo parzialmente, in quanto il primo piano è ancora in fase di allestimento.

Il palazzo, progettato dall’ingegnere austriaco Carl Junker, si presenta in stile eclettico secondo la moda architettonica dell’epoca: modelli tratti dai periodi gotico, medievale e rinascimentale, si combinano in una sorprendente fusione, trovando diversi riscontri nelle dimore che all’epoca i nobili si facevano costruire in paesaggi alpestri sulle rive di laghi e fiumi.

Il risultato é una sintesi perfetta tra natura e arte, profumi mediterranei e austere forme europee, ricreando uno scenario assolutamente unico grazie alla presenza del mare, che detta il colore azzurro delle tappezzerie del pianoterra del Castello, e ispira nomi e arredi di diversi ambienti.

L'arciduca seguì personalmente sia la progettazione della dimora che l'allestimento del vasto parco (oltre 22 ettari), un giardino all'inglese e all'italiana ricco di piante rare, sculture e laghetti, che scende con ampi gradoni verso il mare.

La realizzazione degli interni porta la firma degli artigiani Franz e Julius Hofmann.
Il pianoterra, destinato agli appartamenti privati di Massimiliano e Carlotta, ha un carattere intimo e familiare.
Il primo piano è invece quello di rappresentanza, riservato agli ospiti abbagliati dai sontuosi ornati istoriati di stemmi e dalle rosse tappezzerie con il simboli imperiali.

Il castello è formato da oltre 20 stanze: di particolare pregio sono le "Sale di Massimiliano", fra le quali la camera da letto arredata come una cabina di nave, e la “Sala del trono”.
La morta tragica di Massimiliano in Messico, la follia della moglie Carlotta e il destino tragico di Amedeo Di Savoia Duca d' Aosta che abito' il Castello negli anni 30 e mori' in Africa nel 42 fanno del Castello una residenza che porta i suoi ospiti a una morte prematura.

Il castello nel 1955 è diventato museo statale.

Oggi il castello ed il parco sono aperti ai visitatori, sempre molto numerosi. Mentre il castello attira principalmente i turisti, il parco è anche meta domenicale dei triestini che, passeggiando sui sentieri tra la lussureggiante vegetazione voluta da Massimiliano, trascorrono alcune ore all'aria aperta.

All'interno del castello si possono visitare gli appartamenti privati, le stanze desinate agli ospiti, i vari saloni, la biblioteca-studio e la magnifica sala del trono, recentemente restaurata e riportata all'originario splendore.

I sentieri del parco, sempre perfettamente conservati, permettono di passeggiare in un ambiente variegato e di notevole interesse botanico. Tra le altre cose si segnalano, poco distanti dal cancello di ingresso al parco, le Scuderie, oggi divenute sede espositiva, il Castelletto e le numerose sculture che decorano spiazzi e vialetti.

Il castello ed il parco ospitano, specie durante la bella stagione, numerose manifestazioni di carattere prevalentemente culturale.

Il castello ed il parco, che ben valgono una visita, sono aperti tutti i giorni dell'anno. L'ingresso al Museo del Castello è a pagamento, quello al parco gratuito. Il luogo è facilmente raggiungibile anche in autobus con la linea 36 ed inoltre alcuni treni fermano anche alla piccola stazione storica di Miramare.

domenica 4 luglio 2010

Trieste...








En suspens au bord de l’Adriatique, dans un entre-deux fait de terre et de mer, entre Vienne et Rome, la capitale de la Vénétie julienne oublie peu à peu ses langueurs mitteleuropéennes et la nostalgie qui ont fait sa réputation, pour vivre. Enfin.

Ulysse est né à Trieste », déclarait Italo Svevo en 1927, parlant de James Joyce, son ex-professeur d’anglais devenu son ami.
Trieste est ainsi faite qu’elle engendre des écrivains et que des écrivains l’engendrent à leur tour. Les Français Charles Nodier, Stendhal, Chateaubriand, Jules Verne, mais aussi Rilke, Kafka et de nombreux Triestins se sont nourris du « mélange des noms italiens des rues, des noms slaves des enseignes, des inscriptions allemandes au front des monuments » (Valéry Larbaud).
Phénomène plus clair encore si l’on sait qu’Ettore Schmitz a choisi le pseudo d’Italo Svevo pour célébrer l’Italie et la Souabe (svevo), qu’Umberto Poli a pris celui de Saba qui signifie « grand-père » en hébreu, et que beaucoup de ces auteurs ont une appartenance multiple : Scipio Slataper, slovaque et allemand, Giani Stuparich, père mi-slave mi-autrichien et d’origine juive, tout comme Giorgio Voghera.
Quant à Boris Pahor, dont Le Jardin des plantes vient d’être traduit en français, il écrit en slovène.
D’ailleurs, si en ville on parle le triestino, dialecte local très proche de l’italien, le plateau karstique qui surplombe la côte d’un à-pic de 400 mètres est bilingue slovène et italien, et Muggia, petit port de pêche voisin, s’exprime en dialecte vénitien !

« Fantôme d’une City mort-née » pour Julien Gracq, l’ancien port franc des Habsbourg avec ses palais édifiés pour de riches négociants venus de toute la Méditerranée, avec ses cafés à la viennoise, ses théâtres, la ville des assurances et des paquebots garde la trace de ce passé prospère et cosmopolite.
Elle n’est pas véritablement italienne, cette cité coincée entre la mer et le carso slovène, où l’on disait aux enfants : « Soyez sages ou Tito va venir vous prendre ! » Car le rideau de fer était là, le long d’un couloir étroit parfois de 5 kilomètres, que Tito n’a renoncé à envahir officiellement qu’en 1975.

