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mercoledì 18 febbraio 2009

Les enfants terribles de Philip Glass

LES ENFANTS TERRIBLES de Philip Glass d’après Jean Cocteau

Belle mise en images de Cocteau dans les spirales somnambules de Glass
piano et direction musicale
Véronique Briel
Vincent Leterme
Stéphane Petitjean
Cécile Restier
chorégraphie Yano Iatridès
avec
Muriel Ferraro (soprano)
Myriam Zekaria (soprano)
Jean-Baptiste Dumora (baryton)
Paul Crémazy (ténor)

Entre les évasions romanesques du poète Jean Cocteau, mort en 1963 et la musique minimaliste répétitive de Philip Glass, né en 1937, on pourrait tisser une espèce de toile de fond qui serait la reprise en boucle d’obsessions somnambules. Ici, le huis clos d’une adolescence fantasmée dans une chambre où le temps s’arrête et tourne sur lui-même, comme tournent sur elles-mêmes, en lancinantes mélopées, les thèmes et variations de la musique.
Frère et sœur, orphelins sans doute, Paul et Elisabeth ne peuvent vivre que l’un relié à l’autre et ils en mourront.
Ni Gérard qui aime Elisabeth, ni Agathe qui aime Paul et en est aimée ne pourront rien contre la spirale qui enferme leur couple, et où plane l’ombre fatale de Dargelos, le caïd de l’école qui a blessé Paul d’un jet de pierre. Une tragédie psychotique en quelque sorte la communication avec le réel est coupée…
Une partition pour trois pianos électroniques .

Après Hydrogen Jukebox à Nantes il y a à peine un mois (voir webthea du 17 janvier 2009), c’est le deuxième opéra de l’inventeur du minimalisme américain qui est repris sur les scènes de France.
Mais la pâte musicale en est tout autre même si le principe répétitif est maintenu en fugues tourbillonnantes. La partition cette fois est concentrée sur trois pianos électroniques dont Véroniques Briel, Stéphane Petitjean et Claude Collet manipulent les motifs qui se font écho sur d’infimes variations. Le compositeur quasi mythique de Einstein on the Beach révélé en 1976 au Festival d’Avignon, ne surprend plus. Son écriture est entrée dans les mœurs et les oreilles.
Une illustration intérieur nuit
Pour ces Enfants Terribles si joliment portés au cinéma par Jean-Pierre Melville en 1950 sur des musiques de Haydn et de Bach, celle de Glass constitue une sorte de battement de cœur et de pouls en saccades et en chamades.
Une illustration en intérieur nuit qui se fond dans la mise en scène de Paul Desveaux et les chorégraphies hallucinées de Yano Iatridès.
Les quatre interprètes jouent, chantent et dansent avec des bonheurs divers.

Muriel Ferraro passe de Dargelos à Agathe avec une élégance lointaine, malgré une diction parfois hésitante et en dépit d’une sonorisation sans utilité Damien Bigourdan offre à Gérard un chant juste et une prestation d’honnête copain, Myriam Zekaria a la charge de défendre les crises d’Elisabeth la sœur mante religieuse, elle joue la comédie avec ferveur, virevolte avec grâce mais abuse tant de ses ressources vocales que celles-ci tournent à l’aigre.
C’est le jeune baryton Jean-Baptiste Dumora qui fait de Paul, le frère blessé et floué, le portrait le plus juste et le plus poétique.
Décors futés jouant sur des espaces intercalés, lumières en clair-obscurs noir/blancs/prunes, costumes d’un chic désuet : Cocteau, ses paradis artificiels et ses enfers d’enfance se retrouvent en terrain familier.
Le 19 février2009 à l’Opéra Théâtre de Besançon, à 20 h

Philip Glass, né en 1937 à Baltimore, impose son propre style de musique fondé sur des structures répétitives en boucles avec addition de rythmes, sur l’enchaînement d’accords parfaits qui ne répond pas à l’harmonie traditionnelle mais à des relations plus complexes. Il est impossible de citer son impressionnante production musicale.
Philip Glass a marqué la création musicale des cinquante dernières
années, et a travaillé aux côtés des plus grandes figures de la création contemporaine notamment avec Bob Wilson.


Il entretient une relation privilégiée avec l’œuvre de Cocteau.
A partir de La belle et la bête (1994), Orphée (1993) et Les Enfants terribles (1996), il écrit des « opéras-films » : il enlève la bande sonore originale, il y introduit sa propre musique et remplace les dialogues par des parties chantées.

extrait d'un blog:

"Etant accro à la musique minimaliste et répétitive, je me préparais donc à me délecter d'un opus inconnu de moi (il faut dire qu'il compose autant que Cyril Lignac publie de livres), surtout après avoir lu une critique plus que positive dans Le Monde.
Et pourtant, "Du Monde comme de Télérama, des critiques toujours tu te méfieras"...Première minutes non surprenantes.
Trois pianos dans la pénombre, une mélodie lancinante qui incite les ondes alpha à venir titiller le cerveau.
Puis de la neige sur la scène, puis une bataille de boules de neige, un récitant qui clame, très bien, un très beau texte de Cocteau, puis un escogriffe qui se met à chanter, en français, qu'il aime jouer aux boules de neige.
Et ces chants, c'est tout ce que je déteste, la musique contemporaine des années 20-30, où l'idée de mélodie comme de poésie était perçue comme la soumission à des règles musicales bourgeoises et désuètes.
Donc, on chante de la prose sans aucune ligne mélodique, sautant d'octave en octave en un seul temps.Et je n'accroche pas.
Mon Chevalier non plus. Et pourtant, les artistes sont techniquement bons, pianistes comme chanteurs, tout particulièrement Damien Bigourdan (Gérard), excellent en récitant. Les quelques ballets sont intéressants, bien mis en scène.
Les pianos délivrent une musique lancinante - et mélodique - à souhait.
L'histoire est terrible, et terriblement bien rendue.
Et l'on peut se demander d'ailleurs si Jean Cocteau aurait pu présenter une telle oeuvre aujourd'hui, où se mèlent homosexualité (féminine assurément, masculine en filigrane), inceste, consommation de drogues variées...
Mais ces chants, ces chants... On aime ou on n'aime pas et, assurément, les avis étaient partagés dans la salle hier soir, une belle brochette de copines faisant une ovation avant même le rappel quand déjà nous courions vers la sortie
.En résumé, n'allez voir Les Enfants terribles mis en musique par Philip Glass que si vous a-do-rez Ute Lemper quand elle interprète les oeuvres les plus inaccessibles de Kurt Weill.
Si vous n'avez pas compris un mot à ce que je viens de dire, passez votre chemin."
Un extrait ici.

Exactitudes, ritratti fotografici




La Provincia di Roma presenta, per la prima volta in Italia, Exactitudes, progetto costituito da una serie di ritratti fotografici multipli realizzati dagli artisti Ari Versluis e Ellie Uyttenbroek.

Il duo olandese, da sempre interessato ai "dress codes" (codici d'abbigliamento), ha chiamato la loro serie, Exactitudes (una contrazione dei termini inglesi exact e attitude), traducibile in "stesso atteggiamento".

Registrando i loro soggetti in un'identica cornice, con pose simili e uno specifico codice d'abbigliamento, gli artisti realizzano un archivio quanto più scientifico e antropologico dei tentativi fatti dalle persone per distinguere se stessi dagli altri, assumendo un'identità di gruppo specifica.
Sposine, teenager, vagabondi, fan del tatuaggio, macellai e molto altro. Un' enciclopedia fotografica che raccoglie tutti gli stili, i modi di vestire e le tendenze de! gli ultimi anni.Un lavoro di osservazione lenta e minuziosa, di suddivisione in categorie e sottocategorie - 112 serie di Exactitude - che, dopo le esposizioni di Parigi, Berlino, Londra, Toronto, Buenos Aires, New York ed altre città in tutto il mondo, è possibile ammirare a Roma, a Palazzo Incontro.

Roma, Palazzo Incontro - Via dei Prefetti, 22
Dal 14 febbraio al 26 aprile 2009
Ingresso gratuito
Orario: 10 - 19, tutti i giorni escluso il lunedì
Telefono informazioni: 06 692050220
Organizzazione e comunicazione: CivitaCatalogo: 010 Publishers, Rotterdam, Netherlands
Ufficio Stampa Provincia di Roma Emanuele Lanfranchi, tel. 06 67662289
Eugenio Berliri, tel. 06 67662289 cell. 3454374669
CivitaBarbara Izzo tel. 06 692050220 cell. 348-8535647,
Arianna Diana tel. 06 692050258,

martedì 17 febbraio 2009

Dans la colonie pénitenciaire de Philip Glass


Ce soir au Théâtre Musical de Besançon, rue Mégevand
à 20h
In the Penal Colony
Opéra de chambre, 2000

Livret de Rudolph Wurlitzer d'après La Colonie pénitentiaire de Franz Kafka
En anglais
Dans une île est installée la colonie pénitentiaire d’une grande puissance. Un observateur étranger — européen — s’y trouve en visite.
Dans cette prison, les condamnés n’ont droit à aucun procès, ne sont pas informés de la sentence.
Dans cette prison les exécutions sont publiques et très courues. Elles se font à l’aide d’un appareil hérissé de pointes et d’aiguilles qui inscrivent dans les chairs mêmes du condamné les motifs de sa condamnation. Après un spectacle long et sanglant, le condamné meurt.

