martedì 4 novembre 2008

Chicago, patria di Obama


Obama a lancé sa carrière politique à Chicago, une ville qui ne fait pas de cadeaux aux nouveaux venus.

Mais s’il a été adopté par l’élite démocrate, le système politique corrompu de la ville pourrait jeter une ombre sur le candidat.

C'est en 1991 que Barack Obama, alors âgé de 30 ans, fit de Chicago sa ville de résidence.

Après trois décennies de pérégrinations à travers le pays - entre Hawaï, New York, Chicago et Boston - après une enfance en Indonésie, ce fils d'une mère native du Kansas et d'un père kenyan posa ses bagages dans la célèbre “Windy City”, la ville balayée par les vents.

Située sur la rive sud-ouest du lac Michigan dans l'Etat de l'Illinois, Chicago a accueilli de nombreuses vagues d'immigrants, des Afro-Américains fuyant le sud rural aux Irlandais fuyant la famine, sans parler des Polonais, Allemands, Grecs, suivis par les Mexicains, Chinois et immigrés d'Asie du Sud-Est - pour en énumérer brièvement quelques-uns.

Au recensement de l'an 2000, presque 3% des deux millions de résidents de Chicago répondaient qu'ils étaient d'origine multiethnique, se trouvant des ancêtres issus de deux ou trois origines différentes.

Pour un jeune home ambitieux, métis, cherchant à prendre racine quelque part, Chicago semblait être le lieu idéal.

Cette métropole où la classe moyenne est majoritaire est la ville où Obama a forgé son identité personnelle et politique. C'est la ville où il a rencontré son épouse, Michelle, où il a élevé ses deux filles et où il a lancé sa fulgurante carrière politique depuis les quartiers sensibles du sud de la ville.

Et en y regardant de près, Chicago est fière d'être la patrie du premier candidat noir à l'élection présidentielle américaine. Quelques jours avant l'élection du 4 novembre, cette ville gigantesque, connue pour son architecture iconoclaste et monumentale, s'est transformée en un véritable sanctuaire en l'honneur d'Obama.

Bienvenue à "la machine"

Dans les rues, les voitures aux pare-chocs couverts d'autocollants Obama 08 slaloment dans le trafic, passant en trombe devant les magasins de sport vendant des t-shirts Obama et devant les maisons pavillonnaires bordées de leur jardin coquet planté d'affichettes Obama-Biden.

Si Chicago a été reconnaissante envers Obama, le candidat démocrate, d'une certaine façon, a également fait preuve de reconnaissance envers Chicago.

Dans cette course à la Maison Blanche où tous les records d'audience ont été battus, le candidat démocrate a progressivement fait glisser le centre nerveux du comité national démocrate de Washington à Chicago. Le quartier général de sa campagne se trouve au Loop, quartier d'affaires du centre-ville de Chicago. Et le 4 novembre, le résident le plus célèbre de Chicago achèvera sa campagne présidentielle historique à Grant Park, le gigantesque parc de la ville, bordé par le lac Michigan et les légendaires tours qui barrent l'horizon.

Mais Chicago a également des côtés cachés qui ont failli mettre à mal l'image présidentielle d'Obama. Aux Etats-Unis, on l’appelle simplement "la machine de Chicago". Dans cette ville traditionnellement démocrate, le terme renvoie à un système politique corrompu basé sur le népotisme et le clientélisme. La "machine" fait référence à un groupe de travailleurs du parti sur lesquels on pouvait compter pour apporter des voix à l'homme fort ou le "boss".

C'est ce côté obscur de la vie politique de Chicago que le rival d'Obama, John McCain, a tenté d'exploiter il y a quelques semaines quand son équipe de campagne a diffusé une publicité télévisée faisant le lien entre Obama et la machine démocrate de Chicago.

Cette vidéo de 30 secondes accuse le sénateur de l'Illinois d'avoir été "enfanté par la machine corruptrice de Chicago" avant de poser des questions sur ses liens avec quatre personnalités douteuses de Chicago, dont Tony Rezko, un ancien collecteur de fonds qui a déjà été condamné par la justice. "Avec des amis comme ceux-là, conclut la publicité, Obama n'est pas prêt à diriger le pays."


Le conte des deux Daley

Chicago n'est pas la seule ville aux Etats-Unis qui possède de telles "machines politiques". A la fin du XIXe et au début du XXe siècle, la plupart des villes américaines étaient sous la coupe de machines politiques.

Mais sous le règne du maire démocrate Richard J. Daley - ou "Daley Senior", comme il est appelé - la ville balayée par les vents a donné plus de poids à cette machine politique.

Décrit comme "le dernier des grands parrains", Daley Senior a contrôlé la vie politique de la ville, dominée par le parti démocrate, de 1955 jusqu'à sa mort en 1976.Aujourd'hui, des contrôles électoraux plus étroits ainsi que le poids des médias ont mis un point final à cette histoire de la machine. Les experts remarquent que les candidats ne peuvent plus se fier uniquement à la loyauté systématique au Parti. Ils doivent relancer directement les électeurs - via les médias.

Mais bien que la période du vieux système de la machine soit achevée, quelques experts de la vie politique de Chicago pensent que ce vieux système politique s'est paré d'un nouveau costume plus chic. Dans la ville, ils l'appellent "le clientélisme bobo"."Actuellement, nous avons un nouveau maire Daley à Chicago" dit Dick Simpson, chef du département des sciences politiques de l'université de l'Illinois, Chicago, faisant référence à l'actuel maire Richard M. Daley, le fils le plus âgé de Daley Senior.Daley Junior - surnom de l'actuel maire - a été réélu cinq fois depuis 1989, longévité remarquable qui va le mener à surpasser le record de son père en tant que maire ayant le plus longtemps servi à la tête de la ville.Mais, bien que reconnaissant que le "nouveau Daley" ne tire pas les ficelles de la machine politique traditionnelle, Simpson remarque que l'actuel maire de Chicago "utilise les contributions des milieux économiques en contrepartie desquelles des contrats lucratifs du gouvernement et autres faveurs économiques sont donnés à des sociétés et supporters de sa campagne".La ville des rivalités politiquesLes habitants de Chicago sont au courant de la réputation sulfureuse de leur ville. La "ville aux larges épaules" - comme elle a été appelée parfois - a été, après tout, la ville d'Al Capone. Elle a également inspiré la comédie musicale "Chicago", une des plus féroces satires sur le crime, la corruption, et les "criminels vedettes".Ce qu'ils ont du mal à croire, c'est qu'Obama ait été impliqué dans la machine de Chicago. "Obama n'a jamais fait partie de cette machine démocrate", souligne Eric Klinenberg, un professeur de sociologie à l'université de New York et auteur du livre "Vague de chaleur : autopsie sociale d'un désastre à Chicago". "Et de le cataloguer comme un membre de la machine démocrate est un jugement erroné sur les capacités d'Obama."

Simpson remarque que lors des primaires démocrates pour la nomination à la course au Sénat, le maire Daley n'avait pas soutenu Obama. Malgré cela, ce dernier est parvenu à gagner les primaires ainsi que l'élection générale de novembre 2004, faisant de lui l'un des deux sénateurs de l'Illinois.

En outre, Simpson souligne que les racines politiques d'Obama s'enfoncent dans les sillons creusés par les "Indépendants", un groupe de politiciens, activistes et intellectuels opposés à l'hégémonie des Daley.

En tant que membre éminent des Indépendants, qui a travaillé sous deux mandats au sein de l'administration de la ville, Simpson remarque qu'Obama n’a guère reçu le soutien de l'oligarchie politique de la ville au début de sa carrière.

Mais il reconnaît tout de même que la vieille garde a fini par adopter le sénateur charismatique des quartiers sud.

Ce parcours d’outsider rehausse la réussite spectaculaire d'Obama, dans une ville qui n'a pas été traditionnellement généreuse aux débutants en politique.

"Chicago est une ville très difficile à infiltrer pour un politicien, dit Klinenberg. Le fait qu'Obama, qui n'a pas grandi dans ces quartiers, a été capable de se construire une carrière ici, est quelque chose de tout simplement remarquable."

mercoledì 29 ottobre 2008

Cosimo Sponziello é morto


Grande Maestro..e mio professore a Brera.
Non sapevo che era tanto talentuoso, era semplice, si metteva dietro le mie spalle dicendomi:
"Ben risolto questo braccio, Daniela. Che energia nel tratto!" e io lo ascoltavo distrattamente..

quando si ha 17 anni, ci si sente aldisopra di tutto!
Ero convinta di essere una grande artista..