Il faut découvrir Trieste par beau temps, quand la mer a ce bleu puissant et que l’air transparent palpite au-dessus de la baie.
D’avril à la fin octobre, tous les habitants se retrouvent au bord de l’eau, le long de cette promenade de plusieurs kilomètres plantée de lauriers qui s’étend jusqu’au château de Miramare.
Malgré l’absence de sable, ils sont tous là, sur ce qui ressemble à un trottoir, par classe d’âge, les jeunes, les vieux, les familles et les ados, l’oeil rivé à l’écran du telefonino.
Au milieu des serviettes et des lits pliants, on engloutit glaces et sodas jusqu’au coucher du soleil en parfaisant son hâle comme un sculpteur polit son marbre.
A l’horizon passe un porte-conteneurs gros comme un immeuble, et on distingue dans l’atmosphère bleutée les trois pointes des trois pays, l’Italie, la Slovénie et la Croatie.
La mer est essentielle aux Triestins, et Claudio Magris, l’intellectuel par excellence, conseille d’aller y piquer une tête avant de reprendre l’avion, ce qu’il fait toujours sur la route de l’aéroport : « Je demande au taxi de m’arrêter pour un dernier bain. » Trieste, ville de sirènes et de tritons.
Ville des bateaux aussi. C’est là que se court, fin août, la Trieste Challenge avec les vainqueurs de l’America’s Cup et, chaque deuxième samedi d’octobre, la régate la plus importante du monde par le nombre de participants : la Barcolana couvre la baie de plus de 2 000 voiles de toutes tailles car elle accueille amateurs, professionnels, petits voiliers, yachts immenses et navires expérimentaux.

Autre élément indissociable de Trieste, la bora, ce vent farouche qui accourt de l’Oural pour cingler la ville, gifler ses habitants et glacer l’Adriatique dans le fracas de ses bourrasques.
On raconte qu’avant son passage un vent de folie balaie la ville, qui ne serait pas étranger à la fondation de l’hôpital psychiatrique par Marie-Thérèse d’Autriche, et de nombreux écrivains, Roberto Balzen, Scipio Slataper, Srecko Kosovel et d’autres ont évoqué ce « visiteur sans égards et violent, à cause duquel la ville est toujours sur le qui-vive » (Giani Stuparich).

Trieste est en train de changer.
Loin des langueurs mitteleuropéennes dont la sempiternelle évocation agace Claudio Magris - « Vous croyez que Milan, Rome ou Turin sont en perpétuelle autocélébration comme ça ? » -, la ville se réinvente une vitalité perdue.

C’est ce que nous confirme l’ancien maire et président de la région Frioule-Vénétie-Julienne, Riccardo Illy, également président du Gruppo Illy.

Avec l’adoption de l’euro par la Slovénie et les futures liaisons par route et par rail, la ville retrouve sa place au centre d’une grande Europe : les bateaux reviennent, porte-conteneurs et navires de croisière, les compagnies d’assurances aussi, et les étudiants viennent pour le nouveau pôle scientifique qui s’est monté autour de l’ICTP (Centre international de physique théorique), de la Sissa (Ecole internationale supérieure d’études avancées), du Laboratoire national de lumière synchrotron, de l’Area Science Park, etc.

Claudio Magris, qui a donné des conférences à la Sissa, se pose même la question de savoir si la science va apporter quelque chose à l’écriture, comme l’ont fait la religion et la psychanalyse.
Mais cette irruption du futur ne lui fait pas oublier le charme des cafés où, comme il est d’usage à Vienne, on peut élire domicile sans crainte des regards obliques des garçons, habitués à voir les uns et les autres travailler ou lire.
Dans Microcosmes, s’il ironise sur la « énième interview sur Trieste, sa culture mitteleuropéenne et sa décadence » qu’il donne au Caffè San Marco, il est sans doute le seul écrivain à y disposer d’une boîte aux lettres !
Outre le San Marco, les plus célèbres sont le Caffè Tommaseo, où se rendaient Joyce, Svevo et Saba, et le Caffè degli Specchi, récemment restauré sur la piazza Unità.

On y goûtera l’aperol spritz, cocktail d’origine autrichienne comme beaucoup de spécialités triestines qui rappellent plus l’Est que la Méditerranée : le goulasch, le presnitz (rouleau de pâte fourrée de noix, pignons et raisins secs), les palacinke (crêpes croates), les charcuteries et la bière.
Avec ce regain d’activité, les adresses où prendre un verre entre amis se multiplient : sur la via San Nicolò, connue naguère pour ses librairies (Minerva et Saba), les cafés, bars et locali se succèdent.
Tout comme les glaciers sur le viale di XX Settembre.
Vie sociale encore, et culturelle, avec le théâtre : un Triestin sur neuf a un abonnement, et tous les étés, le théâtre Verdi accueille un festival d’opérette ! Comme le dit Claudio Magris, « Trieste devient une ville normale ».
Une ville dont les fantômes apaisés volettent sous les masques qui décorent l’immense salle du Caffè San Marco, où il noircit des pages, « avec du papier, un stylo et deux ou trois livres au maximum, agrippé à sa table comme un naufragé assailli par les vagues » (Microcosmes).

venerdì 2 luglio 2010

Il film su Facebook si farà !


