lunedì 29 marzo 2010
Dolce pasqua !!
Per celebrare il traguardo dei 150 anni Pernigotti presenta
l'Uovo di Pasqua Anniversario
in edizione limitata. 280gr di puro piacere, realizzato con cioccolato Ganduia, nocciole selezionate e il pregiato cacao Arriba dell'Ecuador.
PREZZO
€ 15,90
La collezione
Uova Prochetè un concentrato di delizia che grazie alle sue comode confezioni dai colori vivaci risalta e cattura. I gusti disponibili sono tre: Uovo al Latte Prochet, miscela di nocciole e pregiato cacao, Uovo Fondente Prochet, combinazione di finissimo cioccolato fondente e croccanti nocciole piemontesi IGP, Uovo al Latte con Misto Frutta Secca, cioccolato al latte ricoperto di mandorle, pistacchi e nocciole piemontesi IGP.
PREZZO
€ 27,50
www.caffarel.com
Le Uova Fazzoletate Maglio, confezionate con stoffe stampate, sono un tripudio di colori e allegria, oltre che un ottimo concentrato di buonissimo cioccolato, disponibile sia al latte che fondente.
PREZZO
€ 4,30
www.cioccolatomaglio.it
Delicato vaso in coccio azzurro contenente un albero decorativo ricco di colorate uova guarnite con fili d'erba.
Collezione Easter.
PREZZO
€ 23,76
www.villadestehome.it
Uovo Baci Perugina
"A Pasqua non ti Scordar di Me"
presentato in un'originale confezione regalo, composta da un cesto che diventa porta-fiori, accompagnato da una bicicletta in latta blu.
PREZZO
€ 34,90
www.perugina.it
Caffarel si rivolge ai veri intenditori dedicandogli l'
Uovo Ricetta Dark
in finissimo cioccolato extra-fondente 70%. L'attenta selezione delle materie prime e la cura dei dettaglilo rendono un'autentica garanzia.
PREZZO
€ 16,50
www.caffarel.com
Quest' uovo nasce dalla collaborazione con il famoso brand di abbigliamento Sweet Years.
E' realizzato con finissimo cioccolato al latte e, al suo interno, contiene soprese rigorosamente firmate Sweet Years.
PREZZO
€ 17,00
www.perugina.it
domenica 28 marzo 2010
Yves St Laurent au Petit Palais..a voir absolument !!
Quarante années de création au service de la mode et de la Haute Couture, quarante années d’innovation, quarante années de succès …
Yves Saint Laurent méritait au même titre que les plus grands artistes que le Petit Palais lui consacre une rétrospective.
Une exposition particulièrement riche qui retrace les moments clés de la vie de ce créateur de génie.
Près de 310 modèles de haute couture et de prêt-à-porter y sont mis en scène, ainsi que de multiples photographies, dessins et films.
L’exposition se déroule selon un parcours thématique et chronologique.
Au commencement, il y avait Dior.
Yves Saint Laurent entre chez son mentor en 1955 et dira volontiers que le moment le plus heureux de sa vie fut « d’avoir rencontré Christian Dior ».
Désigné comme son successeur, il y apprendra l’essentiel, et signera sa première collection « Trapèze » en 1958.
C’est le début du succès.
L’exposition met principalement en valeur la révolution des genres qu’a opéré Yves Saint Laurent en appropriant aux femmes les codes vestimentaires de l’homme. L’espace présente une cinquantaine de modèles : la saharienne, le tailleur-pantalon, la tunique, ou encore le caban. Une partie de l’exposition est consacrée à la relation entre le couturier et Catherine Deneuve, qui habille l’actrice depuis le film Belle de jour, en 1967.
En plus de l’exposition des modèles, la rétrospective reproduit le studio dans lequel travaillait le couturier.
Celui bien évidemment de l’avenue Marceau où Yves Saint Laurent créait, mais aussi son studio mental, représenté par une salle plongée dans la pénombre d’où surgissent les images et les références artistiques qui ont toujours nourri ses créations.
Les passionnées pourront faire des découvertes inédites lors de cette exceptionnelle rétrospective, en découvrant notamment les photographies sur lesquelles Yves Saint Laurent pose nu pour le lancement de son premier parfum pour homme.
L’exposition ne manque pas de retracer les moments où Yves Saint Laurent a été lâché par la presse, et revient sur ce qu’elle appelle l’essence du scandale.
En 1971, sa collection inspirée des années 40, qui joue sur les transparences, la luxure et la débauche est très appréciée des femmes.
En plein mouvement féministe, elle marque le retour au glamour.
En bref, une exposition à voir à tout prix.
Intéressante tant dans la forme que dans le fond, elle reproduit parfaitement la relation passionnelle et originale qu’Yves Saint Laurent avait avec la mode.
Du 11 mars au 29 août 2010, de 10 h à 18 h
Petit Palais, avenue Winston Churchill, 75008 Paris
Plus d’infos au 01 53 43 40 00 ou sur www.petitpalais.paris.fr
ti regalo un libro !
L’iniziativa ideata da Alberto Schiariti, classe 1988, si chiama Leggere, leggere, leggere!
Attenzione ! L'"affare" é cominciato dal 26 marzo 2010..
Si tratta di un esperimento originale: uscire di casa con un libro e regalarlo a uno sconosciuto.