E oggi trovo un articlo : Cosimo Sponziello é morto.

Era già anziano , dunque é normale, la vita non é eterna.
Ma ecco cosa dice un suo allievo:

COSIMO SPONZIELLO POETA DELLA LUCE
Cosimo Sponziello, un artista, un maestro , forse l’ultimo grande maestro salentino dopo Ciardo e Soppressa , un impressionista- simbolista , un poeta della luce , sia nei suoi quadri che nelle sue fotografie.
Nato a Tuglie quasi novant’anni fa, aveva insegnato per 24 anni all’accademia di Brera ( la madre era lombarda e per moltissimi anni ha vissuto a Milano, dov’era conosciuto e molto stimato sia come insegnante che come artista).
Era tornato nel suo salento , a San Simone, in una casetta tra gli ulivi della località Grumosi, dopo la morte della moglie , ma non aveva più trovato i vecchi compagni di cordata, scrittori come Vittorio Bodini, Vittorio Pagano, pittori come Lino Soppressa, Nino Della Notte, Aldo Calò, Luigi Gabrieli, con i quali aveva dato vita ad un vero e proprio movimento talentino che nel secondo dopoguerra tentò di rinnovare le arti e le lettere, provincializzandole e insrendole a pieno titolo nel contesto nazionale; ma Sponziello era ben inserito anche nell’ambiente intellettuale milanese, dove frequentava Carrà, Tosi, Cantatore, Treccani, Cascella e scrittori come Buzzati, Borghese, critici d’arte come Ronchie De Grada che lo definì “un romantico del post- impressionismo vibrante di Ciardo e insieme del fauvismo delicato e signorile di Gino Moro”. L’impressione che fece a me fu quella di un poeta delicatissimo, sia nei paesaggi che nei ritratti, che fa piovere la luce in un certo modo , una luce di sogno.
Non a caso aveva come titolo I SOGNI DELLA LUCE , e non a caso Luigi Scorrano parla della sua pittura come sottile e raffinata arte in cui in ogni quadro gioca un ruolo determinante l’emozione che il colore suggerisce ed interpreta.

Una tavolozza rosa e di grigi madreperlacei , la luce che piove sulle cose e nei trai riflessi argentei; l’inesauribile immaginazione della natura è volta dal pittore in elementi di povera apparenza ma di straordinaria ricchezza; tutto contribuisce a comporre una visione della realtà non percepibile nella superficie spianata e più facilmente visibile ma intuita nelle sue complesse stratificazioni. L’arte del sottrarre, in cui l’oggetto è ridotto alla sua nuda essenzialità.
Non servono abbellimenti .
Più si sottrae , più si potenzia la capacità di suggerire, di far indovinare, in un felice processo di intensificazione del segno –colore.

Dipingere non la cosa ma l’effetto che essa produce, come diceva Mallarmè.
Tutto ciò è frutto di una rigorosa autodisciplina , di una carica emozionale che giace nel profondo, nel cuore che sente e nella mente che dispone , e farne fonte di gioia anche per chi guarda: per noi, che di quel risultato siamo i destinatari.

Bettina Rheims a Milano, Spazio Forma
















“I kissed a girl, and I liked it!”.
Bettina Rheims, la donna che amava le donne, porta a Milano tutta la sensualità dell'universo muliebre.
E chi dice che la solidarietà femminile non esiste, non dovrebbe mancare all'appuntamento...

“Us girls we are so magical / Soft skin, red lips, so kissable / Hard to resist, so touchable / Too good to deny it”: quante volte l'abbiamo sentito, ultimamente, dalla voce di Katy Perry? Esattamente trent'anni prima dell'ascesa nelle classififche pop mondiali di una canzone che racconta la meraviglia di un bacio saffico, Bettina Rheims (Parigi, 1952) lasciava la sua carriera da modella per passare dietro la macchina fotografica.
Era il ‘78, e la spinta per il cambiamento di rotta era arrivato dalla conoscenza d’un gruppo di spogliarelliste, primo soggetto immortalato dall'affascinante fotografa.
Da allora, gli scatti della francese sono stati migliaia, artistici e commerciali, patinati e underground, sensuali e hardcore; che siano pubblicità, servizi di moda od opere d'arte, Rheims riesce a fare di ogni fotografia una vera e propria donna.
Complessa, affascinante, sensuale, tentatrice e pericolosa, proprio come l'artefice. In mostra da Forma sono 94, muse più o meno conosciute, ma eccezionalmente donne, quando giocano con una parrucca bionda e la propria androginia, come Kristin Scott-Thomas; quando esaltano il loro lato follemente infantile, posando in pigiama rosa e stringendo un orsacchiotto, come Jennifer Jason-Leigh; quando siedono in cucina, come Monica Bellucci; o quando si fondono in baci carnali e proibiti, mostrando le proprie floride forme.
Milagros, che accoglie i visitatori, è l'emblema del femminino sacro, della Maria Maddalena, dai lunghi capelli rossi e dallo sguardo sincero e ingenuo, la coppa del Santo Graal che tanto ricorda la giuntura delle gambe muliebri; Charlotte Rampling torna a vestire le sue bretelle fatali, ma questa volta una camicia di seta nera crea un gioco sensuale di vedo-e-non-vedo sotto l'accessorio maschile, in vernice rossa, ancora più carnale; si sconfina nella pornografia quando le lacrime di Salma Hayek sembrano gocce di sperma.
E poi le geishe, che si perdono nella difficile ars amatoria giapponese, fatta di orchidee allusive e sguardi sottratti e ricordano le donne di Nobuyoshi Araki: si mostrano impudiche all'obiettivo, svelandosi, svestendosi, consapevoli della loro forza, maschie.

Baccanali, Salomè, Madonne e Maddalene, icone d'altri tempi, come nei bianchi e neri che sembrano scatti rubati agli anni ‘20 e al loro erotismo fatto di perle, piume e capelli ondulati. Quello che le donne non dicono, Bettina Rheims lo fotografa.
Sono avvisati gli uomini: le loro compagne, all'uscita dalla mostra, potrebbero sentirsi diverse. It's girls' power!articoli correlatiBettina Rheims ai Chiostri di San Domenico di Reggio Emilia
dal 23 settembre al 23 novembre 2008
Bettina Rheims - Puoi trovare la felicità a cura di Philippe Dagen
Spazio Forma - Centro Internazionale di Fotografia Piazza Tito Lucrezio Caro, 1 (zona Bocconi) - 20136 Milano
Orari: da martedì a domenica ore 10-20; giovedì e venerdì ore 10-22
Ingresso: intero € 7,50; ridotto € 6Catalogo Contrasto, € 40Info: tel. +39 0258118067; info@formafoto.it; http://www.formafoto/




martedì 28 ottobre 2008

Albert Besnard


Dans ses « Impressions des Salons », publiés dans
Le Mensuel de mai 1891, enthousiaste devant les envois d' Albert Besnard, Marcel Proust écrit : « [il personnifie] le mouvement, les couleurs éclatantes, la vie dans tout son épanouissement, la nature grandie, je dirais idéalisée, si le mot n’était pris trop souvent dans un sens banal.
Je ne connais pas de portrait plus séduisant que celui de ces deux sœurs se donnant le bras, fines, malicieuses, à la peau nacrée, simplement mises de tulle vert retenu à la taille d’un ruban blanc, l’une se renversant légèrement en arrière d’un mouvement fier, mais pas hautain, l’autre se penchant pour cueillir une fleur, cela sans effort, sans mièvrerie. Elles se détachent sur le fond d’une serre aux sombres feuillages, d’un bleu vigoureux, profond, onctueux.
Cela a l’éclat des beaux Rubens, avec la grâce, la délicatesse en plus.
C’est l’image de la jeunesse joyeuse, du printemps. Besnard expose un autre portrait d’une égale importance, mais évoquant un sentiment tout différent : la note est plus intime, plus enveloppée ; il est aussi plus sobre de tons ; puis trois petites toiles : une Annonciation conçue comme un primitif avec un ange gozzolien qui s’envole dans un paysage délicieux ; un effet curieux de soleil couchant et un intérieur, un couvert mis (quelle nature morte !) près d’une fenêtre ouvrant sur un fond de falaise.
N’oublions pas ses cartons (projets de vitraux), d’une si belle couleur, d’un si large dessin, rappelant, sans les imiter le moins du monde, les compositions japonaises, parce que, comme les Japonais, Besnard sait regarder et a l’amour profond du maître des maîtres, la nature. »

Dans cette chronique où peinture devient littérature, l’auteur de la Recherche…rend compte de façon éclatante de l’admiration éprouvée envers Besnard dans cette ultime décennie du XIXe siècle.
Prix de Rome (1874), portraitiste recherché de la grande bourgeoisie française, auteur de nombreuses commandes officielles : le décor du hall de l’Ecole nationale supérieure de Pharmacie à Paris (1874), le décor de la salle des mariages de la Mairie du 1er arrondissement (1887-1888) ou celui de l’amphithéâtre de chimie à la Sorbonne (1896)… chevalier de la Légion d’Honneur, Besnard est, en cette fin de XIXe siècle, l’exemple du peintre arrivé qui, suivant le cursus honorum des artistes d’autrefois, s’est imposé et a imposé son œuvre.

