martedì 17 febbraio 2015

Le bleu Jacques Monory exposé à Landernau




Jacques Monory à Landerneau.
Isabelle Maeght, dont la famille a toujours soutenu l’artiste  a inspiré l’exposition rétrospective.


Concrétisée par Pascale Le Thorel, critique d’art et auteur d’une monographie sur le « peintre-cinéma ». 
Ouvert avec Gérard Fromanger, le Fonds Hélène et Édouard Leclerc invite donc jusqu’au 17 mai 2015 un  illustre membre du mouvement des Figurations narratives : Jacques Monory.
 
Nombreux sont ceux qui comme Michel-Édouard Leclerc ressentent « l’impression d’avoir toujours vécu avec l’œuvre de Jacques Monory. Depuis la fréquentation des galeries dans les années 70 jusqu’à la lecture des polars dont certaines de ses peintures faisaient les couvertures, ses “images” s’imposaient à notre génération ». 
Et de préciser : « il ne s’agit pas simplement d’une esthétique, de la réminiscence d’une couleur ou d’un procédé ». Il parle de ses thèmes, de ses obsessions (le cinéma, l’Amérique, les bagnoles, la femme…) et des mythes de la société moderne dont il s’est inspiré. 
Michel-Édouard Leclerc était allé voir la grande expo de la Figuration narrative au Grand Palais en 2008, puis l’expo inaugurale du Mac/Val confiée à Monory. 


Depuis, il se l’était juré : « c’est à Landerneau, foi de Breton, qu’on lui offrira sa plus belle exposition ».
Jacques Monory, enthousiasmé par les possibilités qu’offrent les volumes des Capucins a gambergé sur l’accrochage depuis son atelier. 

Durant six mois, avec ses proches, il a recensé les tableaux, les carnets et les collectionneurs. 
De son côté, Éric Morin, l’architecte-scénographe rennais, travaille à la mise en espace. 

Son idée force : créer des effets de miroir en plaçant des surfaces réfléchissantes sur les tranches des cimaises.

L’installation à caractère rétrospectif permet de découvrir des tableaux, dont de très grands formats, prêtés par de prestigieuses collections privées et publiques (Centre Pompidou, Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, Fonds National d’Art contemporain, Mac/Val, Musées de Marseille), ou fondations (Fondation Maeght, Fondation Salomon, Fondation Gandur pour l’Art). 

Elle présente aussi l’ensemble des films de Monory, des photographies, des collages et des objets, souvent inédits… 


On trouve là son esthétique unique dans le domaine des arts plastiques, proche de grands morceaux littéraires et cinématographiques du XXe siècle (filiation Borges, Pessoa, Modiano, Beinex). 
Sa quête du temps, son atmosphère poétique particulière, son écriture, tendues par un  « pessimisme-scepticisme-nihilisme-individualisme-anarchisme-désespoir » en font pour Pascale Le Thorel « l’un de ces artistes rares, dont l’ADN s’inscrit dans son époque et hors temps ».

Monory Landerneau
Expo Monory Landerneau au Fonds Leclerc

L’exposition Jacques Monory Landerneau révèle l’œuvre de celui qui nomme ses histoires des « scénarios thrillerés » et que son ami, le philosophe Jean-François Lyotard, a qualifié du titre baudelairien de « peintre de la vie moderne ». 

Créateur d’atmosphères, metteur en scène de fragments, Monory utilise la photographie pour rendre ensuite en peinture « le climat, l’impression, la sensation, le fait divers symbolique ».

Si le bleu Monory identifie immédiatement ses peintures, on voit dans ses tableaux du début des années 1960 une tendance à la monochromie allant des roses vers les bleus. 

Le répertoire graphique se constitue avec la silhouette du peintre, les femmes, les animaux, les voitures, le revolver, la mort qui rôde… travaillés toujours en série.
L’exposition Monory Landerneau s’ouvre avec des tableaux des premières années, oeuvres matrices rassemblées pour la première fois, aux titres évocateurs Astérion l’unique, Comme il vous plaira, Elle, 6 heures du matin, Un autre, Out of the blue… Suivent les séries devenues mythiques : les Meurtres et Ex-. (Voir notre diaporama au pied du présent article).


