venerdì 20 maggio 2016

Patty Pravo, l'eterna ragazza del Piper



Adoro Patty Pravo, le sue canzoni, il suo look, la sua presenza sul palcoscenico e la sua eterna giovinezza.


Il vero nome della cantante è Nicoletta Strambelli ed è tra gli artisti che hanno fatto la storia della musica italiana: le sue canzoni sono indemodabili.


La sua discografia le ha permesso di vendere 110 milioni di album, arrivando così a essere la seconda cantante donna con le maggiori vendite, dietro Mina, ed è fra i sei cantanti italiani che hanno venduto più di cento milioni di copie.

Tra i suoi record, c'è anche La bambola che ha venduto da "solo"40 milioni di copie. 


Ha pubblicato, finora, 28 album in tutto, tra cui 3 live, e ha partecipato 10 volte al Festival di Sanremo: nel 1970 con La spada nel cuore insieme a Little Tony, nel 1984 con Per una bambola, nel 1987 con Pigramente signora, nel 1990 con Donna con te, nel 1995 con I giorni dell'armonia, nel 1997 con ...E dimmi che non vuoi morire, nel 2002 con L'immenso, nel 2009 con E io verrò un giorno là, nel 2011 con Il vento e le rose, fino al 2016 in cui gareggia con Cieli immensi.

Tra i suoi grandissimi successi,: Ragazzo tristePazza idea e Pensiero stupendo, canzoni magnifiche, sia per la musica che per le parole.



La sua carriera è iniziata nel 1966, quando con Ragazzo triste è diventata la "Ragazza del Piper".
Subito è esplosa la "Patty Pravo mania", fino a quando, negli anni Ottanta, la cantante ha sentito la necessità di fare una pausa ed è partita per gli Stati Uniti.



Al suo ritorno in Italia i successi sono continuati.
E' anche partita  per un periodo in Cina e dopo questa esperienza ogni suo concerto ha registrato sold out. 


Nel 2012 è stata la protagonista della colonna sonora del film Com'è bello far l'amore e ha vinto il Golden Globe premio cinematografico assegnato dalla stampa estera.

Nello stesso anno ha raggiunto il successo con la canzone La luna. 


Nel 2016 festeggia il Cinquantennale della sua carriera.


giovedì 19 maggio 2016

A Miami l'incredibile torre firmata Armani



A Miami sorgerà il Residences by Armani/Casa, una torre di 60 piani progettata da César Pelli , l'architetto argentino, con 308 appartamenti extra lusso arredati con il raffinato e unico stile del celebre creatore milanese.





L'interior della lobby gioca con linee curve e tonalità neutre per un'atmosfera ricercata  perfettamente in linea con l'eleganza firmata Giorgio Armani. 




Atmosfera ricercata per la sala del ristorante. 
La carta da parati Aida, verde azzurrata con disegni di palme, della collezione Armani/Casa Exclusive Wall Coverings Collection è semplicemente magnifica !

La tragique odyssée des 937 passagers juifs du Saint Louis





 Le capitane du Saint Louis Gustav Schroeder

Le 13 mai 1939, le Saint Louis, un paquebot transatlantique allemand, quittait le port de Hambourg en Allemagne pour rejoindre la Havane à Cuba. 

Il y avait à bord 937 passagers. 
Presque tous étaient des Juifs fuyant le Troisième Reich. 
La plupart étaient citoyens allemands, quelques-uns venaient d'Europe de l'Est et une minorité était officiellement "apatrides".
La majorité des passagers juifs avaient demandé des visas américains et ne projetaient de rester à Cuba que jusqu'à ce qu'ils puissent entrer aux États-Unis. 


Or au moment où le Saint Louis appareillait, les changements politiques à Cuba menaçaient d’empêcher les passagers d'y débarquer. 

Le département d'État à Washington, le consulat américain à la Havane, quelques organisations juives et des agences pour les réfugiés étaient tous conscients de la situation. Tragiquement, les passagers eux-mêmes ne l'étaient pas et la plupart d’entre eux allaient être renvoyés en Europe.
Depuis la "Nuit de cristal", le pogrom des 9 et 10 novembre 1938, les Nazis avaient essayé d'accélérer le rythme de l'émigration juive forcée. 


Le ministère allemand des Affaires étrangères et le ministère de la Propagande de Joseph Goebbels espéraient aussi utiliser le refus d'autres nations à accueillir les Juifs pour poursuivre plus avant les buts antisémites du régime.