L’éclat de cette reconnaissance va le conduire à des hautes responsabilités institutionnelles. Directeur de la Villa Médicis (1913-1921) où il succède à Carolus-Duran, directeur de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts (1922-1932), élu à l’Académie française au fauteuil de Pierre Loti (1924).
Se confondant presque avec ce monde institutionnel, l’Etat lui accorde des funérailles nationales : il est le premier peintre dont la mémoire a été ainsi honorée (ill. 1).
Cependant, Albert Besnard resta longtemps, jusqu'assez récemment encore, tantôt méconnu, tantôt méprisé.

Le scepticisme, l’ironie ou la réserve contenus dans l’épithète académique, le qualificatif dédaigneux de cher maître, dont les critiques affublèrent, un peu trop à la hâte, l’œuvre et son auteur, après sa disparition, ont jeté sa création dans les abîmes d’un purgatoire non mérité. La réévaluation récente de cette si riche et si contrastée vie artistique de la Belle Epoque n’a pas profité au peintre. Même si ses œuvres sont très prisées par les collectionneurs de peinture et les amateurs d’estampes, il reste peu présent sur les cimaises des musées.
Le Musée d’Orsay ne montre qu’une seule peinture dans la salle dédiée aux portraitistes mondains et aucune exposition ne lui avait été consacrée depuis celle de 1949 commémorant, à la Bibliothèque nationale de France, le centenaire de sa naissance.
Il était donc grand temps que Besnard sorte de cette ombre.
Grâce à l’activité soutenue de l’association « Le Temps d’Albert Besnard », qui publie chaque année, depuis 2004, un très intéressant bulletin analysant les divers aspects de l’activité de l’artiste, et à la passion de Madame Chantal Beauvalot, animatrice de l’association et auteur d’une thèse sur ses décors1, Besnard resurgit.
Son parcours est classique et sans grande surprise.

Fils d’un « bon élève d’Ingres »2, Louis-Adolphe Besnard, qui quitte le domicile juste après la naissance de son fils, et d’une miniaturiste assez remarquée, Louise-Pauline Vaillant, Albert prend ses premières leçons de dessin avec sa mère.
Entré en 1866, à 17 ans, à l’Ecole des Beaux-Arts, il suit les cours d’Alexandre Cabanel, puis de Sébastien-Melchior Cornu.
Reçu au Salon en 1868, il remporte le Grand prix de Rome en 1874 avec La Mort de Timophane, tyran de Corinthe (Paris, ENSBA), sujet antique, un genre qu’il n’abordera plus par la suite, mais qui montre déjà un clair-obscur très accentué et un réalisme dramatisé. A Rome il fréquente les salons de la marquise de Roccagiovine et de la comtesse Primoli, fait la connaissance de sa future femme, le sculpteur Charlotte Dubray, et surtout approfondit sa culture artistique. De 1880 à 1883 il s’installe à Londres.
Il rencontre deux expatriés français, Félix Bracquemond et Alphonse Legros, qui lui redonnent le goût de l’eau-forte.
Cependant son art s’enrichit considérablement au contact de celui des préraphaélites, même si leur influence ne fut que passagère, et surtout grâce à la fascination qu’exerce sur lui la sonorité de la palette des grands portraitistes anglais du XVIIIe siècle : Reynolds, Gainsborough et Lawrence.
Ses audaces chromatiques, qui ont souvent irrité ou déconcerté critiques et amateurs d’art, joueront à partir de cette date un rôle primordial dans sa création.
L’exposition ouverte au Musée Eugène Boudin de Honfleur tente de présenter, à travers 80 œuvres (peintures, pastels et gravures) provenant de plusieurs musées et de collections particulières françaises, le riche parcours de Besnard.

Pari ambitieux, car son œuvre est très considérable quantitativement et très varié techniquement, allant de la modeste et réduite eau-forte aux compositions décoratives de très grandes dimensions.
Le choix ne fut sans doute pas facile, car cette production, qu’on estime à plusieurs milliers de tableaux, à l’exception des grands projets décoratifs et de leurs esquisses répertoriées par Madame Beauvalot, reste en grande partie dans des collections particulières.
Cependant le pari est gagné.
Le choix des œuvres présentées donne une image assez claire de l’évolution de la carrière de Besnard.
De la Jeune Florentine (Paris, collection particulière) de ses années d’études en passant par le Portrait de Madeleine Gorges enfant (1872, Paris, musée d’Orsay), très redevable à la manière de Jules Lefebvre, jusqu’au portrait de Madame Roger Jourdain (toile de tout premier ordre (exposée dans la superbe salle de la chapelle) qui marqua la carrière du peintre en raison de l’originalité de ses effets d’éclairage et du scandale fait autour d’elle, et à celui de la Comtesse Pillet-Will, (vers 1900-1905, Paris, collection particulière) au visage impassible, toutes ces huiles prouvent bien la place de Besnard parmi les portraitistes les plus importants de son temps. Intéressé surtout par la couleur et la lumière, même si on décèle quelques hardiesses dans le dessin, Besnard croque avec tendresse ses enfants, comme dans le Portrait de Germaine (1890, collection particulière) ou ose des compositions chromatiques proches de celles des Fauves comme dans la Jeune fille peignant ses cheveux.
Parmi les paysages exposés on remarque le Port d’Alger au crépuscule (1893, Paris, musée d’Orsay), le Ciel d’orage à Berck-sur-Mer proche de Manet, et plusieurs aquarelles sur l’Inde que Besnard réalisa lors de son voyage (octobre 1910 – avril 1911).
On voit aussi deux grandes toiles indiennes terminées en France. Ses travaux indiens furent exposées par la galerie Georges Petit en 1912 et reçurent un accueil triomphal. Les décors sont évoqués par plusieurs esquisses peintes (toujours in situ) provenant des collections du musée de Petit Palais à Paris et destinées à orner le Salon des sciences de l’Hôtel de Ville, les mairies des Ier et XIXe arrondissements, ainsi que la coupole d’entrée du Petit Palais
Un choix d'estampes peu connues du grand public, puisées dans son œuvre gravé, démontre le talent expressif et l’élégante aisance de la technique de Besnard aquafortiste

Au plaisir de la redécouverte de ce peintre, s’ajoute un excellent travail scientifique, agréable et facile à lire.
Le catalogue qui accompagne l’exposition, richement illustré avec des œuvres qui ne sont pas présentes dans l’exposition, ainsi que des photographies à caractère documentaire, contient quatre remarquables études consacrées à la carrière de Besnard : Chantal Beauvalot, « Paul-Albert Besnard (1849-1934), un glorieux méconnu », Christine Gouzi, « Albert Besnard ou La Tentation du XVIIIe siècle », Isabelle Collet, « Besnard, décorateur : un excitateur d’idées », Dominique Lobstein, « La réception critique d’Albert Besnard : une difficile conquête » ainsi qu’une « Chronologie » et une liste des œuvres exposées accompagnée de brèves notices explicatives. Sans doute une étude sur les gravures de Besnard aurait été aussi souhaitable. Si le maquettiste a fait un beau travail, rendant le livre clair et facile à manipuler et les couleurs des reproductions respectant, la plupart du temps, celles des originaux, on déplore les dimensions trop petites de certaines images à caractère documentaire, réduites parfois aux dimensions de timbres poste.

lunedì 27 ottobre 2008

Colpo di fulmine dal dentista




Sono andata dal dentista.
Niente di grave, la solita visita annuale, ho dei denti sanissimi!
Dunque, entro nello studio dentistico.

