venerdì 16 settembre 2011
Les "Journées"à Reims
Reims,16,17 et 18 septembre 2011
Journées Européennes du Patrimoine
Rendez-vous incontournable de la rentrée,les Journées Européennes du Patrimoine s’affichent cette année sur le thème du Voyage.
Les festivités du 800e anniversaire de la Cathédrale Notre-Dame ont honoré la mémoire des Bâtisseurs du patrimoine rémois.
Durant le week-end des 17 et 18 septembre,la Ville de Reims et ses partenaires proposent de (re)découvrir 40 monuments et sites patrimoniaux.
De nombreuses visites, gratuites,permettront une fois encore,aux Rémois de s’approprier leur patrimoine pour transmettre aux générations futures cet héritage.
Quelques temps forts exceptionnels pour l’édition 2011:
une soirée d’ouverture,vendredi 16 septembre,aux jardins du Cryptoportique,des visites de la Gare de Reims Centre labellisée « Patrimoine XXe siècle »,des visites du chantier des Halles et des fouilles archéologiques du Boulingrin ainsi que de nombreuses animations autour de la Cathédrale dont « Rêve de Couleurs ».
Vendredi 16 septembre:
Soirée de lancement aux jardins du Cryptoportique
La Ville de Reims propose cette année une soirée exceptionnelle d’ouverture,dès le vendredi à partir de 19 h 30,dans les Jardins du Cryptoportique.
L’invitation au voyage prendra tout son sens avec des dégustations d’ici et d’ailleurs,voyage culinaire,offert au public rémois par six commerçants partenaires:
Aux Délices de Saint-Anne,Dynastie Min,Epicerie Alsacienne,Il Fanano,La Case à Pain,Sushi Shop.
Cette forme originale de mécénat de proximité est défendue par la Ville de Reims avec la création du label « J’aime,J’anime ».
Deux concerts rythmeront la soirée:
Le Quintet de Cuivres de l’Opéra proposera à 20 h un voyage en musique sur des airs classiques,de jazz et de comédies musicales. Le quatuor Latcho Drom clôturera cette soirée,à partir de 22 h.
Moment fort:
La projection (à 21 h) de « Notre-Dame de Reims,la cathédrale qui sourit à .la vie »invitera le public à découvrir l’intérieur de cet édifice sous des angles originaux.
En effet,le réalisateur Horst Brandenburg a installé sa caméra sur un mini dirigeable.
La Gare de Reims Centre,labellisée « patrimoine 20e siècle »
Avant cette soirée,les regards convergeront vers la Halle des voyageurs de la gare de Reims Centre. En effet,reconnaissant son intérêt architectural et urbain,le Ministère de la Culture et de la Communication lui a décerné le label « patrimoine 20e siècle ». Les journées du patrimoine seront l’occasion idéale de procéder à l’inauguration d’un tel label (vendredi à 15 h).
La SNCF prolonge ici son engagement aux côtés de la Ville de Reims après le 800e anniversaire de la Cathédrale.
Elle apporte son soutien aux Journées Européennes du Patrimoine à plusieurs niveaux:notamment un soutien en communication pour augmenter la visibilité de l’événement.
Elle participe à la démarche d’élargissement du public sur les Journées du Patrimoine avec une tarification promotionnelle sur les lignes TER de Champagne-Ardenne qui invite les habitants de la région à venir découvrir ou redécouvrir la Ville de Reims et son Patrimoine.
La gare de Reims Centre s’ouvrira largement pour des visites commentées par l’équipe SNCF.
A ne pas manquer:le stand de tir situé sous le hall voyageurs et la salle des archives ayant servi d’abri durant les conflits.
Une exposition photographique proposera quant à elle de voyager de gare en gare,dans toute la région.
Le spectacle sera également sur le parvis avec « les Vadrouilles »,courtes scènes de cirque contemporain proposées par le collectif rémois AOC,samedi 17 septembre à 14 h et dimanche 18 à 14 h 30 et 16 h 30.
La Cathédrale Notre-Dame,patrimoine mondial et rémois
Reims célèbre en 2011,le 800e anniversaire de la Cathédrale Notre-Dame.
Durant les Journées Européennes du Patrimoine,les propositions ne manqueront pas autour de ce chef d’?uvre de l’art gothique:Visites commentées,visite thématique « les couleurs de la Cathédrale »,visite des parties hautes,exposition,concerts,animations avec la cage à écureuil,cette fameuse grue médiévale.
Moment incontournable du week-end consacré au Patrimoine,le spectacle « Rêve de Couleurs »à voir ou à revoir. Cette mise en couleurs exceptionnelle de la Cathédrale est proposée en septembre,du jeudi au dimanche,à partir de 21 h pour 2 séances identiques de 25 minutes suivies de 20 minutes de polychromie fixe.
Les Halles,Le Boulingrin
Classées au titre des Monuments Historiques en 1990 et sauvées de la destruction, les Halles sont en cours de rénovation.
Avant leur ouverture en septembre 2012,les Journées du Patrimoine permettent de réaliser l’ampleur des travaux entrepris.
Le public découvrira le chantier et les techniques très pointues utilisées pour rénover la voûte en béton de ce bâtiment conçu par Maigrot en 1923 et construit par Freyssinet.
Des fouilles archéologiques,menées au printemps 2011 ont mis à jour les vestiges de la porte de Mars médiévale et de sa barbacane.
Ils appartenaient à un ensemble défensif de la ville érigé à partir du XIIIe siècle. Les visites organisées par les archéologues du service archéologie de Reims Métropole,les 17 et 18 septembre,seront une des dernières occasions de les découvrir.
En effet,ces vestiges seront recouverts avant la fin de l’année et ne seront dégagés que lors de fouilles préalables à la construction du nouveau Musée des Beaux-arts.
De nombreux sites connus ou méconnus à (re)découvrir gratuitement
Les 17 et 18 septembre,le public pourra visiter une quarantaine de sites rémois accessibles gratuitement.