Una specie di book crossing implicando una relazione di persona a persona.
L’idea è partita come per caso da un blog, seguita dal passaparola tra amici, per poi finire su Facebook dove l’evento è divenuto di dominio pubblico.
Per partecipare a questa bella avventura basta prendere un libro e per la strada, mentre si va al lavoro o a passeggio, regalarlo a una persona a caso.
Un ottimo modo non solo per far “circolare” la cultura, ma anche per fare nuove amicizie.
sabato 27 marzo 2010
Charlie Winston à La cigale
On ne présente plus Charlie Winston, le chanteur « hobo » au chapeau.
Depuis la sortie de son album début 2009, on ne parle que de lui.
Après avoir passé une année à courir les festivals et à remplir toutes les salles de France, le chanteur est de nouveau au centre de toutes les attentions à l’occasion de son concert pour « Elle en scène ».
Son background
Charlie Winston naît dans le nord-est de l’Angleterre le 14 septembre 1978. Quand il a 8 ans, ses parents achètent un hôtel dans lequel des concerts ont lieu tous les week-ends.
Il commence alors à apprendre la batterie, puis à 10 ans se met au piano, à la basse à 18 ans et à la guitare à 21.
Sa famille
Charlie a deux frères et une sœur. L’un de ses deux frères est un chanteur très populaire en Grande-Bretagne, Tom Baxter.
Avant de jouer en solo, Charlie Winston a été bassiste dans le groupe de ce même frère.
Son look
Reconnaissable entre mille, Charlie Winston a depuis ses débuts revêtu les habits du « hobo ».
Lui qui adore voyager, prendre le train, être sur la route, il affiche une soigneuse barbe de trois jours et ses éternels chapeaux qui lui rappelle Humphrey Bogart. Il en possède une dizaine.
Ses débuts
En 2000, Charlie a la bougeotte. Il veut voyager.
C’est alors qu’il part vadrouiller en Inde, « le voyage initiatique » de sa vie comme il le définit lui-même.
Il y apprend à jouer des tablas, un instrument de percussion.
A son retour, il compose des musiques pour des courts-métrages et des publicités. Alors qu’il accompagne son frère dans un studio, Charlie fait la rencontre de Mélanie, la fille de Peter Gabriel.
Le chanteur soutient le jeune artiste et lui fait signer son premier contrat sous son propre label, les studios RealWorld.
La chanson qui l’a fait connaîtreEn 2007, Charlie sort son premier album, « Make Way » dans lequel figure déjà la chanson « Like a hobo ».
Sauf qu’elle dure plus de cinq minutes… ce qui est trop long pour ses nouveaux producteurs, le label français Atmosphériques.
On lui demande de la retravailler et de la raccourcir.
Début 2009, la chanson passe d’abord au Grand Journal de Canal+ puis sur toutes les ondes, c’est le tube de l’année.
L’album « Like a hobo » s’est vendu à 400 000 exemplaires en 2009.
Ses influences
Lui qui rêvait d’être pianiste de jazz quand il étudiait la musique à la Brunel University, il se réclame d’influences diverses.
Ses références musicales s’appellent Ray Charles ou Nick Cave et son chanteur préféré est Tom Waits, un chanteur américain à la voix rocailleuse.
Ses habitudes
Depuis plusieurs mois, Charlie Winston a posé ses valises à Paris.
Il vit dans le 11e et adore circuler à vélo dans les rues de la capitale.
Cet amoureux de la France adore aussi nager, se balader jusqu’à ce qu’il se perde dans Paris après avoir bu un café fort, son premier geste du matin.
Le soir, il arpente les bars de quartier et n’hésite pas à pousser la chansonnette… Son équipe
Charlie Winston, c’est en fait quatre personnes. Lui, il s’occupe du clavier, de la guitare et du chant mais il y a Medi à la batterie, Daniel à la basse et Ben à l’harmonica. Tous sont des amis de longue date.
Ses projets
Après une tournée d’un an dans la France entière. Il a donné un concert géant au Zénith en début d’année et sorti un quatrième extrait de son album, « I love your smile ».
Il fait tourner Audrey Tautou dans son clip et s’apprête à monter sur scène le 19 avril dans le cadre du « Elle en scène ».
L’anglais, adulé par les frenchies, se voit enfin reconnu par les siens.
Il fera en 2010 une tournée en Ecosse, en Angleterre puis ira au Canada et aux Etats-Unis.
Sa devise
En véritable philosophe, Charlie reprend à son compte une phrase de Bob Dylan, « si tu n’as rien, tu n’as rien à perdre ».
Une devise qui correspond à sa vision de la vie. « Un hobo, c’est quelqu’un qui prend sa vie en main » rajoute-t-il.
lunedì 22 marzo 2010
3 collane, 3 stili, 3 nomi prestigiosi : Lanvin, Rykiel e Marni
Collane come sogni..
Materie diverse, nastri di velluto e di raso associati a metallo, lacche , fiori in cotone e materie rare e originali : sono queste le mie preferenze !
Con la sua linea di gioielli couture, Albert Elbaz - direttore artistico di Lanvin - propone delle collane raffinate e lussuose.
Montati su nastri di raso, questi modelli mettono in scena dettagli opulenti: preziosi cristalli, antiche pietre o perle oversize.