Il mio dentista, un ragazzo davvero molto simpatico, mi dice fieramente, con un bel sorriso da dentista :
" Ha visto come tutto é cambiato? "

Infatti tutto é nuovo di zecca, il divano dalle forme design é in cuio verde pallido, e tutti gli apparecchi fanno pensare a un vascello spaziale.
Alle pareti bianche, sono appesi due quadri nei toni marron, nero, grigio, con una luminosità eccezionale.
Colpo di fulmine!
Guardo la firma : Fremond.
Chi lo conosce?
Si chiama Denis Fremond , dunque é francese.. da' pero' l'impressione d'essere un giovane allievo
di Edward Hopper.
So soltanto che é nato nel 1950, che i suoi temi preferiti sono degli interiori a New York.

Mi piacerebbe conoscerlo, ma preferisco immaginarlo, mi ricordo ancora la delusione nel scoprire il ritratto di Prevert, il mio poeta preferito..
lo immaginavo giovane, etereo, con una bellezza malinconica e invece..!L'avete visto? (Jacques Prevert, nella foto in bianco e nero)

venerdì 24 ottobre 2008

petite histoire des italiens à Besançon

Les Italiens, dont l'arrivée à Besançon remonte au début du siècle, représentent un cas complexe où, comme il a été vu précédemment, s'additionnent plusieurs flux.
De 1936 à 1968, ils étaient la communauté étrangère numériquement la plus importante à Besançon.

En 1975, ils passaient au second rang, derrière les Algériens et, en 1982, ils se situeraient probablement au quatrième rang (1188 Italiens à Besançon), après les Portugais, les Algériens, les Marocains.

Une tentative d'explication de ce déclin peut être le processus d’intégration qui contribue à réduire l’importance d’une population. Les décès peuvent également expliquer ce déclin.
Dans la photo : Communauté italienne de Battant - 1959 - Cette photo a été transmise par Julien ORSINI
Dans la réalité, le mouvement est encore plus complexe que les chiffres ne le laissent paraître. Le Père Pietro DUCOLI, responsable de la mission italienne de Besançon jusqu'en 1980, estimait que dès les années 1960 les retours au pays l'emportaient sur les arrivées et que la progression apparente n'était due qu'à l'apport des naissances.
Jusqu'à dix huit ans les enfants sont considérés comme Italiens, ce qui masque, pendant une dizaine d'années, la diminution du nombre des adultes.

Il faudrait, pour pouvoir interpréter les fluctuations de la population italienne, tenir compte à la fois des vagues successives d'arrivées, des mouvements de retour, faire intervenir les naissances, les décès et les intégrations dans la communauté française par naturalisation.
Il faudrait faire une recherche en comptant année par année et, les départs n'étant pas enregistrés, presque famille par famille.
D'autre part, les chiffres n'expliquent pas tout.
Selon le Père DUCOLI, les Italiens qui "entrent" en France viennent du Sud de la péninsule et de la Sicile.
Ceux qui "partent" vont s'installer en Italie du Nord.
Il en résulte, en fait, un mouvement migratoire interne à l'Italie, après un détour par la France. Quoiqu'il en soit, l'immigration italienne est aujourd'hui tarie et on ne voit guère quel boom économique pourrait changer le cours de l'évolution.

l'Orchestre de Besançon au Théâtre





Le 24 Octobre 2008
s'ouvre la saison musicale à
l'Opéra Théâtre de Besançon, sous la direction de Peter Csaba.




Cette saison encore, l'Orchestre de Besançon Franche-Comté propose un programme varié allant du classique à la musique contemporaine privilégiant les oeuvres du grand répertoire des différentes musiques à découvrir et à connaître.
De grands interprètes de la vie musicale française et internationale viendront se joindre à l'orchestre pour des moments musicaux d'exception.
Les collaborations avec les forces musicales de la région Conservatoire à rayonnement régional, Ensemble vocal Contraste, choeurs d'enfants du Grand Besançon et du Doubs, Festival international de musique se poursuivront.
L'Orchestre de Besançon Franche-Comté propose des concerts sur le territoire du Grand Besançon et de la Région Franche-Comté, et poursuit ses actions pédagogiques en direction des enfants des écoles de la région et des publics empêchés.
Le Chef D'Orchestre:
Peter Csaba est né en 1952 en Transylvanie (Roumanie) dans une famille de musiciens hongrois. Il étudie le violon, la composition et la direction d’orchestre à Bucarest.

Il est lauréat de nombreux concours nationaux et internationaux, notamment le Concours Niccolo Paganini à Gênes, Italie.
Il s’installe en France en 1983 et devient professeur au CNSM de Lyon en 1984.
D’abord super-soliste à l’Opéra de Lyon et à l’Orchestre national de Lyon, il choisit ensuite de se consacrer principalement à la direction d’orchestre.
Entre 1993 et 2002, Peter Csaba a été directeur artistique et chef permanent, en Suède, de l’Orchestre « Musica Vitæ». Il est aujourd’hui directeur et chef titulaire de l’Orchestre symphonique de Besançon et directeur artistique de l’Orchestre de chambre « Virtuosi de Kuhmo » en Finlande.
Depuis septembre 1996, il a en charge la direction de la classe d'orchestre du Conservatoire national supérieur de musique de Lyon.
Entre 1993 et 2000, Peter Csaba a été également directeur artistique du Festival « Lappland Festspiel » à Arjeplog, en Suède puis de l'édition 2000 du Festival de Kuhmo en Finlande. Il est directeur de l'Académie Maurice Ravel de Saint-Jean de Luz et depuis 2002,
de « Encuentro de Musica y Academia de Santander » en Espagne.
En 1995, pour son travail artistique de qualité à la tête de l'orchestre suédois « Musica Vitæ», il a reçu le prix le plus prestigieux en Scandinavie, le «Spelmanen Prize».
En 2002, il devient membre de l'Académie royale de Suède. Invité privilégié des « Folles journées de Nantes », Peter Csaba a dirigé l'Orchestre symphonique de Varsovie en 2004 lors d'un concert retransmis en direct sur Arte.
Peter Csaba a réalisé de nombreux enregistrements pour Ondin, Caprice, Praga, Harmonia Mundi et Hungaroton.
Brève historique du Théâtre Opéra De Besançon
Besançon, comme toutes les villes de France , n'avait jadis que des comédiens ambulants.
Ce ne fut que plusieurs années après son rattachement à la France que Besançon eut enfin un spectacle régulier.
Les comédiens faisaient au départ leurs représentations dans une salle du Palais Granvelle.
Le Théâtre a été construit sur les plans et sous la direction de Claude Nicolas Ledoux de 1778 à 1784. (Besançon )
Faisant de fréquents séjours en Franche-Comté en raison de ses fonctions, Ledoux fut choisi pour construire le théâtre de Besançon. Les salles de spectacles publiques étaient encore peu nombreuses en France.
Jusqu'alors, l'usage était que les nobles seuls étaient assis, le peuple restant debout.
Mais cet état de fait suscitait des critiques auxquelles Ledoux, qui concevait le théâtre comme une communion de tous les spectateurs, à caractère quasi-religieux, souhaita répondre.
Il trouva dans l'intendant de Franche-Comté, Charles André de La Coré, un esprit éclairé qui consentit à le suivre. Ainsi le théâtre de Besançon se trouva-t-il être le premier dont le parterre fut garni de fauteuils destinés aux abonnés.
Les officiers s'installèrent au premier balcon, la noblesse occupa les premières loges et la bourgeoisie les secondes, tandis que le peuple eut des places assises dans l'amphithéâtre : ainsi le théâtre put-il être à la fois le lieu de la communion et celui d'une stricte hiérarchie des classes.
Avec l'aide du machiniste Dard de Bosco, élève de Servandoni, Ledoux dota la cage de scène, à laquelle il donna un grand volume, de tous les perfectionnements.
Il fut le premier à dissimuler les musiciens dans une fosse d'orchestre.
L'édifice fut inauguré en 1784 et reçut des éloges.
La façade présente un péristyle de six colonnes d'ordre ionique, et de trois portes.
Aux deux extrémités, on trouve les escaliers qui conduisent dans les différentes parties de la salle.
On trouve à l'intérieur du théâtre, quatre rangs de loges en amphithéâtre.
La sculpture, la dorure, les différents ornements qui le composent respire l'élégance et la gaieté. Sa forme est en demi-cercle et l'avant scène étant très ouverte, il n'y a pas une place d'où l'on ne puisse apercevoir les comédiens.
Plusieurs modifications ont été apportées récemment au théâtre, tel que le plafond, restauré par M. Delestre.

giovedì 23 ottobre 2008

Un blog di viaggio a Buenos Aires




Non posso resistere alla voglia di ricopiare un blog di viaggio a Buenos Aires, una città che non m'interessava particolarmente fino a pochi mesi fa...quando ho scoperto, per una coincidenza stranissima, che ho dei cugini in Argentina e più particolarmente nella capitale, Buenos Aires.