Le tableau For all that we see or seem, is a dream within a dream (Car tout ce que nous voyons ou sentons est un rêve à l’intérieur d’un rêve, 1967) ouvre l’ensemble des Meurtres. Son titre est tiré d’une nouvelle d’Edgar Poe. Choisi comme emblème de l’exposition, il formalise une rupture amoureuse, une fêlure dans la vie de l’artiste. L’homme et la femme sont isolés et séparés formellement par une ligne blanche, une fissure qui traverse la peinture. Pour « exécuter » les vingt-huit tableaux de la série Meurtre, Jacques Monory tira à balles réelles sur des miroirs ! L’effet « nature morte », ou scène de crime est saisissant. « J’ai peint les Meurtres pour indiquer ce que je vivais, une agression à mon égard ; je l’ai petit à petit élargie jusqu’à l’idée que cette agression était généralisée. Je n’étais plus particulièrement une victime, j’étais une victime comme les autres. Seulement, à un certain moment, je l’ai ressenti vis-à-vis de moi-même brutalement » dira Jacques Monory en 1972. 

La part autobiographique et la temporalité, rendues par différentes séquences « sur les principes des collages surréalistes », sont affirmées. Les éléments de rêve, de transposition, de catharsis sont mis en scène, colorisés. 


Le rapport à la photographie et au cinéma est établi par l’emploi des couleurs (le bleu de la nuit), les formats (l’horizontalité, l’écran, le principe des planches contact), l’arrêt sur image, les titres – fictionnels ou narratifs.
Cette esthétique très « roman-photo » restera sa signature, identifiable encore dans ses œuvres des années 2000. 
Si son inspiration aborde aussi ses proches (Antoine n°11) et ses découvertes (Arcachon, Pompéi…), sa rencontre avec les États-Unis engendre une fascination récurrente. On le voit avec ses photographies désormais vintage, confirmant son goût des lieux « border-line », comme cet étrange musée d’ethnographie de l’Utah mêlant cranes d’hommes et d’animaux. Que dire de ce sobre salon de barbier, une fois que le cartel révèle qu’il s’agit de celui de la prison de Rikers Island ? D’est en ouest, Jacques Monory parcourt l’Amérique, cet « enfant monstrueux qui nous fascine ».  
Elle lui inspirera un hommage à Edward Hopper – un de ses peintres de prédilection – et une œuvre extraordinaire, le grand triptyque Death Valley n°1, où il intègre la gravure du Chevalier et la mort de Dürer. 
Dans un autre ensemble, il représente « l’imbécilité de la richesse et du pouvoir » du monde hollywoodien.
Retour au cinéma, mais en France, Jacques Monory réalise en 1985, La Voleuse, où il rend hommage à son film culte : Gun Crazy, de Joseph H. Lewis. 


Quatre ans plus tôt, Beineix a réalisé Diva, directement inspiré de la série des Opéras glacés, peinte entre 1974 et 1975. Totalement fasciné, Beineix disait « ce sera bleu, ce sera un monochrome ». 
Ses techniciens s’inquiétaient : « trop bleu, cela va être trop ». Curieusement, les deux hommes ne se rencontreront que trente ans plus tard.

Expo Monory Landerneau Fonds Leclerc, Aux Capucins 29800 Landerneau, 4 décembre 2014 – 17 mai 2015, horaires tous les jours de 10h à 18h.


lunedì 16 febbraio 2015

Una mostra dedicata a Luisa Casati Stampa la musa di D'Annunzio e d'altri artisti


Venezia evoca il mito della donna che affascinò D’Annunzio e divenne la musa dei maggiori artisti del tempo: da Boldini a Bakst, da Marinetti a Balla, da Man Ray ad Alberto Martini. 