Deux écoles s'affrontent autour de cette technique d’exécution capitale: le nouveau commandant de la colonie la remet en question, l’officier qui manipule la machine la défend avec une passion presque mystique.
L’observateur étranger est invité à assister à une exécution publique.
L’officier essaye de s’en faire un allié dans le conflit qui l’oppose au nouveau commandant.
Il lui fait une démonstration de l’extraordinaire technologie de sa machine à tuer sans pouvoir le convaincre de prendre parti.
Alors, l’officier prend la place du condamné sur la machine qui se détraque et s’emballe. La mort inter vient plus rapidement qu’à l’ordinaire.
Le visiteur reprend le bateau…

lunedì 16 febbraio 2009

a Roma, serata Boccioni in libreria


Il 19 febbraio, la libreria-galleria "il museo del louvre" organizza una serata futurista in via della Reginella e in Piazza Mattei, a partire dalle ore 18, in occasione del centenario della pubblicazione del primo manifesto futurista.
Via della Reginella si anima in una notte di eventi, aspettando la mezzanotte del 20 febbraio, data ufficiale della celebrazione.

Musica, teatro, danza e performance si susseguiranno in pieno spirito futurista, e inoltre esposizioni, installazioni e videoarte ricorderanno il Futurismo romano.

Una “Futurmappa” realizzata da Giuseppe Casetti e Valerio M. Trapasso segnala i luoghi d’elezione più importanti del movimento a Roma, e proprio in questi luoghi il collettivo Art-cock interverrà con dei lavori grafici.

Sempre ad Art-cock è affidata la trasformazione di via della Reginella da ambiente passatista a spazio futurista.
nella foto : "Il pugno" di Boccioni

La storia della Scala




"Il Teatro alla Scala"
Il Teatro alla Scala venne fondato, per volontà dell'imperatrice Maria Teresa d'Austria, in seguito all'incendio che il 26 febbraio 1776 aveva distrutto il Teatro Regio Ducale, antica sede delle rappresentazioni liriche a Milano.
Le spese della costruzione furono sostenute dai palchettisti del Ducale, in cambio della concessione del terreno dove sorgeva la Chiesa di Santa Maria alla Scala (da cui il suo nome) e del rinnovo della proprietà dei palchi. Opera del grande architetto neoclassico Giuseppe Piermarini, il Teatro venne inaugurato il 3 agosto 1778 con l'opera di Antonio Salieri, L'Europa riconosciuta, su libretto di Mattia Verazi.
Il primo periodo della sua storia artistica è legato alla tradizione dell'opera buffa "napoletana", i cui maggiori esponenti sono stati Giovanni Paisiello (1740-1816) e Domenico Cimarosa (1749-1801).
Fra le numerose opere rappresentate, vanno ricordate La Frascatana (1780), Il barbiere di Siviglia (1786) e Nina, ossia pazza per amore (1804) di Paisiello, L'italiana in Londra (1780) e Il matrimonio segreto (1793) di Cimarosa.
Il rinnovamento del repertorio viene avviato fra il 1793 e il 1798 con L'oro fa tutto di Ferdinando Paër (1771-1839) e Un pazzo ne fa cento di Giovanni Simone Mayr (1763-1845).
La Scala si apriva così al gusto neoclassico di ascendenza francese e alla successiva, più radicale evoluzione del teatro musicale.
Paër e Mayr, infatti, costituiranno storicamente il punto di collegamento e passaggio dall'opera buffa all'opera romantica di Gioachino Rossini (1792-1868).

Con l'avvento nel 1812 di Rossini (La pietra del paragone), la Scala diventerà il luogo deputato del melodramma italiano: della sua storia lungo oltre un secolo e poi della sua tradizione fino ai nostri giorni.
Il catalogo rossiniano rappresentato fino al 1825 comprende: Il turco in Italia, La Cenerentola, Il barbiere di Siviglia, La donna del lago, Otello, Tancredi, Semiramide, Mosé. Negli stessi anni, le coreografie di Salvatore Viganò (1769-1821) e di Carlo Blasis (1795-1878) estendevano il primato artistico del Teatro anche al balletto.
Per quanto riguarda il repertorio straniero, spiccano gli allestimenti nel 1816 del Flauto magico, una delle opere di Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) rappresentate nel corso dell'Ottocento, e nel 1822 della Vestale di Gaspare Spontini (1774-1851).
Nel 1806 Alessandro Sanquirico (1777-1849) assume la direzione della scenografia e rinnova la concezione degli allestimenti adeguandoli alla nuova sensibilità romantica.
Nel 1814 si accresce la profondità del palcoscenico, occupando parte dell'area di un convento demolito nella contrada di San Giuseppe (l'attuale via Verdi).
Nel 1821 l'illuminazione a candele viene sostituita da una grande lumiera centrale a lampade di sicurezza ("argants"), rimaste in funzione fino all'impianto a gas che sarà adottato nel 1860.

Una nuova, straordinaria stagione del melodramma si apre fra il 1822 e il 1825 con Chiara e Serafina di Gaetano Donizetti (1797-1848) e Il pirata di Vincenzo Bellini (1801-1835).
Le opere successive di Donizetti alla Scala saranno (fino al 1850) Anna Bolena, Lucrezia Borgia, Torquato Tasso, La figlia del reggimento, La favorita, Linda di Chamounix, Don Pasquale e Poliuto. Di Bellini seguiranno (fino al 1836) I Capuleti e i Montecchi, Norma, La sonnambula, Beatrice di Tenda e I puritani.
Fra i massimi interpreti del repertorio di Rossini, Donizetti e Bellini si ricordano i soprani Isabella Colbran (1785-1845), Maria Teresa Belloc-Giorgi (1784-1855), Giuditta Pasta (1797-1865), il mezzosoprano Maria Malibran (1808-1836), il tenore Luigi Pacini (1767-1837), i sopranisti Gasparo Pacchiarotti (1740-1821) e Giovanni Battista Velluti (1780-1861).
Si affermano nella danza tre delle più grandi dive della storia scaligera, Maria Taglioni (1804-1884), Fanny Cerrito (1817-1909) e l'austriaca Fanny Elsler (1810-1884), quest'ultima costretta nel '48 a lasciare il Teatro perché ritenuta un'informatrice della polizia.
Insieme a loro si ricorda il francese Marius Petipa (1818-1910), rimasto celebre anche per aver creato a San Pietroburgo La Bella addormentata nel bosco e Il lago dei cigni di Čajkovskij.

Nel 1839 Oberto, conte di San Bonifacio inaugura il ciclo delle opere di Giuseppe Verdi (1813-1901), il compositore che più di ogni altro è legato alla storia del Teatro.
Dopo il clamoroso insuccesso di Un giorno di regno, nel 1842 va in scena Nabucco, il primo e decisivo trionfo per la sua ascesa.
Al tempo stesso, il forte sentimento patriottico suscitato da Nabucco, fonda la "popolarità" del melodramma e identifica la sua immagine con la Scala.
Ancora due opere (I Lombardi alla prima crociata e Giovanna d'Arco) e nel 1846 la collaborazione si rompe bruscamente.
Per lunghi anni le nuove opere di Verdi nasceranno lontano dalla Scala.
La riconciliazione avverrà gradualmente a partire dal 1869, con l'allestimento della nuova versione della Forza del destino.
Nel 1872 si tiene la "prima" europea di Aida, nel 1874 Verdi vi dirige il suo Requiem, nel 1881 presenta la revisione di Simon Boccanegra.
Nel 1887 e nel 1893, la Scala mette in scena Otello e Falstaff, i due ultimi capolavori nati dalla collaborazione con Arrigo Boito (1842-1918).

Fra i più grandi interpreti storici del teatro verdiano alla Scala, si ricordano il soprano Giuseppina Strepponi (1815-1897, sposa del Maestro), Adelina Patti (1843-1919), Teresa Stolz (1834-1902, prima interprete del Requiem), Francesco Tamagno (1850-1905, primo interprete di Otello), il baritono Victor Maurel (1848-1923, primo Falstaff).
Nel 1881 Luigi Manzotti (1835-1905) e Romualdo Marenco (1841-1907) creano il ballo Excelsior, uno dei capolavori della coreografia alla Scala, rimasto ancor oggi in repertorio.
Nel 1883 l'illuminazione della sala e del palcoscenico viene interamente elettrificata.

Nel 1898 le difficoltà economiche del Teatro danno origine al primo esperimento di modernizzazione della gestione, attuato dal duca Guido Visconti di Modrone, da Arrigo Boito e da Giulio Gatti Casazza, al quale viene affidata la direzione generale (il ruolo del futuro sovrintendente).
Arturo Toscanini (1867-1957) assume la direzione artistica e promuove una radicale riforma del Teatro sia negli aspetti organizzativi sia nei rapporti con il pubblico.
Toscanini, uno dei grandi direttori di sempre, raccoglie l'eredità musicale di Verdi, inaugurando una tradizione interpretativa che sarà ininterrottamente continuata e rinnovata durante il Novecento.
A lui si devono inoltre la rivalutazione e la regolare esecuzione alla Scala delle opere di Richard Wagner (in precedenza tardiva e manchevole) e la stabile estensione del repertorio orchestrale alla musica sinfonica.
Giacomo Puccini (1858-1924) appare alla Scala nel 1885 con Le Villi cui seguiranno, fra le altre, Manon Lescaut, Madama Butterfly, La fanciulla del West.
Nel 1926, con la direzione di Toscanini, si tiene la "prima" di Turandot, l'opera considerata conclusiva della storia del melodramma italiano.