Le thème du voyage décliné cette année pour les Journées internationales du Patrimoine permet aux partenaires rémois de mettre en valeur certaines facettes de leur patrimoine:
voyages dans le temps,avec la visite des vestiges des remparts à la Butte St Nicaise,la découverte de la ville à pied « Art déco côté rue »ou en bus « Les chemins de la paix »;
voyage dans l’espace avec le planétarium ;
voyage maritime avec le Musée Saint-Remi et des maquettes d’arsenal,de frégate et de brick ;
voyages en terres inconnues,avec des conférences sur l’explorateur Jacques Marquette à l’Ancien Collège des Jésuites ;
voyage au Chili des années 70:De récents travaux dans la salle Jean-Jaurès,de la Maison des Syndicats ont permis de redécouvrir un ?papelógrafo? de la Brigade Salvador Allende,daté de 1977.
Témoignage des échanges interculturels et de la solidarité des Rémois envers les peuples opprimés,cette ?uvre picturale originale a été réalisée au cours d’une manifestation de soutien au peuple chilien à la Maison de la Culture de Reims et co-organisée avec les organisations syndicales ;
La médiathèque Jean Falala et le réseau des Bibliothèques municipales proposent Carnets de Reims:Le regard d’artistes qui ont sillonné Reims durant plus de 6 mois pour en livrer une vision inédite ;
Bien d’autres voyages dans le patrimoine rémois permettront à chacun de s’en imprégner pour mieux le léguer aux générations futures.
Programme complet:
http://www.ville-reims.fr/fileadmin/documents/Agenda_Actualites/ProgJourneePatri2011.pdf
Accessibilité des sites et visite spécifique
Le programme réalisé à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine recense l’offre rémoise sur ce week-end.
L’accessibilité des édifices y est clairement mentionnée afin que chacun puisse profiter dans les meilleures conditions de cette (re)découverte du patrimoine rémois.
Une visite spécifique de l’Opéra de Reims,destinée aux personnes souffrant d’un handicap visuel,est programmée samedi à 14 h. (sur inscription au 03.26.50.31.04).
Des visites guidées « tout public »seront proposées dimanche.
Site Internet
www.reims.fr
Les fouilles menées dans le cadre du réaménagement de la place Boulingrin, ont permis de mettre à jour des vestiges de la porte de Mars mais dans sa version médiévale cette fois et non romaine. Le chantier de ces fouilles archéologiques sera ouvert à la visite avant d’être à nouveaux enfouis en novembre. Le chantier de rénovation des Halles Boulingrin sera aussi ouvert au public samedi et dimanche de 10 à 18 heures, un an avant sa réouverture. Gratuit. Samedi et dimanche de 10 heures à 12 h 30 et de14 à 17 heures.
La synagogue de Reims (49 rue Clovis) offre un voyage oriental avec son architecture néo-bizantine. Elle ouvre sa décoration orientaliste à tous par le biais de visites guidées gratuites, dimanche de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures.
Cité majeure du courant Arts Déco, Reims offre quelques joyaux comme la Villa Douce, hôtel particulier construit en 1932, unique par son remarquable auditorium. Visite guidée et gratuite,
9 boulevard de la Paix, samedi et dimanche de 14 à 18 heures.
giovedì 15 settembre 2011
Journées du patrimoine : l'Hotel De Talleyrand à Paris
L'Hôtel de Talleyrand, un lieu historique au coeur de Paris
A découvrir pour la première fois l’étage noble de l’Hôtel de Talleyrand, situé dans le 1er arrondissement de Paris, à l’angle de la place de la Concorde.
En parcourant ces lieux historiques, les visiteurs mettent leurs pas dans ceux d’empereurs, de rois, de femmes et d'hommes politiques et d'ambassadeurs du monde entier, qui les ont fréquentés durant une période de près de deux siècles.
Un regard sur l’architecture de l’édifice et sur le rôle joué par ses occupants durant les 240 dernières années renforce le sentiment qu’il ne s'agit pas de n'importe quel bâtiment, mais d'un lieu destiné à servir de cadre à des événements historiques importants.
L’Hôtel de Talleyrand, de style néo-classique, fut édifié pour le comte de Saint-Florentin entre 1767 et 1769 par Ange-Jacques Gabriel et Jean-François-Thérèse Chalgrin, architectes du roi Louis XV, avec l’aide des artisans français les plus talentueux du 18e siècle.
Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord acquit l'hôtel en 1812 et y vécut jusqu'à sa mort en 1838.
C’est là qu’il reçut en 1814 le tsar Alexandre Ier de Russie, le roi de Prusse Frédéric-Guillaume III et le duc de Wellington pour négocier la paix en Europe et la restauration de la monarchie en France.
La famille Rothschild fut ensuite propriétaire du monument pendant plus d’un siècle.
Après la Seconde Guerre mondiale, le Département d'Etat des Etats-Unis d'Amérique loua, puis acheta en 1950, le bâtiment à la famille Rothschild pour y installer le siège de l'administration du Plan Marshall pour la relance économique de l'Europe (1947-1952).
L’Hôtel de Talleyrand abrite désormais le Centre George C. Marshall. Dix pièces ont été restaurées pour créer un espace de conférence, de réunions et de réceptions. Trois pièces sont également consacrées à une exposition permanente commémorant le travail et l'engagement des Européens et des Américains pour mener à bien le Plan Marshall. Ainsi, l'Hôtel de Talleyrand, inscrit aux Monuments Historiques le 12 février 1925, entre dans une nouvelle ère de son histoire internationale et culturelle.
L'Hôtel de Talleyrand sur le programme des Journées européennes du patrimoine : www.journeesdupatrimoine.culture.fr
sabato 10 settembre 2011
clafoutis aux raisins
une recette de saison..et un pretexte pour ouvrir mon blog ! :)
Ingrédients
500 g de gros raisin noir
4 oeufs
60 g de beurre
100 g de farine
150 g de sucre en poudre
1/2 sachet de levure chimique
5 cl de rhum
12,5 cl de lait
sel
Recette
Lavez, égrappez, séchez le raisin. Séparez les blancs des jaunes d'oeufs. Faites fondre 50 g de beurre. Beurrez le plat avec le reste. Allumez le four à 180° (th. 6).
Dans un saladier, mélangez la farine, le sucre, une pincée de sel et la levure. Creusez une fontaine, versez les jaunes, le beurre fondu et le rhum. Délayez le tout à la spatule, en ajoutant le lait peu à peu. Dans un bol, battez les blancs en neige ferme, incorporez-les délicatement à la pâte. Versez la préparation dans le plat beurré.