Collana plastron Phare in metallo dorato e strass, Lanvin
Prezzo su richiesta
Per maggiori informazioni: www.lanvin.com
Un trio di bocche montate su un filo di velluto nero.
Il tocco di Sonia Rykiel è evidente!
Per mostrare una personalità e dei gusti eccentrici
Collana in metallo smaltato e velluto nero, Sonia Rykiel
Prezzo: 90 € circa
Per maggiori informazioni: www.soniarykiel.com
Per la prossima primavera-estate, Marni ha creato delle collane più romantiche che mai...
Fiori di cotone e nastrini di raso bicolore per una collana raffinata e unica.
Collana con perle e fiori di cotone;
Marni Resort
Prezzo: 411 € circa a collana
Per maggiori informazioni: www.marni.com
martedì 16 marzo 2010
Ombrelli, borse, guanti, cravatte, cappelli : ecco il top del lusso !
Resistono alla calamita cinese e continuano a produrre in città.
Sono artigiani storici che hanno fatto dei numeri esigui isole di eccellenza. Pionieri al contrario, capaci, nella discrezione richiesta dai contratti, di garantire prodotti di lusso anche a massime maison francesi oltre che a griffe italiane.
Nell' eterna lotta tra i Davide e i Golia, loro, per via della qualità fatta a mano, entrano nei più ambiti department store oltreoceano e nel Far East e sono un balsamo per gli stessi colossi globalizzati in cerca di artigiani come una volta.
«Da noi la plastica è bandita, gli ombrelli sono fatti con 40 passaggi, antiche modalità, tessuti esclusivi, tempo 90 giorni: 40mila pezzi l' anno, l' 80 per cento all' estero» spiega Francesco Maglia, socio di quinta generazione col fratello Giorgio dell' azienda Francesco Maglia fondata nel 1854 a Montichiari, Brescia, dal 1876 a Milano, oggi in via Ripamonti.
I loro prodotti si trovano da James Smith, a Londra, in New Oxford Street 53, il più bel negozio di ombrelli al mondo nonché da Barneys e Sacks a New York, da Neiman Marcus negli Usa e nelle vetrine di culto giapponesi come Tomorrow.
Un loro ombrello costa da 120 a 700 euro.
Ha varcato le corti reali con le proprie borsette (da 200 a 110mila euro) la Leu Locati, il cui antenato decorava libri sacri in pelle già nel 1870, ma che si costituì come azienda di pelletteria nel 1908.
In 100 anni le borse costruite sono state al braccio della regina Elisabetta, Lady D, la regina di Svezia, la regina di Danimarca, Grace Kelly, Carolina di Monaco.
Come si arriva alle teste coronate? «Tramite i fornitori ufficiali della casa reale o per via di parenti e amici» racconta Paolo Amato, presidente della Leu Locati, 8mila pezzi (ogni operaio inizia e finisce il prodotto) nel 2007, per il 60-65 per cento col proprio marchio, in vendita a Mosca, Kyoto, Los Angeles e Honolulu.
Circa 200-300 nuovi modelli l' anno. Tempi di lavorazione: da 3 a 25 ore per una borsa in pelle, fino a 600 per una ricamata a piccolo punto. Molto chic nuances e materiali: 135 per il coccodrillo, 230 per lo struzzo, 330 per il raso.
Più argento e oro a 24 carati, tessuti con un telaio del 1915.
In arrivo da Argentina, Perù e Usa, invece, i migliori pellami per la Restelli Guanti - sinonimo di guanti classici o sportivi (200 euro i più cari) di uso comune tra il jet set di Saint Moritz - dal 1920 in corso Sempione, nonché a N. Y. da Barneys e Bergdorf Goodman e negli store giapponesi come Isetan (nel 2007 ha esportato il 60 per cento).
«Il processo per un guanto perfetto è uno solo, lungo, costoso ma necessario - spiega Laura Restelli, titolare dell' azienda - . Per farne un paio, a mano, ci vuole una giornata». Ben spesa: quelli da sci durano anche 10-15 anni, si ereditano, non conoscono l' obsolescenza da consumismo ma le riparazioni in azienda e la fine per vecchiaia. Problemi? «La globalizzazione disconosce i piccoli volumi - continua Restelli - . I grandi fornitori vogliono numeri da capogiro. Risultato: più arduo reperire materie e componenti. Certe cose non le trovi più».
Cravatte come la vera 7 pieghe sfoderata orlo a mano, un giorno di lavoro, però, le produce ancora la Petronius, fondata nel 1926.
«Utilizziamo i migliori tessuti al mondo: due collezioni l' anno con 1500 varianti» dichiara Gigliola Wollisch, titolare con fratello e sorella dell' azienda, presente in Giappone, America, Europa (esporta il 40 per cento) e terzista per rinomatissime private label.
Per un cappello perfetto, infine, hand made e su misura c' è Gallia e Peter (www. galliaepeter. it) in via Montenapolene 3, una delle ultime modisterie rimaste.