E' ormai certo, il film su Facebook si farà !
The Social Network, il film ispirato alla nascita di Facebook, si farà.
Anzi: è già prevista una data di uscita americana, il prossimo 1 ottobre.
A dirigerlo sarà David Fincher, alias Mr. Fight Club , uno dei registi più validi di Hollywood.
I protagonisti saranno Jesse Eisenberg nei panni di Mark Zuckerberg e Justin Timberlake, che interpreterà il socio (nonché creatore di Napster) Sean Parker.

Ispirato al libro The Accidental Billionaires: The Founding Of Facebook, A Tale of Sex, Money, Genius, and Betrayal, The Social Network è ancora avvolto nel mistero.

La dimostrazione? Il primo trailer di The Social Network è persino più criptico di quello di Inception.

Qualche giorno di vacanza a Dubrovnik




«Se cerchi il paradiso terrestre devi venire a Dubrovnik!».
Non è il claim dell’ufficio per il turismo locale, bensì la testimonianza dello scrittore irlandese Bernard Shaw, che si è lasciato sedurre dalla perla della Dalmazia con il suo susseguirsi di spiagge di roccia, ghiaia, sabbia, le suggestive mura e l’incantevole distesa collinare.
Per avere un look adatto all'antica città diventata la meta alla moda delle donne eleganti propongo di prendere spunto dalla sfilata di Fisico con un prendisole in seta, nuance acquamarina (Milly), da indossare nell’atmosfera della Placa (la famosa via pedonale della città) da portare per esempio con un foulard in stampa nature Pucci, dei sandali ultraflat in rettile Jimmy Choo e occhiali da sole a farfalla Prada.

sabato 19 giugno 2010

Papaveri sexy




Lo sai che i papaveri son alti alti alti..
L'ingenua canzoncina infantile del cortile dell'asilo si adatta con malizia alla collezione estiva dedicata ai papaveri di Bluegirl Estate 2010 !

I petali incandescenti dei fiammeggianti fiori di campo sbocciano su accessori rosso segnaletico, all’insegna del romanticismo più passionale.
La collezione Estate 2010 di Blugirl è un vero trionfo di abiti effetto corolla fino alla borsetta coordinata con sandali a tema, pronti a esaltare gambe e caviglie. Per uno charme che fa letteralmente… fuoco e fiamme!

Nelle foto:
Il tubino stretto da una cintura in vernice della sfilata di Blugirl Estate 2010 si conclude con un trionfo di papaveri in stoffa.
La borsa con tracolla dorata tempestata da papaveri in seta di Blugirl (460 euro).
I fantastici sandali al papavero di Castaner .

mercoledì 16 giugno 2010

Roy Lichtenstein









Roy Lichtenstein (1935-1999 ), est l'un des artistes majeurs du Pop Art américain. A partir de 1961 Roy Lichtenstein fait sensation dans le monde de l'art aux Etats-Unis.
Il débute en peignant des oeuvres qu'il qualifie lui même d'expressionisme abstrait, en réalisant des tableaux de grands formats largement inspirés des bandes dessinées populaires vendues dans les kiosques à journaux au coin des rues, extraits de certaines publicités, ou reproduisant pour les détouner les personnages de Walt Disney.

Andy Warhol à la même époque de son côté peignait des bouteilles de Coca Cola ou des boîtes de soupe Campbell.
Tous deux représentaient alors cette nouvelle tendance du Pop Art américain, conduisant les journaux à se demander si l'un et l'autre étaient des artistes ou des imposteurs.

Les oeuvres de Lichtenstein au cours des années soixante, sont composées de personnages de bandes dessinées aux traits lisses, comme " Masterpiece" de 1962 ou "In the car " de 1963, ou d'héroïnes aux cheveux blonds et aux lèvres soulignées de rouge, telle " M-Maybe" de 1965 ou encore de scènes de batailles aériennes telle " OK Hot Shot" de 1963 et sont concus comme des oeuvres immédiatement reconnaissables par le plus large public.

Elles sont alors les modèles d'un langage qui fait le lien au travers la frontière qui sépare le figuratif de l'abstraction : les visages, les scènes, les couleurs, les formes, les sujets sont chez lui des images iconiques et ironiques par lesquelles il cherche à s'opposer au cubisme et par lesquelles il prend distance avec l'art moderne américain et à ses instigateurs que furent Jasper Johns, Robert Rauschenberg, Claes Oldenburg ou Larry Rivers.

C'est un artiste qui évoluera ensuite vers des oeuvres apparemment plus sereines composées de scènes d'intérieur inspirées et faisant référence à Matisse, telle cette huile intitulée " The dance" de 1974, mais toujours caractérisées par cette représentation de points et de traits comme dans les bandes dessinées bon marché regardées à la loupe.

Lichtenstein est un artiste déroutant et rassurant à la fois au travers son langage froid, neutre et distancié dans un premier abord, mais qui finalement traduit des émotions intenses et une représentation du monde, de la culture, de la guerre, et des hommes dans des situations où tout apparait irréel et fictif , comme dans les comics, la bande dessinée ou les mangas, dans lesquels les lecteurs, les spectateurs, sont plongés dans le pur l'imaginatif, et où personne ne se sent surtout impliqué.

BIO :
Roy Lichtenstein est né le 27 octobre 1923 à New York.
A 12 ans, il s'inscrit au Collège Franklin de Manhattan.
L'art ne faisait pas partie de son programme scolaire, mais Lichtenstein s'est rapidement intéressé à l'art comme passe-temps.
Appréciant le jazz, il allait souvent écouter des concerts au théâtre Apollo de Harlem.
Après l'obtention de son diplôme, Lichtenstein s'inscrit pour l'été en cours d'art au "Art Students League" de New York sous la tutelle de Reginald Marsh.