Nel 1921 la proprietà dei palchi viene trasferita dai privati al Comune di Milano.
La misura si è resa necessaria per risolvere una nuova crisi economica, aggravata nel 1917 dalle difficoltà della prima guerra mondiale.
La Scala si trasforma in un Ente Autonomo comunale, sotto il controllo dello Stato che assicura il finanziamento annuale dell'attività.
Si realizzano un importante ampliamento del palcoscenico e il completo rinnovo degli impianti tecnici.

Il periodo fra le due guerre è caratterizzato dall'avvicendamento alla Scala dei più grandi interpreti del tempo, fra i quali Fëdor Saljapin, Magda Olivero, Giacomo Lauri Volpi, Titta Ruffo, Gino Bechi, Beniamino Gigli, Mafalda Favero, Toti Dal Monte, Gilda Dalla Rizza, Aureliano Pertile.
Sono inoltre significative le innovazioni nei criteri di allestimento promosse da Nicola Benois.
Nel 1943 la Scala viene gravemente danneggiata da un bombardamento.
Riaperto l'11 maggio 1946 da uno storico concerto di Toscanini, il Teatro torna rapidamente, sotto la sovrintendenza di Antonio Ghiringhelli, ai più alti livelli produttivi e artistici.
Ritorna alla direzione del Coro Vittore Veneziani, allontanato nel 1938 per le leggi razziali.
Nel 1948 esordisce il maestro Guido Cantelli (1920-1956) che si affermerà fra i maggiori direttori del dopoguerra.
Numerosi allestimenti d'opera (il ciclo wagneriano diretto nel 1950 da Wilhelm Furtwängler, il repertorio verdiano di Victor de Sabata ecc.), concerti (Herbert von Karajan, Dimitri Mitropoulos, Bruno Walter ecc.), interpreti (Maria Callas, Renata Tebaldi, Giuseppe Di Stefano, Mario Del Monaco ecc.), spettacoli di ballo (Margot Fonteyn, Serge Lifar, Maja Plissetskaja, Rudolf Nureyev), regie (Luchino Visconti, Giorgio Strehler) restano non solo nella storia della Scala, ma della musica e del teatro nel dopoguerra.

Nel 1954 Norberto Mola assume la direzione del Coro.
Nel 1955 esordisce Carla Fracci. Per quanto riguarda il repertorio contemporaneo, tra il 1947 e il 1960 e in particolare durante la direzione artistica di Francesco Siciliani, vengono eseguite opere o musiche, fra gli altri, di Sergej Prokof'ev, Benjamin Britten, Alban Berg (Wozzeck, 1952), George Gershwin, Francis Poulenc (Dialoghi delle Carmelitane, 1957), Ferruccio Busoni. Importante anche il bilancio del decennio successivo che comprende, fra altri, Arnold Schönberg (Mosè e Aronne, 1961), Dmitrij Sostakovič (Katerina Ismailova, 1964), Luigi Dallapiccola (Volo di notte, 1963), Kurt Weill (Ascesa e caduta della città di Mahagonny, 1964), Paul Hindemith (Cardillac, 1964).
Nel 1965 debuttano alla Scala Liliana Cosi e Luciana Savignano.
Nel 1963 esordiscono alla Scala Luciano Berio, come direttore e compositore (Passaggio), e Bruno Maderna (1920-1973) come direttore; nel 1965 con Atomtod esordiscono Giacomo Manzoni e Claudio Abbado; nel 1968 il compositore Franco Donatoni (1927-2000) e nel 1969 Maurizio Pollini.
Le creazioni di Roland Petit e Maurice Béjart rinnovano la coreografia.
Semiramide (1962) e Guglielmo Tell (1965) di Rossini, assenti da molti anni alla Scala, avviano la rivalutazione del suo repertorio melodrammatico, conosciuta come "Rossini-Renaissance". Un ruolo preminente nella vita musicale del Teatro è esercitato da direttori come Gianandrea Gavazzeni e Antonino Votto (maestro del Coro, dal 1963, Roberto Benaglio).
Nel 1970 Riccardo Muti debutta alla Scala come direttore sinfonico.
Nel 1972 Claudio Abbado assume la direzione dell'Orchestra.
Fino al 1986 esegue fra l'altro Il barbiere di Siviglia, La Cenerentola, L'italiana in Algeri di Rossini, Simon Boccanegra, Macbeth, Don Carlo di Verdi, la novità assoluta Al gran sole carico d'amore di Luigi Nono, Pelléas et Mélisande di Claude Debussy. Svolge inoltre un'intensa attività concertistica. Maestro del Coro è Romano Gandolfi.
Nel 1975 esordio alla Scala di Oriella Dorella.
Nel 1978 una grande mostra al Palazzo Reale di Milano celebra il Bicentenario del Teatro. Nel 1981 Riccardo Muti debutta alla Scala come direttore d'opera (Mozart, Le nozze di Figaro). Giulio Bertola assume la direzione del Coro.
Nel 1982 nasce l'Orchestra Filarmonica della Scala.
Fra gli altri autori contemporanei, sono eseguiti fino al 1986 Luciano Berio (La vera storia), Franco Donatoni (Atem) e Karlheinz Stockhausen (Samstag aus Licht). Nel 1985 debutta alla Scala Alessandra Ferri.
Nel 1986 Riccardo Muti assume la direzione musicale.
Dal 1989 al 1998 riporta in scena le opere più amate (Rigoletto, La traviata, Macbeth, La forza del destino) e numerosi altri titoli di Verdi, tra cui Falstaff e Don Carlo.
Affronta la trilogia italiana di Mozart-Da Ponte, dirigendo inoltre Idomeneo e La clemenza di Tito. Il suo repertorio alla Scala comprende Parsifal di Wagner e le edizioni del Ring e del Ciclo sinfonico di Beethoven, Fidelio, quattro opere di Christoph W. Gluck (fra cui Armide, 1996), Lodoïska di Luigi Cherubini, La donna del lago di Rossini, Pagliacci di Leoncavallo, Nina, ossia la pazza per amore di Paisiello, Tosca di Puccini, Dialogues des Carmélites di Poulenc.
Fra gli altri autori contemporanei, sono eseguiti fino al 1999 Luciano Berio (Outis), Hans Werner Henze (Lo sdegno del mare, Undine), Giacomo Manzoni (Doktor Faustus), Fabio Vacchi (La station thermale), Salvatore Sciarrino (Perseo e Andromeda), Aldo Clementi (Carillon), Leonard Bernstein (West Side Story).
Nel 1991 Roberto Gabbiani assume la direzione del Coro.
Nel 1997 la Scala si trasforma in una Fondazione con soci privati, aprendo una decisiva fase di modernizzazione. Nel 2000 Bruno Casoni è nominato nuovo direttore del Coro.
Il 7 dicembre 2001 un nuovo allestimento di Otello, con la direzione di Muti, conclude l'Anno verdiano e le rappresentazioni nell'edificio del Piermarini, sottoposto dal gennaio 2002 a importanti lavori di restauro e modernizzazione.
Il 19 gennaio 2002 si inaugura, con La traviata, diretta da Muti, il nuovo Teatro degli Arcimboldi, sorto nell'area industriale dismessa della Pirelli-Bicocca.
Il 23 maggio si apre la sede del Museo Teatrale a Palazzo Busca. Il Consiglio comunale di Milano approva il progetto architettonico di Mario Botta e il progetto di restauro conservativo di Elisabetta Fabbri per il Teatro alla Scala. Nel mese di settembre 2003 si svolge un'altra tournée a Tokyo.
Il 7 dicembre 2004, con Europa riconosciuta di Antonio Salieri, diretta da Riccardo Muti si inaugura la Scala restaurata. Nell'edificio del Piermarini ritorna anche il Museo Teatrale alla Scala, in un nuovo allestimento di Pier Luigi Pizzi.

Nella primavera del 2005 Riccardo Muti lascia dopo diciannove anni la direzione musicale del Teatro. La stagione 2005-06, dedicata al duecentocinquantenario della nascita di Mozart, è inaugurata da Idomeneo, con la direzione di Daniel Harding.
La Stagione 2006/07 vede il ritorno, il 7 dicembre, di un’opera di Verdi, Aida diretta da Riccardo Chailly, e l’inizio delle Celebrazioni per il 50° anniversario della scomparsa di Arturo Toscanini.
Il 7 dicembre 2007 una nuova produzione di Tristan und Isolde di Wagner, diretta da Daniel Barenboim e con la regia di Patrice Chéreau, ha aperto la Stagione 2007/08.
Con questa produzione ha avuto inizio una più stretta collaborazione tra il Teatro alla Scala e il Maestro argentino-israeliano.

sabato 14 febbraio 2009

Applaudir..Hydrogen Jukebox




Beatnik attitude...
Fin 1940, au sortir de la guerre nucléaire qui a entraîné l'Europe exsangue, fait basculer l'ordre planétaire, et saisit les intellectuels en un trauma qui a révélé la chute de la civilisation, trois écrivains américains se retrouvent à l'Université de Columbia et expriment chacun à leur façon le choc éprouvé: Williams Burroughs publie Le Festin nu (1959), Allen Ginsberg, Howl (1955), et Jack Kerouac, auteur de Sur la route (1957), formalise leur engagement et leur prise de conscience et se désignant désormais comme la Beat géneration, par référence aux vagabonds adeptes des trains de marchandises, nouvelle espèce de bohèmes émigrés, traversant un monde désormais éclaté...
Contre cette expérience du désenchantement, les intellectuels proclament l'ivresse des sens, la fin des règles étriquées de la bourgeoisie bien pensante.
Il faut jouir de la vie et choisir la démence de vivre.

A San Francisco, le groupuscule se fédère au cours des années 1950: toute une pensée libertaire inspire les beatniks, futurs hippies, anticipant la génération de mai 1968.