«L' attività aprì nel 1932 - ricorda Laura Marelli, titolare della quarta generazione, che può vantare la propria etichetta da Barneys a New York - e da sempre punta su cappelli esclusivi, richiesti anche dagli stilisti per le sfilate». In questa bottega storica 10 capelli sono già una produzione, 150 pezzi uguali furono record, ma si può scegliere tra due collezioni l' anno di almeno 200 capolavori (300-500 euro l' uno). -
venerdì 12 marzo 2010
La minijupe et la crise
On appelle ça très sérieusement la « hemline theory » (la théorie de l'ourlet). Elaborée par un obscur économiste américain dans les années 20, elle prétend que la prospérité se mesure à la longueur des jupes.
Selon George Taylor, la Bourse et la jupe sont intiment liées parce que quand l'une grimpe, l'autre rétrécit.
Démonstration :
Les années 20 : la jupe se porte au genou ce qui, à l'époque, signifie court. Wall Street se porte bien.
Les années 30 : après le crash de 1929, les jambes disparaissent sous les robes longues.
Jusque là, historiquement, cette théorie tient la route.
Sauf… que les années 40 vont ruiner le beau raisonnement.
Pendant la guerre, pour des raisons pratiques, les jupes sont courtes.
Il faut attendre les années 60 pour (re)donner raison à la « hemline theory ».
Cette décennie marque les débuts de la consommation de masse, le boom du prêt-à-porter et la naissance de la minijupe attribuée à la créatrice anglaise Mary Quant.
La décennie suivante signe la dégringolade de l'économie et du tissu : les hippies portent la robe longue. Un bon point pour le visionnaire américain.
Montrer ses jambes pour soutenir l'économie
Les trente dernières années sont plus difficiles à décoder.
Au gré des collections, les jambes se couvrent et se découvrent sans donner particulièrement raison à George Taylor. Qu'importe.
Cette théorie a séduit les publicitaires de la marque de rasoirs Quattro.
Au Canada, Shick Quattro for Women
Une timeline illustrant ces liens fragiles entre jupes et indices boursiers a été mise en ligne par la marque.
Interrogée par le Telegraph, Harold Koda, du Metropolitan Museum de New-York, a expliqué que si la théorie de l'ourlet ne s'applique pas à tous les coups, elle montre toutefois que les grands créateurs savent prendre le pouls de la société :
« Quand on est psychologiquement abattu, empiété par le pessimisme, on a une tendance à se couvrir ce qui signifie porter de longues manches, des décolletés moins plongeants, de longues jupes et des collants opaques. »
Que disent alors les dernières tendances sur la crise ? Les économistes qui n'ont rien vu venir n'avaient visiblement pas assisté aux défilés printemps-été 2008 où ont fleuri les robes interminables façon 70's.
Les magasins de prêt-à-porter regorgent de ces modèles cette année.
Et que ceux qui craignent un prolongement de la récession se rassurent.
La collection Paul & Joe pour l'hiver 2009 annonce bien mieux que la prospérité.
Photos : Modèle Castelbajac à la Semaine de la mode à Paris, en mars 2009 (Benoit Tessier/Reuters).
Pub pour le rasoir Schick Quattro (DR). Défilé Paul & Joe à la Semaine de la mode à Paris, en mars 2009 (Jacky Naegelen/Reuters). clame que les femmes doivent choisir des jupes plus courtes pour soutenir l'économie (et donc, se raser).
Selon George Taylor, la Bourse et la jupe sont intiment liées parce que quand l'une grimpe, l'autre rétrécit.
Démonstration :
Les années 20 : la jupe se porte au genou ce qui, à l'époque, signifie court. Wall Street se porte bien.
Les années 30 : après le crash de 1929, les jambes disparaissent sous les robes longues.
Jusque là, historiquement, cette théorie tient la route.
Sauf… que les années 40 vont ruiner le beau raisonnement.
Pendant la guerre, pour des raisons pratiques, les jupes sont courtes.
Il faut attendre les années 60 pour (re)donner raison à la « hemline theory ».
Cette décennie marque les débuts de la consommation de masse, le boom du prêt-à-porter et la naissance de la minijupe attribuée à la créatrice anglaise Mary Quant.
La décennie suivante signe la dégringolade de l'économie et du tissu : les hippies portent la robe longue. Un bon point pour le visionnaire américain.
Montrer ses jambes pour soutenir l'économie
Les trente dernières années sont plus difficiles à décoder.
Au gré des collections, les jambes se couvrent et se découvrent sans donner particulièrement raison à George Taylor. Qu'importe.
Cette théorie a séduit les publicitaires de la marque de rasoirs Quattro.
Au Canada, Shick Quattro for Women
Une timeline illustrant ces liens fragiles entre jupes et indices boursiers a été mise en ligne par la marque.
Interrogée par le Telegraph, Harold Koda, du Metropolitan Museum de New-York, a expliqué que si la théorie de l'ourlet ne s'applique pas à tous les coups, elle montre toutefois que les grands créateurs savent prendre le pouls de la société :
« Quand on est psychologiquement abattu, empiété par le pessimisme, on a une tendance à se couvrir ce qui signifie porter de longues manches, des décolletés moins plongeants, de longues jupes et des collants opaques. »
Que disent alors les dernières tendances sur la crise ? Les économistes qui n'ont rien vu venir n'avaient visiblement pas assisté aux défilés printemps-été 2008 où ont fleuri les robes interminables façon 70's.
Les magasins de prêt-à-porter regorgent de ces modèles cette année.