Roy Lichtenstein a alors quitté New York, pour étudier à l'université de l'Ohio à Columbus. Ses études ont été interrompues pour trois ans par l'appel de l'armée lors de la deuxième guerre mondiale de 1943 à 1946.
Lichtenstein est retourné chez lui pour la mort de son père, puis a été déchargé de l'armée sous l'acte du rajustement des soldats (Etats-Unis).
Il reprit alors des études en Ohio avec l'aide de l'un de ses professeurs, Hoyt L. Sherman, qui a eu un impact significatif sur ses futurs travaux (Lichtenstein donnera plus tard son nom à une galerie).
Lichtenstein suivit le programme scolaire de l'Ohio jusqu'à devenir professeur, travail qu'il poursuivra durant les dix années suivantes. En 1951, il eut sa première exposition personnelle à la galerie de Carlebach à New York.

Cette même année, il se rendit à Cleveland où il resta six années, même s'il voyageait régulièrement à New York.
Son travail s'est partagé entre le cubisme et l'expressionisme.
En 1954, il eut un premier fils, David Hoyt Lichtenstein, puis un deuxième, Mitchell Lichtenstein, en 1956.
En 1957, il se retourna à New York et a continua à enseigner.
C'était à ce moment qu'il adopta le modèle d'expressionisme abstrait qu'on lui connait, une convertion tardive à ce type de peinture.

Lichtenstein a commencé l'enseignement dans hors de la ville, New York à l'université de l'Etat de New York chez Oswego en 1958.
Cependant, les hivers hors de la ville brutaux prenaient un péage sur lui et son épouse.

En 1960, il continua à enseigner à l'université de Rutgers où il fut influencé par Allan Kaprow.
Cet environnement a relancé son intérêt pour l'imagerie Proto-pop.
En 1961, il réalisa ses premières peintures Pop en utilisant des images de bandes dessinées et des techniques dérivées des impressions commerciales.
Cette phase continuera jusqu'en 1965, en utilisant des images publicitaires suggerant le consumérisme.
Son premier travail comportant l'utilisation à large échelle de figures bordées et de points Benday fut "Look Mickey" (1961, National Gallery d'art, Washington).
Cette toile est venue d'un défi lancé par un de ses fils, qui, montrant une bande dessinée de Mickey et lui a dit ; "Je te parie que tu ne peux pas peindre aussi bien que ça, Papa".
Cette même année, il fit six autres toiles avec des personnages reconnaissables à partir d'emballages ou de bandes dessinées.
En 1961, Leo Castelli montra son travail dans sa galerie à New York, puis il eut sa première exposition personnelle en 1962 ; la collection entière fut achetée par des collecteurs influents avant que l'exposition ne soit ouverte.
Etrangement, Castelli rejeta le travail d'un des contemporains de Lichtenstien, Andy Warhol.
En septembre 1963, il arrêta d'enseigner à l'université, peut-être frustré parce qu'il avait été reconnu comme concepteur, plutôt que professeur.

C'est à ce moment là que Lichtenstein commenca à recontrer le succès, et non seulement en Amérique, mais aussi dans le monde entier.
Il se rendit à nouveau à New York pour être au centre de la scène artistique et démissionna de l'université de Rutgers en 1964 pour se concentrer sur sa peinture.

Pour illustrer une invitation à une exposition à la galerie de Lion Castelli de New York qui s'est déroulé en 1963, Lichtenstein produisit la lithographie "Crying Girl" qui est peut-être l'image la plus connue de ses oeuvres.

Lichtenstein a employé le pétrole et la peinture de Magna dans un de ses travaux les plus connus, tels que "Drowning Girl" (1963, musée d'art moderne, New York).
Ce tableau comporte également des contours épais, des couleurs "BOLD" et des points Benday pour représenter certaines couleurs, comme si il avait été créé par la reproduction photographique.

Lichtenstein expliquait ainsi son travail : Les expressionistes abstraits "ont cassé la toile et ont expliqué ce qu'ils avaient fait, dans les positions et les tailles de couleur.
Mon style est complètement différent, mais la manière de déposer les lignes est assez similaire ; Je n'ai pas le regard calligraphique de Colin ou de Kline".
Plutôt que d'essayer de reproduire ses sujets, son travail a abordé la manière dont les médias les dépeignent.
Cependant, Lichtenstein ne se prennait jamais trop au sérieux : "Je pense que mon travail est différent des présentations horizontales sur microfilm, mais je ne l'appellerais pas transformation ;
Je ne pense pas que ce soit important pour l'art".
Quand son travail a été réalisé la première fois, beaucoup de critiques d'art du temps ont contesté son originalité. Le plus souvent, ils n'essayait pas d'être positifs.
Lichtenstein répondit : "Plus mon travail est proche de l'original, plus le contenu est critiqué et menacé.
Cependant, mon travail est entièrement transformé du fait que ma perception et mon but sont entièrement différents.
Je pense que mes peintures sont transformées, mais il serait difficile de le prouver par n'importe quelle argumentation raisonnable".

Sa toile la plus célèbre est indiscutablement "Whaam !" (1963, Tate Modern, Londres), c'est un des exemples connus le plus tôt du pop art.
Il est adapté d'une bande dessinée de 1962 de la revue "All-American Comics".
La peinture dépeint un chasseur tirant une fusée sur un avion ennemi, avec une explosion rouge-et-jaune. Le modèle de bande dessinée est intensifié en employant le lettrage onomatopoetic "WHAAM !" et la légende enfermée dans une bulle : "j'ai pressé la commande de tir... et les fusées ont flambé devant moi dans le ciel..." Ce diptyque est assez grand : il mesure 1m70 sur 4m.