La genèse de Hydrogen Jukebox commence lorsque pour répondre à une commande de vétérans du Viet Nâm, exprimée en 1988, Philip Glass, né en 1937, part à la recherche d'Allen Ginsberg (1926-1997) qu'il a connu en Inde.

Le poète dans le sillon d'Henri Michaux livre sa conscience aux drogues exploratrices d'un nouvel état sensible, plus apte à décrire et éprouver les mondes parallèles, comme à critiquer violemment l'impasse de l'Amérique puritaine d'Eisenhower.

Son poème Howl suscite ce titre un beau scandale: jugeant son oeuvre particulièrement obscène, le FBI classe son auteur au nombre des libertaires dangereux, ennemis de l'ordre intérieur. Comme le free-jazz est constitué de courtes scénettes, le poète expérimente dans Reality sandwiches, une écriture fugace, dessinant en épisodes, des tranches de vie et des carnets de voyage.

Ginsberg et Glass composent ainsi le texte nourri des poèmes beatnik qui est à la source d'Hydrogen Jukebox. Il s'agit d'un vaste tableau en 15 scènes, foisonnant et kaléidoscopique dont la charge critique, ironique et lyrique fustige les travers de l'Amérique du nord des années 1950 à 1980.Philip GlassAuteur prolixe, ardent représentant de la musique répétitive, Philip Glass est né à Baltimore, il y a 71 ans.

Passionné par la photographie de Muybridge qui décompose le mouvement, le musicien s'engage aussi à transcrire la musique indienne de Ravi Shankar: l'élève de Nadia Boulanger ne tarde pas à imposer sa propre écriture.
On lui doit nombre d'opéras (une vingtaine à ce jour, depuis Einstein on the Beach, créé en 1976 avec le concours de Bob Wilson et de la chorégraphe Lucinda Child). Aux côtés de Bob Wilson, Philip Glass a aussi travaillé avec David Bowie et Brian Eno. En hommage à Allen Ginsberg décédé en 1997, le compositeur écrit une nouvelle partition engagée d'après son poème Ode au plutonium.

En avril 2008, Philip Glass a créé son dernier opéra au Metropolitan de New Yok, Satyagraha, avant d'inspirer Bartabas et de faire jouer l'une des ses oeuvres, à Paris au Grand Palais, en juin 2008 dans le cadre de l'exposition Monumenta de Richard Serra.Hydrogen: penser le monde...

Hydrogen Jukebox composé avec le poète Allen Ginsberg en 1990, est ainsi créé en France en janvier 2009, du 12 janvier au 5 mars 2009, d'Angers et Nantes à Caen, soit 13 dates événements et 7 villes d'accueil pour une tournée mémorable.

« Lorsque je créais des pièces musicales à caractère social, j’utilisais souvent des langages inusités, voire obscurs, comme le sanskrit pour Satyagraha, l’égyptien ancien pour Akhnaten, le latin pour The Civil Wars ou juste quelques syllabes et nombres pour Einstein on The Beach. Avec Jukebox, j’ai travaillé avec le langage vernaculaire que nous pratiquons tous. Et la poésie d’Allen semble faite pour cela, car il puise dans les sons et les rythmes qui nous entourent pour façonner son langage poétique, un langage américain qui est logique, sensuel parfois abstrait mais toujours expressif. Fondre langage et musique ensemble apporte un sentiment de puissance, de plénitude sensorielle au sens propre, comme seul l’opéra en procure. » précise Philip Glass à propos de Hydrogen Jukebox.
Pour Allen Grinsberg, l'ouvrage pointe du doigt les éléments qui menacent notre civilisation.

En décrivant tout ce qui complote contre la survie de notre monde, l'opéra délivre en effet un oxygène salvateur: un baume pour maintenir l'humanité hors d'atteinte de ses faiblesses destructrices? : « En définitive, l’objet d’Hydrogen Jukebox, ses fondements, son message secret, est de soulager la souffrance humaine par une prise de conscience aigue des obsessions, névroses et problèmes que nous rencontrons en cette fin de millénaire.

Ainsi ce “mélodrame” est un aperçu millénariste de ce qui se passe, de ce que nous pensons, des nouvelles percutantes des Etats-Unis et du monde. En construisant cette pièce, nous pensions au déclin de l’empire, la chute de l’Amérique en tant qu’empire et même à la destruction de la planète dans les prochains siècles. Nous avons dressé la liste des choses que nous voulions couvrir – Philip et moi ainsi que Jerome Serlin le scénariste, quelques sujets communs.
Il y avait, bien sûr, le Bouddhisme, la méditation, le sexe, la révolution sexuelle. Il y avait la notion de corruption en politique, à la tête de l’état.

On y trouvait aussi des thématiques sur l’art, le voyage, les rapports Orient Occident ainsi que l’écologie, dont tout le monde parlait. Et, bien entendu, la guerre, la paix et le pacifisme. Hydrogen Jukebox serait-il un manifeste ultime préapocalyptique, déroulé en un appel du dernier recours, avant que l'humanité n'implose, avant cette fin du monde qui pourrait bien être son but inéluctable?


Le titre Hydrogen Jukebox vient d’un vers du poème Howl : …listening to the crack of doom on the hydrogen jukebox… (...tout en écoutant le crash apocalyptique d'un jukebox à hydrogène). Cela renvoie à un état de technologie hypertrophiée, un état psychologique dans lequel les gens sont à la limite de leur apport sensoriel face à la civilisation de jukeboxes militaires, face au puissant grondement industriel ou face à une musique qui vous secoue les os et pénètre votre système nerveux, comme le ferait un jour un bombe à hydrogène, en annonçant l’apocalypse », annonce Allen Ginsberg.

Philip Glass et son Opéra de Chambre Hydrogen Jukebox



Génial!!

Hydrogen Jukebox de Philip Glass et Allen Ginsberg
Exercice de spéléologie au coeur de la Beat Generation..
A Nantes, la création française de l’opéra de chambre Hydrogen Jukebox, neuvième opus lyrique du compositeur américain Philip Glass tient de l’expédition spéléologique : née en 1998 d’une rencontre de Glass avec le poète Allen Ginsberg, créé en 1990 au Spoleto Music Festival de Charleston, l’oeuvre plonge dans un passé pas si lointain mais qui se referme sur une génération qui a marqué et fait son temps : la Beat Generation, cette vague de rébellion sociale et poétique qui secoua l’Amérique des années cinquante à quatre vingt et fit des ondes sur les jeunesses du monde.
Jack Kerouac fut le premier à en déclencher les marées avec son emblématique Sur la route, bientôt suivi par Ginsberg et William Burroughs dont The Howl et Le Festin nu imprégnèrent les esprits et les révoltes.
C’est l’Amérique des Happy Fifties bientôt rattrapée par ses guerres, au Vietnam et ailleurs, par la rage de liberté tous azimuts, par le sexe sans tabou et la drogue comme accessoire d’évasion. Aux paroles proférées par le poète répondirent les sons d’un nouveau type baptisés « minimalistes » ou « répétitifs » initiés par des compositeurs comme LaMonte Young, Steve Reich, Terry Riley et Philip Glass.

La découverte au Festival d’Avignon 1976 de son premier opéra Einstein on the Beach mis en scène par Bob Wilson et chorégraphié par Lucinda Childs fit l’effet d’un électrochoc qu’aucune autre œuvre postérieure renouvela.
20 chants pour 7 musiciens, 6 chanteurs et un narrateur
Pour la production française de Hydrogen Jukebox, Philippe Nahon et son ensemble Ars Nova, côté musique, Joël Jouanneau à la mise en scène et Jacques Gabel pour la scénographie se sont emparés des traces laissées par ces temps-là et ont tenté de leur redonner vie.

L’œuvre, articulée autour de vingt chants pour sept musiciens, six chanteurs et un narrateur, a presque 20 ans d’âge.

Son titre est extrait de Howl (cri, hurlement), le poème quasi identitaire de Ginsberg : « listening to the crack of doom on the Hydrogen Jukebox (en écoutant le crack d’apocalypse d’un jukebox à hydrogène) ».
La scénographie de Gabel s’appuie sur les données de la célèbre Factory chère à Andy Warhol, tables de maquillage aux miroirs encadrés de lampes, murs gris et écrans mobiles auxquels s’ajoutent un tuyau accroché aux cintres crachant du sable sur des restes d’uniformes, et, à l’avant-scène le bureau et la machine à écrire de Ginsberg.

Un Ginsberg qu’incarne le comédien Eric Génovèse, prêté par la Comédie Française dont il est sociétaire. Jouant les Frégolis, acteur et danseur d’une multitude d’autres personnages il dit et profère les textes en flamme de Ginsberg.

Le programme les reproduit en langue originale et dans leur traduction : belle initiative qui pointe du bout des mots la difficulté de traduire un langage principalement axé sur le souffle et la mélodie des syllabes.
Quand le cheval de fer fonce vers la guerre
Déguisé en oncle Sam - haut de forme et couleurs de bannière étoilée -, Philippe Nahon dirige ses ouailles musiciennes comme s’il était lui aussi un personnage à part entière.

Côté jardin les vents, flûte (Pierre-Simon Chevry), clarinette (Eric Lamberger) et le saxophone de Jacques Charles qui se livre à un étourdissant solo de jazz.

Côté cour, percussions et synthétiseurs, les instruments clés de cette musique, sont manipulés par Isabelle Cornélis, Elisa Humanes, Michel Maurer et André Dos Santos.