Répartissez les grains de raisin sur le dessus. Enfournez à 150° (th. 5) pendant 45 min.
Astuce !
Une variante intéressante du clafoutis. A servir tiède ou froid. Dans ce dernier cas, saupoudrez de sucre glace.
lunedì 8 agosto 2011
Crostata alla ricotta alle 3 farine
....alla farina di farro, di riso e fioretto..e anche un pizzico di farina di mandorle!!
Ecco qui una ricetta simpatica, trovata sul web e proposta da un ragazzo !
Ottima crostata, alternativa salutare alla classica crostata di frutta.
Il farro è versatilissimo in cucina,ci si possono preparare minestre, pasta, biscotti e torte salate. Ha una minor quantita` di glutine del grano e poteri tonificanti per fegato e cistifellea.Viene consigliato per i problemi di stipsi, perchè e` ricchissimo di fibre insolubili.
Ingredienti:
150 g di farina di farro
50 g di farina fioretto (farina di mais macinata finissima)
50 g di farina di riso
1 pizzico di sale
80 g di zucchero integrale di canna
50g di malto di riso
60 g di olio di mais
30 g di di farina di mandorle
1 limone grattugiato
150 g di marmellata di limone
1 cucchiaino di bicarbonato di sodio
succo di mela (pochi cucchiai)
La preparazione:
Lavorate tutti gli ingredienti eimpastateli fino a formare una palla.
Attenzione al succo di mela: aggiungetelo poco alla volta perchè se l’impasto risultasse troppo morbido dovrete rimediare aggiungendo altra farina.
Riponete la palla in frigorifero per 1/2 ora, al termine della quale potrete tirarla con il mattarello a 1 cm dispessore.
Stendetela nella teglia foderata con cartada forno.
Bucherellate con i rebbi di una forchetta e farcitela con la marmellata (tanta se vi piace ricca, pochi cucchiai se ne desiderate solo un velo).
Infornate e cuocete in forno preriscaldatoa 180 gradi per 30-45 minuti.
La mia amica Tatiana l’ha riempita con ricotta e cioccolato fondente…. Fresca da frigorifero è un dessert estivo fantastico!
George Clooney ha trovato una nuova fiamma ..sportiva
George Clooney non perde tempo e a poco più di un mese dalla fine della relazione con Elisabetta Canalis ha già trovato una nuova fiamma.
Missione non certo impossibile per un sex symbol come lui!
La nuova fiamma è lontana da cinema, tv o moda.
Arriva dal mondo dello sport, quello più aggressivo e selvaggio: si tratta della wrestler Stacy Keibler.
Stacy ,31 anni, è talmente formosa e atletica che non ha nulla da invidiare alle ex di George Clooney e, forte di una fluente chioma bionda, ha tutte le carte in regola per ricoprire il ruolo della sexy fatale.
Molte persone nutrono dubbi sulla veridicità di questa storia (si parla di un nuovo “amore a tempo” proprio come è accaduto con Elisabetta) ma secondo i soliti insiders dalla lingua lunga i due stanno facendo davvero sul serio, tanto da aver già trascorso dei giorni assieme in tutta intimità nella villa di Laglio.
In ogni caso, che sia o no vero amore, é improbabile che Stacy possa fare compagnia a George Clooney sugli imminenti red carpet, in primis quello della Mostra del Cinema di Venezia.
venerdì 15 luglio 2011
sabato 2 luglio 2011
Le sorbet Ispahan de Pierre Hermé : le must de la fraîcheur parfumée
mercoledì 29 giugno 2011
Un doux retour en enfance...
La devanture annonce déjà les plaisirs de l'enfance.
En pénétrant dans la boutique, on découvre une salle de classe revisitée en confiserie, submergée de couleurs et d'odeurs sucrées.
Dans cet esprit toujours scolaire, les bocaux sont accompagnés d'une petite ardoise indiquant les noms des sucreries, à la craie blanche, qui font rêver.
Avant même de goûter un bonbon, on le mange avec les yeux.
C'est après avoir travaillé longtemps dans la haute gastronomie, que Georges a réalisé son rêve d'enfance, ouvrir une confiserie.
Georges part alors à la recherche de ces petits trésors aux quatre coins de la France.
Il sélectionne ses bonbons auprès des producteurs qui perpétuent parfois un savoir-faire de plusieurs centaines d'années.
Comme un maître d'école, il connaît ses bonbons par cœur et peut vous raconter l'histoire, la réalisation de chacun, et très souvent des anecdotes.
On peut même trouver dans sa confiserie le plus vieux bonbon français : la grisette de Montpellier.
On vient là pour goûter la fine fleur des bonbons : de la guimauve traditionnelle, aux berlingots, pralines, dragées, perles, jusqu'au luxe des véritables feuille de menthe ou de verveine, mais aussi pétales de rose ou de violette cristallisées...
Bonbons traditionnels au prix de 4,50 € les 100g
Le bonbon au palais
19 rue Monge 75005 Paris 01 78 56 15 72
www.bonbonsaupalais.fr
sabato 25 giugno 2011
Tacchi alti per essere torrida...
I tacchi alti sono sexy in tutti i sensi..
I tacchi alti slanciano la silhouette, danno dei centimetri in altezza(benvenuti per le piccoline!)e sono eleganti.
Di piu', secondo la dottoressa in urologia Maria Cerruto, dell'Università di Verona, allenano e tonificano i muscoli pelvici, proprio quelli che servono per arrivare all'orgasmo..
La scarpa alta, quindi, farebbe rilassare i muscoli, aumentando la loro forza e, quindi, la capacità di contrarsi durante i rapporti.
E se i muscoli pelvici sono allenati e elastici, aumenta l'eccitazione sessuale, e il piacere si fa più intenso.
Indossando quelle belle scarpe a tacco alto ci si puo' fare piacere veramente in tutti i sensi !
«Come molte donne - dice la Cerruto - anche io amo i tacchi alti e, sebbene siano spesso scomodi, continuo ad indossarli per apparire più magra e più alta.
Ecco perché è un bene sapere che hanno anche dei possibili effetti positivi per la nostra salute sessuale».