Et que ceux qui craignent un prolongement de la récession se rassurent.
La collection Paul & Joe pour l'hiver 2009 annonce bien mieux que la prospérité.
Photos : Modèle Castelbajac à la Semaine de la mode à Paris, en mars 2009 (Benoit Tessier/Reuters).
Pub pour le rasoir Schick Quattro (DR). Défilé Paul & Joe à la Semaine de la mode à Paris, en mars 2009 (Jacky Naegelen/Reuters). clame que les femmes doivent choisir des jupes plus courtes pour soutenir l'économie (et donc, se raser).
giovedì 11 marzo 2010
Ritorna la mitica pantera di Cartier
Cartier, il famoso gioielliere di Place Vendôme, presenta la sua nuova collezione di gioielli, con la quale rende omaggio ad un felino grintoso e raffinato: la pantera !
Con questo felino, Cartier ripropone un tema che gli è caro.
Simbolo di risoluta femminilità e di audace seduzione, la pantera ammalia con la sua forza e la sua intrigante bellezza.
Simbolo di risoluta femminilità e di audace seduzione, la pantera ammalia con la sua forza e la sua intrigante bellezza.
Potente, misteriosa e imprevedibile, la pantera, con la sua spendida pelliccia, entra di nuovo nell'uiniverso del gioielliere.
Una collezione in cui Cartier svela tutte le sfaccettature del felino.
Addomesticata o selvaggia, dolce o predatrice, la pantera viene esibita in tutti i suoi movimenti. Dei movimenti che solo il gioielliere riesce a riprodurre disegnandoli e scolpendoli sulle sue creazioni...
Il gioielliere fa nascere eleganti silhouette rivestite d’oro giallo e d'oro grigio.
Simbolica e seduttrice, la pantera si fonde qua e là con un anello, un bracciale o degli orecchini.
Gli ornamenti preziosi sono onnipresenti: oro, zaffiri gialli, pietre cabochon, smeraldi intensi, diamanti scintillanti, pavé inestimabili…
Simbolica e seduttrice, la pantera si fonde qua e là con un anello, un bracciale o degli orecchini.
Gli ornamenti preziosi sono onnipresenti: oro, zaffiri gialli, pietre cabochon, smeraldi intensi, diamanti scintillanti, pavé inestimabili…
Tutto è lavorato fin nei minimi dettagli, i materiali e i volumi arricchiscono la creatività del mitico gioielliere, come nel bracciale in cui la pantera, dal profilo smussato e le orecchie drizzate, è prigioniera di una preziosissima catena intrecciata.
Informazioni: http://www.cartier.it/
Informazioni: http://www.cartier.it/
sabato 6 marzo 2010
Per Reclarkgable, fotografo spagnolo, non esistono coppie stonate
Grunge, chic, eleganti, trasandati, rock e modaioli. Look e modi di vivere diversi rappresentati attraverso gli scatti del fotografo spagnolo Reclarckgable.
Davanti all’obbiettivo una coppia di innamorati, sempre la stessa, mostra l’evoluzione dello stile nel corso degli ultimi anni.
Davanti all’obbiettivo una coppia di innamorati, sempre la stessa, mostra l’evoluzione dello stile nel corso degli ultimi anni.
Culture e subculture della moda appaiono chiare attraverso i cambi d’abito e il make up di questi due giovani che si divertono a interpretare se stessi.
A forza di stare sempre insieme gli innamorati cominciano con il tempo ad assomigliarsi nei gesti, nel modo di parlare e nell’abbigliamento.
Assumono persino la stessa espressione del viso: svogliati, malinconici e disperati quando interpretano due rockettari incalliti, tristi e compressi nella loro mediocrità dietro a quegli occhiali grandi quando si sentono due studenti figli di papà iscritti al college più prestigioso della zona, e fieri e sfacciati nella loro sicurezza quando lui è il dandy rispettato da tutto il quartiere e lei la pupa più affascinante e misteriosa dietro a quegli occhiali neri da diva.
Pensando al look e all’abbigliamento è infatti difficile incontrare per strada ‘coppie stonate’.
Pensando al look e all’abbigliamento è infatti difficile incontrare per strada ‘coppie stonate’.
Per questo quando lei è trash con la collana di perle e la maglietta di strasse, lo è anche lui con la catena che poggia sulla canottiera bianca, e quando lei è grunge e assomiglia a una tossicodipendente con il piercing al labbro e i capelli scompigliati, lo è anche lui con l’aria maledetta e la canna in bocca. Versione glamour con tanto di occhiali da sole e chewing-gum tra i denti, virtual con extensions ai capelli e trucco esagerato, ma anche casta e pulita con il foulard in testa.
Il giovane artista vive a Madrid, città molto turistica con un continuo viavai di gente proveniente dal mondo intero. E’ dalle facce dei turisti che si è fatto ispirare.
Questi gli scatti degli innamorati che Reclarckgable ha voluto offrire a sociologi e psicologi, da sempre impegnati nella ricerca di spiegazioni originali su usi e costumi dei giovani d’oggi.
Il giovane artista vive a Madrid, città molto turistica con un continuo viavai di gente proveniente dal mondo intero. E’ dalle facce dei turisti che si è fatto ispirare.