Les propriétaires du Saint Louis, la Ligne Hambourg-Amérique, savaient avant même que le bateau ne prenne la mer que ses passagers risquaient d’avoir des difficultés à débarquer à Cuba. 
Mais les passagers, qui détenaient des certificats de débarquement émis par le directeur général cubain de l'Immigration, ignoraient que huit jours avant que le bateau n’appareille, le président cubain Federico Laredo Bru avait publié un décret invalidant tous les certificats de débarquement. 


L'entrée à Cuba exigeait l'autorisation écrite des secrétaires d'État et du Travail de Cuba et l'envoi par la poste d'un dépôt de garantie de 500 $. (dépôt qui n'était pas obligatoire lorsque les touristes étaient américains.)
Le périple du Saint Louis attira largement l'attention de la presse. 
Avant même que le bateau ne quitte le port de Hambourg, des journaux cubains pro-fascistes annonçaient son arrivée imminente et exigeaient qu’un terme soit mis à l'admission continue de réfugiés juifs. 
Quand les passagers du Saint Louis se virent interdire l'entrée à Cuba, la presse américaine et européenne rapporta l'histoire à des millions de lecteurs dans le monde entier. 


Bien que les journaux américains aient généralement dépeint la situation critique des passagers avec grande sympathie, seuls quelques-uns d’entre eux suggérèrent que les réfugiés soient admis en Amérique.
À leur insu, les passagers allaient devenir les victimes d’âpres luttes intestines entre les membres du gouvernement cubain. 

Le directeur général du bureau d'Immigration du pays, Manuel Benitez Gonzalez, était en effet l’objet de sérieuses critiques publiques en raison de la vente de certificats de débarquement. 

Il vendait d’habitude de tels documents pour 150 $ et qui plus est, selon des évaluations faites par les fonctionnaires américains, il aurait amassé une fortune personnelle de 500 000 à 1 000 000 de dollars. 
Bien qu'il fut un protégé du chef de l’état-major cubain (et futur président) Fulgencio Batista, Benitez avait, avec les profits qu'il avait accumulés, alimenté le ressentiment au sein du gouvernement cubain, ce qui mena finalement à sa démission.
Lorsque le Saint Louis arriva le 27 mai au port de la Havane, on ne permit qu’à 28 passagers de débarquer. Six d'entre eux n'étaient pas Juifs (4 espagnols et 2 ressortissants cubains). 
Les 22 autres avaient des documents d'entrée valides. Un passager supplémentaire se retrouva dans un hôpital de la Havane après une tentative de suicide.
Plus que l'argent, c’est la corruption et les conflits de pouvoir internes qui jouaient à Cuba

Le pays souffrait d’une dépression économique et beaucoup de Cubains n’appréciaient pas du tout le nombre relativement grand de réfugiés déjà admis à Cuba, au nombre desquels 2 500 Juifs, qui étaient perçus comme des concurrents pour les rares emplois.
L'hostilité envers les immigrants puisait ses sources dans l’antisémitisme et la xénophobie. 
L'animosité croissante était stimulée par les agents de l'Allemagne, tout autant que par des mouvements indigènes de droite, comme le parti nazi cubain. 

Plusieurs journaux de la Havane et des provinces exaspéraient ces sentiments en imprimant des allégations selon lesquelles les Juifs étaient tous communistes. 
Trois des journaux — le Diario de la Marina, Avance, et Alerta — appartenaient à l’influente famille Rivero, qui soutenait loyalement le dirigeant fasciste espagnol Francisco Franco.

Les nouvelles de la prochaine arrivée du Saint Louis déclenchèrent une grande manifestation antisémite à la Havane le 8 mai, cinq jours avant que le bateau quitte Hambourg. 
Ce rassemblement, la plus grande manifestation antisémite de l'histoire cubaine, était patronné par Grau San Martin, un ancien président. 

Le porte-parole de Grau, Primitivo Rodriguez, recommanda vivement aux Cubains "de lutter contre les Juifs jusqu'à ce que le dernier d’entre eux soit chassé ;". 
La manifestation attira 40 000 participants. 
Des milliers la suivirent à la radio.
Le 28 mai, le lendemain de l’arrivée du Saint Louis à la Havane, Lawrence Berenson, un avocat représentant le Joint Distribution Committee (JDC), une organisation caritative juive américaine, arrivait à Cuba pour mener des pourparlers en faveur des passagers du bateau. 