Anche uno studio pubblicato sulla rivista della Royal Society, "Biology Letters", assolve gli stiletto: secondo la ricercatrice Anna Ahn dell'Harvey Mudd College di Claremont, in California, i tacchi alti allenano le gambe attivando in modo uniforme, molto più delle scarpe rasoterra, sia i muscoli interni che quelli esterni del polpaccio.
sabato 11 giugno 2011
Il pizzo di Cantù patrimonio dell' Unesco?
Per cominciare una piccola biografia del pizzo di Cantù :
L'arte del merletto approdò a Cantù intorno al secolo XVII, quando le monache di Santa Maria,o di Sant'Ambrogio, insegnarono alle converse come si utilizzavano i fuselli del tombolo.
Le donne cominciarono così a produrre pizzi da scambiare con generi di prima necessità, come aghi, tessuti, alimenti, forniti da avidi affaristi che rivendevano le belle manifatture con un consistente ritorno economico.
Si racconta che nei primi anni dell'800 oltre 700 donne fossero stabilmente impiegate in questa produzione, tant'è che le bambine venivano mandate a scuola di tombolo.
Il pizzo canturino conobbe il periodo di splendore verso la metà dell'800 con l'avvento della moda dei veli, degli scialli e di altri particolari di abbigliamento.
Per le donne la realizzazione dei pizzi rappresentava una valida alternativa al duro lavoro delle campagne e assicurava buone entrate al bilancio familiare.
Alle scuole, seguirono poi le prime mostre che permisero al merletto canturino di farsi conoscere in campo internazionale fino oltre oceano.
Il periodo buio di questa produzione iniziò verso la metà del '900.
Negli ultimi anni il pizzo canturino sta conoscendo un periodo di fama.
Per questo sono ripresi i corsi nelle scuole e l'organizzazione di manifestazioni a carattere internazionale, come la "Biennale del Merletto di Cantù".
La manifestazione è nata grazie alla collaborazione della Pro Cantù, dell'Istituto d'Arte, del costituendo Museo delle Arti Industriali.
Il rilancio di questo artigianato d'arte ha come effetto che il pizzo di Cantù, e di Novedrate, nel 2012 , sarà candidato a diventare patrimonio intangibile dell'Unesco.
E' questa la proposta emersa dal convegno internazionale che si è svolto all'Università telematica E-Campus di via Isimbardi al quale hanno preso parte diversi esperti, italiani e stranieri, intervenuti per sottolineare l'importanza di far diventare patrimonio dell'umanità non solo beni materiali, ma anche quelli più strettamente legati alla cultura, alle identità locali e alle comunità.
In particolare la convenzione internazionale adottata in seno all'organizzazione delle Nazioni Unite si propone di «salvaguardare il patrimonio immateriale delle comunità, dei gruppi e degli individui: un capitale particolarmente vulnerabile del processo identitario culturale nazionale in cui rientrano le tradizioni orali e popolari, l'arte dello spettacolo, le musiche, le feste, i rituali, l'artigianato, le pratiche sociali e tradizionali».
Esempi italiani di questo patrimonio intangibile sono l'Opera dei Pupi Siciliani, considerata arte teatrale unica nel panorama europeo, il Canto a tenore dei pastori del centro della Sardegna in Barbagia, giudicato straordinario esempio di polifonia mediterranea e, per rimanere in tema, anche la rinomata dieta mediterranea.
E adesso in questo prezioso elenco ci potrebbe rientrare anche il pizzo: «I comuni di Novedrate e di Cantù si faranno promotori della candidatura per il nostro merletto - conferma il vicesindaco Serafino Grassi, intervenuto al convegno in veste di relatore proprio dei prodotti realizzati a mano sul tombolo -, perché siamo convinti che il pizzo rappresenti per il nostro territorio un esempio di quell'espressione del saper fare, tipico della nostra zona, che ha saputo trasformarsi non solo in un'alta espressione di artigianalità, ma anche, sotto certi aspetti, diventare una forma d'arte».
L'iter procedurale da seguire sarà messo a punto in un secondo momento, anche perché andranno coinvolti altri enti quali le associazioni per la promozione del merletto di Cantù e di Novedrate e quelli istituzionali, come il Museo della Seta di Como che ha già preparato una relazione approfondita sulle ragioni per le quali il pizzo dovrebbe ottenere il riconoscimento dall'Unesco.
* Nella lavorazioni del Pizzo di Cantù ci sono differenti punti.
I più importanti sono: il Punto Bisetta, il Punto 4 Paia, il Punto Mimosa, il Punto Venezia, il Punto Rosalin ed il Figurativo.
domenica 5 giugno 2011
Le star illustrate senza censura
Un libro di illustrazioni d'autore rende omaggio il mondo dello star system, raccontando i suoi personaggi senza censura tra vizi e virtù..
Stilisti, icone della moda, modelle o semplicemente celebrità di ieri e di oggi riunite in una raccolta dissacrante e dissacratoria.
Si chiama Illustration Now! Portraits, il nuovissimo libro edito da Taschen, che raccoglie le geniali illustrazioni di 80 famosi ritrattisti di tutto il globo, per raccontare le star viste attraverso la mutazione dei loro peggiori tratti fisici o semplicemente caratteriali.
sabato 4 giugno 2011
Belle curve sulla cover di Vogue giugno
Tre modelle over size e con curve sexy campeggiano sulla copertina di Vogue Italia di giugno, in edicola da oggi.
Il mensile, punto di riferimento per la moda e le tendenze, dedica per la prima volta la sua cover alle donne dalle curve morbide, qui immortalate a tavola, in sexy lingerie, dall'obbiettivo di Steven Meisel.
La scelta, che si puo' definire rivoluzionaria, si inserisce in un percorso, da tempo intrapreso dalla testata e più volte dichiarato, teso ad avvicinare il mondo della moda a tutte le donne vere, quelle che vivono le proprie rotondità senza complessi e in tutta naturalezza.
Nello stesso percorso rientra l'apertura del canale Curvy su Vogue.it, avvenuta contestualmente al lancio del sito poco più di un anno fa, e la recente raccolta firme promossa sul suo blog dalla direttrice di Vogue Italia Franca Sozzani contro i siti "pro-anorexia", quelli che promuovono l'anoressia come modello di bellezza a cui ispirarsi.
"La donna curvy torna in tutta la sua bellezza.