Questi gli scatti degli innamorati che Reclarckgable ha voluto offrire a sociologi e psicologi, da sempre impegnati nella ricerca di spiegazioni originali su usi e costumi dei giovani d’oggi.
La lussuria come motore della conoscenza
"Le donne troppo virtuose hanno in sè qualcosa che non è mai casto" diceva Denis Diderot.
Oggi la lussuria torna sulla cresta dell'onda come la passione in grado di salvare la società dall'appiattimento socio-culturale a cui va incontro.
Alcuni scienziati russi stanno esplorando la lussuria per cercare di capire quale sia la natura del “vizio” : c'è chi ha una visione alternativa e spiega il peccato capitale come passione e motore della conoscenza.
Giulio Giorello, professore di Filosofia della Scienza all'Università statale di Milano ha appena scritto un libro sul tema per Il Mulino ("La lussuria: la passione della conoscenza") e giovedì 4 marzo ne ha parlato all'interno del progetto culturale in sette serate ideato dalla filosofa Nicla Vassallo "I Vizi capitali delle donne" promosso da O.N.Da (Osservatorio Nazionale sulla salute della Donna: http://www.ondaosservatorio.it/) in partnership col Museo Nazionale della Scienza e della Tecnologia (http://www.museoscienza.org/).
Freud sosteneva che l’istinto sessuale è una forza irresistibile, impossibile da controllare.
Freud sosteneva che l’istinto sessuale è una forza irresistibile, impossibile da controllare.
La Chiesa crede che si possa e debba resistere alla tentazione della carne, la scienza ritiene invece che l’istinto di riproduzione sia naturale e necessario per l’esistenza di qualsiasi tipo, compresi gli esseri umani, ma chi ha realmente ragione?
Questa è la domanda da cui partire per arrivare a spiegare come la spinta della tentazione e della naturale tendenza a lasciarsi trasportare da voglie e desiderio siano l'elemento chiave per la scoperta di nuovi mondi e nuovi linguaggi.
In molte confessioni religiose la lussuria è considerata un peccato, in quanto menomazione della volontà individuale e discernimento del bene e del male più che, come si ritiene comunemente, un "male in sé", inteso come atto in sé riprovevole.
In molte confessioni religiose la lussuria è considerata un peccato, in quanto menomazione della volontà individuale e discernimento del bene e del male più che, come si ritiene comunemente, un "male in sé", inteso come atto in sé riprovevole.
Per altre religioni, invece, la lussuria non rappresenta un male.
La definizione di lussuria, anche alla luce delle mutazioni culturali intervenute nel corso dei secoli, è stata ovviamente oggetto di variazioni interpretative.
Alla visione rigoristica tradizionale si sono nel tempo contrapposte teorie più o meno attenuate, ad esempio in Pietro Abelardo (che ne discettava con buona esperienza e per il quale sussisterebbe una inclinazione alla lussuria "per complessione fisica", cfr. peccato originale), o in visioni genuinamente gioiose del Cantico dei Cantici.
Nella religione pagana classica poteva essere al contrario considerata un mezzo di contatto con il divino, come per esempio in ambito dionisiaco: fu per queste ragioni che i Baccanali furono proibiti nell'antica Roma nel 186 a.C.
Esisteva inoltre la prostituzione sacra, praticata dalle sacerdotesse di alcuni templi orientali. Al tempo stesso però esisteva il culto di Estia per i greci e Vesta per i romani, che tutelavano il focolare familiare e preservavano la castità.
Nell'induismo esiste una via morale iniziatica che si basa sulla lussuria, il Kama Sutra.
giovedì 11 febbraio 2010
Un bar restaurant éphèmère au Crillon
Le Vogue Bar , un lieu éphémère pendant la Fashion Week de mars.
A l'occasion de la semaine du prêt-à-porter qui se tiendra à Paris du 3 au 10 mars 2010, Vogue investi l'Hôtel de Crillon avec une grande première : Le Vogue Bar.
Nouvelle « place to be » de la capitale, il sera ouvert du 4 au 13 mars, de 10h à 2h du matin et proposera une carte « sur le pouce » pour des envies variées et de nombreux cocktails avec ou sans alcool.
Le Vogue Bar accueillera également une « make-up station » animée par les make-up artistes de Lancôme, pour une retouche ou un consulting maquillage personnalisé.
Et pour ceux qui n'ont pas la chance d'assister aux défilés, des écrans géants retransmettront en direct l'actualité de la Fashion Week via le Twitter VogueParisLive.
Rédactrices, mannequins, photographes, designers, lectrices de Vogue et autres personnalités de la mode, pourront s'y retrouver pour faire une pause entre deux défilés et débriefer sur les nouvelles collections de prêt-à-porter automne-hiver 2010-2011.
martedì 9 febbraio 2010
domenica 7 febbraio 2010
Un DVD sur le personnage Anna Wintour
Icône du monde de la mode, Anna Wintour est une institution dans l’univers de la mode, tout comme son magazine.
Jusqu’à présent, elle n’avait jamais autorisé quiconque à s’immiscer dans les arcanes de la création de son magazine.
Le DVD contient le film en VOSTF 2.0, les chapitres et un entretien avec R.J Cutler de 14 minutes dans lequel le réalisateur revient en détail sur la genèse du film, sa rencontre avec Anna Wintour, ses relations avec l'équipe de Vogue, ses méthodes de tournage.