Luisa Casati Stampa fu soprannominata "la divina marchesa", dallo stesso D'Annunzio. 
Nei primi anni del secolo scorso con il suo trucco esagerato, le trasgressive ed eccentriche performance ed una vita sempre sopra le righe, divenne una leggenda vivente, nonchè un personaggio assolutamente moderno . 



Ora una mostra a Palazzo Fortuny ripercorre la personalità multiforme di questa donna attraverso un centinaio tra dipinti, sculture, gioielli, abiti e fotografie provenienti da musei e collezioni di tutto il mondo.  

Lungo sarebbe l'elenco di tutti i pittori, scultori e fotografi che la immortalarono, molti dei quali presenti in mostra. 

L'ideatrice dell'esposizione, Daniela Ferretti, ci presenta questo straordinario personaggio, musa dei futuristi ed amante di D'Annunzio, antesignana dell' arte performativa e della body art, che dilapidò tutto in travestimenti mozzafiato e  feste spettacolari il cui eco arrivava fino in Australia e che mori', a Londra, nel 1957,  nella miseria più nera.

" La Divina Marchesa. Arte e vita di Luisa Casati dalla Belle Epoque agli anni folli". Venezia, Palazzo Fortuny, 4 ottobre 2014 - 8 marzo 2015 


Luisa Casati, nata Luisa Amman (Milano, 23 gennaio 1881 – Londra, 1º giugno 1957), è stata una nobildonna e collezionista d'arte italiana.

Seconda figlia del ricco produttore di cotone Alberto Amman e di Lucia Bressi, passò a Milano un'infanzia privilegiata ma isolata. 
Durante l'infanzia cominciò ad appassionarsi alla vita di personaggi come Ludwig II di Baviera, l'imperatrice Elisabetta d'Austria, Sarah Bernhardt, Cristina di Belgiojoso e Virginia Oldoini, contessa di Castiglione. 

Con la prematura morte dei genitori, Luisa e la sorella maggiore Francesca, divennero ricchissime ereditiere.

Nel 1900 Luisa Amman sposò il marchese milanese Camillo Casati Stampa di Soncino (Muggiò, 12 agosto 1877 - Roma, 18 settembre 1946); nel 1901 nacque la loro unica figlia, Cristina.

La relazione con Gabriele D'Annunzio causò uno scandalo e Luisa Casati divenne particolarmente eccentrica, a partire dall'abbigliamento e dal vistoso trucco.
Nel 1910 acquistò a Venezia l'abbandonato palazzo Venier dei Leoni, oggi sede della fondazione e museo Peggy Guggenheim


Questo palazzo con ampi giardini fu la sua residenza fino al 1924. 
In questi giardini Luisa Casati accolse corvi albini, pavoni e ghepardi. 
Lì si tenevano anche feste ed appuntamenti mondani. 

Tra il 1919 e il 1920 visse nella Villa San Michele a Capri, inquilina del riluttante Axel Munthe.

Nel 1923 decise di acquistare una casa a Parigi, il Palais Rose da lei soprannominato Palais du Rêve, chateaux alle porte di Parigi appartenuto a Robert de Montesquiou

Nel 1930 aveva accumulato, a causa del suo stile di vita, un debito di 25 milioni di dollari; impossibilitata a soddisfare tutti i creditori fu costretta a vendere il Palais e tutti i suoi contenuti furono messi all'asta. 
Tra gli acquirenti all'asta ci fu anche Coco Chanel.

Da Parigi emigrò a Londra, dove vivevano la figlia Cristina, con la quale aveva sempre avuto un rapporto burrascoso, e la nipote. 
Qui visse in povertà fino alla morte avvenuta nel 1957. 
È sepolta a Londra nel Brompton Cemetery. 
Il suo epitaffio, scelto dalla nipote, recita: «L’età non può appassirla, né l’abitudine rendere insipida la sua varietà infinita». 
Sono le parole che usa Shakespeare per descrivere Cleopatra in Antonio e Cleopatra.
Il suo desiderio di diventare lei stessa un'opera d'arte attraverso la sua vita ed il suo aspetto estetico, la sua passione per l'arte la portarono a cercare artisti conosciuti ma anche a scoprire giovani talenti che la rappresentassero in quadri ad olio, schizzi, sculture e fotografie.
Molte delle opere sono andate perdute e molte altre appartengono a collezioni private. 