Berenson avait été le président de la Chambre de Commerce cubano-américaine et avait une vaste expérience des affaires de l'île. 
Il rencontra le Président Bru, qui avait refusé aux passagers le droit d’entrée dans le pays. 
Le 2 juin, Bru ordonna de chasser le bateau des eaux territoriales cubaines. 
Toutefois pendant que le Saint Louis se dirigeait lentement vers Miami, les négociations se poursuivaient. 

Bru offrit d'admettre des passagers si le JDC opérait un dépôt de 453 500 $ (soit 500 $ par passager). 

Berenson fit une contre-proposition, que Bru rejeta, puis rompit les négociations.
Le bateau naviguait si près de la Floride que les passagers pouvaient voir les lumières de Miami. 

Certains envoyèrent un câble au Président Franklin D. Roosevelt lui demandant de leur accorder l'asile. 

Le president américain Roosevelt ne leur répondit jamais. 
Le Département d'État et la Maison-Blanche avaient déjà décidé de ne pas les laisser entrer aux États-Unis. 

Un télégramme du département d'État envoyé à un passager déclarait que les passagers devaient "attendre leur tour sur la liste d'attente et remplir les conditions requises pour obtenir des visas d'immigration avant d’être admissibles aux États-Unis. 
Des diplomates américains à la Havane demandèrent au gouvernement cubain d'admettre les passagers sur une base "humanitaire".
Les quotas établis dans l'Acte d'immigration de 1924 limitaient strictement le nombre d’immigrants pouvant être admis chaque année par les États-Unis. 
En 1939, le quota pour l'immigration annuelle combinée pour l’Allemagne et l’Autriche était fixé à 27 370 et il fut rapidement atteint. 

En fait, il y avait une liste d'attente d'au moins plusieurs années. 


Le président Roosevelt aurait pu publier un décret présidentiel admettant des réfugiés supplémentaires, mais il ne souhaita pas le faire pour diverses raisons politiques.
L’opinion publique américaine, bien qu'apparemment compatissante vis-à-vis de la difficile situation des réfugiés et quoique critiquant la politique de Hitler, n’en soutenait pas moins les restrictions à l’immigration. 

La crise économique de 1929 avait laissé des millions d'Américains au chômage : on craignait toute compétition économique quant aux rares emplois disponibles. 

Ce fait alimenta aussi l'antisémitisme, la xénophobie, l'hostilité aux immigrants et l'isolationnisme. 
Un sondage de l’époque effectué par le Fortune Magazine indiquait que 83 pour cent des Américains étaient opposés à un allègement des restrictions à l'immigration.
Peu de politiciens étaient enclins à défier cet état d’esprit de la nation. 
À peu près au même moment où les passagers du Saint Louis cherchaient un refuge, le projet de loi Wagner-Rogers, qui aurait permis l'admission de 20 000 enfants juifs d'Allemagne en deçà du quota existant, se vit enterré dans une commission. 

Le président américain Roosevelt resta silencieux à propos de ce projet de loi Wagner-Rogers et de l'admission des passagers du Saint Louis

Après le refus du gouvernement américain de permettre aux passagers de débarquer, le Saint Louis retourna en Europe le 6 juin 1939. 

Des organisations juives (et plus particulièrement le JDC) négocièrent avec des gouvernements européens pour permettre aux passagers d’être accueillis par la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, la Belgique et la France. 

Beaucoup des passagers revenus en Europe continentale se retrouvèrent plus tard sous la botte nazie.

lunedì 16 maggio 2016

Turco, portoghese, italiano...8 parole intraducibili

 

Solo 8 parole intraducibili? Certamente no ! Ce ne sono molto di più !

Nel mondo vengono parlate più di 6000 lingue, e con ciascuna di esse è possibile descrivere sentimenti, situazioni, oggetti e gesti della vita quotidiana con differenti prospettive per interpretare il mondo...  
E' dunque normale imbattersi in parole che non esistono in nessuna altra lingua. 

Queste gemme linguistiche possono essere spiegate, ma non possono essere tradotte direttamente.

Le parole intraducibili mettono in evidenza le differenze presenti all’interno dell’etnosfera umana. 

La cultura, i gusti , le abitudini, i cibi sono alcuni dei fattori che spingono ogni lingua ad inventarsi parole specifiche e, appunto, uniche, al fine di descrivere e definire qualcosa di unico e di particolare...