Sans oublier 64 minutes de séquences inédites dont:
- Anna Wintour et son assistante se rendent dans l'atelier parisien de Chanel, où elles rencontrent Karl Lagerfeld, qui leur soumet sa nouvelle collection ainsi que sa vision toute personnelle du système des soldes,
- Anna et l'équipe de Vogue préparent de façon fébrile et tendue une séance photo avec Michelle Obama,
- Entretien intime avec Grace Coddington, qui parle de ses inspirations et de sa passion pour les chats,- Plusieurs séquences enlevées autour de André Léon Talley, en visite professionnelle (mais pas seulement) à Paris,
- Anna fait un discours lors de la cérémonie en l'honneur de Isabella Blow, son ancienne assistante qui vient de se suicider.
Anna Wintour est rédactrice en chef de Vogue depuis 1988.
Elle est entrée dans le groupe d’édition Condé Nast en 1983 comme directrice de la création de Vogue. En 1986, elle est revenue en Angleterre, dont elle est originaire, pour devenir rédactrice en chef de l’édition britannique du magazine. Elle a été rédactrice en chef de HG de septembre 1987 à juillet 1988, date à laquelle elle a été nommée à son poste actuel.Anna Wintour a entamé sa carrière en 1970 au département mode du magazine Harpers & Queen à Londres. En 1976, elle s’est installée à New York et a rejoint la rédaction de Harper’s Bazaar comme rédactrice de mode.
En 1981, elle est passée chez New York comme rédactrice senior, et a couvert alors les secteurs de la mode et des styles de vie.
Chez Vogue, Anna Wintour s’est investie dans la collecte de fonds pour des oeuvres. En 1990, elle a joué un rôle clé dans le développement du programme caritatif de l’industrie de la mode contre le sida, la CFDA/Vogue Initiative.De 1995 à ce jour, Anna Wintour a co-présidé dix galas de bienfaisance pour le Costume Institute du Metropolitan Museum of Art.
En reconnaissance de son dévouement, le musée a nommé Ms.Wintour administratrice honoraire en 1998. En 2003, Anna Wintour a dirigé la création du CFDA/Vogue Fashion Fund, un prix inédit destiné à aider de jeunes créateurs de mode américains qui tentent de se faire un nom.
Le Fashion Fund Award a évolué pour devenir un jalon prestigieux dans la carrière des jeunes créateurs, et a inspiré les industries de la mode européenne qui ont mis en place des programmes similaires.
Anna Wintour a reçu de nombreux prix en récompense de son engagement personnel et de ses accomplissements philanthropiques, dont le Lifetime Achievement Award du Council of Fashion Designers of America (CFDA) et l’Award of Courage for AIDS Research de l’American Foundation for AIDS Research (amFAR).
Parallèlement à son travail chez Vogue, Anna Wintour s’est chargée du développement et du lancement de Teen Vogue en 2001 et de Men’s Vogue en 2005.
Elle est directrice éditoriale des deux magazines.
Le nouveau festival 2010 d' Aix en Provence
Après une édition 2009 marquée par l'austérité et la crise, le festival renoue avec une programmation étoffée et variée
Pour 2010, "on redéveloppe" le festival, a expliqué le directeur Bernard Foccroulle le 18 janvier en présentant la 62e édition (1er-21 juillet).
Pour 2010, "on redéveloppe" le festival, a expliqué le directeur Bernard Foccroulle le 18 janvier en présentant la 62e édition (1er-21 juillet).
Au menu, cinq productions lyriques dont une création mondiale, le retour du site du Grand-Saint-Jean (pas utilisé par le festival depuis 2006) et l'arrivée en résidence du London Symphony Orchestra.
En 2009, en pleine crise économique, le patron belge du festival avait réduit la programmation lyrique à quatre productions pour faire face aux éventuelles conséquences financières.
En 2009, en pleine crise économique, le patron belge du festival avait réduit la programmation lyrique à quatre productions pour faire face aux éventuelles conséquences financières.
Pour 2010, Bernard Foccroulle se garde tout de même d'en faire trop.
"Ce n'est pas le moment des fuites en avant (...)
On a bien traversé la crise mais je ne suis pas certain qu'elle soit terminée.
Il faut qu'on reste très vigilant et qu'on soit créatif.
"Une création mondiale et le retour au Grand Saint-JeanLe festival 2010 d'Aix-en-Provence sera donc marqué par la création mondiale de "Un retour - El regreso" (4-17 juillet), un opéra de chambre (avec orchestre et choeurs réduits) du compositeur argentin Oscar Strasnoy, né en 1970, avec le chef Roland Hairabedian et son ensemble marseillais Musicatreize dans la fosse, et Thierry Thieû Niang à la mise en scène.
Cette production marquera le retour du festival au domaine du Grand Saint-Jean, à quelques kilomètres au nord d'Aix, où la manifestation n'a pas organisé d'événements depuis 2006. L'oeuvre a été écrite sur un livret de l'Argentin Alberto Manguel d'après son propre roman "El regreso".