Di lei rimangono ritratti e sculture di Giovanni Boldini, Augustus John, Kees Van Dongen, Romaine Brooks, Ignacio Zuloaga, Drian, Alberto Martini, Alastair, Giacomo Balla, Catherine Barjansky, Jacob Epstein e foto di Man Ray, Cecil Beaton e del barone Adolph de Meyer.
Fu anche "musa" dei futuristi, Filippo Tommaso Marinetti, Fortunato Depero e Umberto Boccioni, e contribuì con loro ad uno spettacolo di marionette su musiche di Maurice Ravel.
 

domenica 15 febbraio 2015

Vinnie Woolston le seducteur qui porte le parfum "La Nuit de l'Homme"


La maison de luxe Yves Saint Laurent a choisi le top model néo-zélandais Vinnie Woolston comme nouveau visage de la campagne de l'un de ses parfums fétiches, 
"La Nuit de l'Homme".
A travers cette nouvelle campagne, la marque a souhaité mettre l'accent sur une nouvelle forme de seduction.

C'est l'homme d'expérience qui est désormais mis en avant.
Pour ce faire, Yves Saint Laurent Beauté a choisi Vinnie Woolston
Peu connu du grand public, ce mannequin charismatique a déjà posé pour des grandes marques, dont H&M, AllSaints, ou Diesel.
Cette campagne en noir et blanc a été réalisée par Kahlil Joseph. 
Elle met en scène un homme nouvelle génération, qui ne court plus après les femmes. 
C'est l'inverse qui se produit : une sublime brune se lance à sa poursuite dans un troublant jeu de séduction.

La campagne présente les deux versions de "La Nuit de l'Homme" et l'eau de toilette (81€ les 100 ml) et le parfum (92€ les 100 ml).


 Le Parfum :
Une nuit pleine de promesses. Un séducteur au charme ravageur, à la beauté ténébreuse qui emporte tout sur son passage. 
La nouvelle facette de la masculinité Yves Saint Laurent: Le Parfum, quintessence de la séduction. 
Un oriental boisé. Accents de poivre noir, labdanum et vétiver. Une évolution mystérieuse d’ombre et de lumière.

Arte, finanza, politica..dal medioevo ad oggi il genio italiano in Francia (1a parte)




Già nel Basso Medioevo, gli italiani erano conosciuti in Francia anzitutto come banchieri, provenienti dal Piemonte

A partire dal 1100 questi banchieri detti, come si usava nel medioevo per indicare gli abitanti del nord Italia, "lombardi" si diffusero in Francia.

Verso la metà del secolo XIII, dei banchieri lombardi andarono a stabilirsi a Cahors intorno a una piazza, che allora si chiamava la piazza del Cambio
Il più importante e conosciuto dei banchieri lombardi fu Aguinolfo degli Arcelli.


Aguinolfo, originario di Piacenza, il cui nome francesizzato suona Gandoulfe d'Arcelles, era nel 1300 il lombardo più ricco di Parigi.

Dai documenti rimasti risulta ch'egli abitava in via Saint-Merri (IV arrondissement di Parigi) e che pagava la taille più elevata rispetto a quella pagata dagli altri Lombardi. 


Il suo prestigio era enorme se si considera la clientela della sua banca, i personaggi che entravano in relazione d'affari con lui e le somme di denaro che Gandoulfe prestava alle città di Dreux, Rouen, Poissy e Pontoise.

Con l'epoca rinascimentale, cominciarono a giungere in Francia, come nel resto d'Europa, artisti e intellettuali italiani, un'immigrazione che si potrebbe definire "d'élite" e perlopiù temporanea. 


Tra i primi a stabilirsi in Francia troviamo Leonardo da Vinci, che vi trascorse gli ultimi anni della sua vita, dal 1516 al 1519. 