A ces excellents instrumentistes se joignent les voix des sopranos Mia Delmaë et Céleste Lazarenko, de la mezzo Aurore Ugolin, du ténor Michaël Bennett, des barytons et barytons basses Jeremy Huw-Williams et Jean-Loup Pagésy qui figurent tour à tour le chœur et les diverses silhouettes qui traversent les temps et les paysages : des plaines d’Oklahoma aux rives du Gange, de Chicago à Calcutta, quand « le cheval de guerre fonce vers la guerre », que meurent « les soldats venus de nulle part pour aller où on les envoie » et que dans ce marasme il faut invoquer Yahvé, Allah et Bouddha.
D’Eisenhower à Bush père, les présidents défilent et les événements liés à leurs mandats : par flashs, par fragments, par états de névroses.

Il n’y pas d’histoire, il y a l’Histoire et ses convulsions, les battements sourds de la musique de Glass, ses répétitions en boucle qui créent une sorte d’hypnose.
Ni véritable opéra, ni véritable oratorio, c’est un voyage dans des mondes en tourmente qui n’ont pas fini de nous interpeller.


Hydrogen Jukebox de Philip Glass, livret d’Allen Ginsberg, ensemble instrumental Ars Nova, direction Philippe Nahon, mise en scène Joël Jouanneau, décor Jacques Gabel, costumes Claire Sternberg, lumières Franck Thévenon, réalisation sonore Pablo Bergel.Avec Eric Génovèse, Mia Delmaë, Céleste Lazarenko, Aurore Ugolin, Michael Bennett, Jeremy Huw-Williams, Jean-Loup Pagésy.
Nantes – Théâtre Graslin, les 12,13,14,22,24 & 26 janvier
Angers – Grand Théâtre, les 28 & 29 janvier
Orléans – Théâtre – le 16 janvier
Dijon – Opéra – le 1er février
Besançon – Théâtre Musical – le 13 février
Poitiers – TAP – le 19 février
Caen – Théâtre – le 5 mars

lunedì 9 febbraio 2009

"La petite danseuse de 14 ans" di Degas


Nel saggio che Paul Valèry dedica a Edgar Degas afferma:
C’era in Degas una curiosa sensibilità per la mimica. D’altronde, le ballerine che ha dipinto, le ha colte in atteggiamenti professionali significativi, il che gli ha permesso di rinnovare la visione dei corpi e di analizzare un gran numero di pose di cui i pittori prima di lui non si erano mai occupati.
Abbandonò le belle donne mollemente adagiate, le veneri delizione e le odalische; non cercò di sistemare su un letto qualche oscena e sovrana Olimpia [...]. Si accanì invece di ricostruire l’animale femminile specializzato, schiavo della danza; e quei corpi, più o meno deformati, ai quali fa assumere posizioni assai instabili per la loro articolata struttura [...], fanno pensare che tutto il sistema meccanico di un essere vivente può fare smorfie come un volto
”.
Con queste poche righe dello scrittore francese Valèry possiamo capire in modo esaustivo la ricerca quasi maniacale di Degas sul tema della danza e delle ballerine.
Le ritrasse in numerosissime pose: leggere sul palco come in “Ballerine in scena”, nello sforzo degli esercizi come in “Ballerine alla sbarra”, rilassate negli spogliatoi, dietro le quinte come in “Ballerine fra le quinte”.
Ma a differenza di altri artisti precedenti che ritraevano i danzatori in pose perfette ed eleganti, le ballerine di Degas, pur non mancando di grazia e di armonia, raccontano di un mondo fatto di duro lavoro, sacrificio e studio.
Di rado Degas rappresenta il balletto nei suoi momenti spettacolari.
L’artista francese predilige la descrizione delle fasi di preparazione, dove spesso coglie l’occasione per smascherare i limiti fisici delle danzatrici, trovando una nuova forma di bellezza più naturale e umana.
Sono davvero tante le opere di questo autore dedicate al mondo della danza.
Tantissimi dipinti di ballerine che Degas inizia ad affrontare, per la prima volta, in un olio su tela del 1868 dal titolo “L’Orchestra dell’Opéra”, che ritrae i musicisti del teatro lasciando intravedere, nella parte superiore, un movimento di balletto.
Bisogna ricordare che Degas sviluppò il tema della danza non solamente tramite dipinti e disegni. Infatti non si può non citare “”, una scultura in cera e stoffa che ritrae la giovane Marie Van Goethem.
Il realismo eccessivo, con l’aggiunta delle stoffe per il tutù e il corpetto, le scarpe in raso e il fiocco tra i capelli fatti con una parrucca nera, oltre alla estrema tensione e conformazione del corpo e del viso, suscitarono molto clamore alla prima esposizione nel 1881.
È proprio da questa descrizione della scultura intitolata “” che annunciamo una straordinaria aggiudicazione, avvenuta il 3 febbraio presso la sede londinese di Sotheby’s.
Questa bellissima ballerina scolpita dall’artista impressionista francese è stata presentata al pubblico in sala per una stima compresa tra i 9 e i 12 milioni di sterline e ha ottenuto una quotazione record di 13.3 milioni di pounds (pari a 19.2 milioni di dollari). Un risultato che lascia entrare un pò di speranza nel mercato dell’arte 2009, visto che ha superato il precedente record di Degas relativo ad una sua scultura (“”, battuta dalla Sotheby’s di New York nel novembre del 1999 per 12.4 milioni di dollari).La versione messa in asta ieri sera da Sotheby’s a Londra è una delle rare sculture in bronzo create da Degas che raffigura una giovane ballerina, immagine che il celebre maestro francese ha dipinto in numerosi quadri.
La figura della ragazzina, realizzata tra il 1879 e il 1881, fu originariamente modellata in cera per poi essere fusa in bronzo nel 1922, dopo la morte di Degas avvenuta nel 1917.
La scultura che offrirà Sotheby’s è una delle poche opere in bronzo di Degas ancora in mani private.
” è stata messa in vendita da Sir John Madejski, il milionario presidente del Reading Football Club e uomo generoso nel contribuire alla trasformazione di molte istituzioni culturali nel Regno Unito.
Il signor Madejski aveva acquistato questa particolare versione della statua per 5 milioni di sterline nel febbraio 2004 presso la Sotheby’s di Londra.
Questa fu l’ultima volta che una “Petit danseuse” apparì in asta e da allora si potè ammirare solamente presso una mostra organizzata alla Royal Academy of Arts.

domenica 8 febbraio 2009

Mary Ellen Mark, fotografa







un bel libro da sfogliare..



Seen Behind the Scene di Mary Ellen Mark,



Phaidon Press Limited, 2009, pag. 264, 49,95 euro.






Mary Ellen Mark: 40 anni di fotografia sul set.



Immagini posate e scatti rubati della fotografa di Philadelphia che ha fatto del dietro le quinte del cinema il suo soggetto di lavoro.

lunedì 2 febbraio 2009

Andy Warhol au Grand Palais de Paris



Le petit monde d'Andy Warhol au Grand-Palais!

Il a revisité l'art du portrait, avec ses propres codes et lui a redonné ses lettres de noblesse dans l'histoire de l'art de cette seconde moitié du XXe siècle.
Le petit monde d'Andy Warhol, ce sont eux, stars de la jet set, princesses de rocher ou parfaits inconnus.
Réalisés dans son atelier plus connu sous le nom de " factory ", Warhol mettra au point pour ces portraits un processus systématique au début des années 70 : prises de vue de ses modèles au polaroïd, peinture et transposition sérigraphique. Des œuvres devenues icônes que le Grand Palais propose pour la première fois d'admirer dans leur ensemble.

Dates : du 18 mars au 13 juillet 2009
Lieu : Galeries Nationales du Grand Palais

una mostra cult a Londra




T. W. Portrait Prize

Fino al 15 Febbraio 2009 (bisogna spicciarsi!) in mostra alla National Portrait Gallery di Londra, 60 scatti selezionati fra oltre 2000 fotografi da tutto il mondo.
Taylor Wessing Photographic Portrait Prize
6 Novembre 2008 - 15 Febbraio 2009
National Portrait Gallery, Londra

web: www.npg.org.uk/
foto @Hendrik Kerstens

sabato 31 gennaio 2009

A Rovigo la mostra Art Déco


Mascolina o bajadera, essenziale o seducente, l’epoca che ha declinato l’eterno femminino
Art Déco. Arte in Italia 1919-1939

Rovigo, raccontando il mondo del Déco italiano tra il 1919 e il 1939 (quello insomma tra le due guerre), rende omaggio all’«eterno femminino». Trasformato in una sorta di collante capace di coagulare attorno a sé il gusto di un’intera epoca, ma anche il nuovo sentire delle avanguardie (a cominciare dal Futurismo).
Non a caso, dunque, il simbolo della mostra di Palazzo Roverella è il ritratto di Wally Toscanini, vera e propria icona del gusto del suo tempo, vestita alla maniera della Regina di Saba in un quadro di Alberto Martini (con tanto di copricapo a raggiera intarsiato di perle che potrebbe tranquillamente aver ispirato generazioni di Wande Osiris).

Non a caso, accanto a lei, sfilano (tra le altre), la «Soubrette » di Camillo Geranzani, la «Signora» ritratta da Marcello Dudovich, la «Giapponese » di Anselmo Bucci.
Non a caso ci sono le donne di Coco Chanel e quelle di Poiret «Le Magnifique».
"Da una parte" spiega Francesca Cagianelli curatrice con Dario Matteoni dell’esposizione "c’è quella essenziale e un po’ mascolina, dall’altra c’è quella che sembra volersi ispirare alle bajadere e che tanto ama gli atteggiamenti teatrali. Ma non esiste contraddizione, sono in fondo due facce dello stesso viaggio attraverso la modernità".
D’altra parte il Déco rappresenta da sempre, quasi per definizione, un grande crogiolo di idee, sollecitazioni, spunti, un momento della storia dell’arte davvero affascinante e «che in Italia non è ancora stato del tutto indagato».