Les plus connus de ses modèles sont relativement proches, mais pas tout à fait similaires, aux bandes dessinées originales, un sujet qu'il a en grande partie abandonné en 1965.
Il rajoutera dans les décénnies suivantes des textes à son travail de différentes manières.
Les originaux de ses toiles ont été dessinées par des artistes de bandes dessinées tels que as Jack Kirby and DC Comics artists Russ Heath, Tony Abruzzo, Irv Novick, et Jerry Grandenetti, qui ont rarement été récompensés.
Jack Cowart, executive directeur de la Fondation Lichtenstein, conteste que Lichtenstein fusse un copieur, expliquant : Le "travail de Roy était un émerveillement de formules graphiques et de codifications de sentiments qui avaient été établis par d'autres.
Les toiles ont été changés dans la balance, la couleur, le traitement, et leurs implications. Il n'y a aucune copie exacte.

En 1967, son exposition rétrospective a été tenu au Musée d'Art de Pasadena en Californie. Il eut également en cette année sa première exposition solo en Europe aux musées d'Amsterdam, de Londres, de Berne et de Hanovre.
Il s'est marié une seconde fois avec Dorothy Herzka en 1968.

Dans les années 70 et 80, son travail a commencé à la fois à perdre et à augmenter ce qu'il avait fait auparavant.
Il a produit une série de "studios d'artistes" qui ont incorporé des éléments de ses travaux précédents. Un exemple notable étant le studio de l'artiste, Look Mickey en 1973 à Minneapolis) qui incorpore cinq autres travaux précédents, inséré dans la scène.

Vers la fin des années 70, son style évolua vers des travaux plus surréalistes tels que le prisonnier de guerre Wouah (1979, für Internationale Kunst, Aix-la-Chapelle de forum de Ludwig).

En plus des peintures, il a également fait des sculptures en métal et plastique comprenant certaines sculptures publiques notables telle que "Lamp" dans la rue Mary, en Géorgie (1978), et plus de 300 toiles.

Sa toile "Torpedo...Los! " s'est vendu chez Christie 5.5 millions de dollars en 1989, une somme record alors, faisant de lui un des trois artistes vivants ayant attiré une telle somme.

En 1996 le National Gallery de l'art dans le Washington DC est devenu le plus grand dépôt de l'artiste auquel il a donné 154 copies et 2 livres. Au total, il y a environ 4.500 travaux vraisemblablement en circulation.

Il est mort de la pneumonie en 1997 au centre médical d'université de New York.

Sa deuxième épouse Dorothy et les fils de son premier mariage, David et Mitchell, lui ont survécut.
Le logo de la firme de disques DreamWorks fut sa dernière réalisation.

La culture Pop Art est encore très présente au XXIème siècle.
Le travail du Lichtenstein, comme celui de ses contemporains tels que Warhol, sont toujours d'actualité et plusieurs des messages dépeints sont directement liés à notre vie moderne.
Un exemple de cette importance est l'utilisation des images de Lichtenstein et de Warhol dans U2 en 1997, et une exposition en 2007 au National Portrait Gallery (United Kingdom)..

Seen Solo le virtuose du graffiti







Pionnier du mouvement "Street Art", figure emblématique du graffiti, Seen s’illustre dès les années 70 sur la scène artistique new-yorkaise ; il participe à l’émergence du mouvement.
Tout jeune il est déjà un prodige en dessin.
A onze ans, il taggue ses premiers trains.

Plus tard, il décide de revisiter les lettres en tôle ondulée du panneau "Hollywood" à Los Angeles.
En 1981, il participe à l’exposition "New York, New Wave" aux côtés de Keith Haring ou Andy Warhol.

Considéré comme une icône du graffiti, Seen marque une génération entière par la force de ses créations.

Aujourd’hui encore, Seen étonne par la virtuosité de son style et sa créativité.
Son art se situe à mi chemin entre l’héritage de la rue qu’il revendique dans chacune de ses œuvres et une virtuosité technique très graphique.
En marge de ses oeuvres habitées par le lettrage coloré, technique dans laquelle il est passé maître, Seen a développé au fil des années une série de travaux sur toile, inventifs et personnels. Dans cette exposition, Seen présente des œuvres d’une incroyable richesse.

Dans certaines, il intègre de la tôle ou encore le symbole du métro new-yorkais comme pour rappeler chaque fois son appartenance à la rue tout en explorant l’abstraction puisqu’il le dit lui-même, "le graffiti est ma vie, il l’a toujours été et le sera toujours".
Ailleurs on découvre l’influence de la culture du tatouage dont il reprend les thèmes et les motifs.
Enfin, au troisième niveau de la galerie les œuvres de Seen se font abstraites et les toiles sont animées par des jeux de matière.

Au-delà du graffiti, de cette école qui l’a formé et qui continue à alimenter son travail, Seen est surtout un artiste complet.
Il s’inscrit aujourd’hui comme l’un des artistes les plus doué de sa génération.

Seen Solo Show
Du 29 Mai, 2010 au 26 Juin, 2010
Vernissage 29 Mai, 2010 de 18h à 21h

Galerie Magda Danysz - 78, rue Amelot Paris 11

le Designer' Day










L’association des Designer’s Days a été fondée en 2000 et fédère, comme l’indique son président Alain Lardet, « des maisons qui se développent ou se régénèrent grâce au design contemporain ».