Dunque adesso comincio a interessarmi alla cultura e alla geografia di questa terra.


Ecco qui un blog interessante:

Buenos Aires come sempre è meravigliosa.
Ormai non conto più le volte che sono stato in questa città ed ogni volta apprendo cose nuove. Continuo a scoprire le grandi contraddizioni , sue e di questo Paese immenso.
Questo viaggio per me ha riservato delle graditissime sorprese, mi ha fatto scoprire mille sfaccettature che nei miei viaggi precedenti non avevo avuto modo di vedere.
Il fascino della Capitale Federale Argentina resta intatto e cresce sempre più il suo magnetismo sui milioni di turisti che la visitano ogni anno.
Cambio favorevole per noi europei, basti pensare che in questi giorni( maggio/giugno 2006 ) siamo ad 1 euro = 3.85 di pesos, praticamente uno dei cambi più alti negli ultimi 3 anni. In questa epoca è a pieno ritmo la stagione teatrale ed in Avenida Corrientes, dove c’è una nutrita schiera di teatri, si può assistere dalle riviste musicali a classici, anche italiani tipo Filumena Maturano in cartellone in questo momento, a riviste brillanti.

Con la spesa di 50 pesos ( quasi 13 euro ) si ha diritto ad una poltrona tra la fila 1 e la 10 della platea.
Il divertimento ed il godimento per gli occhi è assolutamente assicurato .
Il cosiddetto “ salotto buono” della città portena trova ampio successo di turisti in Av. Santa Fè – Av. Callao – Av. Alveares e potrei continuare a lungo….finendo alla Calle Florida, cuore pulsante nel centro di Bs As, via incastonata tra una miriade di negozi di ogni genere, dall’alto livello per finire alla moltitudine dei “ KIOSKO “ dove si può comprare dalle bibite, alle merendine, caramelle…. alle ricariche per il telefono cellulare. Si incontrano moltissimi lustrascarpe pronti a far luccicare le scarpe degli avventori al prezzo di 2, 50 di pesos .Ammirando le vetrine di questa strada lunga circa 3 Km,può capitare anche di essere fermati da una “ improbabile “ giornalista di Canale 7, rete nazionale ,che vi chiede una intervista……si chiama Alfonsina, minuta, capelli scuri mossi,con un paio di occhiali dalla montatura fuori moda di colore nero e dal bel sorriso. Se non siete perfettamente a conoscenza della lingua spagnola è poco probabile che vi lasci parlare, giustificando la cosa col fatto che il suo è un programma per casalinghe, gente semplice….e che quindi non sempre a conoscenza di altre lingue per poter comprendere ciò che eventualmente si dice.

Vi imbatterete senz’altro in artisti di strada che più che per onore all’arte, cercano di “ sbarcare il lunario “ offrendo la loro arte ai milioni di passanti, nella speranza di ricevere una moneta.
Questo che una volta era uno dei salotti buoni della città, incomincia ad essere da un po’ di tempo anche un luogo dove si incontra sempre più gente che chiede la carità…….veramente impressionante vedere a lato di vetrine scintillanti, donne, sedute per terra e con un bimbo in braccio chiedere l’elemosina o vedere una persona anziana tendere la mano in attesa di un quarto di pesos o di una qualsiasi moneta, e molte volte con a fianco un cartello scritto con calligrafia incerta dove si legge “ Una ayuda para vivir “ – Un aiuto per vivere –

Molte di queste persone “ vivono “ con una pensione sociale che arriva ad essere di circa 200 pesos mensili.
Abitano nei barrio ( quartieri ) periferici dove le case sono modeste e al di sopra di quelle che accolgono gente ancora più emarginata, i cosiddetti abitanti di “ villa miseria “ una specie di favelas con case fatte, molte volte, di lamiera e nei casi più fortunati con mattoni recuperati nelle discariche.

Amici argentini mi raccontano che gli abitanti di queste “ villa miseria “ per lo più disoccupati o comunque destinati ai lavori più umili, sono “ ingaggiati “ da questi o quel politico perché sfilino in dimostrazioni a favore dell’uno o dell’altro……pagando loro una cifra irrisoria che viene accordata con i “ punteros “ più o meno i capi delle varie “ villa miseria “ Vorrei anche mettervi in guardia su un paio di cose che ho avuto modo di apprendere grazie alle numerose amicizie che ho in Bs As, una di queste è che può succede, specialmente di notte, magari all’uscito da un ristorante alla moda in Puerto Madero o in Recoleta, di prendere un taxi di passaggio, bene, attenzione al fatto che questi azioni il tassametro in maniera sicura, tenetelo d’occhio perché olti di questi “ signori “ approfittando della distrazione del turista manovrano con un bottoncino solitamente messo vicino alla leva del cambio o al comando del tergicristallo o delle luci, il quale premuto fa lievitare il prezzo della corsa, e questo quando si è ancora in auto e percorrendo l’itinerario, quindi attenzione ad ogni eventuale “ salto “ di cifre del tassametro.

Attenzione inoltre a non pagare con biglietti di taglio grosso ( 100 o 50 pesos ) potrebbe capitare che il tassista ve lo cambi facendovi credere che quello che gli avete appena dato è rotto su un angolo e che quindi gli procura problemi per cambiarlo……..se ciò avviene sappiate che non è vero……il vostro biglietto era perfettamente in ordine e quello che vi viene mostrato è uno falso del tassista stesso che vuol rifilarvelo per vostro per poi arraffarne un altro buono lasciandovi quello falso a voi.

Quindi, fatevi scorta di pezzi da 5 – 10 massimo 20 pesos per pagare il taxi e se ci dovessero essere dubbi non esitate a farvi accompagnare al primo Commissariato di zona.
Anche questa è la Argentina che tanto amo e che “ conosco “ abbastanza.
Questi riscontri sono solo una goccia nel mare delle contraddizioni di questo Paese che comunque fuori della Capitale Federale ha gente che è molto più vera dei portenos ( abitanti di Buenos Aires ).
Nonostante questo immenso dissesto sociale, l’amore patrio degli argentini è molto forte ad ogni livello , le tradizioni molto radicate e le cerimonie per commemorare gli eventi sono a dir poco di una spettacolarità unica.