Nel corso del XVI secolo, un gruppo di artisti italiani formò quello che sarebbe stata chiamata la Scuola di Fontainebleau, allorche' l'allora re di Francia Francesco I ordinò nel 1528 il rifacimento e i lavori di decoro del castello.


                                                                                           Scultura di Benvenuto Cellini

Il gruppo degli italiani comprendeva Rosso Fiorentino, Francesco Primaticcio, Nicolò dell'Abate, Benvenuto Cellini, Sebastiano Serlio, e Jacopo Barozzi da Vignola.

Dal 1642 fino alla sua morte nel 1661, il cardinale italiano Giulio Mazzarino fu il primo ministro della Francia.


Compositori e cantanti italiani furono invitati a corte durante il suo mandato, tra cui i compositori Luigi Rossi, Carlo Caproli e Francesco Cavalli, il cantante lirico Atto Melani, e molti altri. 
Anche Giovanni Battista Lulli giunse in Francia ancora ragazzo nel 1646 e nel 1650 era già noto a corte come ballerino e compositore. 
Dopo la morte di Mazzarino, Lulli guidò la nuova tendenza verso la creazione di un'opera in stile francese coadiuvato dallo scenografo Carlo Vigarani.

Nel 1669, l'astronomo italiano Giovanni Domenico Cassini divenne il direttore dell'Osservatorio di Parigi, fino alla sua morte nel 1712.

Nel 1761-93 Carlo Goldoni fu responsabile del Theatre Italien a Parigi
I compositori Niccolò Piccinni e Antonio Sacchini furono attivi in Francia durante quegli anni.

Il successo della Rivoluzione francese e l'epoca napoleonica attrassero in Francia numerosi italiani che vi giunsero con il desiderio di condividere le nuove idee o come rifugiati politici.

Per tutto il periodo del Risorgimento, la Francia restera' meta accogliente per i patrioti italiani. Tra di essi troviamo militari, come Andrea Massena e Francesco Zola, ed intellettuali come l'archeologo Ennio Quirino Visconti (che nel 1799 divenne curatore delle antichità del Louvre e nel 1803 docente di Archeologia presso l'Institut de France), lo scienziato Carlo Lauberg, il giurista Luigi Emanuele Corvetto, lo storico Carlo Botta, il matematico Annibale Giordano, il patriota Daniele Manin, e molti altri.


Nella prima metà dell'Ottocento, molti illustri compositori italiani hanno lavorato a Parigi, da Luigi Cherubini, a Gaspare Spontini, Vincenzo Bellini e Gaetano Donizetti.




Su tutti si impone la presenza di Gioachino Rossini, che fu anche direttore del Théâtre des Italiens. 


Anche Giuseppe Verdi trascorse lungo tempo a Parigi.
 

È a partire dalla metà dell'Ottocento che l'immigrazione italiana in Francia comincio' ad assumere le caratteristiche di fenomeno di massa. 
Secondo un censimento sulle comunità straniere residenti effettuato nel 1851 dalle autorità francesi, vi risultò che dei circa 380.000 stranieri residenti, 63.000 erano italiani (in primo luogo piemontesi). 
Il numero degli italiani residenti in Francia crebbe rapidamente per tutto il XIX secolo, arrivando a quota 163.000 nel 1876 e 240.000 nel 1881.

Comincia per la prima volta ad affermarsi anche la generazione dei figli degli immigranti, capace di produrre personalità come Émile Zola, Luigi Visconti, Paul Émile Botta, Léon Gambetta, e altri.
 

                                                                   Leon Gambetta

Alla fine dell’Ottocento l'immigrazione italiana in Francia conobbe una momentanea contrazione dei propri flussi.

Causa principale di ciò, furono il calo congiunturale che caratterizzò l'economia francese in quel periodo e i cattivi rapporti diplomatici tra i due paesi creatisi all'epoca per la questione tunisina. 

Tale crisi diplomatica fu alimentata ulteriormente con l'ingresso dell'Italia nella Triplice Alleanza avvenuta nel 1882. 
All'inizio del 900 l'emigrazione italiana riprese comunque la sua linea ascendente e la comunità italiana divenne la prima comunità straniera residente nel paese, contando quasi 500.000 unità nel 1911.
Fino alla vigilia della prima guerra mondiale, l'emigrazione italiana in Francia fu prevalentemente di tipo economico. 