L'esuberanza di un corpo con forme accentuate è molto più sexy e accattivante", ha commentato Franca Sozzani.
mercoledì 1 giugno 2011
Eva Mendes "fitness style"
Da oggi l’attrice americana mostra il suo côté più sportivo e dimostra che si può essere sexy anche in fitness style.
La star, infatti, è diventata testimonial della linea EasyTone di Reebok, che dopo le sneakers (già presentate da una smagliante Helena Christensen) ha creato una linea di capi sportivi e per l’allenamento totalmente innovativa.
Top, capri pants, maglie, shorts e pantaloni realizzati in un materiale flessibile e resistente a ogni movimento, che si adattano magicamente alle curve naturali del corpo femminile, per un fitting confortevole e di tendenza.
La collezione primavera estate punta tutto su 2 colori must: il nero e l’indian magenta, ovvero un rosa scuro intenso e vibrante, perfetto per dare un tocco glam alle massacranti ore di esercizi.
E se la palestra proprio non fanno al caso tuo, puoi sempre seguire il consiglio di Eva Mendes che per tenersi in forma svela il suo segreto: «Durante le lunghe giornate passate tra set e viaggi non è sempre possibile fare esercizio fisico, spesso ho i minuti contati.
martedì 31 maggio 2011
Colori golosi con Ladurée e Pierre Hermé
lunedì 30 maggio 2011
Un article sur DSK
Un article original de : Thierry Meyssan, Voltairenet
Un article riche en informations et pas du tout complaisant sur ce personnage..
La nomination triomphale de Dominique Strauss-Kahn à la direction générale du Fonds monétaire international (FMI), le 28 septembre 2007, a donné lieu à deux messages contradictoires. D’un côté la presse occidentale exalte la capacité du bloc atlantiste à imposer son candidat face à celui de la Russie, Josef Tosovsky ; d’autre part, elle affirme que la principale mission de M. Strauss-Kahn sera d’associer plus largement les pays du Sud aux décisions, c’est-à-dire de mettre fin à la domination du bloc atlantiste.
Avec chauvinisme, la presse française se félicite que des Français se trouvent aujourd’hui à la tête de quatre grandes organisations internationales.
En effet, outre Dominique Strauss-Kahn au FMI, Pascal Lamy dirige l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), Jean Lemierre préside la Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD), et Jean-Claude Trichet la Banque centrale européenne (BCE). Mais doit-on mettre ces quatre institutions sur le même plan ?
Et surtout, doit-on se réjouir d’une situation qui, loin de manifester la place de la France dans le monde, illustre l’intégration des élites françaises dans la mondialisation, c’est-à-dire leur acharnement à détruire leur pays, en tant qu’État-nation, un cadre politique qu’ils jugent dépassé ?
Le dernier exploit en date laisse songeur : le FMI est une des organisations internationales la plus critiquée dans le monde. Il a abondamment financé l’installation de dictatures dans les pays du Sud, notamment en Argentine, au Brésil, en Indonésie, au Nigéria, aux Philippines, en Thaïlande etc…
En outre, ses exigences soudaines de remboursement immédiat de prêts ont contraints des États à sacrifier leur avenir en dévaluant et en fermant écoles et hôpitaux. Ses adversaires l’accusent donc d’avoir provoqué, par l’oppression et la famine, des centaines de millions de morts en un demi-siècle, c’est-à-dire bien plus que les agressions militaires des États-Unis durant la même période.
De son côté, le FMI considère au contraire que ses politiques « d’ajustement structurel » loin d’avoir provoqué ces catastrophes y ont mis fin. Des « Prix Nobel » d’économie aussi divers que le néo-keynésien Joseph Stiglitz ou le libertarien Milton Friedman ont accusé le FMI d’être le grand organisateur des déséquilibres Nord-Sud. En effet, l’action principale du FMI aura été de financiariser l’économie mondiale, permettant ainsi aux spéculateurs du Nord de s’enrichir en exploitant le travail, plus encore que les ressources, des pays du Sud. S’il n’était la vénération que la société de consommation voue à ses banquiers, il y a longtemps que le FMI aurait été déclaré organisation criminelle. Pourtant, c’est bien cette institution que le socialiste Dominique Strauss-Kahn a ambitionné de diriger, et c’est bien M. Strauss-Kahn qui a obtenu le soutien appuyé des grands argentiers de la planète, pressés de toutes parts par les multinationales les moins scrupuleuses.
Si l’on laisse de côté l’intérêt personnel de Dominique Strauss-Kahn, qui devient ainsi le haut-fonctionnaire le mieux payé de Washington avec un salaire annuel de base de 461 510 dollars net d’impôts, l’on doit se poser la question de ses objectifs politiques. Pour y répondre, jettons un coup d’œil sur sa biographie et découvrons-y ce que la presse mainstream cache depuis des années : ses liens avec les principaux dirigeants de l’administration états-unienne.
Issu d’une famille aisée de gauche, « DSK » a été élevé au Maroc, puis à Monaco.
Il reçoit une éducation juive —plus séfarade qu’ashkénaze—, à laquelle il accorde plus d’importance au plan culturel que religieux. Il est diplômé de Sciences-Po Paris, ancien élève d’HEC, licencié en droit et agrégé de sciences économiques. Il se destine à être avocat d’affaires.
Il entre en 1976 au Parti socialiste où il milite au Cères, le courant social-étatiste animé par Jean-Pierre Chevènement.
Il ne tarde pas à s’en séparer pour se rapprocher de Lionel Jospin et Jean-Christophe Cambadélis, les deux meilleurs élèves français d’Irving Brown, l’agent de liaison de la CIA avec la gauche ouest-européenne [1]. Jospin et Cambadelis sont issus d’un petit parti trotskiste (les « Lambertistes ») traditionnellement lié à la CIA. Avec une centaine de camarades, ils ont infiltré le PS et ont réussi à prendre les rênes.
Il entre en 1986 à l’Assemblée nationale à la faveur du scrutin proportionnel alors brièvement mis en place. Il choisit de s’implanter, en 1988, dans une circonscription du Val-d’Oise, à Sarcelles, qui abrite une forte communauté juive. Il s’y fait élire en faisant jouer le réflexe identitaire. Il devient président de la Commission des finances de l’Assemblée, puis, en 1991, ministre délégué à l’Industrie et au Commerce extérieur auprès du ministre de l’Économie Pierre Bérégovoy. Tout oppose les deux hommes : « DSK » est un brillant dilettante vivant au milieu des grandes fortunes comme un poisson dans l’eau, tandis que « Béré » est un pénible tâcheron partagé entre ses idéaux ouvriers et son besoin de reconnaissance personnelle par le monde de la finance. « DSK » s’amuse de se dire socialiste tout en faisant le contraire, tandis que « Béré » a des états d’âme.