Per la Festa della Repubblica si vedono addobbate le vetrine dei negozi, la gente porta al bavero della giacca un nastrino con i colori della Patria, le donne vestono con un accessorio che ricorda gli stessi colori, auto private e taxi sono imbandierati, insomma si nota e si respira questo avvenimento in maniera molto pregnante.
Io stesso ho avuto modo di vivere in prima persona una esperienza che per uno straniero è abbastanza unica.
Ho avuto il piacere di essere invitato alla Caserma dove ha sede lo storico Reggimento dei Granatieri per la festa della Repubblica Argentina che cade il 25 maggio.
I Granatieri sono la Guardia Presidenziale, l’esatto corrispondente dei nostri Corazzieri.
Qui tra un folto pubblico, intervenuto passando dall’ingresso a piedi per Avenida Luis Maria Campos 554, alle ore 23.00 del 24 maggio c’è l’annuale esibizione della Fanfara Militare del Reggimento denominata “ Alto Perù “ ed alle 24.00 in punto l’esecuzione dell’Inno Nazionale sulle cui note tutto il pubblico presente canta, ed a seguire si serve la tradizionale cioccolata calda.
Tutto questo avviene sul prato antistante la Caserma suddetta, con i Granatieri in alta uniforme, mentre nei saloni di gala della Caserma stessa un nutrito e selezionato gruppo di invitati degusta le prelibatezze di questa terra intrattenendosi in cordiale convivio e godendo oltre che dei sapori , anche della gradevolissima e puntuale ospitalità dei Granatieri, sempre attenta e cortese e delle magnificenze architettoniche della Caserma stessa, non ultima la Cava per la conservazione e la degustazione di vini opera dell’architetto Adriana PIASTRELLINI, di chiara origine italiana.
Alla pomposità delle cerimonie ufficiali per la Festa della Repubblica si contrappongono cerimonie ed atti più semplici e forse per questo più belli, che fanno sì che questo Paese continui ad occupare un posto nel mio cuore in maniera speciale.
Passeggiare per Plaza de Mayo, luogo di ritrovo per qualsiasi evento nazionale, fatto salvo l’Obelisco, dove solitamente si festeggiano le vittorie sportive o dove ci si riunisce per concerti, e le strade vicino al Congreso de la Nacion ( Il Parlamento ) , potrebbe capitare di incrociare una scolaresca di bimbi accompagnati dalle proprie insegnanti che distribuiscono dei disegni fatti da loro ed un piccolo questionario dove ti ricordano che loro festeggiano il 25 di maggio 1810 e ti chiedono, in maniera molto gentile , come ricordi il tuo 25 di maggio da bambino, dove vivi, come lo festeggia il tuo quartiere e terminano con “ Un abrazo y muchas gracias “ assicurandoti che se lasci un recapito ti risponderanno, oppure potreste imbattervi in una signora completamente attorniata dai piccioni, richiamando alla mente una scena del film “ Mamma mi sono perso a New York “.

Buenos Aires certamente non è famosa nel mondo per i suoi monumenti, ma sicuramente per il tango che, fuori della Capitale è molto meno “ sentito “.
Generalmente si è portati ad identificare l’Argentina con il tango, ma sarebbe più giusto identificare Bs As con questo ballo e non tutto il Paese.
Qui nella Capitale Federale pullulano le milonghe, luoghi culto dove praticare questo ballo, magari sorseggiando del “ mate “ .
Quest’ultima è la bevanda nazionale, come dire “ salsiccia e friarielli “ per i napoletani o “ piadina e prosciutto “ per i romagnoli o “ ricci di mare “ per i pugliesi e così via.
Le milonghe , dicevo , non hanno bisogno di essere “ alla moda “ ma di fare semplicemente il proprio mestiere, ovvero offrire a chi le frequenta di poter ballare e “degustare” la musica del tango.
Ve ne suggerisco una molto singolare che si trova esattamente in calle 11 settembre esquina Sucre; è una milonga all’aperto strutturata a forma di gazebo ottagonale, completamente aperta su tutti i lati, di medie dimensioni ha una scala per accedervi ed è al centro di un giardino pubblico.
La particolarità di questo luogo è che si inizia a ballare verso le ore 19.00 e i “lampadari “ che illuminano il ballo sono fatti da candele poste all’interno di bottiglie di plastica rovesciate e private del fondo, infilate in basi di polistirolo poste al centro della pista da ballo ed altre poste in coppia ai piloni di metallo che sorreggono il tetto del gazebo. Questa semplicità e rusticità dell’ambiente, rende ancora più melanconica e dolce la musica di Gardel.
Bs As città offre moltissime cose, è sempre sveglia,praticamente “ no dorme nunca “ non dorme mai e forse non dormireste nemmeno voi se per caso vi venisse in mente di prendere in affitto un qualche alloggio, monolocale per lo più, vicino al Congresso, in Av. Callao.
Qui si concentrano molte delle manifestazioni , condite da assordanti tamburi e da folle più o meno corpose che con la loro presenza paralizzano una arteria così importante, facendo derivare ulteriore “ ruido “- rumore- da parte degli automobilisti.
Senza tralasciare che trattandosi di una delle arterie più importanti della Capitale è continuamente assediata da un traffico pressoché continuo e da un susseguirsi di sirene di ogni tipo.
Affittare un monolocale, completo di ogni confort , dalla tele via satellite, al microonde al reparto cucina, cavo per collegamento internet, impianto stereo, può arrivare a costare anche sui 200 dollari USD per settimana.
Sempre meglio che scegliere di alloggiare in un albergo della medesima zona o in Av. Santa fè che agli stranieri chiedono il pagamento, per lo più delle volte, in dollari USA.
In questo mio ennesimo viaggio in Argentina, a proposito di Festa della Repubblica, ho avuto modo di partecipare alla commemorazione della Festa della Repubblica Italiana, il 2 giugno, a Pinamar che è una nota cittadina balnearia sita a circa 350 Km da Bs As.
Qui esiste una forte presenza di discendenti italiani, molti dei quali soci della “Associazion Mutual Cristoforo Colombo “, presieduta dal sig. Juan Antonio PIUNNO che proprio quest’ anno ha festeggiato il decimo anniversario della nascita di “ Piazza Italia “ , oltre che al sessantesimo anno della nascita della nostra Repubblica. Nel pomeriggio del 2 giugno si è svolta una manifestazione ufficiale alla quale sono intervenute tantissime Autorità , per citarne alcune: il Segretario del Governo della città Architetto Alberto CANISSA, il sig Raffaele VITIELLO Presidente del COMITES ( Comitato Italiani all’estero ) la signora Claudia Solina ( Presidente del H.C.T.), il Segretario al Turismo e tantissime altre.
E’ stata una cerimonia davvero emozionante, pensare che mi trovavo a tantissima distanza da casa e vedere queste persone che sulle note di Mameli intonavano l’inno italiano,dopo aver intonato quello argentino, mi ha fatto veramente emozionare.
Bisogna vivere tale esperienza per poterla gustare. La Cerimonia ha avuto inizio con la passerella delle bandiere argentina – italiana e della provincia di Bs As cui appartiene Pinamar che hanno preso posto ad un lato dx della piazza ed alle cui spalle c’erano i vessilli di tutte le altre varie Associazioni di altri Paesi e con un posto d’onore occupato dai “ bomberos voluntarios “ - Pompieri Volontari – i quali proprio il 2 giugno hanno festeggiato il loro 121° anno di vita , nati da una iniziativa di Don Tomas LIBERTI , italiano anch’egli.
C’è poi stato lo scoprimento di una targa marmorea commemorativa , la declamazione di una poesia in italiana da parte di una bimba , Agustina PARASOLE, nipote di emigranti italiani ed infine i discorsi ufficiali nei quali si richiamavano i valori della Costituzione Italiana.
Alla fine della Cerimonia non poteva non mancare un tocco di quella italianità che è nel nostro DNA ed infatti, finita l’ufficialità sono stati offerti limoncello ed altre prelibatezze di “ casa nostra “ La sera , a conclusione dell’evento,presso il teatro “ De la Torre “ si è tenuto un concerto con due tenori che si sono esibiti in un repertorio di classici italiani e l’esibizione del Coro della Associazione “ Cristoforo Colombo “ diretto dal Maestro Javier DAMESON .
Questo coro ha radici giovani, ma ben salde, ha vinto vari premi nella Provincia di Bs As, classificandosi spesso al primo posto, si esibisce in varie città di questo Paese e si sostiene solo con il sacrificio dei propri appartenenti e con un modesto aiuto da parte dell’Autorità locale. Ho personalmente avuto modo di stare vicino e dentro questa Comunità, apprezzandone i valori umani di ogni appartenente, la dedizione e lo spirito di sacrificio, l’impegno personale di ogni appartenente a questa Comunità fa si che non solo siano organizzati in varie attività ricreative, ma sono una vera e propria famiglia.
Vivono la loro vita facendo i lavori più svariati, da imbianchino a commercialista ad architetto, a commerciante a casalinghe, ma non dimenticano quelle che sono le origini dei loro padri, nel rispetto dei valori di questo Paese che è il loro, non tacciono l’amore che provano per la loro “amata Italia “.
Un paio di esempi su tutti, basti vedere con che amore, pazienza e dedizione, nei giorni precedenti all’evento preparavano i nastrini con i colori dell’Italia e dell’Argentina, che avrebbero poi indossato al momento della Cerimonia, con quale impegno si sono dedicati all’impastare la farina e le uova per farne tagliatelle da condire con sugo di pomodoro fatto in casa alla vecchia maniera, per poi riunirsi tutti in una cena conviviale la sera del 3 giugno, giorno dell’Emigrante, nei locali dell’Associazione.
Insomma, una grande , bellissima, unica esperienza che mi ha fortemente emozionato e moralmente arricchito facendomi ancora di più apprezzare quanta è bella la nostra Italia,l’italianità e quanto grandi sono questi italiani di Argentina, come lo sono tutti coloro che vivono all’estero di discendenza italiana.