Da qui nasce la sfida. «Dopo esserci occupati della Bella Epoque, quest’anno ci siamo dedicati a un "momento successivo", il Déco appunto, inteso non soltanto comemovimento artistico, ma piuttosto come "gusto collettivo", come "spirito del tempo" — chiarisce Matteoni, critico e storico dell’arte —.
Volutamente ci siamo soffermati non sul consueto filone delle arti applicate ma su pittura e scultura. Con due eccezioni: le porcellane di Gio Ponti per Richard Ginori e i vetri di Vittorio Zecchin». Allo stesso Ponti (presente con il mondo fantastico della sua «Velesca » e del suo Circo, con la sua Conversazione Classica e le Passioni prigioniere), a Fratta Polesine, sarà invece dedicato un approfondimento («per appunti» dicono gli organizzatori) della sua attività di designer.

Si passa così (nelle undici sezioni di Palazzo Roverella), da Galileo Chini ad Aristide Sartorio, da Arturo Martini a Elisabeth Chaplin, da Primo Conti a Ferruccio Ferrazzi, da Thayaht a Depero («con il suo geometrismo estremo»), da Umberto Brunelleschi («che traghetta le esuberanze floreali del liberty verso la "leggerezza" del déco»), da Balla a Prampolini, da Fillia a Djulgheroff, dalla metafisica di Casorati al monumentalismo di Sironi, da Campigli a RAM, da Libero Andreotti a Romano Romanelli, da Adolfo Wildt a Duilio Cambellotti.

Il tutto raccontato con «tecniche nuove» come quei pochoirs (svolta grafica del déco) che, raccolti in quaderni e album, finiranno per trasformarsi in veri e proprimanuali di bon ton. E che vedono protagonista principale (l’uomo in fondo resta un accessorio di contorno) ancora una volta la donna. Agghindata di boa (talvolta un po’ «sfioriti») e bigiotteria varia, di «baschetti geometrici» e di cappelli tagliati alla garçonne per inseguire un’altra modernità.

«Perché—spiegano i curatori — la "nuova" donna alla continua ricerca di una divisa, di una moda che le consenta di riaffermare la propria personalità». Forse per questo, tra le labbra, stringe l’immancabile sigaretta (naturalmente con bocchino, magari di madreperla). Il déco non è anche lo strumento per riaffermare, quindi, una nuova consapevolezza «al femminile».

E se la donna degli anni Venti e Trenta resta, sempre e comunque, al centro del desiderio maschile, allo stesso tempo sembra scoprire «di poter essere protagonista attiva della nuova società». Una donna moderna e soprattutto diversa. Quella stessa che si ritrova nello sguardo dell’ «Orizia agli specchi» (Ferrazzi), della «Mannequin» (RAM), della «Giulietta en coulotte de cheval» (Cavaglieri).

giovedì 22 gennaio 2009

Le cento candeline del Corrierino



Apre il 22 gennaio, a Milano, la mostra Corriere dei Piccoli.
Storie, fumetto e illustrazione per ragazzi che celebra il centenario della nascita del fortunato giornale per ragazzi.
Dal signor Bonaventura alla Stefy, dalla Pimpa a Sor Pampurio un viaggio (e un tuffo nell'infanzia per molti) attraverso oltre 300 disegni e materiali grafici originali.

Il Corriere dei Piccoli fa il suo debutto in edicola il 27 dicembre 1908.
Unico nel suo genere, con figure, storie e notizie alternate a testi di grandi firme della letteratura (da Ada Negri a Dino Buzzati, Gianni Rodari, Mino Milani), presenta anche giochi, rubriche di posta e personaggi che entrano ben presto nella storia.
Oltre trecento le opere in visione alla Rotonda della Besana dal 22 gennaio al 17 maggio 2009.

Corriere dei Piccoli. Storie, fumetto
e illustrazione per ragazzi
22 gennaio - 17 maggio 2009
Rotonda di Via Besana
via E. Besana 12, Milano
Catalogo Skira

mercoledì 14 gennaio 2009

Bernard Moglia


Né en 1947 à Saint Gengoux de Scissé.
Destiné à la carrière d'ingénieur.
Après l'obtention de ses diplômes est insatisfait.
Entre à l'école des Beaux-Arts de Besançon.
Etudie l'esthétique industrielle avec Charlotte Perriand puis la peinture avec Jean Ricardon.
Séjourne à Florence et travaille à la bibliothèque nationale italienne.
A ce moment, sa peinture, élaborée à partir du schéma humain se résume à un jeu de tracés de couleurs pures développées autour d'un axe.
La rencontre de Michel Seuphor l'imprègne de façon significative.
Vers 1975, sa peinture prend l'aspect de constructions colorées et translucides.
Plus tard, s'éloignant d'une méthode "propre à combler le vide", il entame une longue révision stylistique - spéculation à la hausse-.
Son travail est à la fois le résultat de l'isolement et d'une manière proprement graphique de raisonner et connaître.
C'est en constructeur qu'il tente d'équilibrer pensée utopique, légèreté ironique, éthique, laissant visible une secrète exaspération silencieuse.
Eprouvant une certaine aversion pour ce succédané de la combativité créatrice qu'est la volonté de se mettre soi-même en scène, il expose peu.

lunedì 12 gennaio 2009

Exposition"Anne Franck" à l'IUFM de Besançon




L’exposition « Anne Frank, une histoire d’aujourd’hui » sera présentée du 12 janvier au 22 février 2009 en partenariat avec la Ligue de l'Enseignement du Doubs.

Espace culturel de l'IUFM
Salle du Gymnase. 25 000 Besançon .
Entrée libre, réservations pour les visites scolaires et les groupes
03 81 25 06 39

Spazio Milano



Spazio Milano, dell' Agenzia UniCredit Banca di Piazza Cordusio, compie due anni di intensa attività e presenta la nuova programmazione. Ormai consolidatosi come punto di incontro, dialogo e scambio per la comunità, questo spazio, situato nel cuore di Milano, continua a proporre discussioni, presentazioni e progetti.
L'attività 2009 continua ad avere come primo obiettivo la valorizzazione delle espressioni culturali della città; il dialogo con il contesto internazionale mettendo in connessione i diversi Paesi in cui il Gruppo opera attraverso la ricerca di artisti contemporanei e dando voce ai Colleghi del Gruppo.

Dal 3 febbraio al 27 febbraio saranno protagoniste due artiste, presenti nella collezione del Gruppo: Handan Börüteçene e Kateřina Sedá, rispettivamente dalla Turchia e dalla Repubblica Ceca, Paesi nei quali UniCredit ha una rilevante presenza.
Figura tra le più rappresentative nello scenario dell'arte turca, Börüteçene (Istanbul, 1957. Vive e lavora a Istanbul) si muove tra scultura, fotografia e installazione e in particolare si concentra su alcuni temi di grande interesse per la società e l'arte contemporanee: l'identità e la memoria.
In particolare nell'installazione esposta intitolata Waters that Tie / Waters that Untie, l'artista riflette sul legame tra Venezia e Istanbul ispirandosi alla memoria della cultura bizantina.
Riflette invece sul concetto di casa, inteso come luogo che forma l'uomo sia socialmente sia culturalmente, la ricerca di Kateřina Sedá (Brno, 1977. Vive e lavora tra Brno e Praga) .
I suoi interventi sono infatti il risultato di un'incondizionata analisi della dimensione individuale e collettiva. Il lavoro presentato a Spazio Milano, For Every Dog a Different Master, ci conduce nella città natale dell'artista a Brno-Lisen e a Nova-Lisen.
Il titolo dell'opera cita un vecchio proverbio ceco e fa esplicito riferimento all'eterogeneità degli abitanti di quei luoghi. In occasione della mostra si terrà una lecture per gli studenti presso l'Accademia di Belle Arti di Brera.

Coinvolgendo molte delle realtà culturali attive nelle città - tra cui l'Accademia di Brera, NABA, Il Politecnico, Avis, Contrasto, Il Consolato della Repubblica Federale di Germania, l'Archivio di Stato, l'Atelier di Pittura Adriano e Michele dell'ex ospedale Fatebenefratelli, il Centro di studi per la storia dell'editoria e del giornalismo e la Regione Lombardia - Spazio Milano si è dimostrato sempre aperto al dialogo con altri attori, guidandoci alla scoperta delle eccellenze del territorio.
Questo spazio espositivo, situato all'interno di una Filiale che è a sua volta ubicata in uno dei più rilevanti palazzi storici di Milano, nasce per mettere in relazione il mondo del business a quello della cultura, diffondendo i linguaggi della contemporaneità, riflettendo sulla storia e sulla memoria, offrendo una vetrina di alta visibilità ai giovani come alle diverse espressioni della creatività.
Ma soprattutto Spazio Milano è un luogo che si apre alla città e ai suoi stimoli, ai cittadini, all'interazione con l'esterno. UniCredit vede nella cultura uno strumento necessario per mettere in circolo nuovi pensieri ed idee. La cultura è dialogo e apertura, è alimento per i giovani, per la classe dirigente di un Paese, è futuro per le comunità.