Alors qu’il est ministre délégué à l’Industrie, il a connaissance des problèmes rencontrés par son ami Jean Peyrelevade à la tête du Crédit Lyonnais.
Il intervient personnellement pour favoriser diverses opérations hasardeuses réalisées en faveur de son ami Franck Ullman-Hamon.
Cet homme d’affaires est connu pour avoir par ailleurs réalisé diverses interventions en Amérique latine pour le compte d’Israël et pour être actionnaire-fondateur du magazine Marianne de Jean-François Kahn.
Les montages de M. Ullman-Hamon avec les filiales du Crédit lyonnais coûteront plusieurs dizaines de millions de francs au contribuable français.
À la même époque, Dominique Strauss-Kahn épouse à la synagogue —en troisièmes noces— une star d’une rare beauté, Anne Sinclair, la journaliste préférée des Français.
Le couple choisit de tenir la presse à l’écart de la cérémonie, mais de donner de l’éclat à la fête au sein de la communauté juive, où ils s’affirment comme des personnalités brillantes. Leurs deux témoins de mariage sont le professeur de philosophie Élisabeth Badinter (héritière du Groupe Publicis et épouse du Garde des Sceaux Robert Badinter) et la journaliste Rachel Assouline (épouse du patron de presse Jean-François Kahn).
En 1987, il se démarque de François Mitterrand, il conduit une délégation du Parti socialiste en Israël et se rend à la mairie de Jérusalem qu’il considère comme capitale de l’État hébreu.
En 1991, il participe à un voyage de solidarité en Israël, organisé par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) en pleine Guerre du Golfe.
En 1994, usant de sa qualité d’ancien ministre de l’Industrie, il créé le Cercle de l’Industrie auquel il parvient à faire adhérer en six mois 48 des 50 plus grands patrons français.
La moitié d’entre eux au moins payent une cotisation annuelle de 200 000 F pour que leurs intérêts soient défendus à Bruxelles. Il laisse la présidence de cette association patronale à Raymond Lévy (ex-Pdg de Renault) et en assure la vice-présidence.
Incidemment, le même Raymond Lévy sera nommé à la tête du Consortium de réalisation, chargé de liquider les placements pourris du Crédit Lyonnais et, au passage, d’étouffer les affaires Ullman-Hamon.
Simultanément, DSK devient consultant auprès des mêmes patrons ou avocat d’affaires et établi son bureau dans les locaux du Cercle.
La Cogema, la Sofres et EDF, entre autres, lui versent des émoluments exorbitants pour quelques conseils ou un mot transmis à un grand de ce monde.
Cette activité peu contraignante lui assure des revenus de plus de 2 000 000 F par an [2].
Par la suite, il donne des cours à l’université, à Stanford et Casablanca, sans compter des conférences ici et là, toujours royalement payées.
Précisément, aux États-Unis Stanford est le bastion des Républicains. C’est là qu’ils ont leur propre centre de recherches, la Hoover Institution [3].
À l’époque, le prévôt de Stanford —c’est-à-dire la personne qui négocie l’engagement de Dominique Strauss-Kahn— n’est autre que Condoleezza Rice[4].
Sur place, Dominique Strauss-Kahn fait la connaissance de George P. Schultz et des universitaires qui formeront le vivier de l’administration Bush.
En 1995, il rédige la partie économique du programme électoral de Lionel Jospin, candidat à la présidence de la République, Propositions pour la France.
Il défend alors le principe de la « taxe Tobin » sur les transactions en devises, dont il affirmera plus tard qu’elle est impraticable.
Député de Sarcelles, il en est aussi brièvement le maire, avant d’en confier les clefs à son fidèle François Pupponi.
Le temps de « jumeler la plus juive des communes françaises avec la plus française des communes d’Israël », Netanya.
De 1997 à 1999, il est ministre de l’Économie et des Finances.
Il pilote le passage à l’euro et la privatisation de France-Télécom.
Surtout, il fait entrer la France dans le processus de financiarisation de l’économie en multipliant les mesures démagogiques sectorielles.
L’adoption de la semaine de 35 heures diminue considérablement le nombre d’heures travaillées ; tandis que l’exonération de charges sociales sur les stock-options déplace les revenus des cadres du travail vers la finance.
Il résulte de cette politique que le début de décroissance de la production française est compensée, au plan statistique, par un développement des profits financiers.
Cependant, en fin de compte, le pouvoir d’achat des classes moyennes s’effrite sensiblement.
Dominique Strauss-Kahn fréquente les cercles les plus prestigieux du pouvoir.
Dès 1993, on le voit au Forum de Davos.
Anne Sinclair l’introduit au Siècle, l’association la plus mondaine de Paris.
Puis, Antoine et Simone Veil le font entrer au Club Vauban. En 2000, l’OTAN l’invite au Club de Bilderberg où il retrouve Pascal Lamy et Jean-Claude Trichet qui occupent avec lui aujourd’hui de prestigieux fauteuils dans les institutions internationales.
Dominique Strauss-Kahn est piégé par son perpétuel mélange des genres entre engagement politique et lobbying rémunéré.
Il fait l’objet d’une mise en examen dans une affaire concernant la principale mutuelle étudiante, la MNEF, puis dans une autre relative à la caisse noire de la compagnie pétrolière nationale Elf.
Les magistrats estimeront en définitive que ses activités étaient licites, à défaut d’être morales.
Cependant les instructions pénales et une commission d’enquête parlementaire mettront en évidence ses méthodes peu orthodoxes.
Lionel Jospin, lorsqu’il était ministre de l’Éducation, avait modifié par décret le taux des remboursements effectués à la MNEF par la Sécurité sociale, transformant la Mutuelle en véritable pompe à finances pour le compte du PS.
Puis, il avait étendu les activités de la MNEF dans les campus toujours pour détourner plus d’argent.
Dominique Strauss-Kahn lui-même recevait des émoluments considérables pour des prestations imaginaires.