Sophie Marceau et le" grand frisson" de Chaumet


Quand Sophie Marceau prend la pose pour Chaumet, c’est forcément pour y conter une saga de sentiments.

Passionnée et intense, l’actrice réalisatrice joue donc sur la gamme de l’émotion à travers six scènes d’émotion.

Du premier rendez-vous (en collection Dandy) en passant par le coup de foudre (avec une parure Grand Frisson), sans oublier la phase d’addiction parfaite (avec des bijoux Un amour de Liens) Sophie Marceau incarne la femme aimante et elle irradie la douce tendresse ou la tendre folie d’un cœur qui n’est plus à prendre…
J'aime beaucoup son allure.. et vous?

mercoledì 22 ottobre 2008

Le diable s'habille à Savile Row


À Londres, cette rue est mythique en matière d’élégance masculine.

On y vient pour ses costumes bespoke, pièces uniques taillées aux mesures du sujet, dont l’allure et le prix donnent le vertige.
Londres. Le premier choc de Savile Row, c’est ce silence.
Comme si l’air s’habillait de tweed. On est presque tenté de marcher sur la pointe des pieds, de mettre des feutrines sous les roues des automobiles, l’index sur la bouche du métro de Green Park.
Vous pensiez marcher impunément sur le Row. C’est trop tard. Maintenant, il y aura un avant et un après. « Pourquoi je m’habille ici, confie cet élégant sous réserve d’anonymat ? Parce que j’aime la relation avec le vendeur. J’existe en tant que tel, je porte un costume, et non le contraire. J’évolue dans un monde superficiel, mais je n’ai nullement envie de ressembler à un serveur de chez Costes, en costume noir et chemise noire.
Mon costume de Savile Row, mes vestes, mes pantalons me protègent du monde. Ils me donnent un réel recul. Ici, je suis un dandy, mais je sais qu’à Paris on me prendrait pour un supercrétin. »
Toutes les icônes de l’élégance sont passées dans cette rue : Fred Astaire, Beau Brummell, Marlene Dietrich, Roger Moore, le prince Charles
Ici, les artistes les plus cinglants ont nourri leur créativité dans une désobéissance de velours profond et de nuit en satin blanc : John Lennon, Mick Jagger, David Bowie, Ray Davies, Nick Cave
Aujourd’hui, si vous restez quelques moments le long du Golden Mile (Savile Row pour les intimes), vous risquez fort de croiser sur le côté est – plus classique – le duke of Devonshire et, sur l’autre versant de la rue, le West Side, Pete Doherty, leader déjanté des Baby Shambles. Sur Savile Row, le monde est simplifié.
Il balance entre Bentley et Porsche, joueurs en Bourse et icônes de mode.
Lorsque l’on pousse la porte d’une de ces adresses cultes, deux siècles vous tombent soudainement sur les épaules.
Même correctement habillé, on ne se sent pas seulement intimidé, mais un brin minable, démonétisé, quelconque, apprêté.
Pardon : prêt à porter. Le pantalon est approximatif, les manches de chemise taillées à la hache, la veste à l’ouest.
Les Anglais, certains en tout cas, s’habillent aussi bien que nous mangeons.
Ils ont le redoutable privilège d’avoir des codes excluants.
Dans des expressions aussi superficielles que la mode, ces derniers fonctionnent parfaitement. L’uniforme de l’école est l’un des actes fondateurs de leur élégance tout en paradoxes.
Tout le monde y est passé, et même iconoclastes, ils continuent d’afficher un chic de tous les diables.
Le costume "bespoke", une pièce unique
Mais ce chic a un prix.
Et à Londres, les prix sont ivres d’eux-mêmes.
C’est tout juste si le timbre-poste ne se vend pas chez Hermès.
C’en est décourageant. Pour un costume bespoke (entendez : pièce unique entièrement conçue selon vos mesures, un cran au-dessus du sur-mesure), la note s’élève à environ 3 000 livres, auxquelles s’ajoutent deux ou trois séjours à Londres pour les essayages, soit 5 000 à 6 000 livres.
Ou si vous préférez 7 600 euros et, pour être définitivement clair, 49 500 francs. Au début, on rit nerveusement.
Ensuite, on se sent bizarre. On touche à peine le costume, de crainte qu’il ne nous morde.
Mais le plus redoutable reste à venir.
Lorsque vous faites un essayage, le sortilège commence.
Votre carte de crédit miaule douloureusement, c’est trop tard.
Ressortir intact de Savile Row devrait vous verser automatiquement dans l’ordre du Mérite.
Car un costume comme ceux de Anderson & Sheppard, ce n’est pas seulement divin, c’est renversant. Vous voilà dans un autre rapport à vous-même.
Finis les costumes sympas et les chemises flottantes, vive le rapport à soi, le triomphe de la légèreté, la veste à un bouton !
On entre dans une expérience, l’apesanteur du « feel » et du « fit ».
En endossant les costumes de Savile Row, vous allez rejoindre le clan des légers, cavaliers et autres dandys aux paupières mi-closes ; ceux qui ont admirablement scié la branche de leur vie : Oscar Wilde, l’empereur du Mexique, le roi Edward VIII, qui abdiqua pour les beaux yeux de Wallis Simpson.
Sachez qu’en costume made in Savile Row vous ne serez jamais capitaine d’entreprise, ni responsable financier ou contrôleur de gestion.
Vous leur avez laissé la conduite du monde. Vous êtes assis sur la banquette arrière.
Les dix adresses de Savile Row
1 – GIEVES & HAWKES
On se souviendra des manteaux immaculés des princes William et Harry au mariage du prince de Galles et de la duchesse de Cornwall (2005), réalisés dans les ateliers de cette adresse légendaire. La maison est immense, à l’image de la patience des tailleurs capables de tout, même de l’impossible. Générique impressionnant : toute la royauté mondiale, Roger Moore… Premier prix en bespoke : 3000 livres (sur-mesure : 695 livres).1 Savile Row. Tél. : 00.44.20.7434.2001. 2 – GET BACK
Une génuflexion s’impose devant cet immeuble sur le toit duquel les Beatles enregistrèrent « Live», la chanson de leur dernier album. 3 Savile Row.
3 – Anderson & Sheppard
Ne cherchez plus cette maison mythique, elle a déménagé juste à côté.
Dirigée par Anda Rowland et John Hitchcock, la légende continue avec des coupes magistrales (épaules douces) et un casting de rêve : du prince Charles à Tom Ford, en passant par l’histoire de l’élégance dont Fred Astaire reste l’icône tutélaire. Le rêve de tout dandy débute à 2 900 livres. Lorsque Tom Ford passa, il commanda illico dix costumes, un acte fondateur pour sa future maison. 32 Old Burlington Street. Tél. : 00.44.20.7734.1420.
4 – KILGOUR
Sous la houlette de Carlo Brandelli, cette adresse entre dans la mode de plain-pied avec un magasin de prêt-à-porter, tout en conservant ses ateliers de costume bespoke dont le ticket d’entrée tourne autour de 2900 livres, le sur-mesure restant dans les 785 livres. La ligne Kilgour se veut élancée, athlétique, avec des épaules nettes et structurées. Clients fidèles : Eric Clapton, David LaChapelle, Bryan Ferry… 8 Savile Row. Tél. : 00.44.20.7734.6905.
5 – DEGE&SKINNER
Depuis 1880, on reçoit les hommes bien taillés aux épaules carrées, sportifs, cavaliers et militaires. Temple de la précision, Dege&Skinner habille aussi Michael Jackson et George Bush senior. 10 Savile Tow. Tél. : 00.44.20.7287.2941.
6 – LANVINC’était le rêve d’Alber Elbaz, grand admirateur de Savile Row. Il effectue une entrée tonitruante avec, bien entendu, un atelier bespoke, mais aussi des coups de dingue, comme ces étoles en vison et autres sortilèges contemporains. 30-32 Savile Row.
7 – HENRY POOLE & CO
Institution fondée en 1806, plébiscitée par les dandys et le gotha couronné, de Napoléon III à Hailé Sélassié en passant par Buffalo Bill. « Poole mène, les autres suivent » serait la devise de cette institution dont les costumes _bespoke sont proposés à partir de 2 500 livres. 15 Savile Row. Tél. : 00.44.20 7734.5985.
8 – OZWALD BOATENG
L’adresse la plus flashy et souvent enthousiasmante dans une vision contemporaine et débridée du costume bespoke réalisé par l’ex-mentor de Givenchy. Jamie Foxx, dans Miami Vice, de Michael Mann, est une des plus belles illustrations de la veste trois boutons, avec un travail remarquable sur la tête de manche, le cintrage et couleur de la doublure. 12A Savile Row. Tél. : 00.44.20.7440.5230.
9 – RICHARD JAMES
Belle boutique claire et spacieuse, avec de superbes costumes prêts à emporter (à partir de 600 livres) mais surtout avec un secteur bespoke, où les tarifs débutent à 2 290 livres, sans oublier des accommodements sur mesure moins saignants (1 100 livres). Très fort dans les silhouettes un bouton (qu’affectionne Pete Doherty) et réputé pour son sens des couleurs, Richard James accueille régulièrement Mick Jagger, Jarvis Cocker, sir Paul McCartney, Hugh Grant, Madonna, Mario Testino… 29 Savile Row. Tél. : 00.44.20.7434.0605.
10 – SPENCER HART
Nick Hart appartient à cette nouvelle vague désarmante.
Respectueux des grands, il est reconnu pour son approche romantique du costume, cool et subtilement classique (ce fut l’un des premiers à réintroduire la chemise blanche, dont il propose une vingtaine de modèles).
David Bowie y vient souvent, à l’instar de Jamie Foxx, Placebo, Jay-Z… Les prix débutent à 3500 livres. Jolie veste de voyageur à 1 950 livres (boum !). 36 Savile Row. Tél. : 00.44.20.7434.0000.