 

abbiocco (italiano)

sostantivo: sonnolenza che segue un lauto pasto
Cominciamo con la nostra lingua: non è una sorpresa che la prima parola intraducibile sia legata in qualche modo al cibo. Non c’è bisogno di essere italiani per averlo sperimentato: la tipica sonnolenza che segue una bella mangiata è nota a tutti, ovunque nel mondo. Eppure solo gli italiani hanno coniato una parola per questo "stato dell’esistenza".

desenrascanço (portoghese)

sostantivo: la capacità d’improvvisare una soluzione velocemente
"Desenrascanço" è la condizione esistenziale del procrastinatore, che agisce solo quando proprio non può farne a meno. Richiede però una certa genialità: non solo significa risolvere una situazione all’ultimo minuto, ma anche riuscirci in maniera completamente improvvisata. Il rappresentante più famoso di questa categoria è MacGyver, che in ogni puntata della serie omonima usciva indenne da pericoli mortali utilizzando solo una graffetta e una gomma da masticare.

hyggelig (danese)

aggettivo: comodo, accogliente, intimo
Cercate una parola che unisca tutto ciò che è accogliente, sicuro, amichevole, comodo e confortevole? I danesi ce l’hanno! Si tratta di hyggelig, una parola talmente utilizzata nella vita quotidiana che alcuni la considerano parte del carattere nazionale danese.

sobremesa (spagnolo)

sostantivo: conversazione al tavolo dopo pranzo
Gli spagnoli amano i grandi pranzi conviviali, ma, come ben sappiamo noi italiani, mangiare non è solo una questione di nutrimento. Se dopo pranzo vi piace rimanere seduti a tavola per chiaccherare con gli amici o i famigliari, sappiate che vi state gustando una sobremesa".

utepils (norvegese)

sostantivo: una birra bevuta all’aria aperta
Prima di poter godere di una luminosissima ma breve estate, i norvegesi devono sopportare un lungo, buio inverno. Di conseguenza una birra da bere fuori, all’aria aperta, magari lasciandosi baciare da un raggio di sole, diventa subito molto più di una semplice birra.

verschlimmbessern (tedesco)

verbo: peggiorare una situazione cercando di migliorarla
L’abbiamo fatto tutti almeno una volta: provi a mettere a posto un piccolo problema e facendolo combini un disastro. Magari hai provato a riparare una ruota della bici a terra e adesso non gira neanche più? Oppure hai reinstallato Windows sul tuo computer e adesso non riesci nemmeno ad accenderlo? E stendiamo un velo pietoso su quel taglio di capelli un po’ storto che hai provato a mettere a posto da solo…

yakamoz (turco) e mångata (svedese)

sostantivo: il riflesso della luna sull’acqua
Non importa quale lingua parli, di sicuro ti è capitato di ammirare il riflesso della luna sulla superficie dell’acqua, che sia quella del mare, di un lago o anche solo una pozzanghera. Però, a meno che tu non sia turco o svedese, è impossibile descrivere questa bellezza con una sola parola. In svedese, "mångata" significa letteralmente "strada di luna", un’immagine molto poetica.
Il turco offre una parola specifica per questo: "gümüşservi". In realtà non è un termine molto usato nel linguaggio colloquiale; per riferirsi a questo tipo di riflesso è molto più comune utilizzare la parola "yakamoz", che indica qualunque riflesso luminoso sull’acqua, ma anche il bagliore fosforescente di un pesce.

domenica 15 maggio 2016

Ridiamo un po' con gli italiani all'estero..



Da poco ho scoperto una pagina Facebook che mi fa morire dal ridere
 Improbabili (domande di) italiani all’estero

Noi italiani siamo certamente un popolo speciale e straordinario ma a volte talmente disarmante..
La pagina raccoglie il meglio e il peggio dei nostri connazionali all'estero.

«Le domande più gettonate sono «Perché qui non trovo i biscotti del Mulino Bianco?», oppure 

«Dove posso fare colazione all’italiana?», o ancora, e questo sembra essere un problema molto sentito dai nostri connazionali, «Ma perché questi stranieri non hanno il bidet?». 

C’è il neo abitante di Londra che domanda se può chiedere al datore di lavoro di essere pagato in euro e non in sterline «perché faccio ancora un po’ di fatica con il cambio». 