Christofle, Bernardaud ou Baccarat en sont de bons exemples. « En dix ans, le design est entré dans la sphère de l’art de vivre.
Mais c’est aussi devenu un langage international qui crée du lien, joue un rôle social et économique ».
En témoigne la dernière aventure du designer François Azambourg qui revient du Burkina Faso avec un fauteuil sculpté… dans une termitière (rassurons-nous, la reine est morte, donc plus de trace de bestioles !) (1).
Sa couleur rouge due au fer qui se trouve dans la terre et sa texture alvéolée confinant au motif ont intéressé ce designer épris de légèreté.
Chassé dans la brousse en mobylette, puis débité et couché sur une charrette tirée par des ânes, le morceau de nature pesant tout de même une tonne a finalement gagné Ouagadougou en camion.
Puis François Azambourg en a affiné la forme originelle avec une simple machette et l’assise obtenue a ainsi été cuite dans un bûcher avant de s’envoler pour Paris.

Chez Poltrona Frau, on pourra donc la découvrir accompagnée d’un film de huit minutes retraçant cette performance qui revêt un sens plus profond : « Poltrona Frau souhaitait mettre à l’honneur l’un de ses fauteuils, conçu pour le Parlement Européen.
S’agissant d’un symbole fort de pouvoir, j’ai pensé à un trône, puis à l’Afrique.
D’une certaine manière, j’ai voulu montrer la vanité se trouvant derrière cette quête de pouvoir puisque, quoi qu’il arrive, on retournera tous à la terre ». Prenez donc un siège…

(1) Le fauteuil sera vendu aux enchères et l’argent remis à Vincent Bailou, designer à Ouagadougou et complice de François Azambourg pour ce projet, afin de mettre sur pied une structure pour le design à Ouagadougou.

Designer’s Days, du 9 au 14 juin.
Renseignements et programmes : www.designersday.com


Moins extrême mais tout aussi expérimental, certains créateurs se sont piqués, eux, de brouiller les pistes.
Le designer Patrick Jouin et le pâtissier Christophe Michalak (le coupable de ces irrésistibles bisounours en guimauve du Plazza Athénée) réinterprètent en gâteaux certaines pièces mythiques de Cassina.

« La gastronomie et le design ont en commun le plaisir, la sensualité, le toucher », note Patrick Jouin. D’ailleurs certains meubles trouvent naturellement une résonance gourmande, comme ceux, mous et gonflés, de Mario Bellini.
« Le simple fait de porter un regard un peu différent, irrévérencieux, sur ces intouchables du design signés Charlotte Perriand ou Gio Ponti les rend à nouveau très humains », apprécie Patrick Jouin.

Autre fusion des univers chez Veronese où Chantal Thomass, transfuge de la mode, a élaboré une gamme de miroirs (dont un XXL, 2,30 m de hauteur !) et de luminaires (lustre classique dont les pampilles ont été remplacées par des rubans de verre, abat-jour capitonné, applique flanquée d’un pompon de cristal, etc.)
Esprit boudoir donc, mais pas futile pour autant… « Je me suis vraiment impliquée dans la fabrication. Cela m’a passionnée d’aller à Murano et d’élaborer les prototypes, sur place, avec les artisans », relate très précisément la créatrice.

Collaboration encore, entre le studio A+A Cooren et le verrier Wilfried Allyn, qui réalisent un incroyable vase soufflé, Tourbillon, évoquant le cycle de l’eau et plus largement la nature dans l’habitat(1).
On pourra l’admirer à la Gallery(2), aux côtés d’autres curiosités dont les objets – de la suspension à la petite voiture – édités en série limitée dans le temps, de Self studio.

Enfin Constance Guisset, l’auteure des dix vitrines des galeries Lafayette, dévoilera sa lampe Angelin, en papier, clin d‘œil au chorégraphe Angelin Preljocaj dont elle avait assuré la scénographie du solo à l’automne, elle aussi, tout papier…

(1) Réalisé pour le Prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main.
(2) Gallery, 111 rue de Turenne, 75003 Paris.

S’il est une valeur chère aux Designers Days, c’est de mettre le design à la portée de tous.
L’exposition sur le travail de Sigvard Bernadotte au Centre culturel suédois (d’ailleurs très agréable l’été, avec sa cour pavée, son petit café et son cake carotte) lui fait directement écho.
Fascinant de redécouvrir ces objets populaires (casseroles, set pique-nique, arts ménagers, etc.) qui sont aussi les premiers à avoir été réalisés en agence.

La manifestation, devenant de plus en plus familiale, ne pouvait enfin laisser de côté le jeune public.
Chez Dyson celui-ci est invité à produire de nouveaux objets à partir des pièces détachées, esthétiquement très belles, des robots domestiques de la marque.
L’épilogue du programme Ma maison en 2050, passionnément conduit par Corinne Rozental à Beaubourg…

Tandis que d’autres « enfants du design » profiteront des Designer’s Days pour montrer le bout de leur nez : d’abord le nouvel éditeur Specimen, porté par deux garçons âgés d’une petite vingtaine, présentera chez Terre & nuage (1) deux pièces particulièrement intéressantes signées pour l’une Sylvain Rieu Piquet et pour l’autre Guillaume Delvigne .

Mais aussi ces nombreux jeunes designers qui exposeront leurs travaux à Docks en Seine(2), la fameuse Cité de la mode et du design maintes fois ajournée.

C’est donc enfin l’ouverture officielle et certainement le plus beau cadeau que l’on pouvait faire aux Designer’s days pour leurs dix ans d’existence, mais aussi au design et aux parisiens !