La programmazione di Spazio Milano
La programmazione, curata da Catterina Seia in collaborazione con Francesca Pagliuca e Neve Mazzoleni di UniCredit & Art, presenterà per la sezione internazionale:

-Dal 3 febbraio al 27 febbraio saranno protagoniste due artiste, presenti nella collezione del Gruppo: Handan Börüteçene e Katerina Seda, rispettivamente dalla Turchia e dalla Repubblica Ceca, Paesi nei quali UniCredit ha una rilevante presenza.
-Dal 2 Marzo al 13 marzo un'esposizione, in collaborazione con l'Associazione Allegra, dedicata a Bratislava-August '68 di Bielik.
-Dal 18 maggio a fine giugno sarà allestita la mostra di Lucia Nimcova di recente presentata nelle sale del Tresor, project room del Bank Austria Kunstforum di Vienna, membro di UniCredit Group, nell'ambito del programma di valorizzazione delle giovani risorse creative CEE.

Per il percorso di valorizzazione della creatività milanese:

-Dal 16 marzo al 30 marzo sarà protagonista Giulio Manfredi, art director del marchio Manfredi, riconosciuto a livello internazionale come creativo del gioiello presenterà la collezione della sua "arte indossabile".
-Dal 31 marzo al 17 aprile la Scuola di incisione di Pedroli presenterà i lavori dei suoi allievi; -Dal 20 Aprile al 15 maggio, in concomitanza con Orticola - Mostra di piante e fiori, che trasformerà Milano in un giardino, nello Spazio fioriranno rose.

Non ultima la sezione che da voce ai colleghi del Gruppo.
È in corso, visitabile fino al 30 gennaio una selezione di scatti di "Impronte di Luce", di Stefano Schrievers, collega di UniCredit, relativa ad un progetto umanitario itinerante. Si tratta della seconda presentazione dei lavori di coloro che animano il Gruppo: nel 2008, Giuseppe Ripa, aveva presentato "Lightly", sulla Fiera di Milano, raccolti in un catalogo di Charta.





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Spazio Milano
Agenzia UniCredit banca
Piazza Cordusio, Milano
www.unicreditgroup.eu
www.unicreditbanca.it
unicreditandart@unicreditgroup.eu


Immagine: nella foto, l'artista Kateřina Sedá

domenica 4 gennaio 2009

Grete Stern

foto e fotomontaggi di Grete Stern

foto presa da Horacio Coppola, suo marito, rappresentando Grete e la figlia Silvia














Questo pomeriggio non sapendo cosa fare in una domenica fredda e senza sole, ho avuto l'idea di andare al museo.





In un gazzettino della città di Besançon ho letto che al Muse d'Arte e di archeologia c'erano delle visite guidate e gratuite (super!, sono in bolletta!) su un'espozione della fotografa tedesca, ebrea e argentina Grete Stern che alla base é grafista (come me!)



Dunque, piena di buone intenzioni di cultura e di ecologia (..o di economia?) ho preso l'autobus (brrr..aspettare l'autobus al freddo non é un piacere, ma mi dico che é per il mio bene) e sono scesa in piazza "de la révolution" dove c'é il museo.
Appena arrivata, l'hall é pieno de gente, ma trovo una hostess molto simpatica che mi spiega tutto : dove trovare la persona che fa la guida dell'esposizione di Grete Stern, i documenti a disposizione per documentarmi sulla fotografa, dove si svolge la visita (primo piano, signorina!)
Che bella esposizione!! Sono troppo contenta di aver passato finalmente un pomeriggio intelligente.


Vi trasmetto quindi con piacere (in frances e un po' in italiano) tutto quello che ho imparato su questa artista affascinante.
Grete Stern est une photographe allemande née en 1904 à Elberfeld, Wuppertal (Allemagne), et décédée le 24 décembre 1999 à Buenos Aires (Argentine).

Études primaires à Wuppertal puis à Londres où son père va travailler. Elle apprend le piano et la guitare et commence à étudier les arts graphiques à Stuttgart en 1923. En 1927, le photographe Otto Umbehr lui suggère d'étudier la photographie et deviendra l'élève de Walter Peterhans. En 1929, elle crée un studio de dessin et de photographie avec son amie Ellen Auerbach, baptisé à partir de leurs surnoms d'enfants « ringl + pit ».
Elle travailla pendent deux semestres dans l'atelier de photographie du Bauhaus, à Dessau-Roßlau, puis émigra en Angleterre à la fin de 1933 suite à l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler.
En 1934, elle ouvre à Londres un studio de photographie et de publicité, puis elle se marie en 1935 avec le photographe argentin Horacio Coppola, rencontré au Bauhaus.
En 1937 elle ouvre avec son mari un studio de photographie et de publicité à Buenos Aires et commence à réaliser des portraits d'artistes et d'intellectuels argentins.
Une fille, Silvia, naît du couple.
Le studio ferme en 1938. Il était dédié à la photographie publicitaire, mais ce domaine étant trop peu développé en Argentine, ne permet pas à la famille d'en vivre. Entre temps, Grete et son mari participent aux organisations de solidarité qui accueillent en Argentine les réfugiés juifs et d'autres personnes persécutées par le régime nazi.
En 1943 elle monte sa première exposition individuelle en Argentine et divorce d'Horacio Coppola.
D'autres expositions suivent, toutes consacrées aux portraits, sauf une, où l'on peut aussi voir des paysages.
En 1948 elle a l'occasion de participer à un projet d'inventaire architectural et artistique des richesses de Buenos Aires.
Il en résulte une série de plus de 1500 clichés qui sont un témoignage sur l'état de la ville au milieu du XXe siècle. Par la suite, elle a l'occasion de faire montre de ses talents de paysagiste, en parcourant l'ensemble du pays jusqu'à la Terre de Feu.
Entre 1948 et 1952, sur une suggestion du sociologue Gino Germani, elle réalise chaque semaine des photomontages pour illustrer des rêves dans la section « La psychanalyse vous aidera » (El Psicoanálisis le ayudará) de la revue argentine « Idilio ».
Près de 150 photomontages ont ainsi été publiés pendant trois ans, sous divers titres tels que Niño flor, Artículos eléctricos para el hogar, Fracturas, El ojo eterno...
Grete les présente au milieu des années 1950 à la faculté de psychologie de l'Université de La Plata puis, en 1967, à Buenos Aires en collaboration avec la poétesse Elva de Lóizaga.
Entre 1956 et 1979, elle est appelée par Jorge Romero Brest, directeur du Musée national des Beaux Arts d'Argentine, pour organiser et diriger l'atelier photographique du musée.
En 1958 elle acquiert la nationalité argentine.
En 1959 et 1960 elle enseigne la photographie à l'université.
En 1975 elle monte sa première exposition photographique en Allemagne, dans les locaux de le Bauhaus-Archiv de Berlin. En 1978 elle participe à l'exposition sur la photographie expérimentale en Allemagne de 1918 à 1940, qui se tient à la Galerie du Levant, à Munich. Une grande rétrospective de son œuvre photographique et graphique lui rend hommage en 1981 à la « Fundación San Telmo » de Buenos Aires.
Grete Stern abandonne la pratique photographique en 1985, suite à la diminution de son acuité visuelle, et se retire de son équipe d'anciens élèves et de collaborateurs.
Elle eu 2 enfants, Silvia e Andres.
Comme Ilse Bing et Ellen Auerbach, la photographe allemande Grete Stern connaît le foisonnement des avant-gardes en Allemagne dans les années 1920 puis l'exil.
C'est la richesse de ce double héritage que l'exposition du musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon souhaite mettre en lumière, de l'Allemagne du Bauhaus où l'artiste intègre le langage de la modernité, à l'Argentine et au Buenos Aires cosmopolite de Borgès qu'elle découvre avec son époux, le photographe Horacio Coppola.
L'exposition rend hommage à ce parcours original en présentant un ensemble exceptionnel d'oeuvres réalisées entre 1923 et 1950, dont une centaine de photographies réalisées au sein du studio Ringl + Pit fondé avec Ellen Auerbach et lors de son exil argentin.
Après la présentation de la série 'Sueños' à Arles en 1996 et à la Galerie 213 à Paris en 2002, cette manifestation sera la première exposition monographique consacrée à l'artiste en France.
Ellen Auerbach (nata Rosenberg Auerbach), l'amica e socia "Pit" diminutivo dato dai suoi amici di "pepita" perché era glamour e "preziosa") (Karlsruhe, 20 maggio 1906New York, 30 giugno 2004) è stata una fotografa tedesca.
Conosciuta a livello internazionale ancora con il suo nome di nascita fino agli
anni '30, grazie alla sua opera realizzata insieme con l’artista Grete Stern, con la quale allestì a Berlino lo studio fotografico ringl + pit (dai nomi usati per chiamarle).
Il suo lavoro apportò anche significative innovazioni nell’ambito delle fotoritratto e della pubblicità.
Influenzò numerosi fotografi europei ed americani

Qualche commento da blogs qui e là ..
Si une photographe me fait de l'effet, c'est bien Grete Stern, née en Allemagne en 1904, devenue citoyenne argentine en 1958, elle a fui le nazisme en 1933 et les vents l'ont poussée de l'autre côté de l'Atlantique. Je ne sais pas si c'est avec son mari Horacio Coppola ou si c'est par goût personnel, mais j'aimerais pencher pour cette solution, qu'elle aborde le monde de la photographie et de la publicité de front avec ce sens de l'humour et du dérisoire qui lui sont si particuliers. J'aime son humour, sa dérision, sa douleur, son attachement au surréalisme. J'aime ses qualités de composition qui ne sont jamais mises de côté, j'aime son talent tout simplement. Fatiguée, elle nous a quitté le 24 décembre 1999 à 95 ans... près de 75 ans de création... ça se salue, non?