C’è chi chiede qualche foto di Bruxelles per capire in che tipo di città si sta per trasferire (e la risposta lapidaria di un altro cybernauta è: “Google immagini”).

C’è chi chiede in quale pub di Bristol si può vedere la finale di Amici... 


mercoledì 11 maggio 2016

L'Avana, Varadero, Trinidad paradisi cubani



Il fascino dell'Avana s’incontra con un’accurata ricostruzione dell’architettura coloniale e con uno sfondo di ricchissimi colori. 
Le sue strade affollate, con edifici del XVIII e XIX secolo sono piene di vita, con le sue Cadillac vintage talmente tipiche e fotogeniche.


Da visitare a piedi almeno un giorno , perché solo cosi si puo'dire di aver visto e vissuto veramente Cuba e i suoi cubani.

Dal quartiere Vedado all’Avana Veja si attraversano le sue viuzze, al di fuori dalle piste turistiche, alzando gli occhi, accorgendosi delle abitazioni senza finestre, incontrando bambini che giocano a calcio con una lattina, e finendo coinvolti in una delle loro tante feste a ritmo di salsa. 

Percorrere il tragitto fuori pista e entrare nello loro povere botteghe a fare acquisti, sorriderere ad un anziano che continua a lavorare caricando di gas gli accendini seduto sul marciapiede… Acquistare una noce di cocco in una bancarella..

A 2 ore dall’Avana, si puo' raggiungere la destinazione mare più conosciuta, Varadero, lunga striscia di sabbia che si estende per 23 km fino a formare una piccola penisola. 

La zona è veramente  turistica, colma di strutture ricettive ma l’abbagliante sabbia bianca, la fresca brezza tropicale e il mare calmo e cristallino, sono lo sfondo perfetto per un vacanza di totale relax. 
E il colmo del relax è di sdraiarsi al sole cubano sorseggiando un Mojito, una vera Pina Colada (niente a che vedere con quella che si fa in Italia) oppure un  Gaurapo, un cocktail rinfrescante a base di zucchero di canna, rum bianco e ghiaccio da far venire l’acquolina in bocca. 


Subito dietro le magnifiche spiagge, l’entroterra offre molte opportunità di escursioni sia dall’Avana che da Varadero.


La parte meridionale dell’isola è stupenda!
Attraversando l’entro terra si possono vedere immense distese di platani, coltivazioni di mango, di tabacco, riserve naturali incredibili. 


Da visitare assolutamente Trinidad, un paesino che sembra essere un museo a cielo aperto. 

Pieno di casette colorate, musica che viene da ogni vicolo, negozietti caratteristici, qui meglio che altrove si può rivivere la magica ed antica atmosfera coloniale dell’isola.



La cucina cubana non ha grandissime tradizioni, i piatti principali sono a base di carne di maiale ( puerco asado o carne de cerdo ) o pollo, accompagnati da riso condito con fagioli neri o rossi, insalate, pomodori, banane fritte e frutta fresca e non dimentichiamoci il “Pescado” il pesce e l’ottima l’aragosta cucinata in tantissimi modi diversi.

L'ottimismo dei cubani, e la loro gioia di vivere, nonostante le grandi difficoltà è una grande lezione di vita per tutti noi !!

martedì 10 maggio 2016

Cuba meta dei VIP con Chanel, Fast and Furious 8, Kim Kardashian..e i Rolling Stones !!



Dopo un embargo durato 53 anni Cuba si è aperta al mondo. 

Dopo la riapertura dell'ambasciata americana dell'anno scorso, il concertone dei Rolling Stones, la sfilata di Chanel e di Karl Lagerfeld, Kanye e Kim non potevano mancare a questo appuntamento con la storia.


Con loro c'erano anche le sorelle della reginetta dei reality, Khloe e Kourtney, che si sono fatte immortalare per le strade de l'Avana come comunissime turiste.


Dopo l’approdo della prima nave da crociera Usa nel porto dell’Avana, e a due mesi di distanza dal mega concerto gratuito dei Rolling Stones, un altro simbolo dell’Occidente è sbarcato a Cuba, Chanel ha presentato la sua collezione cruise 2016-17, organizzando non solo la sua prima sfilata di sempre in America Latina, ma segnando anche, e soprattutto, il ritorno della moda e del lusso nell’isola, con tutto il suo carico di significati.