Plus tard, il avait fait prendre en charge le salaire de sa secrétaire au Cercle de l’Industrie (ou à son cabinet, il n’est guère possible de différencier) par le groupe Elf.
Derrière des manières policées, un goût prononcé pour la bonne chère et les belles femmes, Dominique Strauss-Kahn est un tueur : lorsqu’apparaît, à titre posthume, l’enregistrement vidéo du promoteur immobilier Jean-Claude Méry mettant en cause Jacques Chirac, on ne tarde pas à découvrir qu’il est un des organisateurs de ce mauvais coup.
Ses démêlées avec la Justice l’écarteront un temps de la scène politique.
Pendant sa traversée du désert, son épouse, Anne Sinclair, fera preuve de sang-froid et de dignité, plaidant auprès du public en sa faveur par sa seule attitude.
Opérant son grand retour, en 2001, après avoir bénéficié de non-lieux, il prend en mains le développement de la Fondation Jean-Jaurès, le partenaire de la National Endowment for Democracy (NED) pour la gauche française[5].
La chose est d’autant plus aisée que, depuis Stanford, il connaît la nouvelle conseillère nationale de sécurité des États-Unis Condoleezza Rice, et que c’est la sœur adoptive[6] de celle-ci, Mardeleine Albright qui dirige le National Democratic Institute (NDI), organisme tampon de la NED chargé d’acheminer les subsides du département d’État US dans les caisses du Parti socialiste français.
En 2003, le German Marshall Fund of the United States, une des principales officines atlantistes, crée un Forum sur le commerce et la pauvreté.
DSK devient l’un des six administrateurs, rémunéré comme toujours[7].
Il y écrit, ou tout au moins signe, divers rapports en faveur du libre-échange absolu.
La même année, il contraint un expert du Parti socialiste, Pascal Boniface, à démissionner.
Ce spécialiste en relations internationales a eu le toupet de souligner que le soutien aveugle du parti à Israël est idéologiquement incohérent et électoralement contre-productif alors que le PS doit ambitionner de réunir derrière lui les six millions de Français de culture arabe.
En outre, Dominique Strauss-Kahn pilote la création du Cercle Léon Blum, au sein du PS, dont l’objectif est de veiller au soutien du parti au mouvement sioniste.
En 2004, il déclare lors d’une interview sur France-Inter : « Je considère que tout juif de la diaspora et de France doit apporter son aide à Israël.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est important que les juifs prennent des responsabilités politiques.
En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, à travers l’ensemble de mes actions, j’essaie d’apporter ma modeste pierre à la construction d’Israël. »[8]
En 2005, il lance les clubs « À gauche en Europe » (AG2E) en faveur du « oui » au référendum d’approbation du projet de Traité constitutionnel européen.
Il travaille alors en lien avec le Policy Network (Grande-Bretagne) et la Fondation Friedrich-Ebert (Allemagne). Mais les Français votent « non ».
En 2007, alors que l’écrivain Claude Ribbe ouvre un débat sur les conséquences sociales actuelles de l’esclavage et de la colonisation, DSK participe activement à la création du Conseil représentatif des noirs de France (CRAN), une organisation qui bénéficie de conseils techniques de spécialistes israéliens et reproduit le modèle du Conseil représentatif des juifs de France (CRIF) [9]
À défaut de trouver un écho parmi les noirs de France, cette initiative sera une réussite médiatique, comme l’avait été quelques années plus tôt la création de SOS Racisme pour stopper la structuration des beurs.
Lorsque s’ouvre la compétition au Parti socialiste pour désigner le candidat à l’élection présidentielle de 2007, Dominique Strauss-Kahn apparaît à la fois comme le candidat le mieux placé face à son rival déclaré, l’ancien Premier ministre Laurent Fabius, et comme le candidat officiel des États-Unis pour la gauche française.
Ainsi, il donne un entretien à la revue néo-conservatrice Le Meilleur des mondes, dans lequel il brocarde la politique arabe de la France et plaide pour un rapprochement avec Washington et Tel-Aviv [10]
Tout semble réglé à l’avance.
Les cotisations d’adhésion au Parti socialiste ont été réduites à un montant négligeable de sorte que les quelques milliers de membres de parti lambertiste ont pu acquérir des cartes, juste pour participer au vote de désignation interne du candidat.
La manœuvre a été organisée par le lieutenant de DSK, Jean-Christophe Cambadelis, lui-même ancien dirigeant de ce parti et que nous avons déjà présenté à propos de ses relations avec la CIA.
Pourtant, contre toute attente, c’est un outsider, Ségolène Royal, qui est désigné. C’est qu’à Washington on a un autre projet : placer Nicolas Sarkozy à l’Élysée.
Pour cela, il convient d’installer face à lui un concurrent peu crédible.
En échange de son retrait silencieux, DSK sera largement récompensé par la direction générale du FMI.
Peu après son accession à la présidence de la République, Nicolas Sarkozy présente la candidature de DSK à Washington, et Condoleezza Rice lui apporte son soutien. Tout en participant à la création de l’European Council on Foreign Relations (E-CFR) [11] il sillonne le monde, officiellement pour convaincre les États du Sud de soutenir également sa candidature.
En réalité, leur vote importe peu, puisque les USA et l’Union européenne ont à eux seuls 48 % des voix. La campagne de DSK est payée par la France et organisée par l’agence de relations publiques TD International.
Ce que le cabinet de M. Strauss-Kahn minimisera en prétendant ne travailler qu’avec la correspondante française de l’agence. TD International « vendra » à la presse la légende d’un DSK désœuvré, téléphonant au Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker lors d’un colloque à Yalta, lequel lui aurait suggéré d’ambitionner le FMI.
En réalité, Dominique Strauss-Kahn et Christine Ockrent participaient au Yalta European Seminar, moyennant un défraiement de 7 000 euros chacun indirectement versés par George Soros.
Ce colloque avait pour but de soutenir la « révolution orange » et l’arrimage de l’Ukraine à l’OTAN. Or, TD International est une officine de la CIA, notamment chargée de la construction de l’image publique de la « révolution orange ».
Elle est dirigée par William A. Green III, un célèbre agent qui n’était ni plus ni moins que le chef de poste du stay-behind en France et qui fut expulsé en 1995 pour des motifs d’une extrême gravité qui ne furent jamais dévoilés au public.