Su Horacio Coppola (suo marito)

Natif de Buenos Aires, Horacio Coppola s’impose comme une figure caractéristique des échanges artistiques et culturels qui firent de cette ville un relais essentiel entre l’Amérique latine et l’Europe. Cette première exposition rétrospective en Espagne accorde toute son importance à la capitale argentine que le photographe sut saisir sous divers angles. Motif central de sa démarche, la metropolis porteña obéit aux mêmes caractéristiques que ces villes européennes qu’on associe à la Nouvelle Vision. 125 épreuves et 4 films permettent de situer la démarche de Coppola dans ce contexte.

Des voyages qu’il effectua en Allemagne, en Angleterre, en France ou encore en Hongrie se détachent des séries d’images plus volontiers centrées sur des motifs « anecdotiques ».
Semblant retenir l’attention du photographe pour leurs valeurs formelles, on découvre un mannequin dans une vitrine de Berlin, des ombres dessinées au coin d’une rue de Budapest ou encore, parmi les films projetés, Un dique del Sena, datant de 1933-1934, rappelant cette série de Germaine Krull sur les clochards de Paris. Autant de détours et d’échos qui contribueraient à restreindre les images d’Horacio Coppola à celles d’un émule des courants européens.
Si son répertoire s’est diversifié en Europe, son attitude est restée celle de « l’étudiant étranger » pour qui l’apprentissage consistait à définir le cadre de son propre style.
Au cours de son second voyage en Allemagne (1932-1933), il fréquente le Bauhaus, alors dirigé par Mies Van Der Rohe et y rencontre Grete Stern qui travaille sous la direction de Walter Peterhans.
En marge de ses contacts décisifs qui orientèrent le parcours de Coppola, celui-ci put aussi mesurer l’importance qu’occupait la photographie dans un processus de renouvellement des formes, une importance qui stimula ses ambitions. Après avoir enrichi son approche du médium, c’est avec plus de systématisme qu’il va dresser les grandes lignes de son travail dans lequel l’architecture jouera un rôle de premier plan.

Cette idée d’une pratique mise au service de la réalité contemporaine, de son rythme et de ses traits expressifs, l’a certainement conforté dans un projet qui trouva très vite une reconnaissance dans son pays.
Coppola participe en effet à ce dense mouvement d’affirmation d’une présence argentine au sein des dialogues internationaux de la Modernité ; les discours que celle-ci engagea ont sans doute définitivement précisé leur sens dans l’idée d’échange et d’appropriation, dans la dimension cosmopolite de leur déploiement.
En 1931, Victoria Ocampo tenait à mettre en avant le lancement de sa revue
Sur en s’adressant à son « généreux ami » Waldo Frank : « Après votre départ, je me suis retrouvée dans les mêmes conditions que celles d’un malade dont les symptômes sont encore vagues et que le médecin laisse dans une période d’incubation.

L’idée de la revue était pour moi, au moment de m’embarquer pour l’Europe, comme ses douleurs névralgiques qu’on ne peut précisément localiser (…)
Une fois à Paris, je compris que le projet m’avait rattrapée (…) je me souviens qu’on me demanda, le plus sérieusement du monde, si ma revue entendait tourner le dos à l’Europe. Simplement parce que je déclarais que son but premier consisterait à étudier les problèmes qui nous concernaient, nous les Américains, de façon vitale.
Tourner le dos à l’Europe ! Entendez-vous tout le ridicule de cette phrase[1]?» Avant de se fixer à nouveau en Argentine, elle prolongea ce dialogue fondateur avec Waldo Frank en se rendant à New-York où elle rencontra Stieglitz ; celui-ci lui offrit deux épreuves tirées de ses séries Equivalents.
Dès le début, l’équipe de rédaction intégra la photographie dans la revue de façon autonome et dans le numéro 4, Coppola présenta sa série Siete temas, Buenos Aires : quatre planches hors-texte où ses vues de la ville rappelaient la mise en page du Paris de Moï Ver publié la même année.
C’est au sein de ce groupe d’intellectuels et d’artistes argentins que Coppola travailla, avec Borges notamment, à « sonder » le territoire urbain, à en révéler les mystères. Si Jorge Shwartz a tenu avant tout à souligner l’influence de la Nouvelle Vision dans sa démarche, il a laissé de côté cette présence plus ouvertement poétique qui habite certaines images. L’une des premières photographies de Coppola, Mundo propio, de 1927, est un assemblage hétéroclite d’objets ; d’un tiroir ouvert, on découvre un masque, une ampoule, une règle et des notes, disposés là par le seul désir d’ « animer » l’image.
Détournement d’objets ou volonté graphique, cette composition n’en adopte pas moins les traits respectifs pour en forcer l’étrangeté.
Ce mannequin en vitrine qu’on évoquait plus haut, se présente en pleine démonstration de séduction envers le photographe dont on aperçoit le reflet, comme pour mieux caractériser la vie de ces objets qui en semblent dépourvus.
Cette autre dimension apparaît plus tard, de façon différente mais toujours présente, dans les diverses séries qu’il réalise.
Après 1930, sans pour autant délaisser l’objet, Coppola réalise la part essentielle de son travail en fixant son attention sur les rues de Buenos Aires.
Il alterne des recherches plus formelles prenant pour motif les matériaux et les éléments de construction qui s’accumulent sur les chantiers, avec des vues plus directes suivant les rythmes de la ville.

En fait, ces exercices de style lui ont donné la possibilité de trouver le ton juste, de préciser les nuances à travers lesquelles il veut voir se dessiner la scène. Il arpente la ville, ses rues et ses trottoirs, ses terrasses de cafés et ses cinémas. Il saisit la foule d’anonymes, les élégantes ajustant leurs chapeaux, les hommes dont le costume s’uniformise sur l’image en noir et blanc. Ses personnages, toujours pressés, apparaissent souvent au premier plan pour laisser le regard suivre la perspective de la rue ou de l’avenue et mesurer la hauteur des façades. Des rues commerçantes aux docks du port, Buenos Aires apparaît comme prise dans un flux continu et Coppola en accentue la rapidité par des vues aériennes qui laissent deviner les frontières sans cesse repoussées par de nouvelles constructions. Le style de Coppola acquiert en ce sens un aspect très « cinématographique[2]».
En 1936, la municipalité le met en charge de réaliser et compiler des images pour commémorer les 400 ans de la fondation de la ville.
L’album spiralé Buenos Aires paraît donc la même année avec en couverture des montages de Grete Stern.
Selon des thématiques définies à la même époque par Benjamin, on pourrait bien sûr envisager ses images comme une nouvelle traduction de la ville et des motifs poétiques qu’elle recèle. Toutefois cette vision argentine de Buenos Aires permet surtout de s’interroger sur cet imaginaire urbain précisément lié à la photographie et grâce à laquelle il se met en forme. Un an plus tôt, Coppola collaborait avec Christian Zervos en signant les photographies de L’art de Mésopotamie, dont Zervos souligna leur capacité à faire « ressortir de façon étonnante le sentiment profond qui se dégage » de ces pièces illustrant l’ouvrage.
Des statuettes mésopotamiennes à l’Obélisque de la place de la République argentine, Coppola se concentre sur la surface de l’objet.
Lorsqu’il proposait une approche théorique de son travail, il précisait : « …cette matière, cette surface, forme un volume, reflète une partie de la lumière posée sur elle, ce sont des objets visibles, ce sont des objets qui existent pour la caméra photographique ».
La réalité de la ville pour Coppola trouve en effet son sens esthétique dans cette « visibilité » et c’est par le fait même d’apparaître à la vue que ces fragments du territoire urbain se transforment.
La nuit joue en ce sens un rôle primordial et l’espace-temps que l’album renferme donne l’impression d’un Buenos Aires plongé de façon continue dans l’obscurité. En photographe du noir plutôt que du blanc, Coppola dessine les contours sensuels des enseignes lumineuses se détachant de la nuit, capte dans un flou le mouvement des danseurs sur un parquet brillant.
En travaillant les effets du noir, il explore les ressorts plastiques de la lumière qui donnent à ses images un grain et une matière denses.
Les nuances argentées que les lumières électriques produisent sur la chaussée consistent en une sorte de métamorphose organique ; la surface pavée s’apparente à la peau d’un reptile pour mieux faire sentir le mystère.
Les accents carnavalesques de l’affichage publicitaire peuvent aussi transfigurer le paysage ; ces « grosses têtes » de réclame en façade d’un bâtiment au pied duquel se pressent de petits passants se jouent des proportions de façon étonnante. Coppola use souvent de ces disproportions pour appuyer ses compositions et les rapports d’échelle lui servent à en délivrer le « sens ».
La géométrie et le détail sont, selon Jorge Shwartz, deux des principales lignes de force du travail de Coppola. Une dynamique particulièrement perceptible lorsqu’on associe la série de photographies de l’obélisque et Asi nacio el Obelisco, film qu’il tourna au même moment. Le contraste entre ses deux démarches laisse clairement entendre qu’il laisse à la photographie le pouvoir de mettre en scène la monumentalité du motif choisi.
Alors que le film se charge de témoigner de la mise en place de ce symbole, l’image intitulée Obelisco en illustre la force. Un « classique de la modernité » selon Francisco Serrano, formule qui pourrait prendre le parti d’une relecture historiographique du phénomène photographique. La place occupée par le photographe argentin au sein d’une dynamique réellement internationale laisse en effet la possibilité de préciser certaines postures ; à l’image de Victoria Ocampo évoquant la genèse de Sur, la photographie de Coppola trouve toute son importance dans la complexité des rapports à l’autre et des visions croisées qu’elle suppose.