Erano 600 gli ospiti di Karl Lagerfeld a presenziare allo storico evento, con la brasiliana Gisele Bundchen a fare un po’ gli onori della casa-continente con ventaglio e adagiata su una delle celebri auto vintage di Cuba come Alice Dellal; c’era poi Vin Diesel, con gli occhiali da sole in versione turista americano finalmente in vacanza, ma che si trova a Cuba per girare “Fast and Furious- Part Eight”, oltre a Tilda Swinton, Vanessa Paradis, e stelle della musica locale come Gente de Zona e Omara Portuondo.

Ad ammirare la sfilata c’erano anche gli abitanti del quartiere, affacciati ai balconi in canottiera . 
In passerella, toni esotici e baschi un po’ francesi un po’ alla Che Guevara. 


La sfilata si è chiusa con le modelle ballando sui ritmi di una band afro-cubana e chi ha assistito ha raccontato che gli ospiti sono stati poi trasferiti nella settecentesca Piazza della Cattedrale, trasformata per l’occasione nella cornice di un enorme beach party.

«Il mondo finalmente si sta aprendo a Cuba- ha detto Mariela Castro, figlia di Raul, il presidente - Tutti vogliono venire e dare un morso a questo frutto proibito. Tutti vogliono scoprirla, gustarla, esplorarla».









Nellie Bry, la prima giornalista globe trotter che fa onore alle donne !


Nata nel 1864, la giornalista americana Nellie Bry diventa famosa facendo il giro del mondo in 72 giorni, sfidando tutti i pregiudizi dell'epoca,e diventando un'icona dei suoi tempi.



«Solo un uomo può farcela», si sentì rispondere Nellie Bly dalla redazione del «New York World» di Joseph Pulitzer, dopo essersi offerta di compiere il giro del mondo, convinta di poter impiegare meno degli 80 giorni occorsi a Phileas Fogg nel romanzo di Giulio Verne

Una donna – le fu detto – non avrebbe mai potuto riuscire una tale avventura senza un accompagnatore, per non parlare dei pesanti bagagli che certo si sarebbe trascinata dietro, destinati a rallentarla notevolmente.

Con la tenacia che sempre la contraddistinse, Nellie Bly – pioniera del giornalismo investigativo e di quello sotto copertura – non si lasciò demoralizzare. 

Comprendendo bene quanto il progetto avrebbe sollevato la curiosità del pubblico, la rivista rivale «Cosmopolitan» decise di farla emulare dalla sua inviata Elizabeth Bisland Wetmore, dando così il via a una vera e propria competizione, che vide infine la vittoria di Nellie Bly

Quest'ultima lasciò Hoboken il 14 novembre 1889 e rimise piede negli Stati Uniti il 25 gennaio 1890, dopo settantadue giorni, sei ore, undici minuti di viaggio e circa ventottomila miglia percorse. Dall'esperienza – che la trasformò, come si disse allora, nella ragazza più famosa del pianeta – fu tratta la sua opera forse maggiormente nota, Around the World in 72 Days

Malgrado l'enorme popolarità acquisita, Nellie Bly ebbe però sempre un rimpianto: aver dimenticato di portare con sé, a causa della partenza frettolosa, la preziosa macchina fotografica Kodak.

Elizabeth Jane Cochran (questo il vero nome di Nellie Bly) nacque a Cochran's Mill, vicino Apollo, in Pennsylvania, il 5 maggio 1864. 

La morte del padre rese precaria la situazione finanziaria della famiglia; come se non bastasse, ben presto il nuovo patrigno si rivelò alcolizzato e violento, al punto che la medesima Elizabeth da adolescente testimoniò contro di lui durante il processo di divorzio intentato dalla madre. 

Costretta da ristrettezze economiche a sedici anni ad abbandonare gli studi per divenire insegnante, la ragazza si trasferì a Pittsburgh. 

Qui, un giorno del 1885, le capitò di leggere su un quotidiano locale, il «Pittsburgh Dispatch», un articolo misogino di Erasmus Wilson dall'eloquente titolo «What Girls Are Good For» (“A cosa sono buone le ragazze”), in cui venivano aspramente criticate le donne che cercavano una fonte di sostentamento fuori casa, voltando in questo modo le spalle al luogo a loro più consono, il focolare domestico. 

Indignata, Elisabeth Jane Cochran spedì al giornale la sua risposta in difesa delle lavoratrici, firmandosi “Lonely Orphan Girl” (“Orfanella sola”), a cui seguì un suo articolo su argomenti affini («The Girl Puzzle») che le aprì le porte del «Pittsburgh Dispatch»: aveva appena visto la luce Nellie Bly.