Hugo Chavez, le président de la République bolivarienne du Vénézuela, quant à lui, n’a pas été convaincu par le show de Dominique Strauss-Kahn.
Il a confirmé le retrait de son pays du FMI « avant qu’ils ne nous pillent » et invité tous les États du Sud qui le peuvent à faire de même.
[1] Selon les propos d’Irving Brown lui-même, rapportés dans Éminences grises, par Roger Faligot et Rémi Kauffer, Fayard 1992. Sur le réseau US, voir « Stay-behind : les réseaux d’ingérence américains », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 20 août 2001.
[2] « Dominique Strauss-Kahn, 1993-1997, profession – conseil », par Laurent Mauduit, Caroline Monnot et Martine Orange, Le Monde, 11 décembre 1999. « Influents dans le monde de l’entreprise », par Bérengère Mathieu de Heaulme, Le Figaro, 22 janvier 2002.
[3] « La Hoover Institution, archives réservées aux Républicains », Réseau Voltaire, 26 octobre 2004.
[4] « La fulgurante intégration de Condoleezza Rice », par Arthur Lepic et Paul Labarique, Réseau Voltaire, 8 février 2005.
[5] « La NED, nébuleuse de l’ingérence démocratique », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 22janvier 2004.
[6] Op. cit.
[7] « Le German Marshall Fund, un reliquat de la Guerre froide ? », Réseau Voltaire, 5 octobre 2004.
[8] Cité in Encyclopédie politique française, Tome 2, Facta éd., 2005.
[9] Les Nègres de la République, par Claude Ribbe, Jean-Paul Bertrand éd., 2007.
[10] « MM. Sarkozy et Strauss-Kahn affichent leurs allégeances », par Cédric Housez, Réseau Voltaire, 7 novembre 2006. Article plagié depuis. La position de Dominique Strauss-Kahn est partagée par le premier secrétaire du PS, François Hollande, voir « France : le Parti socialiste s’engage à éliminer les diplomates pro-arabes », Réseau Voltaire, 9 janvier 2006. Les propos imputés à M ; Hollande dans ce dernier article ont fait l’objet d’un démenti de l’intéressé, mais ont été maintenus sur le site internet du CRIF.
[11] « Création accélérée d’un Conseil européen des relations étrangères », Réseau Voltaire, 3 octobre 2007.
Article original : Thierry Meyssan, Voltairenet
Note de FQ :
Force est de constater que Strauss-Khan dispose d’ores et déjà d’un CV bien rempli. De trahisons (PS, peuple français,…) en scandales majeurs (MNEF, ELF, affaire Mery, Crédit Lyonnais), en passant par un soutien nauséabond au sionisme et l’implication dans plusieurs organisations occultes (Cercle Bilderberg, DAVOS, Le Siècle, Club Vauban).
Alors que la quantité de casseroles que traine l’intéressé devrait le tenir éloigné des fonctions même les plus subalternes, celui-ci se retrouve à la tête du FMI alors que le monde s’enfonce dans une crise dont l’intensité fera passer 1929 pour une promenade de santé.
Strauss-Kahn, à travers le FMI, va donc présider à la destruction de nombreuses nations (l’Islande devrait être lune des premières de la liste).
Le scénario est bien connu, les banques mènent la nation à la faillite, le FMI arrive à la rescousse sur son beau cheval blanc et la nation à genoux se retrouve obligée d’accepter des conditions inacceptables :
- destructions des écoles, des hôpitaux, des transports publics, …
– privatisation de l’industrie cédée à vil prix aux élites proches du pouvoir (oligarchie)
– esclavage idéologique, politique et militaire (le pays sous tutelle soutient les choix politiques de ceux qui tirent les ficelles du FMI)
– introduction des cultures OGM et annulation des règles environnementales
- accueil des industries chimiques, pharmaceutiques, pétrolières…
– pillage des matières premières et du patrimoine national
– destruction du lien social et des fondements démocratiques
– …
Strauss-Khan est donc en train de revêtir le costume de fossoyeur en chef et s’apprête à mener des centaines de millions d’individus vers la misère et la souffrance.
Comme si toutes ces informations ne suffisaient pas à déclencher d’irépressibles nausées chez tout individu ayant préservé un minimum de conscience, nous apprenons en ce début octobre qu’en plus des affaires, des trahisons, de son idéologie xénophobe et de son fricotage avec diverses organisations occultes, Strauss-Khan a trompé sa femme (Anne Sinclair) avec une collègue de travail mariée (Piroska Nagy, une ancienne haute responsable d’origine hongroise du département Afrique du FMI).
Pour faire les choses jusqu’au bout Strauss-Khan aurait en outre favorisé l’ascension de sa maîtresse pendant qu’ils étaient ensemble mais après la fin de leur adultère (découvert par le mari de la maîtresse) il l’aurait pénalisée pour se venger.
Trahison, illégalité, adultère, favoritisme, manipulations, mensonges, voilà donc un parcours remarquable qui en dit suffisamment sur l’intéressé dont la conscience, les remords ou l’intégrité ne semblent guère constituer une entrave aux pratiques les plus repoussantes.
Il est également piquant de constater que la maitresse de Strauss-Kahn, la hongroise Piroska Nagy partage avec Nicolas Sarkozy de Nagy-Brocsa le même pays d’origine : la Hongrie, lieu d’implantation du peuple Khazar au cours du Moyen-Âge, ainsi que le même patronyme.
Le plus triste dans cette histoire est que cette affaire de népotisme soit révélée alors que les frictions pour le poste de président du FMI augmentent et que ce dernier s’apprête à jouer un rôle majeur dans la crise actuelle.
Qui bénéficie de cette affaire sachant qu’un soudain élan de transparence de la part du FMI semble improbable.
S’agit-il d’une peau de banane lancée par un autre concurrent au poste de dirigeant du FMI?
D’une maneuvre pour s’assurer de l’infini servilité du candidat?
D’une tactique visant à discréditer Strauss-Kahn dans la perspective d’une future course à l’Elysée?
Il est en tout cas fort regrettable que Strauss-Kahn n’ait toujours pas été mis hors d’état de nuire alors que, depuis des années, l’intéressé a démontré des comportements bien plus nocifs que le népotisme.
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