Nel paese vi era infatti una grossa carenza di manodopera interna, in modo particolare nei settori agricolo, industriale (fabbriche e miniere) ed edile. 

Le richieste francesi di manodopera italiana, crebbero alla fine del primo conflitto mondiale, dove la Francia, malgrado fu una delle potenze vincitrici della guerra, subì enormi contraccolpi non solo da un punto di vista economico, ma soprattutto demografico con la perdita di circa 2 milioni di soldati, tutti in età riproduttiva. 
Questa situazione indebolì ancor di più la già debole demografia francese, per cui l'immigrazione italiana, ma in generale quella straniera, servì anche a colmare questa grave carenza.


La vibrante cultura francese continuo' ad attrarre dall'Italia artisti come Amedeo Modigliani e Gino Severini e letterati come Giuseppe Ungaretti.


Con l'avvento del Fascismo in Italia, all'emigrazione di tipo economico si aggiunse anche quella di tipo politico. 
Nel corso degli anni venti molti furono i politici italiani di vari orientamenti avversi al regime di Mussolini che furono costretti a rifugiarsi in Francia, come Eugenio Chiesa, Filippo Turati, Gaetano Salvemini, i Fratelli Rosselli, Giuseppe Saragat, Pietro Nenni, Sandro Pertini e molti altri. 

Ma parallelamente nella comunità italiana di Francia, vi furono anche dei simpatizzanti del regime fascista, anche se non molto numerosi, visto che la sezione francese del PNF nel 1938 contò appena 3.000 iscritti, e questi inoltre erano rappresentati da Nicola Bonservizi responsabile del partito in Francia, che fu assassinato da un esule italiano anarchico nel 1924.
Tuttavia, la collettività italiana in Francia nel 1931 arrivò a superare gli 800.000 residenti, e successivamente i flussi si interruppero con lo scoppio del secondo conflitto mondiale.
Al termine della seconda guerra mondiale, i flussi migratori dall'Italia ripresero nuovamente, ma furono molto meno intensi rispetto a quelli registrati tra la fine del XIX secolo e l'inizio del XX. 
A partire dagli anni quaranta si assistette alla contrazione del numero di italiani residenti, dovuto alle massicce naturalizzazioni e al crescente numero di rimpatri. 

Nel 1946, infatti, si ridussero a 450.000, che divennero 570.000 nel 1968, per poi calare nuovamente ai 460.000 del 1975 fino ai 350.000 del 1981.

Nel corso dei decenni il fenomeno dell'immigrazione italiana in Francia tese quindi a esaurirsi e contemporaneamente mutò fisionomia. 

Se agli inizi del Novecento era un'immigrazione costituita perlopiù da contadini, minatori e operai, a partire dagli anni del boom economico, cominciarono ad affluire lavoratori più qualificati. 

Inoltre molti degli italiani già residenti nel paese si videro elevarsi socialmente, divenendo liberi professionisti, commercianti e imprenditori, questi ultimi, operarono molto nel settore della ristorazione.

Tutto ciò è il risultato di una integrazione degli immigrati italiani nella società francese, che nel corso di tanti decenni, seppur con molte difficoltà, ai giorni nostri può definirsi riuscita.


martedì 10 febbraio 2015

Martin Weill, le jeune journaliste de Canal Plus

 
 
Martin Weill, envoyé spécial pour Le Petit Journal de Yann Barthès diffusé du lundi au vendredi à 20h05 en clair sur Canal+ . Il se rend chaque semaine dans une nouvelle ville : un plongeon au coeur de l'actu !

Martin Weill, Journaliste-Reporter pour Le Petit Journal de Yann Barthès diffusé du lundi au vendredi à 20h05 sur en clair Canal+



Né à Paris le 11 avril 1987, Martin Weill est un jeune journaliste français. 
Après avoir fait des études à Science Po Bordeaux et à l'université de Cardiff (Pays de Galles), Martin Weill est sorti diplômé de l'Ecole Supérieur de Journalisme de Lille.