(1) Terres & Nuages, 10, rue des Filles-du-Calvaire, 75003 Paris.
(2) Docks en Seine, 34, quai d’Austerlitz, 75013 Paris.

Andrée Putman au rendez vous de la rentrée culturelle de Paris















L'exposition fera date..

Pour le plus grand rendez-vous de la rentrée culturelle 2010, une rétrospective sera consacrée au monstre sacré du design, Andrée Putman.
Une occasion unique d’explorer l’œuvre de cette diva de 85 printemps : rééditions de mobilier, reconstitutions de lieux, le piano « Voie lactée », les hôtels de luxe qu’elle a dessinés....
L’intérieur du Concorde, c’était elle. Les loges VIP du Stade de France aussi.
De même, les accessoires pour la maison chez Prisunic.
Ou le piano « Voie lactée » qu’elle a dessiné pour Pleyel France, le plus vieux fabriquant de piano au monde.
On pourrait citer aussi, en vrac, les bureaux de Jack Lang, au ministère de la culture (1985), celui de Jacques Chaban-Delmas, à l’hôtel de région de Bordeaux, ceux du ministère des Finances (1989), du conseil général des Bouches du Rhône (1993), du Conseil général des deux Sèvres (2004).

A 85 printemps, Andrée Putman est une icône du design français… qui a fait carrière à l’étranger, et en particulier à New-York, qui a été la première à discerner le talent derrière les excentricités d’Andrée Putman.
"New-York est la ville la plus vibrante du monde. C’est le point de départ de beaucoup de choses, y compris pour moi", confiait la designer en 2008, au moment où le Consultat de France à New-York lui consacrait une exposition pour célébrer ses 25 ans de carrière.

Autant dire qu’il était temps qu’une exposition d’envergure lui soit consacrée en France. C’est à l’Hôtel de Ville que l’œuvre pharaonique d’Andrée Putman sera exposée pour la rentrée culturelle 2010.

Le commissariat de l’exposition revient à Eric Troncy.
On sait déjà que l’exposition présentera des rééditions de mobilier (notamment la chaise en fer Mallet-Stevens), des reconstitutions de lieux qui l’ont faite connaître, le piano « Voie lactée » conçu par cette pianiste de formation.
Il sera également question des amitiés et des échanges qu’Andrée Putman a tissés toute sa vie avec des artistes contemporains.
Mariée à la fin des années 50 avec le collectionneur, éditeur et critique d’art Jacques Putman, Andrée a côtoyé sa vie durant le gotha de la création contemporaine.
L’exposition rend donc hommage aux amitiés qui ont profondément influencé le style Putman. On citera Pierre Alechinsky mais aussi Bram Van Velde, Klein ou encore Giacometti.
Une exposition qui promet de faire date!

Andrée Putman en 10 dates :

23 décembre 1925 : Andrée Christine Aynard naît à Paris dans le VIe arrondissement.

1944 : A 19 ans, elle reçoit le premier prix d’harmonie du Conservatoire de Paris des mains de Francis Poulenc.

1958 : A 33 ans, Andrée Putman collabore avec la chaîne Prisunic en tant que directrice artistique des rayons maison.

1968 : Elle fait ses débuts à l'agence de style Mafia. Là, elle fait la rencontre décisive de Didier Grumbach et créé avec lui Créateurs et Industriels.

1978 : Andrée Putman créé Écart, première agence à laquelle succédera vingt ans plus tard, l’Agence Andrée Putman qu’elle dirige toujours, à Paris dans le XIVème arrondissement.

1984 : On lui confie l’aménagement de l’hôtel Morgans à New York. Le carrelage noir et blanc et le grès sont un succès. Le Morgans ouvre la voie à de nombreuses autres collaborations hôtelières : Le saint James Club à Paris, Le Lac à Kobé, Im Wasserturm à Cologne, Sheraton à Roissy, Ritz Carlton à Wolfsburg, Pershing Hall à Paris…

1990 : elle travaille pour le Concorde.

2005 : Guerlain désigne l’agence d’Andrée pour revoir l’aménagement de son espace historique, sur les Champs-Élysées.

2007 : Ouverture de l’hôtel The Putman, à Hong Kong

2008 : Elle dessine le piano à queue Voie Lactée pour Pleyel France. Une exposition lui est consacrée au Consulat de France à New-York.

lunedì 14 giugno 2010

Accessori di lusso in legno







Una nota di natura per questa stagione!
I creatori non esitano ad andare alla ricerca di materie tradizionali ed autentiche per dare un tocco ecologico e naturale ad accessori spesso di lusso estremo.

Negli zoccoli quindi, ma anche nei bracciali, nelle collane , nelle borse il legno impone la sua essenza sobria e solida.

L'architetto contemporaneo Frank Gehry immagina per Tiffany & Co. un bracciale in stile tribal.
Con le sue forme semplici e al contempo complesse ci regala un bell'abbinamento tra il legno e il metallo.
Bracciale Fish Wood in legno e argento, Frank Gehry per Tiffany & Co.
Prezzo: 4 810 €
Informazioni: www.tiffany.com

In materia di sandali, questi rischiano di farci rompere una gamba!
E'Jil Sander che realizza un mix perfetto tra trend e materie: maxi zeppa in legno, pitone traforato e altezza inverosimile...
A consigliare soltanto se non si soffre di vertigini !

Decolletes in pitone traforato e zeppa in legno, Jil Sander
Prezzo: 1 250 €
Informazioni: www.jilsander.com

Gli occhiali da sole di Giambattista Valli sono veramente originali!
In legno, colorati e con lenti a specchio..