Nessuno a quell'epoca sospettava che dietro il melodioso pseudonimo, ispirato a una canzone di Stephen Foster, si potesse nascondere una personalità destinata a scrivere una pagina della storia dell'informazione.

In seguito, la giovane si concentrò più volte sulle condizioni degli indigenti e delle donne in fabbrica, per poi trasferirsi nel 1886 in Messico come corrispondente straniera

Obbligata in diverse occasioni a prestare la sua penna a contenuti comunemente ritenuti più “femminili” (in realtà, meno spinosi per gli industriali della città americana, che non apprezzavano indagini sui loro dipendenti), nel 1887 Nellie Bly si trasferì a New York in cerca di fortuna.



Dopo mesi di tentativi infruttuosi, approdò al «New York World», dove le fu proposto di fingersi pazza per infiltrarsi in uno dei luoghi più sordidi dell'intero territorio, il manicomio femminile di Blackwell's Island. 

L'inchiesta di Nellie Bly confermò la cattiva reputazione del sanatorio, più simile a un luogo di reclusione che di cura, definendolo «una trappola umana per topi. È facile entrare ma, una volta lì, è impossibile uscire». 

Cibo scadente, bagni gelati, scarsa igiene e maltrattamenti costituivano la regola; inoltre, insieme a coloro che erano realmente affette da patologie psichiatriche, si trovavano emigrate povere e donne ripudiate dai familiari, sane di mente ma rifiutate dalla società. 

Quando l'inchiesta (generalmente conosciuta col nome del volume che ne fu tratto, Ten Days in a Mad-House) apparve sulla stampa, destò grande scalpore, tanto che furono presi provvedimenti e aumentate le sovvenzioni per migliorare lo status delle pazienti.

Successivamente, Nellie Bly, oltre a realizzare il suo celebre giro del mondo, si occupò (non di rado sotto copertura) di temi quali lo sfruttamento delle operaie, il destino dei bambini non desiderati, le condizioni di lavoro delle domestiche o la vita in un istituto di carità, senza disdegnare soggetti decisamente più leggeri, ma reputati interessanti dai lettori (il mesmerismo, le case infestate, il funzionamento delle agenzie matrimoniali...).



Nel proporsi al pubblico, la donna cercò un equilibrio fra due degli ideali femminili in voga fra l'800 e il 900, cioè la Gibson girl, così chiamata sulla scorta della musa tipica dell'illustratore Charles Dana Gibson – graziosa, audace, affascinante –, e la New Woman, indipendente, istruita, progressista e sostenitrice della parità fra i sessi. 


Non a caso, la giornalista si interessò a più riprese della scottante questione del suffragio femminile, giungendo persino a prevedere che per la sua affermazione in tutti gli stati della federazione americana si sarebbe dovuto attendere almeno il 1920 (proprio quell'anno fu ratificato il diciannovesimo emendamento della Costituzione, concedente il diritto di voto alle donne). 

La stessa Nellie Bly – testarda, audace, pronta a gettarsi in ogni genere di avventura – divenne a sua volta un modello di riferimento per le cosiddette stunt girls che, sulla scia della loro eroina, anelavano a intraprendere una brillante carriera da reporter.

Nel 1895 la giornalista sposò Robert Livingston Seaman, divenendo qualche tempo dopo presidentessa di una delle aziende del marito, la Iron Clad Manufacturing Company, nonché della American Steel Barrel Company, la quale produceva anche dei barili di acciaio brevettati da Bly in persona. 


Rimasta vedova dopo otto anni di matrimonio, Nellie – gravata dai debiti – dovette dichiarare bancarotta nel 1914. 
In quei mesi partì per l'Europa e lì si mantenne come corrispondente di guerra per «The Evening Journal»; non dimenticò, comunque, di aiutare vedove e orfani. 

Tornata negli Stati Uniti un lustro più tardi, continuò a scrivere e a mobilitarsi per i piccoli in difficoltà.

Poche settimane prima della sua scomparsa, avvenuta il 27 gennaio 1922, Nellie Bly lasciò detto: «Non ho mai scritto una parola che non provenisse dal mio cuore. E mai lo farò.»

Ogni suo testo – che sia frivolo, commovente o indignato– ne è ancora oggi la vibrante conferma.