Le Grand Saint-Jean devrait désormais accueillir les productions de l'Académie européenne de musique, centre de formation de jeunes artistes du festival, qui lance cette année le réseau européen ENOA (en partenariat avec des structures allemandes, belges, britanniques, norvégiennes et polonaises).Les quatre autres opéras programmés
- Du 1er au 20 juillet, le Théâtre de l'Archevêché accueillera "Don Giovanni" de Mozart, ouvrage dirigé par Louis Langrée (sauf les 18-20 juillet) à la tête de l'Orchestre baroque de Fribourg (Freiburger Barockorchester, FBO) et mis en scène par le Russe Dmitri Tcherniakov, avec le baryton danois Bo Skovhus dans le rôle-titre.
- Toujours au Théâtre de l'Archevêché, du 2 au 13 juillet, le même FBO accompagnera "Alceste" de Gluck, sous la houlette du chef britannique Ivor Bolton et dans une mise en scène de l'Allemand Christof Loy, avec la soprano française Véronique Gens dans le rôle-titre.
- Du 3 au 10 juillet, le Grand Théâtre de Provence accueillera "Le Rossignol" et d'autres fables d'Igor Stravinsky, scénographiées par le célèbre artiste québécois Robert Lepage, avec dans la fosse le Japonais Kazushi Ono à la tête de l'Orchestre de l'Opéra de Lyon.
- Du 16 au 21 juillet, le même Grand Théâtre de Provence accueillera enfin "Pygmalion" et des fragments d'"Hippolyte et Aricie" de Rameau, avec William Christie et ses Arts Florissants, dans une scénographie et une chorégraphie de l'Américaine Trisha Brown, avec la soprano belge Sophie Karthäuser.
L'installation du London Symphony OrchestraAprès quatre années de résidence festivalière pour la Philharmonie de Berlin (2006-2009), le temps du cycle prestigieux et onéreux de la Tétralogie de Wagner, le festival accueille une nouvelle phalange en résidence (2010-2013), celle du London Symphony Orchestra (LSO), connu pour son expérience en pédagogie.
Elle débutera par deux concerts (17 et 18 juillet) dirigés par Sir Colin Davis et la mise sur pied d'une nouvelle formation, l'Orchestre des jeunes du Festival d'Aix, pour clôturer le festival (21 juillet).
Par ailleurs, le festival propose des soirées dédiées aux musiques du monde, avec un hommage au poète palestinien Mahmoud Darwich (1941-2008) le 6 juillet et une rencontre entre musiques du jazz et du Mali le 8 juillet.
Trieste e Bologna di David B. (in francese)
L'inclassable David B. débarque chez Delcourt avec son "Journal d'Italie - Trieste Bologne" (Collection Shampooing).
L’auteur de L’Ascension du Haut Mal nous plonge une nouvelle fois dans son imaginaire avec ce journal qui n’en a que le nom.
L’auteur de L’Ascension du Haut Mal nous plonge une nouvelle fois dans son imaginaire avec ce journal qui n’en a que le nom.
Ses balades dans l’Italie du nord (Trieste, Venise, Parme et Bologne) ne sont que prétexte à des rencontres surréalistes et des envolées irréelles. Du pur David B. !
C’est plus qu’une tendance, les blogs des auteurs de BD prolifèrent comme des champignons. Tous en ont un ou presque.
C’est plus qu’une tendance, les blogs des auteurs de BD prolifèrent comme des champignons. Tous en ont un ou presque.
Tous sauf un, David B. L’envie de tenir un journal était pourtant bien là mais pas question de se “laisser aller” à raconter son quotidien.
Jugeant sa vie pas assez passionnante, l’auteur a donc choisir de faire un journal qui lui ressemble, ou plutôt un miroir de son imaginaire, là où naissent ses histoires.
“Je me suis demandé comme je pourrais l’aborder à ma manière, indique David B.
Ce Journal d’Italie explique comment je construis mon imaginaire grâce à un répertoire d’idée.
Il s’agit du récit de ce qui se passe dans mon cerveau plutôt que de ce qui se passe dans ma vie...” On est donc là au coeur de la matière première du faiseur d’histoire. Ses pérégrinations et ses rencontres.
Dans l’Italie de sa femme qu’il a appris à aimer grâce à sa culture du fantastique et cinématographique, chaque recoin, chaque animal (surtout les chats), chaque librairie, chaque rêve, chaque personne le renvoie à une histoire fantastique, un conte, une angoisse.
Ses thèmes favoris y prennent une large part.
Une certaine noirceur, la peur, l’inquiétude sont toujours aussi palpable. Mais quel régal de se laisser aller dans la tête de David B.
L’histoire du ghetto de Venise est à elle seule un petit chef d’oeuvre.
Comme Pratt en son temps avec Corto Maltese, l’auteur nous balade dans ce haut lieu historique, empreint de mythologie.
Grâce à son style graphique très libre (pas de crayonné mais directement de la plume), il n’a pas besoin de penser ses planches comme sur un album classique. Le Journal y gagne en fluidité et en originalité.
C’est notamment le cas avec le passage sur la mafia qui a elle aussi inspiré David B. A travers l’histoire sanglante de Lucky Luciano, on s’éloigne des clichés habituels. Dans cet univers emplis de violence, l’auteur se livre à un festival graphique et narratif. Du grand art !
Collection Shampooing
Journal d'Italie - Tome 1 : Trieste Bologne
par David B.
Editions DelcourtPrix : 14,95 €
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