Occhiali a specchio e stanghette di legno, Giambattista Valli
Prezzo: 475 €
Informazioni: www.giambattistavalli.com

Il buon gusto Fendi per questa pochette ...
Materie nobili per uno stile grintoso, con la sua chiusura in legno e delle borchie di metallo sul davanti.
Irresistibile fascino ecolo-rock!

Pochette « Skins clutch » in pelle e legno, Fendi
Prezzo: 590 €
Informazioni: www.fendi.com

Bracciali oversize con sovrapposizioni e abbinamenti dei materiali: é la scelta di Bally con questi accessori semplici e superclasse!

Bracciali in legno, Bally
Prezzo: 180 €
Informazioni: www.bally.com

domenica 13 giugno 2010

Caravaggio Superstar



Sono ben 11mila i visitatori accorsi per ammirare i capolavori della Mostra Caravaggio alle Scuderie del Quirinale a Roma, esposti fino alle 22 di domenica 13 giugno 2010.
È un successo la no stop messa in piedi dagli organizzatori per l'ultimo week end di apertura, con circa 11 mila visitatori che dalle 9 di ieri alle 9 di domenica mattina hanno visto la rassegna.

Tale è stato il successo della mostra che, in occasione dell’ultimo weekend, le Scuderie del Quirinale sono rimaste ininterrottamente aperte dalle 9 di sabato 12 giugno fino alle 22 di domenica 13.
Notte bianca, dunque, per amore dell'arte e del Caravaggio in particolare.

Il pubblico in coda nella notte si è differenziato per fasce di età, dai più giovani e giovanissimi della mezzanotte ai più maturi dell'alba. Il pubblico, nonostante l'attesa, non si é desistito.
Grande soddisfazione da parte degli organizzatori, a partire dal presidente Emmanuele Emanuele.

Nella maratona finale per visitare la mostra, oltre 11 mila persone sono entrate alle Scuderie del Quirinale e la fila è proseguita domenica ininterrotta, sotto il sole, come lo era stata durante tutta la notte.

E non è ancora finita. La mostra rimane aperta fino alle 22 di stasera (domenica 13 giugno) e dalle Scuderie del Quirinale fanno sapere che «sono previsti altri 5mila visitatori oggi».
«La mostra più visitata d'Italia negli ultimi 10 anni -assicurano dalle Scuderie - ha incassato circa quattro milioni di euro tra biglietti interi, ridotti ed entrate per le scuole».
Cifre da record.

Il migliore ristorante del mondo è.. a Copenhagen !



Il miglior ristorante del mondo è a Copenhagen !

E nella capitale danese il Radisson Blu Royal Hotel (il primo "design hotel" al mondo) compie 50 anni !

Dopo la recente pioggia di stelle Michelin – ben 13 stelle distribuite su 12 ristoranti – Copenhagen torna a far parlare di sé come regina della gastronomia in Scandinavia.
Il ristorante Noma è, infatti, stato eletto il migliore del mondo nella classifica stilata dalla rivista specializzata britannica Restaurant Magazine che, in partnership con l’italiana S. Pellegrino, ogni anno pubblica una graduatoria dei primi 50 ristoranti del mondo sulla base delle valutazioni di 800 esperti internazionali di gastronomia.
La stella più luminosa nel panorama culinario è guidata dallo chef 32enne René Redzepi il quale, dopo varie esperienze in alcuni dei migliori ristoranti del mondo (tra i quali l’ex primo in classifica El Bulli di Ferran Adrià), è tornato a Copenhagen dove si è specializzato in un nuovo genere di cucina nordica,mix delle tecniche contemporanee con l’utilizzo dei migliori prodotti del Nord Europa provenienti dall’Islanda, dalle Isole Faroe e dalla Groenlandia.
Un successo che ha portato Redzepi e il Noma all’assegnazione della prima stella Michelin nel 2005, seguita da una seconda nel 2007 fino alla consacrazione lo scorso 26 aprile a miglior ristorante del mondo.

Ancora una ricompensa :Copenhagen come capitale del design scandinavo, celebrerà il prossimo 1 luglio il 50esimo anniversario del Radisson Blu Royal Hotel, il capolavoro del maestro Arne Jacobsen, come primo "design hotel" al mondo.
Una persona in particolare è molto orgogliosa di poter partecipare alla celebrazione : Roy Kappenberger, l’attuale direttore dell’albergo e figlio del primo direttore del Royal, Alberto Kappenberger.
“Un enorme parco giochi con 22 piani da esplorare”, così Roy definisce l’albergo dove iniziò in tanto che facchino fino a diventarne il direttore nel 2008.

Arne Jacobsen, che non si era mai occupato prima del design di hotel, desiderava che l’edificio del Royal Hotel apparisse come una struttura molto leggera.
Era il 1956. L’area di costruzione, così vicina ai Giardini Tivoli, era molto delicata e l’architetto non voleva che l’altezza e la massa dell’edificio potessero sovrastare le costruzioni circostanti.
Arne Jacobsen riuscì con successo a integrare una costruzione totalmente moderna e rivoluzionaria nel cuore classico di Copenhagen.
Alcune delle più famose opere di design di arredamento di Arne Jacobsen furono create appositamente per il Royal.
Ogni anno nel mondo sono vendute migliaia dei suoi modelli “Swan” e “Egg”, celebri sedute che rappresentano una costante in camere d’albergo, sale riunioni e nelle sale d’attesa di prima classe negli aeroporti di tutto il mondo.