Quelle magiche scarpette rosse



Ruby slippers da fiaba
Il Mago di Oz compie 70 anni.
La New York Fashion Week
festeggia le famose scarpette rosse di Dorothy con una mostra
da Saks Fifth Avenue.
Venti stilisti interpretano le magiche scarpette rosse.
La Slipper Collection del Mago di Oz - promossa da Warner Bros e Crystallized Swarovski Elements – è in mostra dal 5 settembre a Bryant Park, il giorno successivo al galà di apertura della settimana della moda di New York.
Nella foto :
Rossella Jardini ha disegnato un paio di décolletées in raso per Moschino.
Quando le punte si uniscono, formano un fiocco. Chissà se fanno anche volare via…

Per i golosi




Fino a domenica Perugia sarà il tempio dei golosi!
Anche quest'anno è tempo per i golosi del consueto pellegrinaggio a Perugia, Corso Vannucci!

Fino al 26 ottobre infatti è Play Chocolate , l'Eurochocolate 2008.
Giunti ormai alla quindicesima stagione della festa del cioccolato a Perugia ci si chiede soltanto “Chi resisterà al richiamo del cacao?”.
L'evento di quest'anno ripropone il format gioco-allegria-musica dove tutto è cosparso dall'elemento principale in ogni sua forma. Il cioccolato!
Quest'anno l'Eurochocolate si propone come un gioco del gusto ( Play Chocolate appunto!), una sfida per liberare la spensieratezza ludica attraverso il dolce.
Fantasia, infanzia e cioccolato si fondono in un evento per bambini e adulti.
Anche quest'anno il cioccolato sarà protagonista e investirà le strade di Perugia con stand, degustazioni e eventi.
Riaprirà in questa sede il Chocolate Show, il più dolce bazar del mondo, che ci farà realizzare il sogno di infanzia: essere sommersi da 6000 tipologie di prodotti rigorosamente a base di cacao e cioccolato!
La novità assoluta di quest'anno è la Chococard che al costo di 5 euro dà la possibilità di usufruire di omaggi, degustazioni e sconti non solo negli stand della manifestazione, ma anche nei negozi, nei ristoranti, teatri e musei della città.

LV ci sorprende




Sorpresa per i fan del Monogram : Louis Vuitton sorprenderà con un mare di novità!
Già forte di molteplici collaborazioni artistiche, lo storico marchio inaugurerà un museo d’arte contemporanea nel 2011, a Parigi:pour la Création, disegnata dal noto architetto Frank Gehry.
Per la prima volta in Italia, più precisamente a Roma, è prevista inoltre nel 2009 l’apertura di una maison LV, in linea con lo stupefacente flagship sugli Champs-Élysées di Parigi.
Ma la ciliegina sulla torta è l’inaugurazione deil primo e-shopping Vuitton, esclusivamente per l’Italia: uno spazio multimediale dove si puo' trovare tutti gli accessori per uomo&donna, l’orologeria, i divertenti bijoux e le preziose city guide.

Nella foto : il progetto della Fondation Louis Vuitton pour la Création.
Ideata dal famoso architetto Frank Gehry, questo immenso "vascello" trasparente, con 14 vele in vetro create per riflettere la luce del cielo di Parigi, sorgerà fra gli alberi del Jardin d’acclimation nel Bois de Boulogne di Parigi.

Adidas compie 60 a Milano !!



Adidas, il marchio più gettonato dagli amanti dello streetwear - e non solo - compie 60 anni e festeggia alla grande con
60 Years of Soles and Stripes, un megaparty a Milano durante la settimana della moda, in cui verrà presentata la collezione p/e 2009.

Tra le ultime novità ci sono le imperdibili mi Originals, sneakers supercustomizzabili, e quelle in tessuto jeans: Originals Denim by Diesel.
La collezione-madre, Originals, si ispira allo sport (DNA imprescindibile del marchio) declinato magistralmente in versione streetstyle.
Su ogni articolo si staglia ovviamente il trifoglio: introdotto nel 1972 e da allora logo-icona del brand, esprime autenticità, libertà e creatività e, perché no, fortuna.

martedì 21 ottobre 2008

Les années italiennes à Besançon


Simon Vouet, les années italiennes (1613-1627)
du 27 Mar. 09 au 29 Jui. 09
Exposition coproduite par le musée des Beaux-Arts de Nantes et le musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon.
L’exposition est consacrée au séjour italien de Simon Vouet, période durant laquelle son art puisa aux sources des plus grands maîtres de la péninsule.
En se laissant tout d’abord tenter par le ténébrisme populaire des oeuvres du Caravage et il réalise des chefs d’oeuvres du genre.
Le rassemblement d’œuvres dispersées dans les plus grands musées du monde permet d’apporter des jalons essentiels à la connaissance du peintre, des réjouissantes scènes de genre aux virtuoses épisodes religieux, en passant par une magnifique galerie de portraits.
Sous le pontificat du pape Urbain VIII Barberini, Vouet devient un des premiers peintres de la ville éternelle, et le chef de file de l’importante colonie française (Vignon, Valentin, Mellin…). Il reçoit de nombreuses commandes de portraits (Musée du Louvre) et de tableaux d’église (magnifique Circoncision du Museo de Capodimonte, Naples).

Suprême honneur, il est élu en 1624 prince de l’Académie de Saint-Luc, corporation puissante des peintres et sculpteurs de Rome.

Il est le premier artiste français à recevoir une prestigieuse commande pour la basilique Saint-Pierre de Rome (1626) : une grande peinture murale, représentant L’Adoration de la Croix et des symboles de la Passion, servant à la fois de décor et d’écrin à la Pietà de Michel-Ange. Le décor a malheureusement été détruit au XVIIIe siècle, mais l’exposition reconstituera pour la première fois la splendeur de cette commande en réunissant les fragments dispersés dans le monde d’un grand modèle préparatoire réalisé par Vouet.

Le musée de Besançon conserve l’un de ses fragments.

En même temps que l'exposition consacrée à la période italienne de Simon Vouet, le musée présente sa superbe collection d'oeuvres graphiques de l'artiste datant de la période française.

Ce sont vingt cinq dessins autographes et neuf exécutés dans sont entourage qui feront l'objet d'un catalogue par Barbara Brejon de Lavergnée, spécialiste des dessins du XVIIe siécle français.

Cette exposition est reconnue d'intérêt national par le ministère de la Culture et de la Communication/Direction des musées de France.
> Voir le site du musée des Beaux-Arts de Nantes