Le jeune homme, âgée de 27 ans, a débuté sa carrière chez TF1 avec des reportages pour les JT de 13H et 20H , puis en septembre 2012 il intègre l’équipe du "Supplément" présenté par Maïtena Biraben en tant que reporter .

Le 26 août 2013 il rejoint LE PETIT JOURNAL de Yann Barthès dans lequel il est « l’envoyé spécial ». 
Chaque semaine il se rend dans une ville du monde, au cœur de l’actualité. 
Pour sa première télévision, Martin Weill était en reportage au Mali, mais il s'est également rendu à Washington, en Russie, en Turquie et au Japon.

Suivez le sur Twitter : @mweill

Thomas Piketty il nuovo Marx ?






Il “nuovo Marx”, “l’icona della sinistra”: le definizioni si sprecano….


Scopriamo l’economista francese  Thomas Piketty e cosa dice il suo libro.


Quando The Economist definisce qualcuno il nuovo Marx, vuol dire che si parla di questioni serie. 
L’economista francese Thomas Piketty, 43 anni, è così diventato la nuova icona della sinistra che parla un linguaggio critico verso il capitalismo. 

Per questo è nato il paragone, piuttosto pesante, con Karl Marx.

Il libro Le Capital au XXIe siècle ha aperto un animato dibattito, iniziato in Francia nel 2013 ma che si è sviluppato dall’aprile del 2014 altrove, con la pubblicazione della traduzione in inglese.


Nella sua carriera, l’economista francese ha studiato all’École Normale Supérieure


A 22 anni ha presentato la tesi di dottorato alla London School of Economics, avendo come tema la distribuzione del reddito.

Dal 1993 al 1995 è stato assistant professor al Massachusetts Institute of Technology. Successivamente è entrato a far parte del Centre National de la Recherche Scientifique. A soli 31 anni è stato indicato come miglior economista francese.
Nei primi anni Duemila si è contraddistinto per l’impegno a sostegno dei socialisti transalpini. Ma il salto di qualità definitivo c’è stato nel 2013 con Le Capital au XXIe siècle.

Ma cosa dice questo imponente testo di Thomas Piketty?

Il saggio è diventato un best seller, grazie all’analisi storica fornita sull’andamento del reddito negli ultimi due Secoli. La visione dell’economista piace molto a sinistra, perché smonta l’apparato teorico secondo cui l’aumento della ricchezza porta benefici collettivi con la conseguente diminuzione delle disparità sociali.


Scrive Francesco Saraceno su ‘Il Mulino’: Le Capital au XXIe siècle rappresenta prima di tutto una poderosa raccolta di dati, che traccia l’evoluzione della distribuzione del reddito tra capitale e lavoro, principalmente in tre Paesi (Francia, Gran Bretagna e Stati Uniti, con estensioni ad altre nazioni) su quasi tre secoli. Rompendo con le pratiche più recenti, che utilizzavano le inchieste sulle famiglie per analizzare la distribuzione del reddito, Piketty riviene alla tradizione kuznetiana di utilizzare i dati delle amministrazioni fiscali; questi sono più adatti a catturare l’evoluzione dei redditi più alti (il famoso 1%), quelli che hanno visto l’aumento più spettacolare negli scorsi decenni.

La teoria fondamentale, dunque, è che la prima parte del Novecento ha rappresentato un’eccezione nella storia e non va presa come esempio. In quel periodo, infatti, la crescita ha fatto diminuire le diseguaglianze. 

Ma nel resto della ricerca emerge una tendenza totalmente contraria, che viene acuita nelle fasi di minor crescita (come quella attuale): così la ricchezza tende ad accumularsi nelle mani di pochi.


Per risolvere questo problema, perciò, Thomas Piketty propone un intervento sulla redistribuzione del reddito, a cominciare dalla trasparenza sui mercati finanziari e l’imposizione di una tassa sul capitale.